Si le béton et la brique prédominent sur le marché de la maison individuelle, le bois s’invite de plus en plus dans les nouveaux modes constructifs. Ce matériau naturel, très tendance, présente de sérieux avantages. Par ses modes de construction (panneaux de particules ou de contreplaqué, panneaux massifs, poteaux-poutres, rondins…), il laisse libre cours à toutes les fantaisies et offre en outre des qualités incontestables en matière de performances énergétiques. Des performances d’autant plus précieuses que, depuis la mise en place de la RT 2012, au 1er janvier 2013, les maisons ne doivent pas consommer plus de 50 kWh/m2/ an d’énergie primaire. Cela signifie que votre future maison consommera trois fois moins d’énergie qu’une autre construite sous l’ancienne réglementation (RT 2005).
Aujourd’hui, on ne construit plus comme il y a dix ou quinze ans. Les maisons à énergie positive, c’est-à-dire produisant plus d’énergie qu’elles n’en consomment, ont même fait leur apparition. Maisons France Confort montre l’exemple avec son système MFC 2020, qui propose aux ménages une maison zéro énergie. Mais si les maisons sont désormais plus économes, elles sont aussi un peu plus chères qu’avant. Car pour être aux normes de la RT 2012, elles doivent notamment intégrer des énergies renouvelables : poêles à bois, pompes à chaleur, panneaux solaires… Ce qui n’est pas neutre sur les prix. Raison pour laquelle les constructeurs militent pour un assouplissement de la réglementation en matière de consommation énergétique, proposant de la passer à 57,5 kWh/m2/an.