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Acheter dans le neuf : est-ce plus écologique ?

Dans ce contexte de réchauffement climatique et de lutte nécessaire pour la préservation de l’environnement, nombreux sont les particuliers qui souhaitent désormais vivre dans des logements conçus avec des matériaux plus respectueux de la planète, et surtout bien moins émetteurs en termes d’émission de CO2. Les nouveaux programmes immobiliers d’appartements ou de maisons s’attachent à répondre à ces enjeux sur de nombreux points. Cependant, en quoi un achat dans le neuf est-il plus écologique ? Explications !

Acheter dans le neuf : est-ce plus écologique ?
Acheter dans le neuf : est-ce plus écologique ?

Acheter un bien neuf pour une performance énergétique plus respectueuse de l'environnement

La différence majeure entre acheter un logement dans le neuf et acquérir un bien immobilier dans l’ancien réside dans le respect des toutes dernières règles de construction, en particulier en matière d’environnement. En effet, même rénové, un bien ancien atteint difficilement les performances exceptionnelles des logements récents, celles-ci étant garanties par les constructeurs grâce à certains labels : Haute Performance énergétique, BePas (bâtiment à énergie passive), Bepos (bâtiment à énergie positive), Effinergie+, etc.

Par exemple, la dernière réglementation thermique RT 2012 a imposé en France le modèle BBC (bâtiment basse consommation) en ce qui concerne la consommation d’énergie des logements neufs. La prochaine réglementation environnementale RE 2020, qui la remplace au cours de l’été 2021, est encore plus ambitieuse : la consommation totale d’énergie sera désormais limitée à 100 kWh/m², soit deux fois et demie moins que la RT 2012 !

De même, la RE 2020 prévoit que les logements neufs doivent être “passifs”, ce qui signifie concrètement qu’une maison construite à partir de cet été devra produire elle-même autant d'énergie qu’elle en consomme. Mieux encore : les logements individuels ne pourront pas émettre plus de 4 kilos de CO2 par m² et par an pour leur consommation d’énergie. Il s’agit là d’une réduction sans précédent de l’empreinte carbone des logements... 

De tels plafonds impliquent notamment une interdiction du chauffage au gaz comme du fioul, et le recours à des solutions électriques, des pompes à chaleur, ou un chauffage à granulés de bois. Cela suppose aussi de faire appel à une production renouvelable locale, à une isolation très renforcée permettant de lutter efficacement contre l’ensemble des pertes thermiques, et à des matériaux plus respectueux de l’environnement.

En outre, les programmes neufs tendent à être situés dans des écoquartiers, où la question de l’environnement est prise en compte de manière incrémentale avec une meilleure gestion des déchets et de la consommation d’eau, et des modes de déplacements doux.

Les matériaux biosourcés vont devenir la norme dans le neuf

Une des conséquences majeures de la nouvelle réglementation environnementale RE 2020 est le recours considérablement accru à des matériaux biosourcés et recyclables, rendant la construction de logements plus écologique. Solide et possédant des capacités d’isolation remarquables, le bois va devenir omniprésent sur les prochains chantiers, de même que des alternatives fort intéressantes sur le plan environnemental.

Considéré comme la ressource renouvelable par excellence, le bois est utilisé sous de nombreuses formes dans les nouvelles demeures : la laine de bois est privilégiée aux produits traditionnels (laine de roche ou de verre) pour l’isolation des murs, plafonds et combles ; les blocs, panneaux et poutres en bois font de plus en plus leur apparition, en complément de l’ossature, pour soutenir la structure globale.

Toutefois, le bois n’est pas la seule et unique solution permettant de répondre à la nouvelle réglementation. Le liège, la paille, le chanvre sont également des candidats idéaux pour une isolation aussi efficace qu’écologique. Par ailleurs, des blocs en béton de chanvre peuvent tout à fait être utilisés pour concevoir des constructions solides !

En bref, pour être considérés comme "biosourcés", les matériaux de construction doivent nécessairement être produits à partir de matières premières organiques et renouvelables, qu’elles soient d’origine végétale ou animale. En revanche, un matériau biosourcé ne peut pas provenir de l’industrie pétrochimique, même si l’ajout d’additifs est parfois toléré en l'absence d’alternatives satisfaisantes pour parvenir au produit final.

Des chantiers peu polluants, mieux gérés, et éco-responsables

Un aspect moins connu, mais non négligeable, des progrès écologiques réalisés dans la construction se situe au niveau de l’organisation des chantiers, qui sont aujourd’hui pensés pour être le moins polluant et intrusif possible, et pour privilégier les énergies renouvelables ainsi que l’économie circulaire en matière de gestion des déchets du bâtiment. Acheter un bien neuf n’est plus forcément synonyme de nuisances pour le voisinage ou la planète...

À titre d’illustration, l'Association recherche qualité environnementale (ARQE) a lancé en 2015 le label Zér0 Carbone, qui incite ses adhérents notamment à minimiser l’empreinte carbone de la réalisation de leurs chantiers. Le promoteur Vinci utilise de son côté le label Attitude Environnement pour rendre ses chantiers plus durables, et réduire leur empreinte carbone.

Ces exigences en matière de chantier écologique sont encore plus prononcées dans le cadre de programmes immobiliers neufs en bois. D’une durée plus courte, ils font appel à une préfabrication en amont qui réduit l’émission de déchets grâce à l’absence de découpe. Qui plus est, les déchets en bois générés sont souvent recyclables !

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