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5 400 €/m2 atteints dans le centre de Toulouse

La quatrième ville de France, numéro un en Europe pour les activités aéronautiques et spatiales, deuxième ville universitaire de France avec 140 000 étudiants, a gagné 13 % en un an pour dépasser les 3 000 €/m2 en moyenne, avec des offres à partir de 2 100 €/m2 à Saint- Cyprien et des premiers prix à 3 100 €/m2 dans le quartier Saint-Sauveur où les produits haut de gamme atteignent 4 500 €/m2. “Les écarts se creusent entre l’hyper centre et les première et deuxième couronnes”, observe Franck Baudouin, directeur commercial de Kaufman & Broad. Le groupe, qui commercialise actuellement 27 programmes sur l’agglomération via toutes ses entités (Kaufman & Broad, Aventis, Sopra Promotion, etc.) a récemment atteint des sommets avec la vente d’un appartement de 168 m2 plus grande terrasse vendu 950 000 €, soit 5 400 €/m2 ! “Parallèlement, nous faisons en sorte de proposer des produits accessibles au plus grand nombre, comme l’illustre le programme du Belvédère Médicis à Pouvourville avec des logements proposés à 3 200 €/m2 en moyenne”. Le programme phare de Kaufman & Broad se trouve quant à lui à dix minutes du Capitole et promet des vues sur la Garonne, Quai de la Chaussée. “Avec des appartements du 2 au 5-pièces répartis sur deux petits immeubles de construction traditionnelle avec briques et tuiles romanes, il constitue un produit très rare sur Toulouse aujourd’hui, avec des prestations haut de gamme pour un mètre carré autour de 4 500 €”. Le promoteur est aussi présent place Wilson. Il vient d’y lancer le Quai du Roy, boulevard Riquet. “C’est la reprise d’une façade en briquettes, à l’intérieur 24 appartements, du loft au 4-pièces (de 26 à 140 m2) avec des hauteurs sous plafonds de 3,50 m en rez-de-chaussée”.

5 400 €/m2 atteints dans le centre de Toulouse
5 400 €/m2 atteints dans le centre de Toulouse

La production immobilière a augmenté de 25 % sur l’année dernière.

Le lancement de Zones d’aménagement concerté (Zac) sur Blagnac (Andromède avec un potentiel de 3 000 logements), Monge avec 800 logements à la clé et Colomiers sur les Ramassiers assure un nouvel appel d’air cette année. Un projet de Zac est encore en cours, à cheval sur Toulouse, Balma et l'Union, dans le secteur de Gramont, à destination essentiellement économique. Actuellement, les opportunités sont nombreuses dans le centre comme en périphérie. Cogedim Paul Mateu, prévoit 500 logements en 2006 sur des opérations de 30 à 200 logements et occupe le terrain avec plus d’une dizaine de résidences en commercialisation sur l’agglomération. Dans Toulouse intra-muros, il réalise notamment une grande résidence sur les bords du Canal du Midi, le 10-12 Port Saint-Sauveur. Entre la Côte pavée, la halle aux grains et les jardins du Grand-Rond, ses appartements du studio au 5-pièces (entre 140 et 158 m2), comportent pour certains de magnifiques vues panoramiques. Les petites surfaces ont été vendues très rapidement. Les appartements familiaux disponibles démarrent à 182 000 € pour 61 m2. Le promoteur constructeur est aussi présent dans le quartier historique de Croix- Daurade, avec les Demeures de Croix- Daurade sur les fondations d’une ancienne école et la Roseraie Croix-Daurade, près du Castelet d’Ozenne, qui abrite la mairie de quartier et des commerces. Il s’affiche également dans le nouveau quartier de la médiathèque de Marengo, à deux stations de métro du Capitole, avec les Patios Marengo (56 appartements) et à Casselardit, où dans les Fontaines d’Arènes, il propose des 2 et 3-pièces à partir de 130 200 € pour un 2-pièces de 41 m2. Boulevard Jean Brunhes, il réalise la Résidence Magnolia (29 appartements). Sur la même artère, Malardeau commercialise une centaine d’appartements, “dans une résidence calme et aérée entre Garonne, vieilles briques et allée des platanes”, indique-t-il. Ses quarante-trois 3-pièces sont proposés entre 190 500 et 225 000 € parking compris. Bouygues Immobilier, qui signe le Pavillon Petit Prince entre Blagnac et Saint-Cyprien, annonce pour le 2e trimestre 2008 le programme les Maraîchers, au nord de la ville. Ses 54 appartements sont dotés de terrasses et balcons. Les 3-pièces oscillent entre 180 000 et 220 000 €. Les 5-pièces grimpent jusqu’à 340 000 €. Autre nouveauté sur le marché : la Résidence Cécile, annoncée par Ifaz Conseil pour le 3e trimestre 2007 avec 18 logements du 2 au 4-pièces de 101 m2. Dans le nord de la ville, près des rocades et bien desservie en transports en commun, elle se destine en premier lieu à des investisseurs en loi Robien , avec, selon le commercialisateur “la garantie d'un investissement sûr et durable dans un quartier en cours de revalorisation”.

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