Bien que le nouveau Gouvernement ait clairement annoncé qu’il entendait faire une pause en matière d’équipement de ligne à grande vitesse (LGV) et que Toulouse risque de devoir patienter au-delà de 2024 pour bénéficier d’une telle infrastructure, elle ne compte pas baisser les bras et met les bouchées doubles pour développer son tissu économique et ses emplois. Un objectif qui se traduit par de grands projets comme Toulouse EuroSudOuest (TESO) prévu au départ pour accompagner l’arrivée de la ligne à grande vitesse promise à l’origine pour 2024. "Avec ou sans LGV, le TESO permettra au pôle gare de devenir un poumon économique majeur au sein de la ville", indique Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse et président de la Métropole.
A l’horizon 2030, ce pôle multimodal accueillera non seulement tous les modes de transport, y compris la future 3e ligne de métro, mais aussi 300 000 m2 de bureaux, 50 000 m2 de commerces et 2 000 logements. Il est question d’y construire une tour de 40 étages (Compagnie de Phalsbourg) qui devrait constituer un signal fort pour le secteur. D’une superficie de 27 000 m2 (11 000 m2 de bureaux, 2 000 m2 de commerces, un hôtel Hilton, une centaine de logements…) elle devrait être livrée fin 2021/début 2022. Non loin de la gare Matabiau, les terrains de l’ancien Centre d’essais aéronautiques de Toulouse (CEAT) va bientôt recevoir des logements (sociaux, en accession sociale et privée), et des équipements.
Au sud de la ville, Toulouse Aerospace, quartier européen de l’innovation va faire naître un campus universitaire, une plateforme de recherche, un quartier d’habitation et de loisirs…, le tout sur 56 hectares (80 000 m2 de logements, 190 000 m2 de bureaux et activités tertiaires, 50 000 m2 de locaux dédiés à la recherche et 20 000 m2 de commerces). Au nord-ouest de la ville, cette fois, c’est le Parc des expositions qui prend forme peu à peu avec une ouverture prévue en 2021. Bref, les projets, ce n’est pas ce qui manque à Toulouse.
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Un secteur immobilier en plein essor
Son marché immobilier est à l’image de ce dynamisme. Mais, il ne s’emballe pas comme à Bordeaux. Les appartements anciens se paient en moyenne 2 540 € (+2,3 % sur un an au 1er trimestre 2017) tandis que les maisons à 259 000 € en moyenne, sont toujours en baisse (-4,6 %). Néanmoins, d’un quartier à l’autre, les écarts sont parfois significatifs. Les valeurs peuvent par exemple atteindre 4 000 à 5 000 € et plus au Capitole, aux Carmes, à Saint-Etienne…
Mais tomber à 2 000/3 000 €/m2 du côté de Saint-Michel, Saint-Cyprien ou des Minimes. Les familles avec enfants préfèrent des secteurs résidentiels et aérés comme les Chalets, Le Busca (3 000 à 3 500 €/m2) ou pus abordables comme la Côte Pavée, la Roseraie (entre 2 000 et 2 700 €/m2). Dans le neuf, l’offre se dissémine un peu partout. Quelques exemples. Non loin de la gare Matabiau. rue du Pont Guilhmery, vous pouvez dénicher des appartements (de 24 à 96 m2) entre 150 000 et 484 000 €. Vous pouvez aussi prospecter la périphérie de la Toulouse, notamment des villes comme Blagnac, Balma, Aucamville… où des opportunités existent aussi.
| Indicateurs clés => Prix moyen au m2 appartement ancien : 2 540 € (+2,3 %) =>Prix moyen maison ancienne : 259 000 € (-4,6 %) =>Prix moyen du neuf : 3 504 €/m2 (+0,9 %) =>Taxe d’habitation : 1 080 € (+4,1 %) =>Taxe foncière :1 179 € (+1,8 %) =>Loyer moyen d’un studio (15,70 €/m2)........+ 0,7 % =>Loyer moyen d’un 2-pièces (11,70 €/m2)........+ 0 % =>Démographie : 5,93 % sur 5 ans (2009/2014) =>Emploi : 4,15 % sur 5 ans (2008/2013) |
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Sources : Notaires de France, Fédération des promoteurs immobiliers, Observatoire SFL, Clameur, Insee.
