Dans notre palmarès 2015, la Ville rose monte non seulement sur la première marche du podium, mais devance franchement ses concurrentes. Avec un score de 53 points, elle est largement devant Lyon et Nantes, respectivement à la 2e et 3e place avec 78 et 80 points. Et à ce classement, il y a assurément des raisons très objectives. Tout d’abord, une démographie en hausse de 3,5 % sur cinq ans, selon les derniers chiffres de l’Insee : de 439 500 habitants, elle est passée, en cinq ans, à 453 300. Et à l’échelle de la métropole naissante (37 communes), on comptabilise désormais 727 000 habitants (10 000 de plus chaque année en moyenne).
Ensuite, une situation de l’emploi qui s’améliore (+ 0,7 %). Il est vrai que la ville offre un cadre de vie très agréable qui séduit à la fois les entreprises, les salariés et les étudiants, et qu’elle ne ménage pas ses efforts pour se rendre encore plus attractive. Entre ses pôles aéronautique, espace, systèmes embarqués (Aerospace Valley), santé, recherche (Cancéropôle), agroalimentaire (Agrimip Innovation), Toulouse voit tous les ans arriver sur son territoire chercheurs, ingénieurs, cadres mutés… et plus de 100 000 étudiants sont accueillis dans ses nombreuses universités et ses grandes écoles. Pas étonnant donc que la démographie de la ville continue d’exploser.
De nombreuses opportunités pour les investisseurs
Dans un tel contexte, le marché immobilier toulousain a plutôt bien résisté à la crise. Selon une récente étude du Crédit Foncier, dans l’ancien, le nombre de transactions a baissé de 2 % sur un an, à fin 2014.
Mais, d’après les notaires, les prix n’en restent pas moins bien orientés dans Toulouse intra-muros. Le mètre carré ancien s’y apprécie de 0,2 % sur un an. Dans le neuf, les prix sont en hausse intramuros, avec un prix moyen au mètre carré à 3 820 €(+ 5,2 %). Les investisseurs, un temps déstabilisés par le Duflot, sont de retour, rassurés par la suppression de ce dispositif et son remplacement par le Pinel.
Ils ont aussi le choix, car les programmes neufs développés sur la métropole sont nombreux et offrent des rendements corrects. Par exemple, quartier des Minimes, un secteur bien placé et recherché, notamment par les jeunes, un 2-pièces de 43 m2 acquis 169 000 € et loué 483 €, rapporte 3,4 %. Autre exemple, à Borderouge, des 2-pièces de 40 m2, vendus 161 200 € et pouvant être loués 468 €, procurent également 3,4 %.
Même rendement pour un 2-pièces acquis 173 000 € ou pour un studio de 36 m2 à 149 000 €, l’un et l’autre achetés dans le nouvel écoquartier de la Cartoucherie. À Saint-Agne, des studios de 27 m2 peuvent atteindre 3,3 %. En périphérie, Tournefeuille offre également des opportunités. Pour un 2-pièces de 43 m2 vendu 159 000 €, le rendement est meilleur : 3,6 %. Il en va de même à Blagnac pour un 2-pièces de 40 m2 acquis 155 000 €.
Indicateurs Toulouse
- Démographie .....................................................................................+ 3,15 %
- Emploi .......................................................................................................... + 0,7 %
- Étudiants ................................................................+ 3,3 %
- Prix moyen au m2 dans le neuf ........(3 860 €) + 5,2 %
- Prix moyen au m2 dans l’ancien ........2 500 € (+ 0,2 %)
- Loyer moyen d’un studio ..... 17,7 €/m2/mois (+ 0,1 %)
- Loyer moyen d’un 2-pièces ..11,4 €/m2/mois (- 1,4 %)
- Part des investisseurs ................................................................69 %