Quelle analyse faites-vous du marché immobilier de la Bretagne et de la Loire-Atlantique ?
Que ce soit à Saint-Malo, Cancale, La Trinité-sur-Mer, Auray, Vannes ou encore La Baule, le marché du neuf repart. On commence à voir revenir les acquéreurs en résidence secondaire. Sur certains secteurs, nos ventes ont doublé au 1er trimestre 2015 par rapport au premier trimestre 2014. On y rencontre à la fois des acquéreurs en résidence principale ou secondaire, mais aussi des investisseurs. Cette embellie est due au niveau extrêmement attractif des taux mais aussi à la refonte du dispositif d’incitation à l’investissement locatif.
Comment réagissent les investisseurs vis-à-vis du dispositif Pinel ?
Ils ont une attitude beaucoup plus positive. Le Pinel est plus souple que l’ancien Duflot. Il s’adapte par exemple à ceux qui ont un projet d’installation future dans la région. Avec le Pinel, ils peuvent envisager de ne s’engager que sur six ans, tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt de 12 % du montant de leur investissement, ce qui est loin d’être négligeable. Un argument de poids qui séduit beaucoup d’entre eux.
Quelles sont les opérations que vous menez sur cette portion du littoral ?
Nous sommes présents à Cancale, place du Marché, tout près de l’église, où nous réalisons une petite opération de 37 logements dont les prix débutent, pour des 2-pièces de 41 m2, à 160 000 €. Nous avons aussi lancé il y a peu de temps, sur le port de La Trinité-sur-Mer, une résidence d’une vingtaine de logements dont les 3-pièces démarrent à 295 000 €. Nous commercialisons également des opérations à Auray et à Vannes et nous allons en lancer une nouvelle à Saint-Malo très prochainement.