Depuis 2008, les prix ne cessent de chuter. Les mesures d’austérité prises par le gouvernement en raison de la dette colossale du pays rendent l’activité atone. D’autant que les craintes générales qui pèsent sur l’avenir de la Grèce continuent d’avoir une incidence défavorable. La situation s’est encore dégradée en 2014 avec une baisse moyenne, sur un an, de - 33,8 % du nombre de transactions et de - 17 % sur les prix.
Dans ces conditions, l’offre est pléthorique (250 000 biens ne trouveraient pas preneur aujourd’hui), et la demande reste faible. Conséquence : les délais de vente atteignent 9 mois en moyenne. L’indice des prix des loyers est négatif pour la troisième année consécutive. Près du tiers des Grecs accédants à la propriété ne peut plus faire face au remboursement de leur crédit, ce qui a contraint l’Etat a interdit aux banques de vendre aux enchères les résidences principales d’une valeur inférieure à 200 000 € jusqu’en 2013.
En 2014, les saisies ont été interdites pour les ménages au revenu inférieur à 35 000 €. La population des sans-abri y a augmenté de 25 % entre 2009 et 2011. De nombreux jeunes ont été contraints de retourner vivre chez leurs parents. Dans ce contexte, si vous voulez y acheter, vous ferez sûrement une excellente affaire. Il est prudent de signer un avant-contrat qui vous engagera avec le vendeur. « Cet acte, sans valeur particulière, permet de confi rmer le versement d’arrhes », indique un notaire. A noter qu’en droit immobilier grec, il n’existe pas de délai de rétractation. Mais l’acte de vente doit être rédigé par un notaire.
