Hier haut-lieu de la Batellerie, avec des étangs aux eaux poissonneuses sur lesquels demeurent encore de petites maisons de pêcheurs flottantes, Carrières-sous-Poissy (appelée ainsi pour ses carrières de calcaire au sud de la commune) peut encore mieux revendiquer un air de campagne, à 30 mn de Paris par le RER, par la gare de Poissy. Accessible aussi par l'A13 et l'A14, la petite ville (13 472 habitants au dernier recensement de 1999) ne compte que 718 ha. Au recensement de 1999, le parc immobilier (4 742 logements) se répartissait entre 36 % de maisons individuelles et 64 % de logements en immeubles collectifs. 41 % de ce parc étaient postérieurs à 1974, et 27 % construits après 1990. Avec un côté "village" mais aussi une partie de son territoire classé en zone urbaine sensible, la mairie affiche la volonté de conserver "une dimension humaine". Son nouveau plan local d'urbanisme, approuvé en novembre 2005, dessine dans ce sens une projection de la ville à l'horizon 2020. Il s'articule autour de quelques ambitions : "développer la ville de façon harmonieuse et progressive, en diminuant de façon substantielle le total des surfaces urbanisables et en ralentissant le rythme des "ouvertures à l'urbanisation", et parallèlement, augmenter les zones naturelles, préserver et renforcer les espaces verts en ville", explique Daniel Schalck, le maire de la commune. Avec un mètre carré moyen autour de 3 120 €, on y trouve seulement deux programmes à l'affiche. Sur les bords de la Seine, rue de la Senette, Bouygues Immobilier commercialise la Croisette. Avec des vues panoramiques sur le fleuve, l'Ile de Migneaux et la Collégiale, la résidence, de 42 appartements du studio au 5-pièces, est proposée à 3 622 €/m2 en moyenne pour les petites surfaces. Les surfaces familiales (à partir du 3-pièces) descendent à environ 3 469 €/m2. Le programme comprend aussi deux maisons de ville. Il en reste une à vendre : avec 98,51 m2 habitables et une exposition nord-est, elle est proposée 299 000 € pour une livraison au 2e trimestre 2008. Pour les amateurs du plein centre, Cottin Immobilier vient d'entamer la commercialisation de la résidence de l'Hautil, à 200 m de la mairie. Sur 26 appartements du 2 au 4-pièces, il reste une dizaine de 3 et 4-pièces à la vente. "Nous proposons des 3-pièces entre 195 000 et 230 000 € et des 4-pièces entre 227 000 et 235 000 €, parking compris, précise Patrick Destailleur, responsable des ventes. La résidence a l'avantage d'être assez petite et bien placée". Et d'ajouter : "Des conditions exceptionnelles sont accordées. Les ventes auront lieu après achèvement et seul 5 % du prix est à verser sur un compte séquestre à la réservation. Le solde sera à régler à la livraison, évitant ainsi tout prêt relais". L'un des cinq tracés à l'examen pour le prolongement de la Francilienne de Cergy-Pontoise à Poissy-Orgeval dessert Eragny et Carrières-sous-Poissy en passant par Achères. Le 8 mars dernier, le dossier est entré en phase de débat public. Dans les deux communes, on croise les doigts. "J'appelle de mes voeux la décision du gouvernement concernant le tracé définitif qui permettra le bouclage de la Francilienne, précise le maire de Carrières- sous-Poissy. L'emprise de cette future autoroute fige depuis plus de trente ans une partie significative de notre territoire, et cette non-décision est pour nous un vrai handicap. Heureusement, le débat qui vient de s'engager, sous la houlette de la Commission nationale du débat public, fait espérer qu'une solution sera trouvée dans les mois qui viennent". Mêmes espoirs à Poissy : "Cette route désenclaverait le centre-ville, aujourd'hui traversé par les camions qui quittent PSA pour rejoindre l'autoroute vers la Normandie et la région parisienne... Mais dans le meilleur des cas, il faudra une quinzaine d'années pour boucler le tracé".
Hier haut-lieu de la Batellerie, avec des étangs aux eaux poissonneuses sur lesquels demeurent encore de petites maisons de pêcheurs flottantes, Carrières-sous-Poissy (appelée ainsi pour ses carrières de calcaire au sud de la commune) peut encore mieux revendiquer un air de campagne, à 30 mn de Paris par le RER, par la gare de Poissy. Accessible aussi par l'A13 et l'A14, la petite ville (13 472 habitants au dernier recensement de 1999) ne compte que 718 ha. Au recensement de 1999, le parc immobilier (4 742 logements) se répartissait entre 36 % de maisons individuelles et 64 % de logements en immeubles collectifs. 41 % de ce parc étaient postérieurs à 1974, et 27 % construits après 1990. Avec un côté "village" mais aussi une partie de son territoire classé en zone urbaine sensible, la mairie affiche la volonté de conserver "une dimension humaine". Son nouveau plan local d'urbanisme, approuvé en novembre 2005, dessine dans ce sens une projection de la ville à l'horizon 2020. Il s'articule autour de quelques ambitions : "développer la ville de façon harmonieuse et progressive, en diminuant de façon substantielle le total des surfaces urbanisables et en ralentissant le rythme des "ouvertures à l'urbanisation", et parallèlement, augmenter les zones naturelles, préserver et renforcer les espaces verts en ville", explique Daniel Schalck, le maire de la commune. Avec un mètre carré moyen autour de 3 120 €, on y trouve seulement deux programmes à l'affiche. Sur les bords de la Seine, rue de la Senette, Bouygues Immobilier commercialise la Croisette. Avec des vues panoramiques sur le fleuve, l'Ile de Migneaux et la Collégiale, la résidence, de 42 appartements du studio au 5-pièces, est proposée à 3 622 €/m2 en moyenne pour les petites surfaces. Les surfaces familiales (à partir du 3-pièces) descendent à environ 3 469 €/m2. Le programme comprend aussi deux maisons de ville. Il en reste une à vendre : avec 98,51 m2 habitables et une exposition nord-est, elle est proposée 299 000 € pour une livraison au 2e trimestre 2008. Pour les amateurs du plein centre, Cottin Immobilier vient d'entamer la commercialisation de la résidence de l'Hautil, à 200 m de la mairie. Sur 26 appartements du 2 au 4-pièces, il reste une dizaine de 3 et 4-pièces à la vente. "Nous proposons des 3-pièces entre 195 000 et 230 000 € et des 4-pièces entre 227 000 et 235 000 €, parking compris, précise Patrick Destailleur, responsable des ventes. La résidence a l'avantage d'être assez petite et bien placée". Et d'ajouter : "Des conditions exceptionnelles sont accordées. Les ventes auront lieu après achèvement et seul 5 % du prix est à verser sur un compte séquestre à la réservation. Le solde sera à régler à la livraison, évitant ainsi tout prêt relais". L'un des cinq tracés à l'examen pour le prolongement de la Francilienne de Cergy-Pontoise à Poissy-Orgeval dessert Eragny et Carrières-sous-Poissy en passant par Achères. Le 8 mars dernier, le dossier est entré en phase de débat public. Dans les deux communes, on croise les doigts. "J'appelle de mes voeux la décision du gouvernement concernant le tracé définitif qui permettra le bouclage de la Francilienne, précise le maire de Carrières- sous-Poissy. L'emprise de cette future autoroute fige depuis plus de trente ans une partie significative de notre territoire, et cette non-décision est pour nous un vrai handicap. Heureusement, le débat qui vient de s'engager, sous la houlette de la Commission nationale du débat public, fait espérer qu'une solution sera trouvée dans les mois qui viennent". Mêmes espoirs à Poissy : "Cette route désenclaverait le centre-ville, aujourd'hui traversé par les camions qui quittent PSA pour rejoindre l'autoroute vers la Normandie et la région parisienne... Mais dans le meilleur des cas, il faudra une quinzaine d'années pour boucler le tracé".