Chaque année, environ 30 000 primo-accédants deviennent propriétaires grâce à l’APL Accession. Alors son maintien en 2016, annoncé par François Hollande, a été reçu comme une bonne, voire une très bonne nouvelle, notamment par les constructeurs de maisons individuelles qui craignaient la perte de plusieurs milliers d’emplois en cas de disparition de cette mesure. Accordée sous conditions de ressources aux emprunteurs qui achètent via un prêt conventionné (PC) ou un prêt accession sociale (PAS), cette aide réduit la mensualité de crédit payée par les emprunteurs, pour certains jusqu’à 50 %. Par exemple, d’après des simulations réalisées par le courtier en crédits immobiliers, vousfinancer.com, un couple avec trois enfants qui affiche un revenu annuel net de 20 000 € par an et qui achète un bien avec un PAS pour une mensualité de 700 € peut percevoir une APL de 231 € par mois. Soit une mensualité au final de 469€, pour un taux d’endettement de 28 % au lieu de 42 %. Conséquence : en diminuant l’endettement des jeunes accédants, l’APL prise en compte par les banques dans le plan de financement, leur ouvre les portes du prêt immobilier… et la voie vers la propriété.
Points essentiels :
- L’APL Accession maintenue en 2016
- Une aide ouverte avec un prêt conventionné (PC) ou un prêt accession sociale (PAS)
- Un endettement diminué