A Montpellier, on n’avait pas vu un tel niveau de ventes depuis 2010 ! Avec 1 910 logements vendus au 1er semestre 2015, selon le groupe Adéquation, on assiste à une explosion de l’activité sur la métropole montpelliéraine. En effet, la progression des ventes est de 74 %. Ce sont évidemment les investisseurs, qui s’étaient faits discrets depuis 2012, qui contribuent à ce résultat. Le nombre de ventes à investisseurs grimpe de 113 % et les propriétaires occupants ne sont pas en reste avec une hausse de 39 %. Même les mises en vente sont au rendez-vous : après trois années de baisse, le marché a été alimenté au 1er semestre avec plus de 2 400 logements, soit une augmentation de 56 % par rapport au 1er semestre 2014. Malgré l’évolution des ventes, l’offre disponible est de 2 900 logements, en progression de 7 %, soit un écoulement théorique de l’offre en onze mois. Même les prix restent sages, malgré une hausse qualifiée de « mécanique » par Adéquation : le prix est de 3 810 €/m2 contre un prix de l’offre (hors parking) établi à 3 790 €/m2.
Ainsi, à l’instar de Lyon, Toulouse ou Marseille, Montpellier enregistre des ventes en forte progression tout en conservant des prix stables, dans la moyenne haute des grandes métropoles françaises. Les autres villes de la région ne connaissent pas un tel développement, mais affichent des résultats encourageants. La région de Sète annonce 108 ventes au 2e trimestre, en hausse de… 77 % ! Quant à Nîmes, dont le marché était désespérément plat depuis des années, l’activité reste faible, mais progresse tout de même de 25 %. Du côté de Perpignan, malmenée en 2014, l’activité reprend des couleurs : 138 ventes au 2e trimestre 2015 (+ 123 %) et 59 % d’investisseurs pour un prix moyen de 2 990 €/m2 (hors logement aidé et hors parking). Le groupe Adéquation annonce ainsi « un regain d’optimisme pour l’ensemble de l’année suite à ces bons résultats, particulièrement pour le territoire montpelliérain ».