Actualité
Le recours aux prêts de longue durée
Face à la flambée des prix de l'immobilier, les prêts de longue durée tiennent la vedette. D'autant que les conditions d'emprunt actuellement très favorables - autour de 4 % sur 25 ans -, en ont favorisé l'explosion. Alors que la durée moyenne d'un emprunt n'était, selon l'Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement), que d'un peu plus de 15 ans en 1998, cette durée atteignait plus de 19 ans en 2002. Et ce n'est sans doute pas fini. Car les prêts de plus de 20 ans représentent un tiers de la production des banques. "L'allongement des durées de prêt s'accélère encore depuis le début de l'année 2005, constate une récente enquête de Meilleurtaux.com, un courtier en crédit, la part des prêts immobiliers à 25 ans est passée de 16 % en début d'année 2005 à 25,1 % en juin 2005. Ils ont ainsi progressé de 9,2 % en 6 mois, alors qu'ils avaient progressé de 6,60 % entre 2003 et 2004 et de 2,70 % entre 2002 et 2003". De fait, aujourd'hui, vous pouvez trouver, sur le marché du crédit, des prêts sur 25 ou 30 ans très facilement. Ainsi, BNP Paribas, la Société Générale, le CIC, ou encore le Crédit Foncier de France en proposent, à taux fixe ou révisable. L'UCB va même plus loin puisqu'elle a lancé, depuis peu, un prêt sur 35 ans réservé aux moins de 35 ans qui accèdent à la propriété pour la première fois. Son taux, entre 3,30 et 4 % est fixe les deux premières années et révisable ensuite. A partir de la 10e année, vous avez la possibilité de passer à taux fixe à tout moment (taux du TME + marge de la banque).
Midi : de Montpellier à Nice, où acheter un logement neuf ?
Après une année 2009 assez exceptionnelle en termes de ventes, l'année 2010 pourrait être parfois synonyme de pénurie. Pourtant, une offre diversifiée perdure.
Taux de crédits immobiliers au plus bas : décryptage
Explorimmoneuf est heureux de vous proposer le premier communiqué vidéo réalisé en partenariat avec Nexity.
Toulouse : l'urbanisme à l'heure des changements
Entre mixité sociale, énergies renouvelables et secteurs nouveaux ouverts à l'urbanisation, Toulouse se donne les moyens d'accueillir davantage d'habitants.
Bien sûr, il y a eu l'effet Stade de France qui a contribué à restructurer tout le secteur de la Plaine, qui s'étend de la Porte de Paris à la Porte de la Chapelle. Mais il n'a été que l'accélérateur d'un projet urbain que la ville nourrissait depuis 10 ans et qui fait aujourd'hui de Saint-Denis la ville bâtisseuse de première couronne par excellence. "Nous disposons d'une grande réserve de foncier public, de grandes emprises issues du passé industriel de la ville", explique Stéphane Peu, adjoint au maire de Saint- Denis et vice-président de Plaine Commune. D'où une production de logements neufs impressionnante aux portes de la capitale : plus de 6 000 nouveaux logements auront été construits entre 2001 et 2006, non seulement dans le quartier de la Plaine, mais aussi dans le secteur Pleyel et celui du centre. "En 2007, nous prévoyons encore la construction de 1 500 nouveaux logements, de toutes catégories sociales, mais aussi typologiques, maisons et appartements", ajoute Stéphane Peu.
Philippe Taboret : " 2013 devrait être l’année du réajustement "
Le Directeur général adjoint de Cafpi donne son sentiment à Explorimmoneuf sur l'évolution du marché au sens large.
Indicateur Bertrand : Comment se caractérise le marché immobilier de Caen ?
3 QUESTIONS À JEAN-PIERRE SEDAGHAT Conseiller en investissement immobilier à Dubaï
"Les Français sont encore peu nombreux parmi les investisseurs étrangers"
Comment visiter son futur logement ?
Les promoteurs immobiliers ont de plus en plus recours aux nouvelles technologies pour aider les particuliers à visualiser une acquisition. Quelques exemples de nouveaux outils.
Perspectives pour les programmes neufs en région PACA
I.B. :Quelles sont les perspectives d’évolution du marché et comment vous positionnez-vous ?
Acheter une grande surface ou 2 studios?
Investir dans l'immobilier ne s'improvise pas. A budget égal, vous pouvez légitimement vous interroger sur l'opportunité d'acheter une grande surface ou plusieurs studios. Les deux solutions présentent autant d'avantages que d'inconvénients. Mais pour mieux en juger, définissez avant toute chose vos attentes.
Quand l'emplacement fait le prix
Une chose est sûre, la première exigence de la clientèle haut de gamme tient à l’adresse du programme immobilier. Et plus celle-ci est rare, plus elle se paie au prix fort.
Habitat neuf : la première couronne est l'avenir de Paris
A mi-chemin entre la Zac Paris Rive Gauche et l'aéroport d'Orly, Choisy-le-Roi, comme de nombreuses communes de première couronne, a laissé derrière elle un passé industriel dont ne restent aujourd'hui que quelques activités, parmi lesquelles celles de l'usine Renault, l'une des dernières en si proche périphérie de la capitale. Partie à la reconquête des terrains libérés par le départ de certaines activités, la commune inscrit son évolution dans celle, plus générale, de tout un territoire qui existe comme un prolongement naturel de Paris.
La revente de biens en résidences services se développe
Récemment arrivée dans ce secteur, la renvente d'un bien en résidence services commence à se répendre et n'est pas sans avantage. Explications.
Le hasard frappa à nouveau à la porte de Franck Hammoutène lorsque celui-ci avait une trentaine d’années. Son ancien directeur d’études de l’ENPC lui offrit l’opportunité de réaliser l’immeuble de bureaux Atya, dans le 15e arrondissement de Paris. L’ouvrage a été salué par une salve de prix, dont celui de la Première oeuvre, si bien que l’atelier Franck Hammoutène a décollé. Depuis lors, l’agence a réalisé près de 250 projets dessinés et une cinquantaine construits, comme l’Atelier Renault sur les Champs-Elysées, l’église Notre-Dame de Pentecôte à La Défense, le Musée de la musique à Paris, l’université François- Rabelais à Tours, l’Institut européen de chimie et de biologie à Pessac… Puis, l’Équerre d’argent a couronné son extension de l’hôtel de ville de Marseille. Aujourd’hui, l’atelier se diversifie dans l’architecture, l’urbanisme et le design, notamment sur la réhabilitation de l’entrepôt parisien des Galeries Lafayette en bureaux, une tour à venir à La Défense ou une gare maritime à Aubervilliers. Hormis pour un immeuble de très grande hauteur à Beyrouth et un restaurant en Floride, l’Hexagone a eu ses faveurs.
Le béton a connu des évolutions très sensibles ces quinze dernières années. Leader mondial des matériaux de construction, le groupe Lafarge en a développé de très performants. Parmi eux, l’Agilia, un béton très liquide auto-plaçant, auto-nivellant et qui est versé à l’aide de pompes. Il nécessite moins d’eau qu’un béton classique. Suffisamment liquide pour adopter des formes complexes, il autorise des projets d’une imagination presque sans limite, en adoptant des formes et des reliefs autrefois inabordables. Chronolia est un béton prêt-àl’emploi à durcissement rapide, développé pour répondre à une problématique clé dans le secteur du bâtiment : gagner du temps sur un chantier. Il réunit deux caractéristiques demandées par les clients et jusqu’à présent contradictoires : il ne réagit pas durant deux heures après sa fabrication et peut donc être transporté et manipulé dans des conditions normales de chantier comme un béton fluide ordinaire, avant de devenir “hyper réactif” pour développer très rapidement des résistances mécaniques élevées une fois mis en place. Concilier ces deux contraintes était un vrai défi technologique. Enfin, Ductal est un béton extrêmement résistant. Il ne se casse pas. Il n’a pas besoin d’armature. Il a particulièrement séduit les Japonais, que les tremblements de terre fréquents obligent à innover sans cesse dans le domaine de la résistance des constructions.
L’AVIS DE BERNADETTE LACLAIS, Maire de Chambéry
Bernadette Laclais : “La région connaît une forte croissance démographique et n’échappe pas au phénomène national de “décohabitation”, qui augmente le besoin de logements. Nous menons une politique volontariste pour améliorer la maîtrise foncière. En 2008, nous avons consacré 5 millions d’euros à l’acquisition de terrains et récupéré 2,5 millions à la revente, pour des projets consacrés à 80 % à la production de logements. Pour acheter ces terrains, nous procédons à l’amiable dans la majorité des cas. Ce lourd investissement nous est parfois reproché en conseil municipal, où certains nous accusent de vendre le patrimoine. Je pense au contraire que nous remplissons là notre rôle d’intermédiaire. Il est en effet nécessaire d’anticiper : il y a actuellement 3 100 demandes de logements sociaux en attente à Chambéry, 5 000 sur l’agglomération et 8 000 dans le département. Offrir des logements accessibles est essentiel au développement économique de la ville et à la qualité de vie de ses habitants. Pour illustration, la dernière opération de Nexity sur Chambéry-le-Vieux comporte 20 % de logements sociaux et 10 % de logements en accession sociale. Nous voulons favoriser la mixité au sein des résidences, mais aussi dans l’utilisation des équipements. Nous agissons avec une double contrainte : des limites géographiques, puisque Chambéry est situé entre les massifs des Bauges et les contreforts de la Chartreuse, et la hausse des prix du foncier, combinée au surcoût engendré par la multiplication des normes de construction. Cela compromet de plus en plus l’équilibre financier des opérations. Avec le désengagement de l’État, on ne sortirait plus de logements sans l’intervention des collectivités, région, département, communauté d’agglomération et ville. D’autant plus que l’augmentation des taux d’intérêt, consécutive à la crise financière, va augmenter le coût global de la production”.