Actualité
“Le Pass-foncier renforce la prime du PTZ”
Un marché immobilier neuf toujours tendu
Du côté du neuf, les hausses restent conséquentes, comme en témoignent les chiffres publiés par l'Adil : + 22 % à Paris, + 12 % dans les Hauts-de-Seine ou encore + 17 % dans les Yvelines ou l'Essonne. De Paris, où le prix moyen du neuf atteint 7 600 €/m2, les acquéreurs se reportent fort logiquement sur les villes périphériques. Un "effet domino" qui se répercute sur les prix, comme dans les communes populaires de Seine-Saint-Denis, où le prix moyen s'établit maintenant à 3 155 €/m2, contre un peu plus de 2 000 €/m2 il y a seulement deux ans. Une augmentation importante, qui a accompagné le mouvement des Parisiens franchissant le périphérique pour trouver un bien à la mesure de leur porte-monnaie. Le même phénomène s'illustre en grande couronne, en particulier en Seine-et-Marne, qui tire son épingle du jeu à la fois en nombre de logements mis sur le marché et ventes réalisées, mais aussi en terme d'augmentation des prix : + 22 % en un an ! Les professionnels de l'immobilier nuancent toutefois l'appréciation des prix, en rappelant par exemple qu'en prix constant, certains quartiers n'ont pas encore retrouvé le niveau de prix qui était le leur avant la crise des années 90, en particulier les arrondissements chics de la capitale et certaines villes de la banlieue ouest huppée qui, s'ils restent les secteurs les plus chers, augmentent beaucoup moins vite, voire baissent.
L'immobilier à l'étranger, nouvel Eldorado ?
Après la Suisse, les candidats à l’exil fiscal lorgnent vers la Belgique, le Maroc ou l’île Maurice.
3 QUESTIONS À ROGER METELLUS, Président de la FPC Midi-Pyrénées
“L’augmentation de l’offre est très positive"
Les prix de l'immobilier neuf dans la Métropole de Nice Côte d'Azur au 3er trimestre 2013
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) dans la Métropole de Nice Côte d'Azur par la fédération des promoteurs immobiliers.
“Dans six ans,Paris aura changé de visage”, annonçait Bertrand Delanoë dans son récent discours d’investiture. Il est vrai que des Zac ont entrepris la tâche longue et laborieuse de remodeler la capitale sur les sites les plus éloignés du centre. Les 18e et 19e arrondissements sont le siège du plus grand projet du moment, l’opération Paris Nord-Est qui court sur 200 hectares le long des boulevards des maréchaux, entre la porte de la Chapelle et le canal de l’Ourcq. Le programme global de construction prévoit plus d’un million de mètres carrés, qui donneront naissance à des lieux d’activités et à de l’habitat en passant par des équipements, dont la gare Éole Évangile. Premier secteur opérationnel du site, la Zac Claude-Bernard va transformer une quinzaine d’hectares de friches hospitalières en quartier animé de tertiaire, sous la houlette d’architectes tels que Jacques Ferrier, Emmanuel Combarel ou Dominique Marrec (voir en complément l’interview du maire du 19e). Dans le 18e arrondissement, Cogedim et Finn Geipel (agence Lin), l’architecte de la couverture des arènes de Nîmes, ont été désignés pour édifier un pôle d’activités et de commerces sur la Zac Pajol. Le projet s’intègrera dans le prolongement du bâtiment des messageries des douanes, parallèlement aux voies ferrées de la gare de l’Est. À l’autre bout de la ville, l’opération Paris Rive Gauche du 13e arrondissement, située autour de la Très Grande Bibliothèque, témoigne d’une architecture originale, souvent végétalisée, et d’une offre immobilière active (Nexity, Cogedim). Dans le 13e également, le long de la Seine, s’achève la transformation confiée à Icade des magasins généraux en Docks en Seine, un espace de prestige et d’animation commerciale qui accueillera la cité de la mode et du design. Dans d’autres quartiers, plus centraux cette fois, des équipements vont sortir de l’ombre. La Gaité Lyrique, réhabilitée par l’architecte Manuelle Gautrand, deviendra un lieu d’expositions avec une médiathèque dédiée au numérique. Les Trois Baudets vont renaître à la fin de l’année en espace de la chanson francophone. Sur le parc de la Villette, se profile déjà la salle de plus de 2 000 places de la Philarmonie, projet à l’étude par Jean Nouvel.
Rétablir une offre de logements adaptés”
L'AVIS DE MATHIEU DOULZA-DUBONNET Président du groupe MTD Finance
Indicateur Bertrand : Quel regard portez-vous sur le développement du marché immobilier au Maroc ?
Des plages très parisiennes.
François Payelle : "Les besoins sont immenses"
Président de la Fédération des promoteurs immobiliers
3 QUESTIONS À Fabrice Rosset, Président du directoire d'Adomos
Mieux vaut une faible mensualité permettant toujours d'être à l'aise
Des opportunités dans le centre et en proche périphérie
Rive droite, Bouygues Immobilier livrera à partir du 2e trimestre 2009, Les Terrasses Saint-Ouen, en plein centre avec notamment des 5-pièces, à partir de 365 500 e (parking inclus). Rue Arago, il termine Côté Seine avec un 4-pièces à vendre 250 500 e pour 88m2. Dans le quartier de la Gare, dans une rue calme à deux pas de la grande artère commerciale Jeanne d'Arc, le même promoteur prépare pour la fin 2010 un autre projet, le Rive Droite, une petite cinquantaine de logements du studio au 5-pièces. Pour une jolie vue sur la Côte Sainte- Catherine, on peut regarder rue des Sapins, CIR Promotion Immobilière et Pierres Patrimoine ont entamé les travaux des Collines de Sainte-Hilaire, une petite rési- dence du 2 au 5-pièces, livrable fin 2008. Toujours sur la rive droite, il commercialise aussi la Fontaine de Carville, route de Darnétal, proche du centre par le métrobus. En périphérie immédiate, Déville-lès- Rouen profite du développement de l'ouest de la ville. A l'automne, Icade Capri a lancé la commercialisation de L'Escale, 74 appartements dont 55 en accession libre, à 2 850 e/m2 environ. Route de Dieppe, c'est Nexity George V qui s'affiche avec la deuxième tranche des Terrasses Flaubert, des appartements du 2 au 5-pièces dotés de très belles terrasses pour certains. Comptez entre 200 000 et 230 000 e pour un 4-pièces de 73 à 88 m2. A Duclair, Bouygues Immobilier construit pour début 2009 une petite quarantaine de maisons du 4-pièces (80 m2) au 5-pièces (110 m2), à partir de 229 000 e.
Lorient manque de programmes neufs. Opale, la nouvelle résidence d'Immopierre, figure parmi les rares nouveautés de la commune. “On trouve par contre des opportunités dans les villes environnantes, comme Guidel par exemple, que les acquéreurs préfèrent d'ailleurs à la ville elle-même”, commente Bruno de La Brosse. A une douzaine de kilomètres de Lorient, la petite commune de Kervignac abrite deux programmes neufs : le Clos des Mimosas, signé Immo Golfe Bretagne, qui propose des appartements du 2 au 4-pièces et la Résidence Glazig, d'Albert 1er Investissement, dont les 2-pièces démarrent à 94 000 e. Les villes côtières, notamment autour de la baie de Quiberon, affichent les prix les plus élevés et attirent un mélange d'acquéreurs en résidence principale et secondaire, et relativement peu d'investisseurs “purs”. A Quiberon, le Cabinet Peterson commercialise par exemple des petites maisons de type T3 et T4 à partir de 230 000 e.
Deuxième question : où investir ?
Agents immobilier, promoteurs et gestionnaires de patrimoine ont coutume de dire que “l’emplacement, c’est le placement”. En effet, même en période de crise, les appartements bien placés se revendent toujours mieux que les autres. Revers de la médaille, ces lots idéalement placés sont évidemment plus chers à l’achat. Ce qui impute d’autant la rentabilité locative du bien (rapport entre les loyers annuels et le prix d’acquisition du bien). Reste à savoir ce que l’on entend par “appartement ou maison bien placé”. “C’est un bien proche des commerces, des transports et des établissements scolaires mais surtout un bien où le marché locatif existe et où l’offre de logements est en adéquation avec les locataires potentiels”, prévient Stéphane Cremades, fondateur de l’Institut du patrimoine (Paris). Pour s’assurer de l’existence du marché locatif et du niveau de loyer local, rien de tel qu’un détour dans les agences immobilières du quartier visé. Idem pour apprécier que les prix du mètre carré annoncés par le promoteur ne sont pas un tantinet surévalués par rapport au quartier. Selon Joël Wittmeyer, expert immobilier et co-auteur avec Patrick Lelong de l’ouvrage “Investissement locatif, mode d’emploi” (Editions Jacob-Duvernet, 2007), “investir en dehors du centre-ville et des proches banlieues est à proscrire car vu l’augmentation des prix de l’énergie, les Français vont faire attention au coût de leurs déplacements. Mieux vaut donc acheter dans des zones bien couvertes par les transports en commun”. De même, vous devez porter une attention toute particulière à la qualité du bien et du promoteur. L’investissement immobilier est un placement de moyen ou long terme donc la pérennité du bien est capitale. Prenez le temps de visiter les programmes déjà construits par les promoteurs pour évaluer la qualité des prestations servies. “Il faut également s’assurer de la présence d’une garantie d’achèvement extrinsèque. Celle-ci est donnée par un établissement bancaire ou financier et garantie que le bien sera effectivement achevé”, souligne Stéphane Cremades.
A la frontière de la région francilienne, le sud du département de l'Oise (60) attire de nouveaux habitants. "Je travaille dans le quartier de la gare de l'Est et j'habitais à Colombes avant de déménager à Coye-la-Forêt. Je me suis éloigné en nombre de kilomètres, mais rapproché en temps, puisque que j'économise 20 mn pour aller au bureau", explique Gérard, jeune cadre et heureux propriétaire d'une belle maison de plus de 120 m2, négociée sous la barre des 280 000 e. Le sud-est de l'Oise a incontestablement été dopé par "l'effet escargot" qui pousse les Franciliens toujours plus loin. Les prix ont par exemple explosé à Orry-la-Ville, desservie par la ligne D du RER.
Le chauffage collectif est vétuste, mais les copropriétaires majoritaires ne veulent pas y toucher. Puis-je être exonéré des charges de chauffage en installant une chaudière individuelle ? (Thomas T.,Vanves, 92)
La prudence est certes de mise, mais le marché n'est pas au point mort. Pour preuve, quelques projets originaux et durables investissent les secteurs en développement de l'agglomération lilloise. Enquête.