Actualité
Dans quel délai dois-je revendre ma maison pour que celle-ci reste dans le champ d’application de la TVA ? (Léon D.,Melun, 77)
Acheter dans le neuf : avez-vous pensé au prêt relais ?
VIDEO. Comment utiliser ce prêt ? Quels sont les risques ? Les avantages ? Mode d’emploi.
J'avais lu qu'un pavillonneur ne pouvait exiger aucun versement avant l'ouverture du chantier. Or, je me vois tenu de verser 3 % du prix à la signature du contrat.Est-ce vraiment légal ? (Daniel P., Louvigny, 14)
L'achat d'un bien neuf est garanti dix ans, “pièces et main-d'oeuvre”, alors qu'il n'y a aucune garantie sur un bien ancien, vous l'achetez “en l'état”. La garantie de parfait achèvement couvre les défauts et malfaçons que vous avez mentionnés sur le procès-verbal de réception des travaux ou qui sont apparus dans l'année qui suit. Attention, elle ne concerne pas les dommages causés par un mauvais entretien de votre part. Si les normes minimales d'isolation acoustique ne sont pas respectées, les travaux nécessaires pour atteindre le minimum réglementaire sont également à la charge de l'entrepreneur, pendant un an après la réception de l'ouvrage. La garantie de bon fonctionnement (ou “biennale”) couvre quant à elle pendant deux ans le mauvais fonctionnement des éléments dissociables de la construction (cuisine équipée, radiateurs, etc.). Enfin, la garantie décennale couvre pendant dix ans tous les dommages compromettant la solidité de l'ouvrage ou qui le rendent impropre à sa destination, c'est-à-dire inhabitable: fondations, toiture, étanchéité… Elle est à coupler avec la “dommages-ouvrage”, assurance qui vous permettra d'être remboursé sans avoir à attendre qu'un tribunal se prononce sur la responsabilité de chaque professionnel impliqué dans le problème rencontré. Elle permet à l'acquéreur de faire effectuer les réparations nécessaires plus rapidement, puisque c'est l'assureur qui prend en charge le paiement des travaux. Celui-ci se tourne ensuite vers l'entrepreneur défaillant pour qu'il règle la facture.
L'AVIS DE JEAN-PAUL BALCOU Président du San de Val d'Europe,maire de Magny-le-Hongre
Indicateur Bertrand : Quel est le bilan de l'évolution de Val d'Europe ?
Malgré de nombreux lancements d'opérations fin 2005 dans la cité phocéenne, la tendance se confirme : la moitié des mises en vente est située hors de Marseille. "Sur 5 000 mises en vente, 50 % l'est sur le reste du département, constate Philippe Roux. A l'extérieur de Marseille, notamment à Salon, Martigues, autour de l'étang de Berre, des opérations sont lancées grâce à de nouveaux fonciers disponibles". Certains promoteurs ont été "précurseurs" dans cet élargissement du marché, comme le rappelle Christelle Soul, directrice adjointe des ventes de Nexity Groupe George V Provence : "En limite des Bouches-du-Rhône et du Var, nous finissons de commercialiser Le Hameau de la Sainte-Beaume,opération sise sur le village du plan d'Aups, sur la face nord de la Sainte-Baume.Dans ce hameau, nos acheteurs sont en partie des primoaccédants qui viennent d'Aubagne et de Marseille". A seulement 30 minutes de Marseille, le secteur d'Aubagne est l'objet d'un développement de projets : Nexity y est présent, tout comme Meunier Méditerranée qui réalise à La Penne-sur-Huveaune. "A Aubagne ou Salon-de-Provence, nous ne construisons pas les mêmes résidences qu'à Marseille, souligne Arnaud Cadoux, directeur régional des ventes chez Promogim. Nous répondons en effet à une clientèle qui souhaite profiter des espaces disponibles, avec la construction de petits collectifs et de maisons individuelles". Comment évoluent les prix dans ces communes qui deviennent de vrais centres d'intérêt ? Dans l'existant, Aubagne a enregistré une progression de 20 % de ses prix en 2005, à 2 300 €/m2 habitable en moyenne. A Salon, les prix ont crû de 20 % et même de 23 % à Martigues, soit une hausse comparable, en pourcentage, à ce qui a été constaté à Marseille. "Le marché d'Aubagne a suivi la hausse générale, constate Fabrice Halimi, directeur du Groupe A et Associés. Ceci dit, dans le neuf, la commune maîtrise ses prix de fonciers et permet de juguler la hausse constatée par ailleurs.En 2007,nous y lancerons un programme de quinze maisons de ville". Les principaux opérateurs s'intéressent désormais au reste du département, à l'instar de Bouygues Immobilier qui lancera une nouvelle opération à Salon au printemps 2006. Comme le souligne Jean-Louis Boularan, directeur régional d'Eiffage Méditerranée, "des communes comme Salon ou Aubagne présentent l'intérêt de répondre à une demande de logements d'actifs marseillais. Par contre, les prix de ce marché extérieur à Marseille ne sont pas assez hiérarchisés et compte-tenu des frais de transports, j'estime que certains sont même trop élevés".
IdF : Des valeurs limites en Ile-de-France
Restons encore un brin sur les indicateurs. En Ile-de-France, sur les marchés du neuf, le prix moyen au mètre carré tutoyait les sommets français à la fin du 1er semestre : 4 128 e, dont 7 855 e à Paris, 4 220 e en petite couronne et 3 491 e en grande couronne (chiffres Dreif /Enquête de commercialisation des logements neufs). Fin septembre, 40 000 chantiers avaient été lancés (sur 430 000 à l'échelon national), ce qui est peu pour une région comptant pas moins de 11,5 millions d'habitants. Une grande partie des ménages ne peut pas s'offrir le bien espéré. "Les Franciliens ont la capacité d'achat la plus faible de France, de l'ordre de 40 m2 et en régression de 3 % sur un an, alors qu'elle est de 100 m2 en Auvergne", remarque le Crédit Foncier. En moyenne, un célibataire ne peut guère s'offrir à Paris qu'un studio de 20 m2 et une famille avec 2 enfants, un 3-pièces de 67 m2 à 30 km de la capitale.
Avec 3 857 logements construits sur les 10 premiers mois de 2007, Bordeaux reste sur la tendance 2005- 2006, qui marquait un rattrapage. Le programme local de l'habitat des 27 communes de la communauté urbaine table sur un objectif de 4 200 nouveaux logements par an, accompagnés d'une remise sur le marché de 900 logements vacants. En accession, le gros de l'offre affiche un prix entre 3 000 et 3 200 e/m2. "Après deux années de hausse du coût de la construction, on observe une stagnation, essentiellement sur le dernier trimestre (+ 3 % environ). L'année prochaine devrait confirmer ce retour vers un marché serein", observe Patrice Pichet, PDG du Groupe Pichet (3 000 logements livrés par an dont 50 % en Aquitaine, avec 5 programmes en commercialisation sur Bordeaux et une trentaine sur la CUB). Dans les rues bordelaises, on entend le bruit des grues et les énergies qui s'activent autour de grands projets. La ville se réapproprie ses quais, en s'appuyant sur l'arrivée du tramway et, avec en fil directeur les aménagements du paysagiste Michel Corajoud, une nouvelle atmosphère se dessine. Parmi les étapes-clés, l'ouverture d'un parc des berges entre la rue Peyronnet et le cours d'Alsace- Lorraine à l'automne 2008, des fontaines innovantes sur le quai des Douanes. On annonce une "prairie des Girondins", parsemée d'oeuvres et d'activités sur le quai Louis XVIII. Les habitants des Chartrons redécouvrent les plaisirs de la ville, avec le marché Colbert et un marché bio réaménagés aux normes actuelles, une guinguette face à la rue Latour et de nouveaux jeux pour les enfants. Entre le cour du Médoc et la rue Lucien-Faure, un nouveau pôle d'activités prend forme autour du centre de cultures scientifique, technique et industrielle Cap Sciences.
Montpellier : un marché du logement neuf hyperactif
Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas du côté de Port-Marianne que s'est portée toute l'attention en matière d'urbanisme mais du côté du site de l'École d'Application de l'Infanterie (EAI) de Montpellier, qui va connaître une véritable reconversion, entre l'avenue de Toulouse et le nouveau stade de rugby. En effet, le site militaire fermera ses portes à l'été 2010 dans le cadre de la réforme de la carte militaire. D'une superficie totale de 38 ha, le site se compose d'une caserne et d'un parc d'environ 26 ha, à proximité immédiate du coeur de ville. En vue de définir un programme d'aménagement, le choix s'est porté sur le lancement d'un “appel à idées” dont on devrait connaître les premiers résultats en fin d'année. Du côté de Port-Marianne, ce sont les équipements publics qui sont en train de structurer cette nouvelle part de Montpellier. En premier lieu, le futur Hôtel de ville, imaginé par l'architecte Jean Nouvel, constituera un véritable quartier. Bâti sur la rive droite du Lez, le quartier de la Zac de l'Hôtel de Ville s'étend sur quelque 9 ha. Il sera pourvu de quelque 200 logements, plus de 10 000 m2 d'activités, hôtel, bureaux et commerces, d'un bâtiment de 25 000 m2 pour l'Hôtel de ville, d'une place publique de 6 000 m2, d'un parc paysager de plus de 4 ha, et d'un parking public souterrain de 700 places ! Grande originalité : une centrale photovoltaïque de production d'électricité sera installée sur le toit de la nouvelle Mairie qui sera ouverte au public en 2011.
Interview Marc Pigeon, président de la Fédération des promoteurs constructeurs de France (FPC)
Indicateur Bertrand : Dans le domaine de la construction, que signifie exactement le développement durable ?
LE CHARME RÉSIDENTIEL AU CENTRE ET AU NORD
Si Boulogne Sud décolle, portée par ses projets ambitieux, le reste de la ville ne manque pas d'atouts pour autant. En coeur de ville, en remontant vers le nord à partir de la place Marcel Sembat, théâtre, cinémas et patinoire olympique rivalisent avec les grandes enseignes commerciales. Peu de neuf dans ce quartier central, mais les quelques appartements encore libres dans le Paladio signé Kaufman & Broad donnent une idée des prix qui s'établissent à 434 000 € pour un 3-pièces de 68 m2. A noter également, route de la Reine, à deux pas du métro Jean Jaurès, la Villa Antalya, programme réalisé en co-promotion par le groupe Sofiam et la Générale de Promotion qui propose une résidence de standing, comprenant 11 appartements, du studio au 6-pièces dont deux duplex avec balcons et terrasses. Le cadre de vie de Boulogne Nord est particulièrement envié dès que l'on se rapproche du bois et du stade Roland-Garros. Même un peu en retrait de ce poumon vert parisien, les prix restent élevés et les quelques nouvelles réalisations qui ont trouvé à s'y nicher le confirment : ainsi un beau 5-pièces de 108 m2 vous coûtera 710 000 € dans la Villa Luz que Nexity Seeri propose rue de Billancourt. Quant aux appartements de la petite résidence du groupe Sier Constructeur, Villa Vauthier, ils démarrent à 460 000 € pour un 3-pièces de 84 m2 et culminent à 1 380 000 € pour un somptueux 5-pièces de 162 m2. Tous traversants, ces logements présentent des prestations à la hauteur de leurs prix, avec pierre marbrière, parquet en chêne, grès émaillé, etc.
Demande de prêt : quelles ressources ?
Je souhaite bénéficier du Prêt à 0 %. Quelles sont les ressources qui doivent être prises en compte pour une offre de prêt émise en janvier ? (Fabrice K.,Rouen, 76)
Logements à prix maîtrisés à Mandelieu
La commune de Mandelieu-La-Napoule (Alpes-Maritimes) lance le programme des « 4 saisons », une initiative en faveur des actifs locaux, en partenariat avec le groupe Gambetta.
Une nouvelle résidence au vert Lyon
C’est courant 2015 que sera livrée la résidence Debrousse Parc. Ce projet sera suivi de deux autres programmes dans lesquelles la mixité sociale sera mise à l’honneur. Décryptage.
Près de 30 000 logements bloqués par les recours
Selon la Fédération des promoteurs immobiliers, 28 000 logements ne peuvent pas sortir de terre. Une situation qui pourrait bien évoluer avec l’adoption prochaine de la loi Egalité & Citoyenneté.
3 QUESTIONS À MAURICE CHARRIER, Maire de Vaulx-en-Velin, vice-président du Grand Lyon
“Un fort retour de l’investissement privé sur Vaulx-en-Velin”
3 Questions à Olivier Carre - 1er adjoint au maire en charge de l'urbanisme d'Orléans
"Un rythme de construction de 600 logements par an sur 10 ans "