Actualité
Stéphane Lavrilloux : « Les projets vont alimenter le marché »
Président d’OREAL* Bretagne
Diversité de l'offre de logements neufs en Région Paca
Aucune région aussi attractive que la Provence-Alpes-Côte-d'Azur ne présente autant de disparités, que ce soit en matière de prix, d'emplacement ou de clientèle. C'est aussi ce qui explique la grande diversité de l'offre de logements neufs.
Pourtant, derrière cette apparente simplicité, la Bonne Maison cache des trésors d'ingéniosité. Ce nouveau concept, qui sera commercialisé courant 2008, permet d'économiser 85% d'énergie par rapport à une habitation normale. Pour atteindre ce résultat, une attention particulière a été apportée à l'enveloppe de la maison. Celle-ci bénéficie d'une isolation renforcée, d'une rupture totale des ponts thermiques (zones par lesquelles la chaleur s'échappe facilement), de fenêtres à triple vitrage et d'une réduction de la perméabilité à l’air des murs grâce à une membrane spéciale. Tout a été pensé pour que cette maison puisse au mieux utiliser les énergies renouvelables. C'est ainsi que 68 % des ouvertures sont disposées au sud, tandis que la façade nord est pratiquement fermée. La production d'eau chaude sanitaire se fait par panneaux solaires et la maison bénéficie d'un double flux sur un puits canadien (système géothermique), garantissant un air propre et tempéré en été comme en hiver. La Bonne Maison promet une température idéale sans aucun système de chauffage classique, à l'exception d'un poêle à haute performance. Ainsi, la consommation énergétique en chauffage est estimée à 12 kw/m2/an, contre 70 kw/m2/an pour les constructions standards.
Un partenariat pour l'accession
C’est fin décembre qu’Olivier Brachet, vice-président du Grand Lyon en charge de la politique de l’habitat et du logement social, et Manuel Flam, directeur général du groupe SNI, ont signé un protocole de partenariat pour une durée de cinq ans.
Vous cherchez à défiscaliser rapidement ? Pensez SCPI ! Les sociétés civiles de placement immobilier permettent d’investir dans des immeubles de logements neufs BBC,principalement en région parisienne et dans les grandes métropoles (Lille, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Nice, Strasbourg, Lyon…).
Malgré la baisse des mises en vente, l’offre globale permet de disposer d’un éventail intéressant sur l’ensemble du territoire de la Côte d’Azur. Ainsi, dans le Var, le promoteur Atrio réalise ainsi une opération baptisée Latitude 43°, commercialisée par Immo Up, sur l’île de Porquerolles. La résidence est sise au coeur de village pour 18 appartements, du studio au 6-pièces. Le promoteur Betrim, qui vient par ailleurs de lancer la résidence Le Mayoba, à Antibes, 38 logements dans un quartier calme et résidentiel, est également présent dans le Var. En effet, début juillet, il débutait la commercialisation d’Eagle, 29 logements situés en bordure du golf de Valescure, à Saint-Raphaël, dans la continuité des programmes déjà construits sur le site avec Albatros I et II. À Saint-Laurent-du-Var, Bouwfonds Marignan vient de réaliser Résidence Alexandrine, 27 appartements, du 2 au 4-pièces. L’opération s’inscrit en démarche HQE, et sa livraison est attendue pour la fin 2009. C’est aux portes de Nice, à Saint-André, que Kaufman & Broad a choisi de lancer une élégante résidence aux façades traditionnelles, Les Rives de Saint-André. Au prix moyen de 3 784€ le m2, la résidence sera livrée au cours du 4e trimestre 2010. Enfin, mais la liste serait encore longue, citons Meunier Méditerranée, qui avec Carré Delfino, sise à Nice, à proximité du port de plaisance, propose une résidence avec jardin intérieur et piscine sur le toit. Un 2-pièces de 36 m2 y est commercialisé à partir de 185 000€. La livraison est attendue pour le 2e trimestre 2010.
Les prix de l'immobilier neuf dans la Communauté d'Agglomération de Tours au 1e trimestre 2014
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) dans la Communauté d'Agglomération de Tours par la fédération des promoteurs immobiliers.
Un acquéreur averti en vaut deux
Quelles sont les précautions essentielles à prendre ? Avant même d'étudier l'acte de vente, vous devez vous pencher soigneusement sur les plans et documents techniques fournis par le vendeur. Les plans de construction, descriptif complet et permis de construire, sont déposés chez le notaire. Celui-ci est tenu de vous laisser les consulter avant la vente. Si vous acheter en Vefa ( Vente en état futur d'achèvement) dans un programme collectif, veillez à vous faire communiquer le règlement de copropriété ou le cahier des charges, bien avant la signature de l'acte définitif. Pour que toutes les garanties - de remboursement, d'achèvement - jouent correctement, il faut que le programme de votre promoteur (ou votre constructeur) dispose d'une garantie bancaire solide car, rappelons-le, en cas de défaillance de l'entrepreneur, c'est le garant qui prendra le relais, soit pour vous rembourser, soit pour mener les travaux à leur terme.
UN COEUR DE VILLE FACE À LA MER
Façonné par Auguste Perret après les destructions de la guerre, le centre-ville bénéficie de la proximité immédiate de la plage. Ici, le foncier libre est rare, bien sûr, mais quelques belles réalisations neuves ont réussi à se trouver des emplacements de rêve pour résidences haut de gamme. C'est le cas de la Villa Albert 1er d'Eiffage Immobilier, dont la commercialisation est achevée. Les 12 appartements de grand standing, de 90 à 120 m2 face à la mer se sont vendus très rapidement. Sur le même boulevard, Seri-Ouest propose également une très belle résidence en front de mer, qui regroupe trois appartements d'exception seulement. Ces beaux 5-pièces bénéficient de prestations haut de gamme et de terrasses face à la mer. On retrouve le même promoteur sur un très bel emplacement en coeur de ville, non loin de l'hôtel de ville. Les 38 appartements de la résidence Thamyris, disposés autour d'une cour intérieure orientée plein sud, profitent d'un ensoleillement maximum, favorisé par les balcons et terrasses qui prolongent les appartements vers l'extérieur. Dessinée par l'architecte Jean Amoyal, la résidence est habillée de matériaux nobles, pierres, corniches apparentes, zinc, qui l'intègrent parfaitement à son environnement de cœur de ville. Toujours en cœur de ville, le Colisée, signé Bouygues Immobilier, bénéficie d'une très belle adresse, sur le boulevard de Strasbourg, l'une des plus belles artères du Havre. Les 33 appartements de cette résidence à l'architecture moderne et harmonieuse, livrable en fin d'année prochaine, se sont vite commercialisé, à un prix moyen tournant autour de 2 700 €/m2. Restent tout de même quelques beaux 5- pièces à prendre, à partir de 233 200 €. Dans le très agréable quartier des Ormeaux, le départ de la clinique, transférée dans le quartier de l'Eure, a libéré du terrain : Pronier y commercialise le Parc des Ormeaux, un grand projet comptant 91 logements, dont les travaux commenceront en janvier 2006. Les prix y débutent à 2 450 €/m2.
L’AVIS DE CHRISTOPHE VOLLE - Directeur études et recherches de Ad Valorem
Indicateur Bertrand : Où les investisseurs peuvent-ils encore faire de bonnes affaires ?
Philippe Plaza, Directeur Eiffage Immobilier Île-de-France
Filiale du groupe Eiffage, major européen de la construction et des concessions, Eiffage immobilier est un promoteur très actif dans l'Hexagone et notamment en Île-de-France où son directeur nous livre ses objectifs. "Nous sommes conscients de notre rôle dans la création de la Ville" Indicateur Bertrand : Comment se présente l'année 2010 pour Eiffage Immobilier ? Philippe Plaza : Nous démarrons l'année avec un stock de logements à vendre historiquement bas, en raison du coup de froid rencontré au deuxième semestre 2008 en matière de développement foncier et à l'inattendue mais excellente année 2009 en termes de réservations de logements. Nous axons nos efforts pour accélérer les mises en commercialisation de nos futurs programmes que nous voudrions présenter au prochain salon national de l'immobilier du printemps. Nous nous attendons à une année similaire, fruit des besoins du marché que nous sentons toujours, particulièrement en Île-de-France, soutenue par des mesures gouvernementales avantageuses et des taux d'intérêt pour les emprunteurs particulièrement bas. I. B. : En Île-de-France, quels sont vos projets phares ? P. P. : L'année 2009 a vu l'éclosion du Quartier de Seine à Asnières par la livraison de près de 400 logements, une école, des commerces, des bureaux, un parcde 7 000 m2… et nous continuons cette année avec trois programmes en cours de commercialisation : Garden Way, Eden Park, M2 ; soit près de 200 nouveaux logements, le tout à dix minutes de Paris en RER. Nous achevons également les commerces et les travaux extérieurs afin que les nouveaux habitants trouvent immédiatement tous les services et agréments qu'ils sont en droit d'attendre. De même à Wissous, nous avons livré le Quartier Saint-Eloi qui comporte aujourd'hui environ 400 logements et nous commercialisons un nouveau programme d'une centaine de logements : le Murano. À Saint-Denis, nous poursuivons un ensemble immobilier important constitué de bureaux et de logements dans le secteur Sud du Landy où notre programme en TVA 5,5 %, le Flora, jouit d'un succès important puisque nous atteignons les 50 % de réservation avant lancement des travaux. Enfin, même succès à Boulogne-Billancourt, avec les Jardins de Coubertin, tout proche de la porte de Saint-Cloud , puisque plus de la moitié du programme d'une soixantaine de logements est commercialisé avec un démarrage des travaux prévu au deuxième trimestre 2010. I. B. : Selon-vous, les mesures destinées à encourager l'accession à la propriété sont–elles suffisantes ? notamment en Île-de-France ? Comment mieux répondre aux besoins en logement ? P. P. : Les statistiques régionales montrent que près de 80 % des réservations sont soutenues par des mesures gouvernementales qui vont de la loi Scellier au pass-foncier en passant par la TVA 5,5 %, ou encore le doublement du prêt à 0 %. Tout ceci est donc fondamental même si nous attendons le redémarrage du marché “second accédant” qui est encore grippé par la revente de l'ancien. Face aux contraintes nouvelles et légitimes, telles que les réglementations thermiques, les normes HQE, l'accessibilité pour les handicapés,… plus que jamais l'accès au foncier devrait être facilité pour notre profession tant en termes de volume que de prix et ce, en luttant contre la spéculation foncière, même en zone tendue. Or paradoxalement, nous constatons l'inverse. En Île-de-France, il est vital de tout faire pour augmenter la densité autour des pôles de transports en commun, tout en préservant le caractère spécifique de ces quartiers. La tâche est difficile mais l'enjeu est là. Les réflexions sur le Grand Paris vont dans ce sens et nous serons présents pour les accompagner. Le logement demeure une préoccupation majeure des pouvoirs publics et de nos clients. Notre profession de promoteur immobilier, consciente de son engagement dans la création de la Ville, voit de plus en plus, son action légitimée.
"D'ici 20 ans, un million et demi de nouvelles constructions en Ile-de-France"
Ne pas faire table rase de l’existant
Il s'agit par cette opération de 150 hectares de doubler la superficie du centre-ville. Confié à la Société d'économie mixte Lyon Confluence, le bras armé du Grand Lyon, l'aménagement conservera autant que faire se peut le dispositif existant, où résident 7 000 habitants et travaillent autant de personnes. Les travaux ont commencé par le prolongement de la ligne de tramway et la requalification du cours Charlemagne, l'artère centrale, droite comme le “i” entre le Nord et le Sud.
MarcPietri, Président-directeur général de Constructa
S'il reconnaît que les mesures du plan de relance soutiennent le marché du neuf, Marc Pietri, PDG de Constructa, milite pour un nouveau mode de production des logements en France.
Deuxième question : où investir ?
Agents immobilier, promoteurs et gestionnaires de patrimoine ont coutume de dire que “l’emplacement, c’est le placement”. En effet, même en période de crise, les appartements bien placés se revendent toujours mieux que les autres. Revers de la médaille, ces lots idéalement placés sont évidemment plus chers à l’achat. Ce qui impute d’autant la rentabilité locative du bien (rapport entre les loyers annuels et le prix d’acquisition du bien). Reste à savoir ce que l’on entend par “appartement ou maison bien placé”. “C’est un bien proche des commerces, des transports et des établissements scolaires mais surtout un bien où le marché locatif existe et où l’offre de logements est en adéquation avec les locataires potentiels”, prévient Stéphane Cremades, fondateur de l’Institut du patrimoine (Paris). Pour s’assurer de l’existence du marché locatif et du niveau de loyer local, rien de tel qu’un détour dans les agences immobilières du quartier visé. Idem pour apprécier que les prix du mètre carré annoncés par le promoteur ne sont pas un tantinet surévalués par rapport au quartier. Selon Joël Wittmeyer, expert immobilier et co-auteur avec Patrick Lelong de l’ouvrage “Investissement locatif, mode d’emploi” (Editions Jacob-Duvernet, 2007), “investir en dehors du centre-ville et des proches banlieues est à proscrire car vu l’augmentation des prix de l’énergie, les Français vont faire attention au coût de leurs déplacements. Mieux vaut donc acheter dans des zones bien couvertes par les transports en commun”. De même, vous devez porter une attention toute particulière à la qualité du bien et du promoteur. L’investissement immobilier est un placement de moyen ou long terme donc la pérennité du bien est capitale. Prenez le temps de visiter les programmes déjà construits par les promoteurs pour évaluer la qualité des prestations servies. “Il faut également s’assurer de la présence d’une garantie d’achèvement extrinsèque. Celle-ci est donnée par un établissement bancaire ou financier et garantie que le bien sera effectivement achevé”, souligne Stéphane Cremades.
Vivre en harmonie avec la nature, c'est aussi la faire entrer dans son logement. Un mouvement en forte accélération. A la campagne, c'est simple, la verdure, les beaux paysages sont partout. Mais les “urbains” veulent eux aussi se mettre au vert ! Les toits, les façades végétalisées devraient connaître un fort développement dans les années à venir. Le système des plantes verticales est promis à un bel avenir. L'habitat du futur accordera donc une plus large place à la nature, ce qui pourra se traduire par plus de terrasses, de vérandas fleuries. Le succès actuel du jardinage est un signe fort de cette tendance.
L'AVIS DE MICHEL GODET, Économiste
À l'avenir, les centres-villes seront très recherchés