Actualité
Avec les fortes baisses de ces dernières semaines, le crédit immobilier reprend des couleurs. La solvabilité des ménages, aussi. Démonstration.
Le processus a suivi son cours, et les choses s'accélèrent : vous avez rendez-vous chez le notaire pour signer le contrat de vente.
Autres océans, même principe : La Réunion au climat tropical recèle également de nombreuses opportunités d'investissement en loi Girardin. Baignées par l'océan indien, les plages de sable blanc corallien ou de sable noir à l'Ouest bordent deux ensembles volcaniques enserrés par des cirques spectaculaires et pratiquement inaccessibles. Plus de 700 000 habitants peuplent essentiellement les villes côtières et l'immobilier y a connu un fort développement. Les besoins sont à la hauteur de l'accroissement de population prévu, qui tourne autour de 300 000 personnes à l'horizon 2012. Du Nord au Sud de l'île, les programmes neufs permettant l'investissement en Girardin sont nombreux. A titre d'exemple, autour de la capitale Saint-Denis, on peut citer la résidence Anaïs, signée du groupe Apavou, l'un des acteurs de premier plan du marché immobilier réunionnais. Situé à Sainte-Clothilde, à quelques minutes de Saint-Denis, le programme associe vue sur mer et sur montagne. A Saint-Denis même, la résidence du Rocher, commercialisée par Austral Investir, se situe dans le quartier résidentiel de Bellepierre. Pour un 2-pièces de plus de 51 m2, il faut compter 166 556 €. Et pour que le rêve soit complet, un petit détour par Tahiti s'impose : Papetee, dont le seul nom évoque la douceur de vivre, s'orne d'un très bel ensemble résidentiel commercialisé par ID Finances, le Te Ava Nui. Située sur une hauteur, dans un parc arboré de 16 000 ha, la résidence à l'architecture moderne et épurée abrite des appartements tous prolongés de terrasses spacieuses qui s'ouvrent sur une vue exceptionnelle jusqu'à la mer.
Les taux remontent, quel impact ?
Depuis la fin de l'année 2005, les taux remontent. La récente décision de la Banque centrale européenne de relever son principal taux directeur n'y est pas étrangère. Explications.
A partir du 1er janvier 2008, de nouveaux équipements pour la maison en faveur de l'environnement seront éligibles au crédit d'impôt. Un arrêté paru au Journal officiel du 20 novembre 2007 modifie en effet la liste d'équipements qui ouvrent le droit à cet avantage au titre de l'habitation principale. Seront ainsi éligibles l'acquisition de chaudières à basse température utilisées comme mode de chauffage ou de production d'eau chaude, ainsi que les matériaux d'isolation thermique de l'habitation. Les appareils de régulation du chauffage et la programmation des équipements de chauffage, les équipements de production d'énergie utilisant une source d'énergie renouvelable et certaines pompes à chaleur complètent ainsi les équipements déjà éligibles au crédit d'impôt depuis quelques années. © L.Mignaux/Medad
L'AVIS DE JACQUES CHIÈS, Maître d'oeuvre, membre du Synaamob*
Indicateur Bertrand : Qu'est-ce qui fait la qualité d'un logement neuf ?
Autorisation de la copropriété
Pouvons-nous, pour des raisons esthétiques, refuser à un copropriétaire l’autorisation d’installer une parabole sur le toit de l’immeuble ? (Solange N., Paris, 75)
François Bertière, Président directeur général de Bouygues Immobilier
Invité du Club Immo, François Bertière souhaite des mesures fortes pour soutenir la primo-accession et encourage l'investissement dans les nouveaux programmes “verts”. "Il faut investir dans les bâtiments basse consommation" > Le Club Immo: Comment va le marché de l'immobilier aujourd'hui ? Est-on sorti de la crise récente ? > François Bertière: le marché de l'immobilier va beaucoup mieux. Il s'était effondré en 2008, puis a repris de la vigueur en 2009 grâce aux mesures gouvernementales mises en place dans le cadre du plan de relance, comme le prêt à taux zéro ou l'investissement locatif Scellier. Il a également profité de la baisse persistante des taux d'intérêts, qui sont aujourd'hui à des niveaux historiquement bas. Depuis début 2010, cette tendance se confirme et nos résultats obtenus au cours des premiers mois confirment que la reprise est bel et bien là. > C. I. : Comment évolue désormais le secteur du neuf ? > F.B. : S'il n'a pas retrouvé ses sommets de 2007, l'immobilier neuf affiche clairement une reprise, voire une accélération des volumes de ventes. D'ailleurs, nos programmes en cours de commercialisation fonctionnent bien, à condition d'avoir des prix corrects et en adéquation avec la capacité d'achat de nos clients. Nous sommes spécialisés en entrée et en moyenne gamme, et lorsque nous sommes capables de proposer des produits à un prix convenable, ils se vendent. Sur ce marché du neuf, les prix ont baissé de 5 à 7% en moyenne en 2009 – avec toutefois des disparités régionales –, puis se sont stabilisés. > C. I. : Quelles sont les mesures qui favorisent aujourd'hui l'accession à la propriété ? > F.B. : Il y a tout d'abord une série de mesures qui fonctionnent bien : le prêt à taux zéro doublé jusqu'à la fin du mois de juin, le dispositif du pass-foncier, ou encore la TVA à 5,5% dans les zones de rénovation urbaine. Le gouvernement réfléchit de plus, actuellement, à une évolution de ces aides. Pour ma part, je considère qu'il est très important de maintenir l'aide à la rénovation urbaine, car l'objectif est double : aider les familles modestes, voire très modestes, à accéder à la propriété, mais aussi trouver un mécanisme ou un prêt qui solvabilise les classes moyennes. Avec à la fois de la bonification d'intérêt et du remboursement différé. Quoiqu'il en soit, tout le monde est d'accord sur ce point : il faut favoriser l'accession à la propriété des classes moyennes et des ménages modestes. > C. I. : On parle beaucoup des logements dits BBC. Pourquoi et investir aujourd'hui dans ces constructions ? > F.B. : C'est un label lancé par le Grenelle de l'environnement et qui sera obligatoire au début de l'année 2013. Chez Bouygues immobilier, nous avons décidé que la totalité de nos logements répondraient à ces normes BBC (bâtiment basse consommation) dès cette année, et nous comptons en vendre 6000. Ce sont des logements qui consomment moins d'énergie (50 KwH/m2 / an en moyenne), et qui émettent moins de gaz à effet de serre. Il y a donc un effort environnemental absolument évident, mais il y a également une raison économique : ces logements consomment dix fois moins d'énergie par rapport à un logement ancien et trois fois moins qu'une habitation classique. ce qui entraîne une baisse des charges et l'augmentation de la valeur du bien à la revente. Pour nous, il est donc essentiel d'investir dans des logements BBC.
Simplifiezvous la vie !
Il dépend de vos revenus. Si ceux-ci sont faibles, vous bénéficiez d'un différé d'amortissement qui peut aller jusqu'à 18 ans, ce qui vous laisse le temps de rembourser votre prêt principal. Ainsi, si vos revenus n'excèdent pas 12 641 € par an, votre remboursement débutera après 18 ans et s'étalera sur 4 ans (sauf si votre prêt principal se termine avant). Si vos revenus se situent entre 12 641 et 15 800 €, vous rembourserez immédiatement mais pendant 18 ans, votre mensualité ne portera que sur 25 % du montant du prêt. Les 75 % restants seront remboursés après cette période, sur trois ans. Si vos revenus se situent entre 15 801 et 18 950 €, vous rembourserez également tout de suite, mais ce remboursement portera sur la moitié du prêt, les 50 % restants étant repoussés après la 15e année et s'étalant sur deux ans. Pour les tranches de revenus supérieurs, le remboursement porte sur la totalité du prêt. Il débute tout de suite et dure 6 ou 8 ans (selon revenus).
Un patrimoine immobilier à tout âge
La pierre reste une valeur refuge dans laquelle le capital est mis à l'abri. Le patrimoine immobilier recouvre plusieurs types d'investissements. A chaque étape de la vie, sa décision...
Alors étudiant, il dessine à vingt ans son premier projet : “Un pavillon de 90 m2 pour un garçon boucher. Un vrai désastre. Sa femme l’a quitté et il s’est retrouvé seul dans la maison”, avoue-t-il. En 1980, il fonde son agence à Bandol. Les concours d’architecture pratiqués en France permettent à ses idées décalées une réalité remarquée dans la politique de construction publique : “Une chance unique au monde que tous les architectes étrangers nous envient”. En 2004, la consécration arrive quand le ministère de la Culture le désigne pour le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée. Versant sud, Rudy Ricciotti travaille, entre autres, sur le Centre chorégraphique national d’Aixen- Provence, l’Hôtel de Caumont d’Avignon, le Palais des festivals de Venise… Côté nord, il s’expatrie pour la salle de spectacles de Sélestat, la Nickolaïsaal de Postdam, un hôtel sur les docks de Confluence (Lyon), la réhabilitation des Grands Moulins (Paris Rive Gauche) et le musée des Arts premiers (Quai Branly). Il pousse jusqu’à Séoul pour une passerelle en béton fluide qui ressemble à du marbre. Un défi qui convient à son profil à deux têtes d’architecte et d’ingénieur. A l’heure actuelle, il planche sur l’aile du musée des Arts de l’Islam pour le Louvre.
Foncière-développeur, Icade est un intervenant majeur du marché immobilier, dont les activités couvrent l'ensemble de la chaîne de valeur : l’investissement, la promotion et les prestations de services dans les secteurs du logement, des bureaux, des parcs tertiaires, des commerces et centres commerciaux et des équipements. Concevoir, développer, investir, détenir et arbitrer, exploiter et gérer sont les savoir-faire de la société. La maîtrise de ses différents métiers permet à Icade d'apporter des solutions adaptées aux besoins de ses clients et d'intervenir de manière globale sur les problématiques actuelles du secteur. En 2007, Icade a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 1 482 Me. www.icade.fr
Sensation : la vitrine de la construction durable
PHOTOS. Bâtiment basse consommation, logements connectés, architecture bois… ce programme immobilier strasbourgeois étonne par la richesse et la qualité de ses prestations.
La rigidité de l'indivision peut encourager certains à préférer la solution du pacte tontinier dite également clause d'accroissement. De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'une clause insérée dans l'acte de propriété qui permet aux concubins, sans que les héritiers puissent s'y opposer, de conserver le logement. En cas de décès, en effet, celui qui reste est réputé avoir été propriétaire du bien depuis son acquisition. Reste qu'en cas de séparation, la rupture du pacte n'est possible qu'en cas d'accord des deux compagnons, ce qui ne va pas toujours de soi. Autre inconvénient, les droits de succession. Sauf, si le bien constitue la résidence principale des concubins et qu'il n'excède pas une valeur de 76 000 €, le fisc ne manquera pas de réclamer les droits de succession (toujours 60 % !). Autant dire qu'il est difficile d'échapper à la taxation !
10 conseils pour acheter un bien neuf en bord de mer
L’envie de vous offrir un pied-à-terre vous trotte dans la tête ? Le marché est propice à l’achat. Et pourquoi ne pas troquer de vieilles pierres pour le confort de l'immobilier neuf ? Une option qui s’avère payante. Suivez nos dix conseils.
Si vous recherchez un rendement immédiat couplé à des impératifs de défiscalisation, les petites surfaces semblent plus appropriées. A cela plusieurs raisons : d’abord, parce qu’elles représentent près des deux tiers du marché locatif, mais aussi parce que le loyer moyen y est plus élevé que pour des logements plus grands. En centre-ville (hors Paris), le rendement d’un studio neuf avoisine les 4 % contre moins de 3 % pour des biens plus spacieux. Maintenant, si vous investissez pour votre retraite, donc à plus long terme, voyez plus grand. La revente de ces biens est plus rapide et les locataires, généralement des familles, sont plus stables. Vous économisez ainsi des frais de vacance locative et de remise en état du logement. Si vous recherchez une rentabilité immédiate, mieux vaut éviter l’hyper centre des grandes métropoles. Les liquidités y sont certes meilleures et le nombre de transactions plus élevé qu’ailleurs, mais les prix de vente y flambent. “A Paris, par exemple, on est déjà en dessous de 3,8 % de rentabilité”, souligne Hubert Beaufils. Ces biens au coeur des grandes agglomérations trouveront en revanche toute leur place pour un investissement à plus long terme. Les perspectives de belles plus-values sont plus importantes. Certaines villes de taille plus réduite réservent encore de bonnes surprises. “A Valenciennes, par exemple, on a encore peu de logements neufs et une forte demande locative.On est actuellement à 4,5 % de rentabilité. Même tendance à Chartres”, recense Hubert Beaufils. Quelle que soit votre motivation, pas question d’investir les yeux fermés en se préoccupant uniquement de l’impact fiscal.