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69 gares nouvelle génération

69 gares nouvelle génération

La création de lignes et le prolongement d’autres nécessitent la réalisation de nouvelles gares autour de Paris. Dans l’aménagement urbain du Grand Paris, elles constituent un enjeu majeur pour la ville de demain.

Les programmes immobiliers neufs du Paris-chic

Les programmes immobiliers neufs du Paris-chic

Du côté des autres opérateurs fidèles de Paris, un certain calme règne, hormis quelques mises en vente annoncées. Fin mars, Paris-Ouest affichait en tout et pour tout à Paris cinq appartements disponibles au 5-9 de la cour Saint-Éloi (12e). Cogedim, grand habitué de la capitale, prévoit un lancement à proximité de l'hôpital de Vaugirard et de ses jardins, le 15e à l'esprit village.

BAISSE SUR TOUS LES FRONTS !

BAISSE SUR TOUS LES FRONTS !

"En cinq ans, les taux ont considérablement baissé, s'exclame Christophe Crémer, Pdg de Meilleurtaux, un courtier en ligne, en 2000, un crédit à taux fixe sur quinze ans se négociait en moyenne autour de 5,70 % ; en 2002, il pouvait être obtenu à 4,90 % et en 2004 à 3,95 %". Et 2005 poursuit sur la même lancée. Malgré quelques tentatives de remontée au début de l'année, force est, en effet, de constater qu'en septembre dernier la tendance était toujours à la baisse. "Après une courte pause, les taux fixes se tassent de nouveau, analyse Empruntis, autre courtier en ligne, dans son dernier baromètre des taux qui note par ailleurs : "près de 70 % des banques ont baissé leurs taux, les autres les ayant maintenus (...). Les taux du marché diminuent de façon notable sur 15 et 25 ans : respectivement de 0,15 et 0,10 %". Pourtant, à la fin de l'été, ce même courtier prévoyait une stabilisation. Difficile donc d'anticiper sur les mouvements. Depuis le début de l'année, les taux ont encore perdu un demi point, allant à l'encontre de tous les pronostics des économistes qui, depuis plus d'un an, agitent le spectre de la hausse. Pour les emprunteurs, c'est plutôt une bonne nouvelle. Si vous empruntez aujourd'hui à taux fixe sur 15 ans et que vous avez un bon profil, vous ne devriez avoir aucune peine à décrocher un taux de l'ordre de 3,10 à 3,20 %. Ce qui, rapporté à l'inflation - autour de 2 % prévu en 2005 - rend le coût réel de votre crédit imbattable ! Quant aux taux révisables, ils ont également suivi le mouvement. Mais, la baisse a été moins spectaculaire, ce qui a pour conséquence de les rendre moins attractifs. Avec un bon dossier, vous pouvez raisonnablement tabler sur un taux entre 2,30 et 2,50 %, soit un différentiel de 0,80 à 1 point par rapport à une formule fixe. Difficile d'espérer mieux.

Le Pass-Foncier : un bon complément

Le Pass-Foncier : un bon complément

C'est pour tenter de remédier à la difficulté des primo-accédants modestes que le Pass- Foncier vient également d'être créé. Il est issu d'une convention de quatre ans entre l'Etat, le 1 % logement et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Pour alléger la charge de remboursement de l'opération d'achat, le Pass-Foncier vous permet d'acheter, dans un premier temps, le logement, dans un second temps, le terrain. Entretemps, vous signez un bail à construction avec l'opérateur et conservez la possibilité d'acheter ce terrain durant 25 ans. En cas de difficulté financière durant le prêt, vous bénéficiez d'une garantie de rachat et d'un relogement. Ce prêt est donc très intéressant. Mais attention, le nombre de Pass-Foncier est contingenté à 20 000 opérations par an pour la période du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2010, comme pour le prêt à 0 % majoré. Tout le monde ne pourra donc pas en bénéficier. D'autant que, là encore, des conditions sont à respecter. Tout d'abord, sachez que si vous faites construire votre maison ou si vous l'achetez neuve à un promoteur, vous pouvez y prétendre. Mais passée cette première condition, trois autres critères sont nécessaires. Le premier tient au fait que vous devez être primo-accédant, c'est-à-dire, ne pas avoir été propriétaire de votre résidence principale depuis au moins deux ans. Le second concerne vos revenus. Vous ne devez pas disposer de ressources supérieures à certains plafonds. Par exemple, si vous êtes une famille de quatre personnes, votre revenu annuel ne doit pas dépasser 44 425 e en région parisienne et 40 488 e ailleurs. Les revenus à prendre en compte sont identiques à ceux du prêt à 0 %. Dernière exigence : pour être éligible au Pass- Foncier, vous devez aussi pouvoir bénéficier d'une aide à l'accession sociale à la propriété d'une ou plusieurs collectivités territoriales comme pour le prêt à 0 %. D'ailleurs, les bénéficiaires du Pass-Foncier sont également ceux qui peuvent profiter de la majoration de montant du prêt à 0 % votée dans le cadre de la loi ENL. Le montant du prêt évolue entre 20 000 et 50 000 e selon votre secteur d'habitation. Son taux s'établit à 1,5 % pour les salariés assujettis au 1 % logement. Pour les autres salariés, ce taux est fixé en fonction de l'inflation, soit actuellement entre 2 et 4,5 %. Si ce prêt vous intéresse, vous devez contacter le collecteur du 1 % logement dont vous dépendez, en général une caisse interprofessionnel du logement (Cil) ou l'UESL (Union d'économie sociale pour le logement). Vous pouvez aussi, si vous êtes salarié d'une entreprise qui cotise vous tourner vers votre comité d'entreprise.

3 QUESTIONS A JEAN BOSVIEUX - Directeur des études de l'Anil

3 QUESTIONS A JEAN BOSVIEUX - Directeur des études de l'Anil

"L’investissement locatif n’est pas un simple placement financier"

L’AVIS DE ALAIN BAUDET Responsable marché à la Caisse d’Epargne Paris-Ile-de-France

L’AVIS DE ALAIN BAUDET Responsable marché à la Caisse d’Epargne Paris-Ile-de-France

Alain Baudet : “En 2007, près de 50 % de nos clients ont moins de 35 ans et 35 % sont des primoaccédants alors qu’en 2006, nous avions financé bon nombre d’emprunteurs déjà propriétaires de leur logement. C’est une évolution qui est liée au fait que, pour les jeunes, il devient aujourd’hui plus facile d’acheter que de louer un logement. Mais, si nous avons affaire à une clientèle jeune, il est pour nous hors de question de proposer des prêts sur 50 ans. Nous nous limitons à 30 ans. La durée de nos prêts se situait à 20 ans et demi en 2006, soit 22 mois de plus qu’en 2005 et pour ce qui concerne 2007, cette durée moyenne passe à 22 ans, soit 18 mois de plus qu’en 2006. L’évolution est donc très rapide. Chez nous, ce sont les durées de 20 à 25 ans qui sont plébiscitées, alors qu’il y a seulement sept ou huit ans, c’était 15 ans. Mais par rapport au crédit, nous jouons évidemment notre rôle de conseil en attirant l’attention des acquéreurs sur l’évolution du marché. Certes, les prix ont augmenté de 130 % en dix ans, mais il n’est pas certain que la progression soit la même dans l’avenir. D’ailleurs, les prix se stabilisent en raison du ralentissement du marché. Un ralentissement lié en partie à la crise des subprimes, crise qui a jeté le trouble dans l’esprit des acquéreurs et encouragé certains à différer leur achat. L’accès au crédit est aussi plus difficile. Les prêts à 100 ou 110 % qui étaient courants, sont moins nombreux aujourd’hui.”

La Méditerranée

La Méditerranée

Après la vague des stations du Languedoc- Roussillon, réalisées à partir des années soixante, et les limites naturelles et administratives de l’urbanisation en bord de mer du littoral méditerranéen, l’offre de logements à proximité de la Grande Bleue est devenue rare et donc fort prisée. Parmi ces opérations proches du rivage, certaines sont sises en front de mer, offrant souvent un accès direct à la plage auquel s’ajoute une vue face ou latérale de la mer, la plupart du temps dès le rez-de-chaussée. Les opérations spécifiquement bord de mer sont ainsi désignées quand elles sont séparées de la mer par une route, avec ou sans vue mer. Enfin, les opérations en “proximité mer” sont celles qui marquent un éloignement jusqu’à 300 mètres de la plage. En front de mer, l’offre est souvent de très haute tenue pour justifier le niveau des prix, principalement en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Si, à Cannes-la-Bocca, Nexity Groupe George V termine la commercialisation de Royal Palm, une opération de “prestige” de 133 logements où un 3-pièces de 62 m2 est commercialisé 433 000 €, le promoteur vient de lancer une nouvelle résidence à Juan-les- Pins, sous le nom de Domaine Juan Flore, avec un front de mer et une vue imprenable du Cap d’Antibes aux Iles de Lérins pour la plupart des appartements. Sur un ensemble au final de 450 logements, la première tranche est commercialisée aux alentours de 6 000 €/m2 habitable, pour une livraison en 2008. Synonyme de haut de gamme, l’opération de Kaufman & Broad confirme cette tendance en front de mer avec Le Palais de L’Oasis, à proximité de la capitainerie de Villeneuve-Loubet. Pour cette opération de 64 logements commercialisée à un prix moyen au m2 habitable de 6 350 €, l’architecture contemporaine choisie valorise cette résidence où la typologie couvre du studio au 4-pièces, avec deux villas sur le toit. C’est sur ce même boulevard Eric Tabarly que Nexity Groupe George V réalise Royal Cap, signée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

3 questions à Jean-Luc MOUDENC – Maire de Toulouse

3 questions à Jean-Luc MOUDENC – Maire de Toulouse

“Toulouse va accueillir 50 000 habitants supplémentaires d’ici 2020”

3 QUESTIONS A RENAUD MUSELIER Président d'Euroméditerranée

3 QUESTIONS A RENAUD MUSELIER Président d'Euroméditerranée

“Nous menons une politique maîtrisée du logement”

A travers Nantes

A travers Nantes

"En 2006, les autorisations de construction ont progressé de 27 % par rapport à 2005, ce qui représente environ 6 000 logements. Les opérations de logements individuels groupés sont en progression significative", explique Patrick Rimbert, deuxième viceprésident de Nantes Métropole. Des milliers de logements neufs se construisent donc dans l'ensemble de l'agglomération, qui connaît un afflux important de nouveaux habitants, la croissance démographique étant estimée de 6 à 8 % d'ici 2010.

Petits prêts constitutifs de l’apport personnel

Petits prêts constitutifs de l’apport personnel

Si vous n’avez pas d’apport, n’oubliez pas que vous avez la possibilité de vous en constituer un avec certains petits prêts. A commencer par le prêt à 0 %. Un prêt qui, comme son nom l’indique, est sans intérêt. Donc forcément plus avantageux qu’un prêt du secteur libre. Il faut toutefois que vous soyez primo accédant, c’est-à-dire que vous achetiez votre logement pour la première fois, ou que vous n’ayez pas été propriétaire de votre résidence principale depuis au moins deux ans. Ce prêt est toutefois soumis à des plafonds de ressources. Ainsi, si vous êtes un jeune couple sans enfant, vos revenus ne doivent pas dépasser 35 000 € en région parisienne ou 25 270 € en province. Si vous respectez ces conditions, vous pouvez bénéficier d’un prêt de 22 500 e en région parisienne et de 16 500 € en province. Ce qui est intéressant dans le prêt à 0 %, c’est également son remboursement. Il est, en effet, lié à vos revenus et intervient d’autant plus tard que ceux-ci sont faibles.

Les bons plans du financement

Les bons plans du financement

Si le neuf est plus cher à l’achat que l’ancien, il se révèle beaucoup plus économique sur le long terme: garanties, confort ou dispositifs pour l’investissement locatif, les atouts ne manquent pas.

Qui peut bénéficier du prêt à 0 % ?

Qui peut bénéficier du prêt à 0 % ?

Qui ne connaît pas le prêt à 0 % ? Vous en avez sans doute entendu parler. Vous devez donc savoir qu'il s'agit d'une aide destinée aux ménages modestes. Pour y prétendre, vous devez donc respecter un certain nombre de conditions, parmi lesquelles des plafonds de ressources fixés en fonction de la région d'acquisition et de la composition de votre famille. Si vous êtes un couple avec deux enfants vos revenus ne doivent pas dépasser 45 500 € mensuels en Ile-de-France, 32 390 € en province. Si vous achetez un logement neuf, le montant du prêt peut atteindre 27 500 € en région parisienne et 21 500 € ailleurs. Attention : la loi Engagement national pour le logement (ENL) prévoit le rehaussement des plafonds dans certains cas, ce qui devrait aider 20 000 ménages chaque année. Quant au remboursement du prêt, il fonctionne de façon particulière. Par exemple, si vous avez de faibles revenus, vous pouvez espérer rembourser sur une durée de 22 ans avec un différé d'amortissement de 18 ans, ce qui peut vous donner une bouffée d'oxygène durant les premières années. En revanche si vos ressources dépassent 18 950 €, vous ne bénéficierez pas d'un différé et vous devrez rembourser sur 8 ans maximum.

Cadeau bonus : un allègement fiscal

Cadeau bonus : un allègement fiscal

L’investissement en résidence de tourisme à la montagne vous permet de récupérer la TVA (19,6 %). Pour vous séduire, d’ailleurs, certains promoteurs n’hésitent pas à vous en faire l’avance. Sachant que vous louez votre bien à un exploitant, qui à son tour, se charge de le louer meublé à des touristes de passage, vous signez un bail commercial et vos revenus relèvent du régime des bénéfices industriels et commerciaux (Bic) et non des revenus fonciers. Au regard du fisc, vous endossez le statut de loueur en meublé professionnel, LMP, (si vos revenus d’activité dépassent 23 000 e par an ou 50 % des ressources du foyer fiscal) ou de loueur en meublé non professionnel (LMNP), si vos revenus d’activité sont inférieurs à 23 000 e. Fort de ce dernier statut pour lequel vous n’avez pas à vous inscrire au registre du commerce, vous pouvez déduire les frais de notaire, la taxe foncière et l’amortissement sur l’immobilier et le mobilier de vos revenus locatifs. Si vous empruntez pour acheter, cela vous permet de défiscaliser entièrement vos revenus d’activité. En LMP, vous pouvez imputer votre déficit foncier sur votre revenu global. Pour plus d’avantages fiscaux, mieux vaut opter pour un investissement en zone de revitalisation rurale (ZRR). Soit dans des zones rurales, de basse ou moyenne montagne, définies par décret. Vous tombez alors sous le coup de la loi Demessine, qui outre la récupération de TVA, accorde un crédit d’impôt de 50 000 e pour un célibataire et de 100 000 e pour un couple. Ce qui équivaut à une réduction de 12 500 à 25 000 e, étalée sur 6 ans. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2010. Toutefois, là encore, attention à la seule carotte fiscale. Ces résidences, souvent situées en moyenne montagne, ne sont pas nécessairement toutes promises à un avenir radieux. Encore faut-il que des projets d’infrastructures de transport, de commerce, de remontées mécaniques soient envisagés. Sinon, gare à la vacance. De même, gare aux promoteurs qui sous prétexte de ZRR, et donc de prix de vente moins élevés, construisent des résidences au rabais en terme de qualité. Attention, l’achat dans les résidences se fait majoritairement en l’état futur d’achèvement (Vefa). En achetant maintenant vous serez au mieux livré fin 2008 voire 2009. Vous devez donc prévoir de ne percevoir aucun loyer jusqu’à la livraison du bien. De même, vous ne récupérez la TVA qu’au moment de la livraison du bien. Si vous décidez de revendre votre bien en cours de bail, c’est possible, mais le nouvel acquéreur devra lui aussi signer un bail commercial avec l’exploitant. Sachez tout de même que l’exploitant est en droit de vous demander une indemnité au titre de la propriété commerciale. Enfin, si vous revendez le logement moins de 20 ans après son achat, vous devrez reverser la TVA initialement récupérée, au prorata du nombre d’années restant à courir jusqu’à l’échéance des 20 ans.

La nécessaire relance de l'activité du neuf

La nécessaire relance de l'activité du neuf

Pour atteindre l’objectif de 500 000 logements par an fixé par l’État, les promoteurs doivent en vendre 150 000. Or, le secteur est en recul.