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Vivre à Lyon côté ouest

Vivre à Lyon côté ouest

L'Ouest lyonnais débute dès le 9e arrondissement, avec la complète reconfiguration du quartier de Vaise, secteur industriel à l'origine qui s'ouvre progressivement à l'habitat. C'est ainsi que le promoteur Diagonal développe plusieurs nouvelles résidences. Les Docklands proposent des appartements du 2 au 5-pièces, avec simplex, duplex, loggias ou jardins privés. "La propriété est harmonieusement agencée autour de jardins privatifs et d'espaces communs", souligne le promoteur. Dans cette résidence, un 4-pièces duplex de 100 m2, aux volumes généreux, avec notamment une réception de 34 m2 prolongée par une terrasse, cuisine avec cellier, se commercialise sur la base de 320 000 €. Dans le même secteur, Diagonal lance Rive Bleue, une opération qui offre un choix d'appartements du 2 au 5-pièces, villas sur le toit ou en duplex. De grandes ouvertures, de vastes loggias et terrasses privatives animent les façades, offrant de belles perspectives sur les jardins ou le Val de Saône. Un 4-pièces de 88 m2 y est proposé 233 000 €. La Grand'Voile est une résidence chauffée au gaz naturel mixant des maisons individuelles et des appartements. Ces quelques programmes symbolisent une nouvelle approche de l'habitat dans ce quartier de l'Ouest de la capitale des Gaules.

Quelques exemples de contrat

Quelques exemples de contrat

La plupart des banques ont mis au point avec leur compagnie d'assurances des contrats seniors. Chez LCL, le contrat groupe vous autorise à rembourser votre emprunt jusqu'à votre 75e anniversaire. En cas de décès, le capital restant dû est remboursé par la banque, dans la limite d'un plafond de 1,6 million d'euros. Quant à la prime, elle varie en fonction du dossier médical et de la durée du crédit. A titre indicatif, si vous souscrivez après 60 ans, le coût de votre assurance décès vous coûtera entre 0,49 et 0,60 %. Cette banque propose également un contrat individuel qui vous garantit jusqu'à votre 90e anniversaire. Dans ce cas, le prêt ne peut dépasser 540 000 e. Quant au coût de l'assurance, il est défini au cas par cas en fonction du risque. Chez BNP Paribas, l'offre est assez similaire (voir encadré). Dans le cadre d'un contrat groupe allant jusqu'à 70 ans, la prime dépend de l'âge au moment de la souscription et de la durée de remboursement. Ainsi, si vous êtes âgés de 51 à 60 ans de l'adhésion, votre prime oscillera entre 0,35 et 0,50 % selon que votre prêt est inférieur à 10 ans ou qu'il s'étale sur 11 à 30 ans. Entre 61 et 70 ans, la prime va de 0,60 et 0,80 %. Quant à l'extension jusqu'à 75 ans, la prime se situe entre 1 et 1,50 % du capital assuré. Au Crédit du Nord, le remboursement du prêt ne peut avoir lieu après le 75e anniversaire puisque la limite de la garantie décès est fixée à cet âge. Coût de l'assurance : 0,198 %.

UNE AVANCE RAPIDE

UNE AVANCE RAPIDE

Le principe du prêt relais est simple. Il s'agit d'une avance sur la somme immobilisée dans le bien à vendre. Cette avance consentie par la banque représente généralement 60 à 100 % de la valeur du bien, déduction faite des éventuels crédits en cours. Mieux vaut être en mesure de produire une promesse de vente ou un compromis pour obtenir le maximum. "Avec un compromis déjà signé, nous prêtons jusqu'à 90 % de la valeur estimée du logement, déduction faite du capital non encore remboursé", explique Sylviane Eonet- Verplanken de la Bred, sans compromis, nous ramenons le montant à 70 %". A la BNP Paribas, on n'exige pas forcément un compromis mais lorsqu'il existe et que les réserves éventuelles ont été levées, la banque accepte d'aller jusqu'à 100 % du prix estimé du bien. En revanche, si ce dernier est seulement mis en vente par l'intermédiaire d'une agence par exemple, la BNP prête 80 % de la valeur du bien net. Dans certains cas, l'établissement de crédit demande une expertise du bien. Et c'est tant mieux car cela a le mérite d'éviter les risques d'une surévaluation par rapport au marché et donc d'éventuelles difficultés de revente. Certes, le marché immobilier est actif et la plupart des biens se vendent aujourd'hui comme des petits pains, mais ne vous faites tout de même pas trop d'illusions : les candidats à l'acquisition ne sont plus prêts à acheter n'importe quoi à n'importe quel prix. Vous n'avez donc pas intérêt à trop surestimer le logement que vous voulez vendre.

L'ANCIEN, MÊME SANS TRAVAUX

L'ANCIEN, MÊME SANS TRAVAUX

La mesure phare de la récente réforme tient à l'ouverture du prêt au logement ancien sans contrainte de travaux. Certes, l'ancien dispositif prévoyait déjà la possibilité de bénéficier du PTZ dans l'ancien. Les conditions d'octroi étaient cependant très dissuasives : pour financer un logement ancien, il fallait au moins consacrer 35 % du coût de l'opération en travaux. De fait, 90 % des prêts à 0 % émis concernaient l'acquisition de logements neufs. Et plus particulièrement la maison individuelle. Selon la société de gestion du FGAS (Fonds de garantie de l'accession sociale à la propriété), 79 % des prêts octroyés en 2003 ont servi au financement d'un tel achat. L'ouverture à l'ancien sans condition de travaux va vraisemblablement modifier la donne. Déjà, les agents immobiliers comme les banquiers perçoivent ce mouvement. Certes, il est encore un peu tôt pour savoir si l'objectif de 240 000 prêts par an sera atteint. Mais, déjà, certains banquiers observent des évolutions notables. Certes, la clientèle n'est pas forcément plus nombreuse mais plus facilement éligible avec l'assouplissement des mesures dans l'ancien, d'autant que les plafonds de ressources ont été relevés. Il faut en effet souligner que l'aide est soumise à conditions de ressources. Certains banquiers avouent même avoir doublé leur production de prêts à 0 % dès le printemps. Parmi les plus gros distributeurs de PTZ, il faut citer le Crédit Agricole (près de 30 % de parts de marché) et le Crédit Foncier (20 %). Mais beaucoup d'autres banques distribuent l'aide de l'Etat, notamment des établissements généralistes comme BNP-Paribas, les Caisses d'Epargne, le CIC ou le Crédit du Nord, ainsi que des banques spécialisées comme l'UCB.

Christian Rolloy, PDG de Promogim Groupe

Christian Rolloy, PDG de Promogim Groupe

Promogim, et ses marques Promogim, Franco Suisse et Immopierre, est le premier promoteur français indépendant dans le secteur résidentiel. Son PDG nous livre sa vision du marché et nous fait part de ses projets. "L'enjeu : faire face aux hausses des prix et maintenir une offre solvable" Indicateur Bertrand : Quelles sont les perspectives du marché immobilier en cette année 2010 ? >Christian Rolloy : Le marché est porteur et demandeur et nous le constatons chaque jour depuis le début de cette année. Sur les cinq premières semaines de l'année, nous avons pratiquement doublé le nombre de réservations, par rapport à la même période l'année dernière. Nous avons effectué sept lancements et tous donnent des résultats positifs. La clientèle est présente et réserve. Qu'il s'agisse des investisseurs, qui bénéficient du dispositif Scellier, ou des primo-accédants, toujours aidés par les mesures du plan de relance avec le pass-foncier ou le doublement du prêt à taux zéro. C'est grâce à ce plan de relance que le marché immobilier a repris en 2009 et il continue aujourd'hui à produire ses effets. Le marché reste pour l'instant dynamique et les différents segments d'acheteurs, sont demandeurs, y compris les secondo-accédants, nous avons d'ailleurs sur certaines réalisations une proportion importante d'acheteurs seniors. Par ailleurs, nous constatons, depuis trois ou quatre mois que la clientèle a pris conscience que la baisse des prix est sans doute terminée et que nous sommes dans une phase de stabilisation ; de plus il y a dans la conjoncture actuelle les germes d'une augmentation des prix à échéance de la fin de l'année 2010. En effet, la raréfaction du foncier d'une part et la mise en place progressive des nouvelles normes techniques comme le BBC (bâtiment basse consommation) va se traduire par une augmentation des coûts. I. B. : Quels sont vos programmes résidentiels phares ? >C. R. : En Île-de-France par exemple, nous proposons la Villa Saint-Honoré à Serris. Cette résidence bénéficie d'une situation exceptionnelle au sein de Val d'Europe et propose 87 appartements du 2 au 5-pièces. 60 ont déjà été réservés, au prix de 3 722 €/m2. Dans une perspective de développement durable, une certification habitat H&E a été mise en place. Cette résidence sera livrable au 3e trimestre 2011. À Rosny-sous-Bois, nous commercialisons Square & Jardin. Cette opération de 77 appartements, livrable au 3e trimestre 2011, bénéficie d'un emplacement au coeur de la ville, à 300 mètres de la gare RER, des commerces et des écoles (3 795 €/m2). Dans le sud de la France, à Nice, au coeur de l'Éco-Vallée, nous proposons, la résidence Vert-Vallon, composée de 83 appartements (3 993 €/m2). Elle s'intègre harmonieusement dans son environnement, bénéficie de la certification Habitat et Environnement et permet de réaliser d'intéressantes économies grâce à son label Très Haute Performance Energétique. Enfin, à Antibes, sur les hauteurs de la ville, Le Bel-Air décline des appartements du studio au 4-pièces (4 321 €/m2). Une résidence qualifié HPE, Haute performance énergétique. I. B. : Quels sont vos projets de développement ? >C. R. : Notre priorité pour cette année 2010 est d'augmenter notre offre en lançant un grand nombre d'opérations. 89 sont ainsi programmées en sortie pour cette année. Le volume le plus important aura lieu au cours de ce premier semestre. Cela représente, au total, un peu plus de 4 000 logements, il s'agit pour nous d'un record. Par ailleurs notre second axe de travail concerne la norme BBC. Il s'agit d'un chantier que nous menons de manière volontaire et dynamique. Deux tiers de nos nouvelles opérations seront conformes aux objectifs BBC. Pour nous, opérateur, l'enjeu du marché immobilier sera de faire face aux hausses des prix tout en maintenant une offre qui soit solvable pour les acquéreurs ; l'équilibre sera d'autant plus difficile à maintenir à l'avenir si les conditions d'achat du foncier et d'obtention des autorisations de construire continuent à se dégrader.

Version investisseur

Version investisseur

La maison n'est pas le produit traditionnel de l'investissement immobilier, idéalement tourné vers les petites surfaces aux prix d'entrée plus contenus et qui permettent une rentabilité locative plus élevée. Pourtant, la demande existe sur le marché locatif, et si la rentabilité n'est pas des plus intéressantes, l'avantage patrimonial est incontestable, le marché de la revente étant actif et bien orienté, du fait de la pénurie de maisons sur l'ensemble des grandes villes. Visez les programmes de petites maisons en périphérie des villes de province, où vous trouverez les prix les plus contenus. Par exemple dans les petites communes près de Tours, des maisons de 4-pièces, de 84 m2, s'affichent à 155 000 € dans un programme de Bouygues Immobilier. Autre exemple à Barfleur, dans la Manche, où Jean Cassou commercialise des maisons à partir de 170 500 €. Rares programmes abordables dans le sud de la France : à Toulouse, le groupe Carrère propose 26 maisons de ville à partir de 61 m2, pour 130 000 €. Un peu plus loin, à proximité de Montauban, Alain Fisher Promotion affiche un prix de départ de 132 000 € pour ses maisons. En Ile-de-France, même dans les départements de grande couronne, les prix sont élevés. Vous pouvez tout de même trouver quelques programmes, comme celui que Promogim commercialise à Sarcelles, dans le Val d'Oise, et où quelques 4-pièces de 78 à 85 m2 sont encore disponibles à partir de 225 000 €. A noter que le promoteur propose sur ce domaine d'une soixantaine de maisons, un dispositif de garantie et de gestion locative.

HABITER ENTRE SEINE ET JARDINS

HABITER ENTRE SEINE ET JARDINS

Le futur est donc en route à Issy-les-Moulineaux... Mais le présent est aussi bien avancé et la Zac Quai des Chartreux (ex quai de Stalingrad) abrite déjà de belles résidences neuves où trouver l'appartement de vos rêves. L'urbaniste Jean-Michel Wilmotte, aux yeux duquel "l'espace public doit être traité avec le même soin que l'espace privé" et qui parle "d'architecture intérieure des villes" veille sur l'aménagement général de la Zac, véritable "ruban vert épousant les formes de la Seine". Nouveau quartier épanoui entre la passerelle de l'île Saint-Germain et le pont de Billancourt, à vocation nettement résidentielle, il laisse une large place aux espaces verts. Deux immeubles de bureaux viennent orner la pointe de la Zac et plusieurs équipements permettent une vraie vie de quartier, qui se développe autour de commerces de proximité, d'écoles (maternelle, élémentaire et centre de la petite enfance), sans oublier une médiathèque et des espaces de loisirs et de convivialité en bord de Seine, avec notamment une promenade cyclable et piétonne. Côté logements, on retrouve Nexity Seeri et Sefri- Cime, sur des opérations d'envergure. Sefri-Cime a lancé la commercialisation de deux nouvelles résidences, Conti et Montebello en bord de Seine, qui viennent s'ajouter aux immeubles Branly et Tournelle, côté Jardins et à deux pas des écoles et commerces. Architecture de faible hauteur, balcons, terrasses et jardins caractérisent ces réalisations qui comptent 47 appartements en tout et tirent partie de leur cadre exceptionnel. Elles affichent des prix moyens au mètre carré allant de 5 400 à 5 900 €, avec par exemple un 3-pièces de 65 m2 à 320 000 €. Toujours en bord de Seine, Nexity Seeri a lancé la commercialisation du Parc en Seine 2 qui, comme son nom l'indique, succède à un premier programme voisin. Certains des appartements disposent de vues dégagées sur l'île et la plupart bénéficient de balcons et terrasses. Livrable au 1er trimestre 2007, la résidence est déjà largement commercialisée, à des prix comparables à ceux des autres programmes neufs de la Zac, puisque le 3-pièces de 62 m2 s'emporte ici à 316 000 €.

L’opération

L’opération

Elle nécessite de faire construire ou d’acheter un logement neuf en vue de l’affecter à son habitation principale pendant au moins six ans, à compter de l’achèvement des travaux ou de l’acquisition si elle est postérieure. Vous pouvez également profiter des avantages fiscaux au titre de l’investissement locatif. Dans ce cas, vous devez louer le bien dans les six mois suivant la date de l’acquisition (ou de l’achèvement de la construction). Sont aussi concernés les travaux de réhabilitation réalisés par une entreprise et portant sur un logement achevé depuis plus de quarante ans. Le logement est destiné à l’habitation de son propriétaire pendant au minimum cinq ans ou loué pour la même période, toujours au titre de la résidence principale.

Lille : la rénovation est en marche

Lille : la rénovation est en marche

Pivot des échanges entre les capitales du nord de l'Europe, Lille est résolument tournée vers l'avenir. Engagée dans un grand projet urbain, elle offre de nouvelles opportunités aux acquéreurs.

Du neuf dans le bassin d'Arcachon

Du neuf dans le bassin d'Arcachon

Les grands projets de la ville d'Arcachon permettent d'y envisager le neuf. "Etant donné le coût du foncier, les nouveaux propriétaires sont soit des retraité, soit des gens en fin de carrière qui travaillent dans la région de Bordeaux ou à Paris, ou encore qui s'installent en profession libérale dans le bassin. Depuis 2001, nous orientons la construction vers la résidence principale, en imposant aux promoteurs de privilégier les grands appartements dans les nouveaux programmes et pour les jeunes ménages arcachonnais, nous avons une politique de logements aidés en locatif, qui leur permet de rester ici" explique Yves Foulon, le maire d'Arcachon. Avec un premier prix à 285 900 € pour un 3-pièces de 72 m2, le programme que Nexity George V commercialise actuellement dans le quartier du Petit Port donne effectivement une idée du niveau de prix atteint dans la commune. Toujours à Arcachon, deux autres programmes sont proposés par Bouygues Immobilier, l'un du 2 au 4-pièces offre une situation dominante sur le Bassin, l'autre est situé dans le centre à 300 m de la jetée Thiers.

5e conseil pour acheter du neuf en bord de mer : choisissez bien le promoteur

5e conseil pour acheter du neuf en bord de mer : choisissez bien le promoteur

De la construction à la remise des clés, le promoteur est le responsable de la qualité de votre bien.

Pour en savoir plus :

Pour en savoir plus :

Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) : www.ademe.fr. Les espaces Info-énergie “vous informent et vous conseillent gratuitement”. Numéro azur : 0 810 060 050 (prix d’un appel local).

Un prêt peut en relayer un autre

Un prêt peut en relayer un autre

En matière de prêt à 0 %, il existe aussi des prêts "bis" locaux ou régionaux. Sachez, par exemple, que les Hauts-de-Seine ont mis en place le Prêt Logement 92 dont l'objectif est de doubler l'aide de l'Etat qui, elle-même, peut faire l'objet d'un supplément dans certains cas. A Paris, la Ville propose un prêt à 0 % nommé Prêt Paris Logement, tandis que Nantes Métropole ou encore la Haute- Garonne proposent de dispositifs attractifs. Si ce financement peut vous aider à devenir propriétaire, il serait dommage de s'en priver !

Compteurs individuels d'eau

Compteurs individuels d'eau

Je vais acheter dans une copropriété un appartement de 3-pièces dans lequel je vais habiter seul et je m'étonne qu'il n'y ait pas de compteurs divisionnaires d'eau froide.Est-ce normal ? (Guillaume K., Paris 6e)

L’AVIS DE PATRICK JAUBERT, Directeur de l’urbanisme et de l’action foncière à La Seyne-sur-Mer

L’AVIS DE PATRICK JAUBERT, Directeur de l’urbanisme et de l’action foncière à La Seyne-sur-Mer

Indicateur Bertrand : Quelle est la politique de la ville de La Seyne en matière d'habitat pour les actifs locaux ?