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Investir en Pinel Outre-Mer : comment ça marche ?

Investir en Pinel Outre-Mer : comment ça marche ?

Déductions d’impôts plus importantes, plafonnement des niches fiscales élevé… l’investissement locatif dans l’immobilier neuf en Outre-Mer possède ses spécificités. Mode d’emploi.

Jean Nouvel – Architecte-urbaniste

Jean Nouvel – Architecte-urbaniste

Indicateur Bertrand : Vous allez réaliser à Marseille un immeuble de bureaux de grande hauteur (130 m) au sein du projet SAS Suède, “Cité de la Méditerranée”, piloté par le promoteur Constructa, en plein cœur d’Euroméditerranée. Quelle est la portée d’un tel bâtiment sur ce site ? Jean Nouvel : Euroméditerranée est un projet de mutation d’une structure industrielle et sa réutilisation permet de réaliser de l’anormal au bon sens du terme et de mélanger les genres. Décider de construire en hauteur impose de choisir son site et de connaître les raisons de ce choix. Ici, il existe une véritable échelle industrielle qui permet à des bâtiments d’une grande hauteur architecturale de dialoguer avec d’autres bâtiments. Même l’échelle portuaire, tout en longueur, contribue à ce dialogue. Il est bon d’aller regarder la ville d’en haut de temps en temps, de conquérir une vue privilégiée, surtout avec le relief d’une ville comme Marseille, avec les caractéristiques de sa côte, de ses îles en face. S’il est donc logique d’imaginer des tours en bord de mer, il faut s’interroger aussi sur la manière de les réaliser. Il ne s’agit pas de développer une sorte de pollution et d’exploitation totale du littoral urbain : il s’agit simplement de pouvoir créer quelques verticales dans la ville. Celle-ci a toujours besoin, dans sa composition, de verticales et elle a toujours besoin de se regarder. Nous aurons évidemment une étude d’impact, une approche cinétique par la mer ou par l’autoroute pour que cet IGH puisse exister avec grâce et puissance. I.B. : On le sait peut-être moins, mais vous travaillez aussi sur un projet de requalification du littoral à Sérignan, dans l’Hérault, qui donnera lieu à la réalisation de 1 800 logements. Comment abordez-vous le dialogue entre requalification du littoral et urbanisation existante ? J.N. : Sérignan est un projet surtout lié au développement du port et d’une zone très naturelle. Ce qui m’a intéressé c’est de relier la ville de Sérignan et les petites urbanisations de ce secteur en accentuant toutes les caractéristiques du paysage et la jouissance du climat méditerranéen. C’est un projet où les constructions ne sont pas hautes, à l’exception d’un hôtel. Il s’agit là d’un travail sur l’esprit méditerranéen dans la campagne méditerranéenne. C’est un projet lié à la nature et à la manière de vivre dans la nature. Avec le projet de l’IGH, à Marseille, nous assistons à l’inverse : nous sommes dans un monde urbain, dans un port magnifique qui possède la brutalité industrielle de tous les ports et nous essayons de travailler sur une autre poétique. Marseille, Sérignan, ce sont deux mondes poétiques complémentaires. I.B. :Vos projets concernent des musées, des immeubles de bureaux, des logements mais aussi des lieux symboliques comme l’Hôtel de Ville de Montpellier. J.N. : Ce projet est la Maison des Montpelliérains, l’Hôtel de Ville au sens plein du terme. Le positionnement est très symbolique par rapport au Lez. Nous avons joué avec l’entrée de l’eau, sur le principe du puits marseillais, qui rafraîchit le bâtiment, par ailleurs très protégé du soleil, grâce à des persiennes. Nous jouons aussi sur le fait que la Ville entre dans le bâtiment et nous créons un parvis avec commerces autour et une esplanade sur le dessus. Il ne suffit pas de dessiner un Hôtel de Ville, il faut dessiner son statut urbain et sa continuité avec la géographie : c’est une pièce urbaine que nous mettons en place et pas un simple bâtiment. I.B. : Du Musée du Quai Branly au Théâtre de Minneapolis, vous êtes présent aux quatre coins de la planète. Comment s’articulent vos choix ? J.N. :Mes critères sont basés sur le plaisir et le désir ! Ce qui m’importe, c’est la beauté de la question, de la ville, du site. Je suis très attaché à la qualité de la relation et ceux avec qui je peux réaliser un projet, comme c’est le cas, par exemple, à Montpellier ou Sérignan. Je n’ai pas vocation à construire la planète entière et il faut bien que je choisisse ! Indicateur Bertrand : Le développement durable : Quel regard ? Jean Nouvel : Le développement durable signifie que nous allons réaliser des constructions que nos petits-enfants vont utiliser, qui ne leur coûteront pas trop cher, dont ils penseront que ce sont de bons témoignages et qui auront du sens par rapport à toutes les données d’énergie ou de durabilité des matériaux. Peu importe que le projet soir rural ou urbain. Habiter dépasse de beaucoup les quatre murs d’un logement. Il importe de l’intégrer dans le quartier, la ville, les espaces publics, de le lier avec la nature, de penser les services auxquels l’habitant aura accès. Le logement lui-même doit être libéré car les trois-quarts du temps, nul ne sait qui y vivra. J’essaie toujours de donner des volumes dans lesquels des transformations et des aménagements sont possibles”.

Les Pays de la Loire séduisent toujours autant

Les Pays de la Loire séduisent toujours autant

Portée par l’activité de Nantes, la région dispose de nombreux atouts et d’une économie à la pointe dans plusieurs domaines. Ce dynamisme s’applique aussi à l’immobilier, avec un marché dopé par le dispositif Pinel.

L'AVIS DE MICHEL BONORD, Directeur délégué de la SAEM Euralille

L'AVIS DE MICHEL BONORD, Directeur délégué de la SAEM Euralille

Michel Bonord : “Quinze ans après son lancement, le quartier d'Euralille compte plus de 130 000 m2 de bureaux et 1 200 logements. Le développement se poursuit sur la Zac Euralille 2, dans le prolongement du périmètre initial d'Euralille. De nouveaux logements doivent démarrer sur le secteur du Bois Habité, dont environ 160 en accession libre, réalisés par Bouygues Immobilier et Icade. Près d'Euralille 2 et de la gare de Saint-Sauveur, avance la requalification du secteur de la porte de Valenciennes, avec 1 000 logements créés d'ici à 2015. Cette année, une trentaine vont y être proposés en accession maîtrisée, autour de 2 350€/m2. Une opération mixte de logements, commerces et bureaux, traîne depuis un an sur Euralille 2. Mais les opérateurs répondent à nos consultations. Mi-janvier, le projet de Nexity et Rudy Ricciotti a été sélectionné parmi trois propositions pour la construction de 12 000 m2 de bureaux et d'un hôtel sur le Romarin à Euralille 1.”

 Réaménagement durable à Angers

Réaménagement durable à Angers

Avec l'arrivée du tramway et la construction de 10 000 logements neufs dans les 10 ans à venir, la première ville de Maine-et-Loire poursuit son ambitieux projet de croissance et de rénovation sous le signe du développement durable.

Accession aidée : une trentaine de programmes

Accession aidée : une trentaine de programmes

Des maisons et des appartements sont proposés dans le cadre des différents dispositifs d'accession aidée dans l'agglomération. Dans son programme local de l'habitat, Rennes métropole s'est engagée à permettre la mise sur le marché de 2 225 logements

TROIS QUESTIONS À BÉATRICE GRISEL Directrice commerciale de Credixia

TROIS QUESTIONS À BÉATRICE GRISEL Directrice commerciale de Credixia

“Certaines banques acceptent encore de prêter à 100, voire 110 %”

L'avis de Thierry Lejeune, Notaire à Cran Gevrier (74)

L'avis de Thierry Lejeune, Notaire à Cran Gevrier (74)

"La montagne va devoir prendre le virage du développement durable"

Abonnement au câble

Abonnement au câble

Notre copropriété vient de voter le raccordement au câble et le syndic demande à chacun des copropriétaires de payer sa quote-part à cet abonnement en fonction de ses tantièmes. Je n’ai pas de télévision et n’ai donc pas l’intention de m’abonner. Puis-je refuser de payer ma quote-part ? (Hubert V., Paris 14e)

L'ALLONGEMENT DES DURÉES DE CRÉDIT

L'ALLONGEMENT DES DURÉES DE CRÉDIT

Avant, c'était simple, on empruntait à taux fixe et mensualités constantes, sans pouvoir modifier quoi que ce soit à son crédit. Aujourd'hui, vous avez le choix entre taux fixe et taux révisable, entre mensualités constantes et modulables, entre durée classique ou très longue... Autant d'éléments qui penchent en faveur de l'achat. Face à la flambée des prix de l'immobilier, de telles souplesses tendent à rendre solvables des prétendants à l'accession qui ne l'étaient pas. Mais elles répondent aussi à une évolution des modes de vie. Même si le désir d'accession à la propriété demeure très présent, les Français ne sont plus prêts, comme leurs parents dans le passé, à se priver leur vie durant pour posséder un toit. De ce point de vue, l'allongement de la durée des crédits immobiliers à 25 ou 30 ans, rendu possible grâce au niveau des taux, constitue indéniablement un bouleversement en matière de financement. Alors que la durée moyenne d'un crédit classique n'était, selon l'Anil que de 15 ans et demi en 1998, elle atteignait pratiquement 19 ans en 2002.

Lyon : démarrage de la reconversion de la Blanchisserie Centrale

Lyon : démarrage de la reconversion de la Blanchisserie Centrale

Altarea Cogedim vient de poser la première pierre de « 6ème par Nature », le grand projet de reconversion du site historique de la Blanchisserie centrale au cœur de la métropole de Lyon.

Alain Dinin Président-directeur général de Nexity

Alain Dinin Président-directeur général de Nexity

Indicateur Bertrand : Vous annoncez la naissance du premier acteur intégré des métiers de l’immobilier… Quels sont les objectifs poursuivis avec la Caisse d’Epargne ? Alain Dinin : Notre ambition est très simple. Elle consiste à rendre possible et plus accessible les projets immobiliers de chacun de nos clients. Pour le logement, la solvabilité est devenue un enjeu central. Il est impératif de mieux articuler l’offre de logements et celle du financement, notamment pour répondre à l’allongement des durées d’emprunt et au vieillissement de la population. Par ailleurs, si nous voulons contribuer à l’essor de nouveaux quartiers, il faut travailler plus étroitement avec les collectivités publiques. A cet égard, notre alliance avec le Groupe Caisse d’Epargne constitue un atout essentiel, à la fois par sa capacité de financement, mais également par la complémentarité de nos métiers. Enfin, il faut être plus proche de nos clients. La proximité de nos capacités de distribution est un avantage complémentaire. I. B. : En immobilier résidentiel, quelles sont vos opérations les plus emblématiques ? A. D. : L’aménagement de Rives de Seine, à Boulogne- Billancourt, s'étend sur 74 ha entre l'île Seguin, la rive de Boulogne-Billancourt et le Pont de Sèvres. C'est aujourd'hui le plus grand projet de création de quartier en France. Cette opération exceptionnelle comprendra à l’horizon 2011, 5 800 logements dont 1/3 de logements sociaux, un grand parc de 7 hectares, 2 haltes-garderies, trois groupes scolaires, 3 nouvelles crèches, un collège et un gymnase. Nexity a déjà commercialisé 349 logements depuis huit mois et va lancer une nouvelle commercialisation au dernier trimestre 2007. Nous menons également beaucoup d’opérations en régions où nous réalisons 2/3 de notre activité. Par exemple, à Dunkerque, nous travaillons avec la ville sur une nouvelle zone d’habitat dans une démarche innovante de respect de l’environnement. A Nantes, nous avons entamé la reconversion du Tripode sur l’île de Nantes. A Lyon, Bordeaux ou Marseille, à chaque fois, notre approche est la même : réfléchir à un projet avec la ville pour développer une offre accessible au plus grand nombre. I. B. : Quel regard portezvous sur l’état du logement ? A. D. : En fait, aujourd’hui, en France, il manque plus de 500 000 logements, et pourtant, en 2007, les opérateurs immobiliers construiront moins qu’en 2006. La pénurie va donc s’aggraver face à une demande de logements grandissante. Nous sommes en pleine contradiction. Dans ce contexte, il est indispensable de soutenir le rythme de construction et de contenir la hausse des prix. Il faut encourager les maires bâtisseurs. On sanctionne les collectivités locales dont le parc immobilier compte moins de 20 % de logements sociaux, ne devrait-on pas plutôt sanctionner celles qui ne délivrent aucune autorisation de construire dans les principales zones d’habitat ? Il faut également poser la question de la densification urbaine. Même si les élections municipales approchent, les Français peuvent comprendre qu’il est plus facile et plus économique d’ajouter un étage supplémentaire plutôt que de construire un deuxième immeuble. C’est l’un des moyens simples de faire baisser les prix. La mise en place par le gouvernement de la déductibilité des intérêts d’emprunt va dans le bon sens, mais cette mesure fiscale ne donnera son plein effet que si elle est renforcée pour les acquéreurs aux revenus modestes. Pour accroître la solvabilité de ces derniers, il faut généraliser par exemple des mécanismes permettant une dissociation du foncier et du bâti. Face à cette crise du logement en France, il faut donc recréer une dynamique de l’offre.

Environnement Des placements verts

Environnement Des placements verts

Il n'y a pas que les acteurs du bâtiment qui se préoccupent de l'avenir de la planète. Voilà que les banquiers s'y mettent ! En lançant lors de la dernière journée de l'environnement, un fonds commun de placement “vert", la banque privée Neuflize OBC a marqué sa volonté d'offrir à ses clients conscients de leurs responsabilités de citoyen, un moyen de concilier placements financiers et environnement. Baptisé Noam Planète, ce fonds commun de placement est investi dans des sociétés dont l'activité est tournée vers la protection de l'environnement. Qu'il s'agisse d'entreprises de transports, d'innovations technologiques ou d'énergies propres comme l'éolien, le solaire ou l'hydraulique, ces entreprises travaillent toutes à réduire l'impact de l'activité humaine sur notre planète. Concilier économie et écologie, une utopie ? "Non car un ensemble de facteurs, parmi lesquels l'évolution des réglementations, la raréfaction de certaines énergies, nous conduisent à penser que le respect de l'environnement créera de belles opportunités de croissance" pronostique Dominique Pouliquen, co gérant de Noam Planète.

Arrondir sa retraite : une nécessité

Arrondir sa retraite : une nécessité

Dès 2020, les plus de 60 ans représenteront 27 % de la population contre 21 % en 2006. Ils seront près de 17 millions de joyeux papyboomers, soit quatre fois plus qu'aujourd'hui. Et si les projections démographiques se révèlent exactes, en 2040, dix salariés devront financer les retraites de sept personnes au lieu de deux actuellement… Sujet épineux, l'avenir du système de retraite par répartition n'est pas encore tranché, malgré la récente réforme. On sait toutefois d'ores et déjà qu'il faudra travailler plus longtemps pour avoir droit à une pension entière, 41 ans dès 2012 et 42 ans à partir de 2020. Et pour des montants inférieurs, puisque les calculs s'effectueront sur la base des 25 meilleures années et que le système d'indexation, sur l'évolution des prix plutôt que sur les salaires, ralentira leur progression. Alors, même en supposant que le financementde la retraite par répartition reste en partie assuré par les générations futures, il faudra bien vous poser la question du maintien de votre niveau de vie pour que les troisième et quatrième âges soient vraiment un "âge d'or", bien mérité au bout d'une vie de travail. Capitalisation volontaire. La solution est de choisir une forme de capitalisation volontaire. Le gouvernement a légiféré dans ce sens en instituant, dans le cadre de la réforme des retraites, deux nouveaux dispositifs incitant à l'épargne retraite, le Perp et le Perco. Le premier, le Plan d'épargne populaire retraite, à souscription individuelle ou collective, garantit le versement d'une rente viagère lors du départ à la retraite. Le second est un Plan d'épargne retraite collectif, issu de la transformation du Plan partenarial d'épargne salariale volontaire (PPESV) : sa durée est portée à 10 ans à la date du départ en retraite et il garantit le versement d'une rente viagère ou d'un capital à la cessation d'activité. Vous pouvez également souscrire un contrat d'assurance-vie qui fonctionne sur le même principe. L'avantage de cette formule est de permettre de placer peu pendant longtemps et de bénéficier d'une fiscalité avantageuse pour les versements (mais attention, le capital et les intérêts de ces plans d'épargne restent fiscalisables). "Cette forme d'épargne retraite permet de mettre de l'argent de côté en prévision de ses vieux jours, même sous forme de tout petits versements.Mais à la sortie, vous n'avez pas beaucoup d'options : soit vous récupérez votre capital, soit vous optez pour la rente viagère, souvent limitée dans le temps", estime Emmanuel Martinez, conseiller fiscal et patrimonial. Associer capital et rente. Les Français restent attachés à l'investissement dans la pierre, qui leur paraît plus tangible et moins aléatoire que les valeurs boursières par exemple. Certes, le capital est immobilisé plus longtemps, mais cela ne constitue pas forcément un obstacle lorsqu'on investit sur le long terme, en pensant à ses vieux jours. En prévision de la retraite, vous devez "construire" votre parcours immobilier. Fort logiquement, le premier pas, à franchir le plus tôt possible, est d'acquérir votre résidence principale. Le statut de locataire cohabite en effet assez mal avec la situation incertaine des régimes de retraite ! A l'heure de la retraite, vous serez heureux d'avoir remboursé votre crédit et de ne pas être tributaire d'augmentations périodiques de loyers alors que vos revenus baissent. En tant qu'investissement locatif, l'immobilier s'avère plus souple que les différentes formules d'épargne. "Il exige un effort d'épargne mensuel plus important, encore que les taux d'intérêts actuels permettent de faire jouer l'effet levier du crédit à plein. Et en compensation, à la sortie, vous disposez à la fois du capital - le bien que vous avez acheté- et de la rente que constituent les loyers que vous percevez. Si vous en avez les moyens, c'est un excellent placement retraite", affirme Emmanuel Martinez. Construction d'un patrimoine, source de revenus réguliers, l'immobilier est une bonne réponse aux incertitudes de la retraite. Avec en prime des possibilités de défiscalisation intéressantes…

Comment bien entretenir un logement basse consommation ?

Comment bien entretenir un logement basse consommation ?

Il est possible d’optimiser les performances de son logement basse consommation à condition de l’entretenir. Quelques astuces, simples à réaliser, pour éviter d’avoir recours trop fréquemment à un professionnel.

La grande couronne refuge

La grande couronne refuge

En Ile-de-France plus qu'ailleurs, c'est la logique de l'éloignement qui gouverne les choix des acquéreurs. La deuxième couronne reste la grande pourvoyeuse de logements neufs à des prix qui permettent encore une rentabilité locative décente. Encore que, la logique du rapport entre la forte demande et l'augmentation des prix s'illustre encore une fois, avec des augmentations de prix qui ont franchi la barre des 20 % en Seine-et-Marne par exemple. Conséquence : la plupart des villes à fort potentiel immobilier ont franchi la barre des 3 000 €/m2, avec par exemple une moyenne de 3 028 €/m2 à Bussy Saint- Georges, ou de 3 252 €/m2 à Magny-le- Hongre, deux des villes "bâtisseuses" de Marne-la-Vallée.