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Marc Touati : "Une bonne fenêtre de tir pour devenir propriétaire"

Marc Touati : "Une bonne fenêtre de tir pour devenir propriétaire"

Président du cabinet d’analyse économique Acdefi (Aux commandes de l’économie et de la finance). Il répond à Explorimmoneuf sur l'évolution des taux de crédit.

Qui achète aujourd’hui un logement à Paris ?

Qui achète aujourd’hui un logement à Paris ?

Des données issues de la chambre des notaires de Paris/Île-de-France, révèlent des informations surprenantes sur les acquéreurs dans la capitale.

Zoom sur le diagnostic de performance énergétique

Zoom sur le diagnostic de performance énergétique

Valable dix ans, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire, même si sa valeur n'est qu'informative. Son objectif : identifier les consommations prévisionnelles des logements neufs. Sa lecture est facilitée par l'utilisation d'une double étiquette : la première pour connaître la consommation d'énergie, la seconde pour connaître l'impact de ces consommations sur l'effet de serre. Il est accompagné de recommandations destinées à améliorer cette performance. Il s'agit là d'un grand progrès dans l'information des usagers. En effet, chaque ménage français qui achète un bien immobilier peut désormais mieux mesurer l'impact sur l'effet de serre de ses choix d'énergie et mieux évaluer la facture qu'il devra payer. Le DPE doit être réalisé par un professionnel dont les activités doivent être couvertes par une assurance. En cas de construction d'une maison, c'est au maître d'ouvrage (le particulier) de faire réaliser ce diagnostic, au plus tard au moment de la réception. En cas d'achat sur plan, c'est le promoteur qui doit s'en charger, et le remettre à l'acquéreur, au plus tard au moment de la réception. Attention : chaque diagnostiqueur est libre de fixer les tarifs de ses prestations. Vous avez donc tout intérêt à faire jouer la concurrence ! Comptez en moyenne entre 150 et 200 euros.

Les transports au coeur des préoccupations

Les transports au coeur des préoccupations

Dans le cadre des travaux d'élaboration du nouveau schéma directeur de l'Ile-de-France, le Conseil régional a réuni une conférence de citoyens chargée de réfléchir aux grandes orientations souhaitées pour l'évolution de la région à l'horizon 2030. La nécessité de développer les transports collectifs figure en deuxième place parmi les priorités listées par cette table ronde, derrière l'objectif de rééquilibrage des pôles emploi/habitation dans les zones sudouest/ nord-est de la région. Et lorsqu'il s'agit de se pencher sur l'évolution de la grande couronne et sur la possibilité d'y situer une nouvelle offre d'habitat, les modes de déplacement reviennent fort logiquement au premier plan. "Nous mettons en avant notre volonté d'espace et notre souhait que ne soient pas reproduits les modèles des grands ensembles ou des villes nouvelles de première génération. A ce titre,nous pensons qu'il faut développer des villes moyennes vivables dans la grande couronne de l'Ile-de-France, où serait donnée une priorité à l'emploi et aux transports", expose le document élaboré par la conférence.

De nouvelles résidences à Marseille

De nouvelles résidences à Marseille

Jean-Claude Gaudin, le maire de Marseille, a inauguré l’opération immobilière appelée 143 Baille, réalisée par la Sogima, dont le parc totalise 6 300 logements à Marseille et sa région.

Michaël Delafosse, chargé de l'urbanisme : « Montpellier est une ville qui rassure »

Michaël Delafosse, chargé de l'urbanisme : « Montpellier est une ville qui rassure »

Michaël Delafosse, adjoint au Maire de Montpellier et délégué à l'urbanisme répond à explorimmoneuf.

La modularité en plus

La modularité en plus

Frédéric et Valérie, pour leur part, avaient une tout autre problématique. "Je m'occupais de ma petite fille depuis sa naissance et lorsque nous avons eu l'opportunité d'acheter, il n'y avait qu'un seul salaire à la maison, mais comme je désirais retravailler, nous savions que nos revenus allaient augmenter, sans savoir de combien.Notre problème était donc de pouvoir augmenter notre mensualité dès que nous le pourrions pour nous débarrasser le plus vite possible de notre crédit". Là encore, leur banque leur a proposé la modulation des échéances de leur prêt. De quoi s'agit-il ? D'une souplesse qui vous permet d'ajuster votre mensualité en fonction de vos revenus. Si vos ressources augmentent, vous avez la possibilité de rehausser votre mensualité. Dans ce cas, la durée de votre crédit diminue, son coût aussi. A l'inverse, si vous devez faire face à une grosse dépense, vous avez la possibilité d'abaisser votre mensualité, mais la durée de votre crédit s'en trouve allongée, ce qui vous coûte forcément plus cher.

L'esprit guinguette

L'esprit guinguette

De Nogent à Saint-Maur, en passant par Joinville, les boucles de Marne figurent parmi les secteurs les plus urbanisés du département. Pour autant, ces communes n'ont pas perdu une certaine atmosphère de village, héritée de leur passé. Peu marquées par l'industrialisation, elles offrent un cadre de vie résidentiel sans être huppé, où l'on ressent encore l'esprit bon enfant des guinguettes. Bien desservies par les transports, fières de leurs berges de Marne aménagées où reviennent s'installer des guinguettes à l'image de celles du siècle dernier, les communes des premières boucles de la Marne ne manquent pas d'atouts… qui ont un prix. La barre des 4 000 €/m2 est souvent allègrement franchie et on navigue plus près des 4 500, voire au-delà des 5 000 €/m2 pour Saint-Maur, qui regroupe quelques-uns des quartiers les plus cotés des bords de Marne.

La rentabilité locative

La rentabilité locative

L'investissement dans la pierre séduit toujours autant les Français, en particulier en tant que placement retraite. Malgré la hausse des prix, la rentabilité locative est-elle encore au rendez-vous ?

L’avis de Bruneau Rouleau - Responsable à la direction de la formation et des partenariats chez In & Fi France*

L’avis de Bruneau Rouleau - Responsable à la direction de la formation et des partenariats chez In & Fi France*

Le prêt viager hypothécaire est une bonne réforme. Il répond au réel besoin de personnes exclues du prêt bancaire traditionnel parce qu’elles sont trop âgées ou qu’elles n’ont pas assez de revenus. Mais il y a indéniablement une prise de risque puisqu’il n’y a aucune assurance que le bien conserve sa valeur dans le temps. Il est donc probable que les banquiers limiteront leurs interventions à 70 ou 80 % de la valeur du bien pour se prémunir d’une éventuelle baisse de leur garantie. Pour ce qui concerne les conditions de crédit, il n’est pas certain que ce prêt coûte plus cher que les autres dans la mesure où il existe une concurrence exacerbée entre les établissements financiers pour prendre des parts de marché. Déjà, le positionnement annoncé du Crédit Foncier sur le prêt viager hypothécaire va obliger les autres banques à réagir. Ce qui devrait conduire à des fourchettes de taux relativement raisonnables. Les assureurs sont également dans une démarche de réforme de leurs contrats groupe. Ils vont sans doute en profiter pour exploiter les vertus de nouveaux contrats qui viseront à se rapprocher du besoin du client. On peut penser qu’il y aura de plus en plus de barèmes spécifiques pour chacune des catégories d’emprunteurs, comme c’est le cas dans les pays anglo-saxons. Quant à l’hypothèque rechargeable, je considère que la réforme est trop timide. Les modalités d’accès excluent la clientèle qui en a le plus besoin puisque les fondements de l’analyse du risque ne sont pas changés et que l’endettement ne pourra, en tout état de cause, dépasser un tiers des revenus, comme les règles et l’usage le prévoient déjà. A défaut, le prêt sera refusé. En outre, le blocage de l’hypothèque à la valeur d’origine du bien est un autre écueil car 10 ou 15 ans plus tard, le logement, s’il est de qualité et convenablement situé, prendra de la valeur. Le succès du dispositif reste donc, pour ma part, à démontrer. *Réseau franchisé de courtiers en crédit

Le Scot, outil majeur d’aménagement

Le Scot, outil majeur d’aménagement

30 300 hectares. Le chiffre est à retenir ! Il représente le nombre d’hectares protégés sur la superficie de l’agglomération de Montpellier qui totalise… un peu plus de 43 000 ha. Voté tout récemment à l’unanimité par les 31 communes de la Communauté d’Agglomération, le Schéma de Cohérence Territoriale est un outil au service d’un développement maîtrisé. Actuellement, deux tiers de ce territoire est constitué d’espaces naturels et agricoles, entre garrigues et coteaux au nord, littoral et garrigue au sud, avec, au centre, la plaine où convergent les principaux axes de déplacement. Sans le Scot, avec une consommation estimée de 300 ha par an, la part des espaces naturels aurait été réduite à 55 % de la superficie totale à l’horizon 2020. Avec le Scot, seulement 2 900 ha (6,5 % du total) devraient faire l’objet d’une urbanisation future, préservant 69,5 % du territoire en espaces naturels. Outre l’économie de l’espace, cet outil va favoriser la mixité sociale avec la réalisation d’un habitat plus dense, en moyenne de 30 à 50 logements par ha. Deux exemples de sites “d’enjeu communautaire” illustrent bien cette volonté, dont le maître d’oeuvre est Bernard Riechen, Grand Prix de l’Urbanisme en 2005 : le premier concerne la requalification du sud de Castelnau-le-Lez, secteur desservi par la ligne 2 du tramway, où il s’agit de concilier un développement urbain maîtrisé avec la pérennisation de l’espace agricole ; le second est sis sur la Plaine ouest, entre Fabrègues, Pignan, Cournonterral, Cournonsec, Lavérune et Saussan où l’enjeu est de maintenir un équilibre entre terroirs agricoles et principalement viticoles et les villages, avec un renforcement des infrastructures routières, l’accessibilité de la ligne 2 du tramway permettant un renforcement des pôles économiques et ouvrant des perspectives d’urbanisation.

Un marché immobilier sous pression

Un marché immobilier sous pression

La hausse des prix de l'immobilier et la difficulté à se loger sont le revers de la médaille : Rennais de souche ou fraîchement débarqué, difficile de trouver à acheter ou à louer à des prix raisonnables. "On a pu remarquer une augmentation des logements à louer qui ne trouvent pas preneur tant les loyers demandés sont élevés" note Maurice Lelièvre, vice-président de Rennes Métropole en charge de l'habitat. Exemple : dans le quartier de jolies maisons proche de la gare, un petit 2-pièces de 35 m2 sous les toits, rue Marçais-Martin, s'est loué à plus de 450 euros/mois... Quant au 2-pièces situé de l'autre côté de la rue, dont le propriétaire demandait 560 euros - avec garage il est vrai - il est resté libre plus de 8 mois avant de trouver preneur ! Côté acheteurs, la demande largement supérieure à l'offre provoque les mêmes effets, avec des hausses estimées dans l'ancien par les Notaires de l'ouest autour de 14 % à Rennes, 12 % en première couronne, 18 % en seconde et qui tournent autour de 7 % pour l'immobilier neuf. Sur la Zac de Beauregard, déjà bien avancée au nord de la ville, les prix du neuf s'affichent entre 2 300 et 2 600 euros/m2, mais ils peuvent atteindre, voire largement dépasser les 3 000 euros/m2 en centre-ville.

Bien décrypter les labels immobiliers

Bien décrypter les labels immobiliers

BBC, DPE... la lutte contre les bâtiments énergivores est déclarée. Désormais, les pouvoirs publics nous incitent à privilégier les biens off rant des gages de qualité thermique. Mode d’emploi.

Deux opérations majeures

Deux opérations majeures

Le site des Bassins à flots s'étend sur une centaine d'hectares compris entre les boulevards, Bordeaux Lac et la Garonne. Une étude de définition a été confiée à une équipe constituée autour de l'architecte Antoine Grumbach. Elle fonde le projet de réalisation d'une opération d'aménagement sous la forme d'une zone d'aménagement concertée. Il s'agit de créer un nouveau quartier au sein duquel on puisse retrouver une mixité des fonctions et développant des activités nouvelles : des programmes de logements dont la typologie répondra à la diversité des besoins notamment avec la réalisation d'environ 2 400 nouveaux logements. Le projet des Berges du Lac consiste lui en la réalisation d'un nouveau quartier mixte habitat/commerces. La partie ouest de l'opération est dédiée aux logements, aux commerces de proximité et aux équipements. Ce sont globalement 1 500 logements, dont 30 % de logements sociaux, qui vont être réalisés dans les cinq années à venir. Ils seront accompagnés d'un panel d'équipements publics : deux groupes scolaires, un gymnase, un équipement culturel, un espace polyvalent regroupant structures à la petite enfance, espace senior, espaces dédiés aux associations…

Languedoc : un budget suffisant ?

Languedoc : un budget suffisant ?

"Avec un prix moyen de 3 300 r/m2 dans le secteur de Montpellier, le budget inférieur à 300 000 r peut buter sur une recherche de logements familiaux, supérieur à 90 m2, observe Chrisitan Rocanières, directeur régional du Groupe Arcade. C'est bien sûr loin d'être la majorité et la recherche de logements se situe en général sur des surfaces moyennes, de l'ordre de 65 à 70m2, pour des budgets se situant plutôt aux alentours de 200 000 r. Le budget en matière de résidence principale dépasse rarement les 270 000 euros".

Livraison et réception d'appartement

Livraison et réception d'appartement

Nous allons très bientôt prendre possession d'un appartement sur plan. Nous entendons parler de livraison et de réception sans bien comprendre la différence, merci de vos précisions. (Paul K.,Dijon, 21)