Actualité
Rennes , habiter dans le neuf dans la capitale bretonne
Avec 350 000 habitants, Rennes Métropole est en termes de pôle d'emplois, de population étudiante, mais aussi de culture, la capitale de la région Bretagne.
Bernard Vorms - Directeur général de l’Anil
Indicateur Bertrand : Quand beaucoup agitent le spectre d’une crise, votre discours est relativement tempéré.Quels indicateurs permettent de comprendre la situation actuelle et d’anticiper l’avenir ? Bernard Vorms : L’immobilier est une activité cyclique. Après des années de progression ininterrompue de l’activité et de hausse des prix, un ralentissement devait fatalement se produire, ne fût-ce qu’en raison de la diminution de la demande solvable. La seule question était de savoir quand, et à quelle ampleur. La hausse des taux et la crise des subprimes ne sont pas les causes uniques du ralentissement, mais ses éléments déclencheurs. Bien que modérée, la hausse des taux contribue à réduire la solvabilité des candidats à l’achat ; la crise des subprimes provoque des difficultés de refinancement pour les établissements de crédit. Certes, on peut être surpris d’entendre parler de crise à la fois lorsque les prix s’élèvent de façon rapide et lorsqu’ils baissent de façon prétendument inattendue. I. B. : Faut-il craindre un krach ? B. V. : Je ne connais pas d’avis véritablement autorisé sur cette question. J’observe seulement que la volatilité des prix et les variations du volume de constructions, voire de transactions, ont été, par le passé, plus faibles dans l’Hexagone que dans les pays anglo-saxons. Cela tenait à la taille du secteur locatif, à un taux d’endettement assez faible, mais surtout à l’importance de l’intervention de l’État dans ce secteur. À l’avenir, la baisse relative du poids des interventions publiques pourrait augmenter la volatilité des marchés. I. B. : Des nouvelles mesures d’accession au logement et à la propriété sont entrées en application (nouveau prêt à 0 %, Pass-foncier,etc).Peuvent-elles changer la donne ? B. V. : Aujourd’hui, la puissance publique est-elle en mesure d’éviter des à-coups trop brutaux ? La collectivité est-elle condamnée à intervenir, qu’il s’agisse d’aider les ménages à faire face à la hausse des prix ou d’éviter une baisse des prix ? Il ne s’agirait pas, comme le font les États-Unis ou l’Espagne, de venir au secours d’accédants menacés d’expulsion, mais de jouer un rôle contra-cyclique. La construction locative sociale a longtemps joué ce rôle, mais aujourd’hui, il ne suffit pas de programmer des logements HLM pour réussir à les réaliser ; encore faut-il convaincre les collectivités locales d’en accepter sur leurs territoires. L’accession sociale a également joué ce rôle, dans le cadre du prêt à taux zéro ou 1 % logement. Mais le pouvoir solvabilisateur des aides est considérablement réduit : dans le segment du neuf, la part moyenne de l’aide actuarielle (équivalent de l’aide publique, si elle était versée en une fois lors du lancement de l’opération) véhiculée par le prêt à 0 % dans le montant des opérations est passée de 10 % en 1996 à 4 % en 2006. Le nouveau dispositif mis en place avec le 1 % logement, le Pass-foncier, est très puissant, mais en attendant son extension au collectif, il reste limité à la maison individuelle et donc, aux zones les moins tendues. Avant le retournement, tout le monde s’accordait sur un objectif prioritaire : lever les freins à la construction pour juguler la hausse des prix, et pour introduire un peu de mixité sociale sur les marchés tendus. I. B. : Quels sont les publics les plus à risques face à ce retournement du marché ? B. V. : Les ménages contraints de revendre leur logement, sans intention ou possibilité de rachat immédiat. Ou ceux qui doivent recourir à un créditrelais. Aujourd’hui, les “bons clients” des banques, qui disposent d’un apport personnel, arrivent à obtenir des prêts dont le taux n’est pas très élevé par rapport à ceux des emprunts d’État. Mais la compétition s’atténue, et l’offre se fait plus hésitante quand il s’agit de primo accédants modestes qui doivent emprunter la totalité du prix de leur opération. Quant aux bons clients candidats à l’achat, ils savent qu’ils peuvent prendre leur temps. La perspective d’une baisse des prix, fût-elle erronée, n’est pas un facteur qui incite à des décisions rapides ; de fait, les délais de commercialisation s’allongent, et ces phénomènes sont cumulatifs. Un autre élément à prendre en compte tient à la diversité des marchés du logement : la baisse la plus forte concerne les marchés les moins tendus. À l’inverse de ce qui s’est passé lors de l’éclatement de la bulle immobilière en 1990, qui n’avait concerné que les zones les plus chères, Paris et la Côte d’Azur. La hausse des prix de ces dix dernières années englobe tous les marchés et tous les pays développés, sauf l’Allemagne et le Japon. Dans les zones les moins coûteuses, les ajustements de prix vont peut-être conduire à ce que le rapport entre prix des logements et revenus des ménages, qui s’était considérablement accru, redevienne plus supportable. Dans ces marchés, les aides publiques en matière d’accession peuvent avoir pour effet de lisser le niveau d’activité afin de préserver l’emploi et l’appareil de production, mais leur objectif premier n’est pas d’empêcher des ajustements de prix souhaitables. I. B. : Un conseil pour ceux qui s’apprêtent à investir ? B. V. : Avant d’acheter, il faut étudier l’emplacement du logement et se renseigner sur la demande locative. Il est aussi prudent d’enquêter sur le niveau réel des loyers de biens similaires du secteur. À Paris ou dans des zones tendues, on prend peu de risques mais dans certains secteurs, les loyers réels sont inférieurs aux loyers plafonds. Un investissement immobilier n’est pas dématérialisé. *Agence nationale d’information sur le logement
Patrick Mennucci : " Créer une agence immobilière municipale à vocation sociale "
Député et maire du premier secteur de Marseille*, PS
Peut-on acheter seul quand on est marié ?
Séparée de mon mari qui vit à l’étranger, je souhaite emprunter seule pour acheter dans un programme neuf, en vue de louer et préparer ma retraite. Est-ce possible ? (Maria R.,Roissy-en-France, 95)
Marseille, Aix : Atouts et projets porteurs du logement neuf
La capitale européenne de la culture en 2013 finalise ses opérations urbaines, avec une politique du logement qui porte aujourd'hui ses fruits. De son côté, bien que disposant d'une offre foncière limitée, Aix reste très attractive, et mène d'importants projets d'habitat.
L'aire d'influence du marché montpelliérain se situe jusqu'à une quarantaine de kilomètres. Autour de Montpellier, Pragma est présent à Castelnau-le-Lez avec la deuxième tranche de L'Etoile, sur la ligne du tramway, avec une livraison au 4e trimestre 2008. Le promoteur, qui ressent "le besoin d'élargir le spectre de son offre", s'éloigne encore plus de Montpellier pour implanter une opération à Balaruc-les- Bains, avec Bleu de Thau, 50 logements avec vue sur l'étang de Thau, à un prix moyen de 3 200 €/m2 habitable. Il lance également une opération en centre-ville de Mauguio, avec 25 logements en résidence principale, à environ 3 000 €/m2, puis à Marsillargues, sur le site de l'ancienne cave coopérative, à un prix compris entre 2 700 et 2 800 €/m2. Dans le périmètre de l'agglomération, aux portes de Montpellier, Bouwfonds Marignan commercialise Les Capitelles, des appartements de 2 à 4-pièces, sur le Domaine de Fondespierre, en lisière du golf international de Fontcaude, en hauteur de colline. Le 3-pièces, de 61 à 71 m2, est commercialisé entre 184 000 et 258 000 €, avec une livraison prévue fin 2007. A Lattes, au coeur de la cité lacustre de Port- Ariane, Roxim propose la dernière opération à s'intégrer sur le port avec une seconde tranche de Résidence Domitia où le 2-pièces de 40 m2 est proposé à partir de 155 000 € et le 3-pièces de 67 à 70 m2 est vendu à partir de 209 000 €. Comme conclut Xavier Longin : "Pour l'instant rien ne permet de s'inquiéter de l'évolution du marché immobilier local à court terme."
La haute qualité environnementale, c'est d'abord une association homonyme. “Notre association regroupe des acteurs représentatifs du secteur du bâtiment autour d'un objectif commun : améliorer les pratiques existantes pour construire en économisant les ressources énergétiques et naturelles, de manière plus saine, sans sacrifier le confort” explique Guy Chautard, directeur de l'association HQE®. Regroupant des représentants des collectivités locales, des professionnels, mais aussi des associations de préservation de l'environnement, des scientifiques, des organismes comme l'Ademe ou le CSTB par exemple, l'association HQE® a hérité ses 14 cibles d'un programme de recherche mené par le ministère de l'équipement. Ces cibles représentent plutôt des points de vigilance, qui permettent aux acteurs du bâtiment de savoir à quoi il faut faire attention et ce qu'il faut privilégier pour construire en respectant l'environnement. “Nous avons déposé la marque HQE® et ses 14 cibles afin d'être sûrs de conserver un langage commun, tout en nous engageant à la diffuser et à la mettre à disposition de tous”, ajoute Guy Chautard. A chacune des 14 cibles correspondent des préoccupations environnementales à prendre en compte pour voir son opération certifiée. Par exemple, la cible concernant le choix des produits et des procédés de construction engage le professionnel à choisir des matériaux à faible impact environnemental. Quant à la cible “gestion de l'eau”, elle a pour objectif la maîtrise de la consommation. Cela peut se traduire par la pose de robinets limitateurs de débit, mais aussi par l'installation de récupérateurs des eaux pluviales, qui pourront par exemple servir à l'arrosage des jardins. Autre préoccupation majeure de la HQE® : réaliser des chantiers propres, ce qui signifie non seulement traiter les déchets du chantier, mais aussi veiller à causer le minimum de nuisances, entre autres sonores, pour les riverains du chantier.
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) dans la Communauté d'Agglomération de Nîmes Métropole par la fédération des promoteurs immobiliers.
Immobilier neuf : quand Paris se met à la mode new-yorkaise
Le programme immobilier Allure, inspiré des buildings de Manhattan, propose des logements haut-de-gamme domotisés avec espaces partagés à destination des habitants.
Indicateur Bertrand : Quelle place donne le Scot au besoin de logements ?
Pour en bénéficier, vous devez être salarié d'une entreprise de 20 salariés et plus et être primo accédant, c'est-à-dire acheter pour la première fois. Seule exception à la règle : lorsque vous déménagez dans le cadre d'une mutation professionnelle. Ces conditions respectées, vous pouvez financer l'achat d'un logement neuf. Vous pouvez également acquérir un logement ancien avec ou sans travaux (sous certaines conditions). Pour obtenir un prêt, il suffit d'en faire la demande à votre employeur (ou au comité d'entreprise) ou encore auprès du collecteur auquel l'entreprise verse sa participation. Sachez toutefois que l'obtention du prêt n'est pas systématique. Elle est laissée à la libre appréciation de l'employeur. Vous devez remplir un formulaire de demande et votre dossier sera ensuite instruit au vu des pièces que vous aurez fournies. "Une fois les documents transmis, il faut une huitaine de jours pour obtenir l'offre de prêt, indique Jean-Pierre Joho d'Astria, un des leaders du marché qui regroupe depuis peu l'Ocil et l'Apec, ensuite la procédure est la même que pour un crédit classique, l'emprunteur doit respecter le délai de dix jours avant d'accepter l'offre comme le veut la loi Scrivener". L'emprunt ne peut être inférieur à certains planchers, pas plus qu'il ne peut dépasser les plafonds définis. Le maximum est fixé à 17 600 € en région parisienne (entre 14 400 et 11 200 € ailleurs). Pour un couple, chacun des membres peut faire une demande mais les deux prêts cumulés ne pourront excéder les plafonds fixés. Quant au taux consenti, il s'élève à 1,5 % (hors assurance), sur 5 à 15 ans. "Chez Astria, l'assurance coûte 2 € par mois pour 10 000 € empruntés, précise Jean-Pierre Joho, cela représente 0,24 % du capital prêté.Comparé aux tarifs des banques qui tournent autour de 0,36 à 0,38 %, nous sommes très compétitifs". Les fonds sont généralement versés au notaire, au promoteur ou au constructeur au moment de la vente définitive.
IdF : L'AVIS DE CLAUDE CAGOL Président de la FPC* Ile-de-France
Indicateur Bertrand : L'an dernier, on a souvent évoqué la "baisse de la hausse des prix". Pensez-vous que ce sera encore d'actualité en 2007 ?
"A Paris, l'augmentation des prix est passée pour la première fois sous la barre des 10 %, confirmant une accalmie dont on ne peut que se féliciter", estime Catherine Carely, notaire à Nogent-sur-Marne. Le prix moyen du neuf s'établit désormais à 7 370 e/m2 d'après le Centre d'analyses et de prévisions immobilières (Capem), tandis que les appartements anciens affichent une moyenne de 5 675 e/m2… Autant dire que les prix parisiens rendent l'investissement locatif peu rentable, ce qui explique d'ailleurs que le marché locatif privé s'y restreigne. Cet inconvénient est toutefois largement compensé par la valeur patrimoniale d'un bien dans Paris intramuros. Ajoutons que la mairie de Paris, consciente des difficultés de l'offre locative, propose aux investisseurs un dispositif d'aide à la location grâce auquel elle souhaite remettre sur le marché un certain nombre de logements locatifs. La Siemp (Société immobilière d'économie mixte de la ville de Paris) assiste les propriétaires et propose des garanties de location.
La Porte romaine de Norman Foster à Nîmes
Vingt ans après la réalisation de Carré d’Art, l’architecte Norman Foster revient à Nîmes pour signer la résidence La Porte romaine, place des Carmes.
Malgré les prix à la hausse, l'investissement immobilier reste une valeur sûre. Reste à faire le bon choix, car derrière les prix moyens au m2, tant à la vente qu'à la location, se cachent des réalités fort différentes. A surface égale, vous ne pourrez pas prétendre au même loyer suivant la localisation de votre appartement, son exposition, son équipement, l'état de la copropriété, l'étage, etc.
Plusieurs marques pour quoi faire ?
Qualitel, NF logement, Habitat et Environnement : vous pouvez retrouver ces différents sigles sur les plaquettes des programmes neufs des promoteurs. A quoi correspond cette diversité ? Qualitel caractérise avant tout le confort et l'économie de charges d'une réalisation. Mais plusieurs marques sont proposées afin que les maîtres d'oeuvre aient envie de s'engager. Cette abondance de marques ne nuit-elle pas à la visibilité de la certification aux yeux du grand public ? “C'est une vraie question et les associations de consommateurs qui siègent dans nos instances relaient la nécessité de simplifier le message”, acquiesce Antoine Desbarrières, qui constate cependant qu'actuellement, les promoteurs et maîtres d'ouvrage ont encore des demandes spécifiques qui justifient l'existence de plusieurs marques aux critères différents et s'appliquant à des domaines particuliers. Exemple avec la certification NF Logement, qui concerne la qualité du bien, mais aussi les services que le promoteur apporte à l'acquéreur, de la phase d'avant-contrat jusqu'à la livraison. Elle va au-delà de la construction et implique un engagement du promoteur sur tous les logements qu'il construit, contrairement aux autres marques. Les trois critères sur lesquels se base la certification NF logement, sécurité, acoustique et thermique, possèdent plusieurs niveaux de performance, A, B ou C. Au final, le profil affiché par une opération immobilière dans chacun de ces critères permet, selon la marque de donner au consommateur : “Un élément de lecture pointu sur le marché immobilier”. Comment ça marche ? Comment se fait-on certifier ? “Les référentiels de chaque certification qui comportent un certain nombre d'exigences, sont élaborés avec des représentants des professionnels et des consommateurs, qui sont membres de Qualitel. Ils sont réévalués en permanence, suivant les critères officiels et réglementaires, mais aussi les exigences exprimées par les consommateurs”, explique Antoine Desbarrières. Les promoteurs s'engagent donc à satisfaire ces critères. Les experts de la marque évaluent ensuite la progression du chantier et le respect du référentiel, puis délivrent le certificat. La marque peut être retirée au promoteur qui ne tiendrait pas ses engagements, mais les retraits sont peu nombreux car les promoteurs s'engagent volontairement et vont en général jusqu'au bout.
3 QUESTIONS À Philippe Gautier, notaire à Nantes
Une forte reprise du volume des transactions