Actualité
"350 logements vont sortir de terre"
Christophe Bonnavent, Directeur général de Cequami
L'AVIS DE JONATHAN LÉVY, Président de Bienprevoir.fr
Indicateur Bertrand : À partir de quel moment doit-on commencer à préparer sa retraite ?
Un nouveau marché de l’accession
Nouveaux venus dans les quartiers populaires, les programmes des promoteurs privés se multiplient dans les zones en rénovation urbaine. “Aujourd’hui, nous pensons que le besoin le plus important est d’apporter une réponse aux classes moyennes et aux ménages modestes.Il faut aller chercher cette clientèle et pour cela, adapter nos logements, en travaillant sur des produits plus compacts, mais aussi aller vers de nouveaux territoires, où les opérateurs privés n’avaient pas forcément l’habitude d’aller”, explique Jean-Luc Poidevin, directeur général de Nexity, délégué au logement. L’orientation vers les quartiers populaires n’est pas nouvelle pour le promoteur, qui a pris l’engagement dès 2006, avec la loi Engagement national pour le logement, de participer activement au renouvellement urbain. Il faut dire que le gouvernement a mis en place un certain nombre de mesures afin de favoriser l’accession à la propriété dans les quartiers populaires. “La demande est forte, car les habitants qui peuvent devenir propriétaires sont bien souvent attachés à leur quartier, et il existe toute une batterie de mesures incitatives : le prêt à 0 %, qui peut être doublé, la prime de 10 000 e qui peut être attribuée par l’ANRU et la TVA à 5,5 %”, ajoute Jean-Luc Poidevin.
Les Landes se tournent vers Biscarosse
Si le département des Landes est le deuxième département français par sa superficie, il se caractérise souvent par son aspect rural et sa ressource forestière. Le bord de littoral est cependant très apprécié et la commune de Biscarrosse, au nord-ouest du département des Landes, à quelques kilomètres de la Gironde et du Bassin d'Arcachon, affiche un cadre de vie à trois niveaux : Biscarrosse- Ville, le centre administratif et commercial, Biscarrosse-Plage, située au pied du cordon dunaire et Biscarrosse Lac, en bordure du lac Nord, à 7 km du centre-ville. Sur cette commune de France considérée comme l'une des plus grandes par sa superficie, l'offre de programmes neufs est intéressante. Ainsi le Groupe Carrère commercialise Les Demeures d'Hector, 32 villas, avec cuisine intégrée, volets roulants électriques, qui disposent chacune de sa piscine. Sur la même commune, Unir-Immo commercialise Les Balcons du Lac, une résidence de 30 logements à proximité de la plage du Lac et du centre-ville, pour une livraison attendue au cours du 3e trimestre 2008.
Nantes : Le frémissement attendu
Si le marché ralentit, la capitale des Pays de Loire affiche une belle résistance et retrouve même peu à peu un second souffle grâce à une forte demande, un choix plus large et de bonnes perspectives d'avenir.
Marché immobilier : les perspectives pour 2011
À l'occasion de la nouvelle année, Explorimmoneuf a souhaité donner la parole aux principaux acteurs du marché de l'immobilier neuf en France. Voici leurs analyses, recueillies en exclusivité lors d'une table ronde virtuelle. Quel regard portez-vous sur l'évolution du marché, et du neuf en particulier ? Christian de Gournay, président du directoire de Cogedim Nous revivons un cycle haussier, en prix comme en volume, dans le neuf comme dans l'ancien. Après la crise, le marché du neuf est reparti dès la mi-2009, stimulé par le Plan de relance gouvernemental et le nouveau dispositif Scellier. Le marché de l'ancien, lui, a repris de la vigueur en 2010, boosté par la baisse des taux d'intérêt et une production de prêts bancaires supérieure de 25 % environ à celle de 2009. Pour ma part, j'attends une belle année 2011 pour le neuf. La bonne santé de l'ancien redonnera de la souplesse et des liquidités aux secundo-accédants d'un bien neuf. Et les taux de crédit resteront très attractifs, même s'ils repartent à la hausse, car celle-ci sera progressive. Christian Rolloy, président-directeur général de Promogim Le marché en 2010 a été très actif, et la demande, forte, avec des taux d'intérêt très bas et un dispositif d'aide aux investisseurs très efficace. En revanche, l'offre a eu du mal à se reconstituer, en raison d'un certain nombre de difficultés, notamment le processus de plus en plus complexe par lequel il faut passer pour obtenir un permis de construire utilisable. En effet, nous devons faire face à des PLU (Plan local d'urbanisme) de plus en plus restrictifs. Nous attendons beaucoup d'une réforme de la réglementation de l'urbanisme. Il faut simplifier les procédures, cesser de multiplier les obstacles et les coûts supplémentaires. Ce que l'on construit aujourd'hui est plus cher que ce que l'on bâtissait il y a 5 ans. Pour 2011, nos nouveaux programmes répondent aux normes BBC (Bâtiment basse consommation), ce qui induit un surcoût de 4 à 8 % par rapport au prix de vente. Autre raison à l'augmentation des prix de l'immobilier : celle des prix du foncier, due à la forte demande des opérateurs. Alain Dinin, président-directeur général de Nexity Le marché immobilier français est en pénurie, et la situation va s'aggraver. L'offre de logements neufs est aujourd'hui trop faible au regard de la demande des ménages, et surtout des classes moyennes. Les acquéreurs ont de plus en plus de mal à se reporter sur l'ancien, dont les prix ont rattrapé la baisse de 2008. Si le niveau historiquement bas des taux d'intérêt, resolvabilise les acquéreurs, il encourage aussi à investir dans l'immobilier. Le flux d'offres peine à se reconstituer. Un relèvement des taux d'intérêt n'est pas exclu, mais pour répondre au besoin de logements, il faut accélérer le rythme de construction. C'est-à-dire, libérer du foncier, densifier les villes et simplifier le processus administratif. Guy Nafilyan, président-directeur général de Kaufman & Broad Le marché du neuf a été très dynamique en 2010, soutenu par les mesures gouvernementales (Pass-foncier, doublement du PTZ, dispositif Scellier), les taux d'intérêt très attractifs et le retour à la pierre des investisseurs. Les prix des logements ont fortement progressé en Île-de-France et Paca, plus faiblement dans les autres régions. Cette augmentation des prix est surtout due à la faiblesse de l'offre commerciale, qui représente moins de 65 000 logements. Ce marché devrait rester positif en 2011, le dispositif Scellier demeurant intéressant et le nouveau PTZ + devant se révéler plus efficace. On estime que 110 000 à 115 000 logements neufs devraient être réservés en 2011. Serge Grzybowski, président-directeur général d'Icade Il faut libérer du terrain par des règles d'urbanisme simples, pour bâtir des logements de qualité. Sans quoi, nous serons condamnés à vivre dans un marché de pénurie. La France manque cruellement de logements accessibles à tous. Le déséquilibre global entre offre insuffisante et forte demande, a généré une inflation des prix, notamment sur le marché de l'ancien. D'une manière générale, les marchés régionaux ont affiché en 2010 un réel dynamisme, et l'Île-de-France retrouve le niveau de transactions d'avant-crise. Quant au marché du neuf, il s'est spectaculairement redressé en 2010, et nous devrions à nouveau tutoyer des niveaux historiquement hauts, avec environ 115 000 logements vendus. Mais la pénurie de l'offre est inquiétante, représentant à peine 5 mois d'activité. Jean-Philippe Bourgade, président-directeur général de Bouwfonds Marignan Immobilier Le marché du logement est toujours sous pression et ce, pour plusieurs raisons. D'abord, le paramètre démographique, qui s'ajoute à la question des retraites. L'allongement de la durée de la vie entraîne une rotation plus lente des logements. Par ailleurs, les évolutions sociologiques – parmi lesquelles, le nombre croissant des familles monoparentales – entraînent une augmentation du nombre de logements nécessaires. Le besoin correspond à environ 500 000 logements par an, avec, une demande plus urgente en Île-de-France et dans les autres grandes agglomérations du pays. Le challenge peut être relevé, notamment par la libération de foncier par les pouvoirs publics et les promoteurs qui sont prêts à répondre favorablement à une demande de construction exponentielle.
Régis Hérouard, Directeur général adjoint d'Ogic
Promoteur généraliste de l'immobilier, Ogic intervient dans tous les métiers de la promotion immobilière. Son directeur général adjoint nous livre sa vision du marché et nous fait part de ses projets. " L'investissement locatif Scellier est un véritable succès " Indicateur Bertrand : Comment abordez-vous cette fin d'année ? >Régis Hérouard : Il y a tout juste un an, nous nous demandions si nous devions nous séparer de certaines opérations immobilières. Un an plus tard, l'ensemble de nos programmes en cours de commercialisation ont présenté un taux d'écoulement très satisfaisant et nous souhaitons lancer de nouveaux programmes. Nous abordons donc cette fin d'année avec confiance. Nous allons terminer l'année 2009, avec des résultats commerciaux très favorables, sans doute équivalents à la moyenne des meilleures années. Nos programmes se vendent à un rythme tout à fait confortable. Dans la ville d'Évry, par exemple, nous vendons actuellement 4 à 5 appartements en moyenne par mois. Notre groupe est positionné sur des produits de haute et moyenne gamme. Nous proposons toujours des emplacements de qualité, des sites exceptionnels, ce qui est une véritable philosophie et qui explique sans doute nos bons résultats. En effet, La qualité intrinsèque du site est primordiale et les clients y sont sensibles, particulièrement en temps de crise. Dans ces moments incertains, les investisseurs préfèrent choisir une situation irréprochable et en payer le prix, ce qui garantit la pérennité de leur investissement. Nous constatons que la vente d'appartements de grandes surfaces reste en revanche moins évidente. Les acquéreurs de grands appartements ont généralement des biens à revendre et le marché de l'ancien restant fragilisé, les délais de transactions sont donc plus lents. I. B. : Quels sont vos programmes en cours et vos prochaines réalisations ? >R. H. :Nous venons de lancer une opération au coeur de Vanves. Le Clos Saint-Rémy est un petit immeuble de 26 appartements du studio au 4-pièces. Son architecture respectueuse du passé s'intègre parfaitement dans ce nouvel environnement autour de l'église Saint-Rémy, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Déjà 45 % des appartements ont trouvé un acquéreur. À Montrouge, nous proposons une résidence particulièrement bien située au pied de la future station de métro mairie de Montrouge. Le Parnassien, que nous réalisons avec Bouygues Immobilier, est un bel immeuble de six étages arborant une élégante architecture d'inspiration classique. Située sur l'avenue de la République, artère commerçante la plus convoitée, cette résidence bénéficie de tous les avantages du coeur de la ville. Nous proposons également des produits d'exception en région. À Marseille par exemple, nous commercialisons une opération de grand standing sur l'un des plus beau terrain de la ville. La résidence Prado Rivage, s'inscrit en bas du Prado, face à la plage, à côté de l'hippodrome. D'ores et déjà 60 % des appartements sont réservés. En Savoie, à Seynod, à côté d'Annecy, nous lançons Les Terrasses Semnoz. Cette opération associe l'élégance d'une belle adresse à l'agrément de vues dégagées sur la montagne. Enfin, plusieurs projets verront le jour en 2010, notamment au coeur de Paris, dans les 7e, 14e et 15e arrondissements. Nous restons concentrés sur la qualité des produits et des adresses proposés I. B. : Que pensez-vous des différents dispositifs mis en place par l'État ? >R. H. : Certaines mesures comme le doublement du prêt à taux zéro ont été très utiles pour les primo-accédants. En ce qui concerne notre clientèle, nous constatons que le dispositif Scellier fonctionne très bien, il s'agit d'une loi simple à comprendre. L'investissement Scellier est un véritable succès, il représente en moyenne 55 % à 60 % des ventes de nos programmes.
Les banques ont en effet pour habitude de suivre, voire d'anticiper, les mouvements des taux. Pour autant, que les candidats à l'emprunt se rassurent : la politique monétaire européenne n'a véritablement d'effets que sur les taux révisables. Il n'en demeure pas moins que ceux qui ont emprunté lorsque les taux étaient au plus bas, risquent de ne pas apprécier de voir leur mensualité ou la durée de leur crédit augmenter. Surtout s'ils ont opté pour une formule non capée, c'est-à-dire, un prêt qui ne limite pas la hausse des taux. Reste qu'une telle formule permet aussi de bénéficier des baisses de taux. Une éventualité qui n'est pas à écarter avec un crédit sur une durée de 15, 20 ou 25 ans. Pour les banques spécialisées, la hausse des taux révisables n'est pas une bonne nouvelle.
Une éco-rénovation pilote à Lyon Confluence
Le 14 février 2013, sera inauguré dans le quartier durable de La Confluence, à Lyon, l’immeuble de bureaux Milkyway. C’est la première éco-rénovation achevée.
Des espaces de vie au goût du jour
Le neuf, c'est aussi, par définition, des espaces modernes, adaptés aux goûts et aux envies de chacun. L'agencement des pièces est repensé de manière beaucoup plus pratique. Dans les immeubles haussmanniens, les cuisines étaient souvent reléguées à l'autre bout des appartements.
Les prix de l’immobilier se stabilisent
3 370 e/m2 hors parking au 30 juin 2004. 3 860 e en juin 2005. 4 080 e un an plus tard. 4 180 e au 30 juin 2007. Tels sont les prix de l'immobilier neuf en Ile-de-France ces dernières années : un tarif qui a considérablement augmenté en grande partie parce que la pression sur la matière première de l'immobilier, le terrain, n'a pas cessé de croître. Mais l'inflation des prix semble s'essouffler et les promoteurs pratiquent une politique de modération pour répondre aux attentes de leur clientèle : "L'an dernier, nos prix ont été stables pour rester en adéquation avec la solvabilité de nos clients, confirme Fabrice Desrez, directeur délégué des Nouveaux Constructeurs (LNC). Les ventes de la profession sont satisfaisantes, mais les promoteurs ne peuvent pas se tromper : ils sont rattrapés par le marché d'autant que les taux d'intérêt ont grimpé d'un point".
L'investissement à la montagne
Fan de glisse, vous envisagez d'investir dans un pied-à-terre en montagne ? Vous pouvez associer plaisir et rentabilité locative. A condition de faire le bon choix...
Un projet de 592 logements près de Bordeaux
C’est à Saint-André-de-Cubzac, 10 000 habitants aux portes de Bordeaux, que prend forme le projet de la ZAC de Bois-Milon, aménagée par Ataraxia.
Bertrand Mours, directeur promotion de l'agence nantaise d'Espacil
Indicateur Bertrand :Votre groupe combine plusieurs métiers de l'immobilier : pouvez-vous nous le présenter ? Bertrand Mours : Espacil est un groupe régional qui intervient dans trois métiers. Nous sommes présents sur le secteur du prêt 1% logement, qui constitue l'origine du groupe. Notre deuxième métier est la construction et la gestion de logements sociaux, avec plus de 16 000 logements en grande partie sur la Bretagne. Notre troisième métier est la promotion immobilière, en collectif ou en maisons groupées. Il faut y ajouter une activité de syndic et de gestionnaire pour compte de tiers et la construction de résidences étudiantes. Cette diversité correspond à notre volonté d'être des "généralistes de l'habitat", c'est-à-dire de pouvoir apporter toutes les réponses aux propriétaires occupants et aux investisseurs. I.B. : Que pensez-vous du marché immobilier sur votre région ? B.M. : L'année 2004 a été excellente sur tous les fronts, tant dans le neuf que dans l'ancien. L'augmentation des prix a été forte, mais s'il faut parler d'inflation, elle s'est plutôt illustrée par le marché de l'ancien, notamment sur les maisons et les terrains à bâtir, qui dans certains secteurs du sud de la Loire ont progressé de façon très importante. 2005 sera sans doute aussi une très bonne année en matière de vente. L'évolution de nos commercialisations est peut-être un peu plus raisonnable, mais la demande est toujours importante. D'une part du côté des investisseurs, à la recherche de produits de défiscalisation ou de constitution de patrimoine retraite. D'autre part, nous avons toujours une forte demande en résidence principale et notamment de primo-accédants, pour lesquels la difficulté consiste à trouver des produits adaptés à leur budget. Le centre-ville ne leur est souvent pas accessible, mais la hausse des prix se répercute aussi en première, voire en deuxième couronne, et nous éprouvons des difficultés à répondre à leur demande, même en s'éloignant. Du côté du marché locatif, on constate aujourd'hui qu'il redevient plus fluide, après une période de forte tension il y a un an, un an et demi. Nous assistons aujourd'hui à une certaine détente et du coup, les loyers ont tendance à être plus raisonnables. I.B. : Le marché de Nantes est-il très différent de celui du reste de la région, avec notamment la présence d'un marché de la résidence secondaire ? B.M. : Il est vrai que la réalité du marché nantais est proche de celle de toutes les grandes agglomérations. Mais la région Nantes Saint-Nazaire bénéficie en outre d'éléments porteurs, avec la présence de la côte à proximité. Nantes est d'autant plus attractive. On sait que la population du littoral va poursuivre son expansion et Nantes va en bénéficier. La résidence secondaire existe, mais il y a aussi une forte demande en résidence principale, y compris dans des villes comme La Baule, qui ont une vie au-delà de la saison estivale. L'an dernier, nous y avons par exemple commercialisé une résidence, en très grande majorité à des investisseurs locatifs. De même, nous livrons la première tranche d'une opération d'une soixantaine de logements à Saint-Nazaire, où nous avons beaucoup d'investisseurs locatifs. Saint-Nazaire et Nantes évoluent en symbiose et je crois beaucoup à ce marché, même si des questions se posent. I.B. : Des questions qui recouvrent celle de l'éventuelle existence d'une bulle spéculative ? B.M. : La question principale est "jusqu'où cela va-t-il monter ?". Pour le marché nantais, il faut souligner qu'il y a 10-15 ans, ce marché était très peu cher. Nous avons donc vu un rattrapage, lié aux besoins et à la demande croissante, et les prix correspondent maintenant à l'attractivité qu'exerce l'agglomération nantaise. Dans les années qui viennent, je pense que nous assisterons au retour à une situation plus raisonnable et à des augmentations plus contenues, notamment dans le secteur ancien. Quant au neuf, son coût va forcément au-delà de la simple augmentation du coût de la vie, car il faut prendre en compte les coûts supplémentaires liés aux exigences nouvelles, notamment en matière de développement durable. Qu'il s'agisse des normes thermiques, ou des problèmes liés à la gestion de l'eau, cette préoccupation a une conséquence financière. Quant à l'existence d'une bulle spéculative, nous ne sommes pas dans la situation du début des années 90, où les acheteurs avaient vraiment une démarche spéculative. Leur but était de réaliser une plus-value rapide. Aujourd'hui, sur les marchés régionaux, on voit des tensions sur le logement locatif, mais parce qu'il n'y a pas assez de biens par rapport à la demande. Le marché est alimenté par une demande réelle et non par des mécanismes artificiels. I.B. : Quels sont vos projets actuels ? B.M. : Sur Nantes, nous avons deux opérations en cours de commercialisation, toutes deux bien placées et très centrales : résidence Bella Maria, qui compte une cinquantaine de logements et les Jardins de la Comète, d'une dimension comparable. Les travaux démarrent cet automne pour ces deux résidences. Par ailleurs, nous lançons la commercialisation d'une petite opération en appartements et maisons de ville à la Chevrolière, au sud de Nantes. Enfin, avant la fin de l'année, nous lancerons trois nouveaux programmes dans le département : l'un en deuxième couronne nantaise, l'autre à Saint-Nazaire et le dernier en bord de Loire.
Lyon : Focus sur le logement neuf dans le 6e
Dans l’ensemble, le marché lyonnais demeure très actif, malgré une baisse à l’automne, observe Nicole Esterle, directrice de l’agence Guy Hoquet du 6e arrondissement. Depuis peu, les mandats rentrent plus facilement, mais les acquéreurs se raréfient. Ils négocient davantage et ils ont raison, car les prix sont trop élevés.” Même des offres un peu basses parviennent parfois à passer. Ainsi, un 5-pièces de 165 m2 sans garage, situé aux Brotteaux, est parti à 41 000 euros de moins, alors qu’il était en vente à 566000euros. Le 6e peut être comparé à la Presqu’île du 2e, au 3e côté préfecture et un peu à la Croix-Rousse, sans pour autant avoir la même clientèle. “Dans le 6e, nous avons beaucoup d’investisseurs, poursuit Nicole Esterle. Leur placement, de type patrimonial, est bien situé : on va à pied ou en tramway au domaine scientifique de la Doua, les prépas littéraires se font sur Edouard-Herriot. C’est l’arrondissement huppé de Lyon, où des clients achètent pour les études de leurs enfants. En attendant, ils louent le bien. Beaucoup de Franciliens investissent aussi à Lyon, pour sa proximité avec la Côte d’Azur et son aéroport international. Récemment, l’un d’eux a acheté un logement qu’il a mis en location et occupera à son départ à la retraite.”
Lancement haut de gamme au Plessis-Robinson
C’est à la limite de Sceaux, dans un environnement très paysager, que Franco-Suisse lance une opération de prestige : la Villa Eliana.