Actualité
"Réaliser à terme 10 000 logements"
Les zones Anru sont réservées aux primo-accédants
L'AVIS DE MAURICE LELIÈVRE, Vice-président délégué à l'habitat de Rennes Métropole
Nous utilisons tous les outils mis à notre disposition pour aider les prétendants à l'accession. Mais nous nous sommes rendu compte que les Rennais ne connaissaient pas les aides que la collectivité peut leur apporter. C'est la raison pour laquelle nous avons fait une journée d'information pour les sensibiliser au sujet et cette journée a d'ailleurs remporté un certain succès. Plus de 200 habitants sont venus nous voir. Certains ont eu la bonne surprise de voir qu'ils entraient dans nos critères d'aide. Dans l'agglomération, tout primo accédant bénéficiant d'un prêt à 0 % avec différé total ou partiel de remboursement et ne dépassant pas les plafonds de ressources HLM, peut acquérir un logement avec un prix au m2 plafonné entre 1 800 et 1 900 e/m2 TTC selon que le logement dispose d'un parking ou non. Il faut savoir qu'à Rennes, le prix moyen au mètre carré se situe autour de 3 000 e/m2 dans le neuf. Pour y parvenir, tous les acteurs font des efforts, en l'occurence Rennes Métropole, la commune et le promoteur. Ainsi, en amont, la commune concernée par la construction et Rennes Métropole se mobilisent pour accorder des aides afin d'abaisser le coût du foncier. Une autre aide qui oscille entre 2 500 et 10 000 e est versée au promoteur en fonction des revenus des futurs propriétaires et déduite directement du prix de vente.
Possédant deux terrains séparés par celui de notre voisin, nous avons décidé de procéder à un échange afin que nous puissions disposer d'une propriété d'un seul tenant. Or, la mairie souhaite préempter. Sommes-nous tenus de vendre à la mairie ? (Julien S.,Vélizy, 78)
“Nous sommes très attentifs à la préservation du cadre de vie et je dirais qu'il s'agit d'un combat quotidien, qu'il faut mener en restant attentif à tous les détails”, estime Jean-Christophe Auger, adjoint à l'urbanisme de la mairie de Vannes. La commune de Vannes doit en effet concilier aménagement des pôles urbains, nouveaux équipements et logements, permettant d'accompagner l'arrivée de nouveaux habitants, et préservation d'un cadre de vie exceptionnel, la ville donnant sur l'un des rares golfes à faire partie du très sélect “club des plus belles baies du monde”. Les projets urbains du Plan local d’urbanisme (PLU) de Vannes se placent donc sous un même étendard : développer la ville sans dénaturer son cadre et en préservant la qualité de vie.
J'ai terminé mes études en 2005 et souhaiterais aujourd'hui bénéficier d'un prêt à taux zéro pour l'acquisition de ma résidence principale. Cela est-il possible ? (Cécile D.,Massy, 91)
3 Questions à Jean-Paul Bret - Maire de Villeurbanne et 1er vice-président du Grand Lyon
"Le plaisir de vivre à Villeurbanne est réel"
Nice, des quartiers pour demain
Entre la mer et le massif de l’Estérel, Nice manque d’espace pour répondre à ses ambitions. Malgré tout, Éco Vallée lui donne une belle opportunité et lui apporte un nouveau souffle.
Salon national de l'immobilier 2012 à Paris
Cette année, le salon national de l’immobilier innove en créant un village international pour ceux qui souhaitent investir ou partir vivre au soleil. Un choix que font de plus en plus de Français.
Prospectez partout pour trouver votre bonheur. En bord de mer, l'immobilier neuf s'éparpille "au hasard du foncier disponible" plaisante un professionnel adepte de la région qui assure : "quel que soit l'emplacement, les paysages sont si beaux et variés sur la côte bretonne, que tout est intéressant et se vend vite". L'engouement pour la région, notamment de la part d'une clientèle parisienne ou étrangère importante, fait monter le prix des logements bien situés vers les sommets, avec par exemple un prix moyen de l'immobilier neuf qui dépasse 3 200 e/m2 à Perros-Guirrec, franchit la barre des 3 000 €/m2 à Vannes, etc.
Rien ne vous oblige à donner mandat à un gestionnaire pour votre investissement locatif, si vous souhaitez vous en occuper vous-même. Vous devrez cependant vous montrer rigoureux et connaître quelques "ficelles" juridiques. Il s'agit d'abord de savoir établir le montant du loyer auquel vous pouvez prétendre, en fonction des plafonds autorisés si vous investissez en Robien, mais aussi en fonction du marché locatif réel, que vous avez donc intérêt à connaître. Autre difficulté, la révision et l'augmentation du loyer, qui obéissent à certaines règles d'indexation et peuvent s'avérer complexes pour le néophyte.
Des maisons suspendues aux Batignolles
Kaufman et Broad lance Emergence, un programme d’une grande audace architecturale, à proximité du futur palais de Justice (XVIIe).
Alain Durand - Directeur commercial d'Urbat Promotion - Logement
Indicateur Bertrand : Vous venez de fêter les trente ans de la marque Urbat. Comment peut-on arriver à durer dans le milieu de la promotion ? Alain Durand : Depuis la création d'Urbat par son fondateur Alain de Clausel de Coussergues, l'idée constante a été de produire des logements adaptés aux contraintes et aux besoins des candidats à la résidence principale. Pour chaque opération, nous nous fixons pour objectif de proposer des prix au mètre carré abordables ou des surfaces unitaires pour une enveloppe budgétaire accessible. A l'origine, nous étions des promoteurs de loisirs. Cette particularité nous a permis d'inventer le petit 3-pièces pour satisfaire nos acheteurs primo-accédants, quand, en 1998, le niveau général des prix de l'immobilier a commencé à déraper. Notre longévité n'aurait aucun sens si nous ne soulignions pas le concours de tous ceux qui ont participé étroitement au développement d'Urbat : anciens et actuels collaborateurs et salariés, architectes et entreprises intervenants, collectivités locales, fournisseurs tels EDF et, bien-sûr, nos prescripteurs. I.B. : Vous êtes présents à Montpellier, Toulouse et Marseille : qu'ont ces villes en commun ? A.D. : Historiquement, nous possédons une excellente connaissance de ces trois secteurs. Les trois villes ont en commun une évolution des prix résultant d'un manque d'offre et d'une rareté du foncier disponible. La différence se joue entre Toulouse et les deux autres agglomérations qui ont un marché de la résidence principale plus étoffé. Pour être cohérent avec notre politique de logement, nous proposons à Toulouse, comme ailleurs, une offre de logements en résidence principale, grâce au travail des prescripteurs locaux qui ont une réelle implication dans l'économie locale. I.B. : Vous diversifiez votre production géographiquement en vous éloignant du centre-ville de ces agglomérations... A.D. : Oui, la majeure partie de notre production est tournée vers des secteurs situés hors des centres-villes, comme nous l'avons fait à Lunel, dans l'Hérault, à Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône ou à La Salvetat-Saint-Gilles, au nord de Toulouse. Notre présence dans ces villes n'est pas le fait du hasard, mais au contraire le résultat d'une longue maturation : nous menons des études locatives très poussées, réalisons un état du marché de la revente, calculons des simulations sur des durées de crédit en fonction des revenus moyens. Et, c'est vrai, ces opérations rencontrent un vrai succès. Prenons l'exemple de Lunel : la commune enregistre l'un des plus forts taux de croissance démographiques du Languedoc- Roussillon, avec des créations d'emplois très significatives. Dans ce contexte, la réalisation de résidences principales - qui intéressent aussi l'investisseur - est pleinement justifiée. Ces programmes, qu'on baptise parfois d'alternatifs n'en ont que le nom puisqu'une clientèle locale trouve enfin une offre adaptée à ses besoins. L'exemple le plus frappant est celui de Vitrolles : nous y avons commercialisé une opération entre 2 000 et 2 600 €/m2 et la demande locale a répondu de façon nette. I.B : Quels sont vos projets pour les prochains mois ? Allez-vous poursuivre votre politique d'entreprise en faveur de logements à vocation de résidence principale ? A.D. : Nous poursuivons notre réflexion en matière de résidence principale, d'autant que de nouveaux marchés révèlent leur existence. Nous allons être très actifs sur ces marchés émergeants qui représentent une grande partie des 1 100 logements produits au cours de l'année 2005. A Elne, près de Perpignan, un programme de 22 maisons, à un budget unitaire inférieur à 200 000 €, sera livré courant 2007. C'est au cours de la même période que nous livrerons 40 logements au Crès, dans l'agglomération de Montpellier, à environ 2 500 €/m2. A Lunel, fin 2006, nous livrerons deux opérations de 40 logements, entre 2 500 et 2 600 €/m2. A Istres, Aubagne, mais aussi Marseille intra muros, Muret, Cugneaux ou dans Toulouse, nous allons proposer une offre nouvelle. Au total, ce ne sont pas moins de 25 opérations qui vont être lancées au cours des six prochains mois. Cette volonté de réaliser des logements accessibles en prix ne nous empêchent pas de concevoir des opérations de prestige, comme à Palavas, à proximité de l'Institut Saint-Pierre, où nous proposons 22 logements à 3 800 €/m2.
Une grande surface pour l’avenir
Les grandes surfaces s’adressent à un autre type d’acquéreur. “L’investisseur patrimonial cherche plutôt à faire un placement immobilier, à profiter de la défiscalisation puis à récupérer son bien par la suite pour l’habiter ou y établir sa résidence secondaire. Il doit donc investir dans un produit unique à ses yeux, qui lui plaît, dans un endroit qu’il connaît bien. Après la période de location et quelques travaux de rafraîchissement, il pourra en profiter”, détaille Olivier Bokobza. Mais avant de récupérer son bien, l’investisseur devra louer celui-ci durant une période de dix à quinze ans. Et en cas de vacance locative, “c’est la totalité de l’investissement qui ne génère pas de revenus fonciers,contrairement au cas où l’on a acheté deux studios”, prévient Patrice Haubois, le directeur adjoint marketing produit et services au Crédit Foncier.
Périphérie de Lyon : le renouveau du logement neuf
Depuis quelques années, la périphérie lyonnaise connaît un certain succès. Cette tendance devrait se confirmer à l'avenir avec de solides opportunités dans l'immobilier neuf à l'est de la capitale rhônalpine. Hit-parade des villes à suivre.
Rhône-Alpes : De grands projets sur la ville-centre
En tant qu'ancien maire du 9e arrondissement, Gérard Collomb suit attentivement l'évolution de la Duchère, l'autre opération emblématique de Lyon. Au-delà de la restructuration du bâti, il s'agit de faire progresser les modes de vie à l'aide de missions d'insertion sociale et de développement économique. La mixité est déjà amorcée avec la mise sur le marché d'appartements privés intéressant les jeunes actifs des classes moyennes. Plus de 1 000 logements seront construits d'ici 2008/2009.
Une maison individuelle à énergie positive
Le constructeur Cécile Robin s’est associé à Lafarge pour créer un concept de maison individuelle urbaine : la maison à énergie positive en béton ABCD+.