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Prêt Pas ou prêt du secteur libre ?
Une fois que vous avez réussi à constituer votre apport, vous devez trouver un prêt complémentaire. Il en existe de deux sortes : les prêts aidés et les prêts du secteur libre. Les prêts aidés ne concernent que les revenus modestes. Si les vôtres sont peu élevés et que vous achetez votre résidence principale, le prêt Pas (Prêt à l'accession sociale) doit retenir votre attention, d'autant qu'il ouvre droit (sous certaines conditions) à l'Aide personnalisée au logement (APL). Ce prêt de la famille des prêts conventionnés (PC) a la particularité d'être attribué sous conditions de ressources. A titre d'exemple, pour une famille de quatre personnes, vous ne devez pas excéder 31 294 € de revenus annuels en région parisienne et 24 959 € en province. Le montant du prêt peut atteindre 100 % du coût de l'opération, remboursable sur une durée de 5 à 30 ans. Le taux du prêt varie d'une banque à l'autre et se situe généralement dans la fourchette de taux habituelle (lire rubrique Barèmes et Indices)
Les meubles multi-usages sont aussi en vogue : bibliothèque-bureau, tête de litétagères… Les couloirs deviennent des lieux de rangement, où l’on intègre placards et penderies. Quant au séjour, “il reste un lieu de vie où chacun se rassemble, confie Gwenaelle Zunino. Mais l’énorme changement, c’est que les gens ont maintenant intégré que l’on pouvait très bien faire plusieurs choses dans une même pièce. Résultat, le salon se segmente pour que celui qui écoute de la musique ne dérange pas celui qui est en train de lire sur le canapé”. Alain Bourdin, sociologue et urbaniste, note lui aussi que “cette pièce offre plus que jamais une souplesse d’utilisation. Plus question d’être dépendant du comportement de ses proches. Quand les membres d’une même famille n’ont pas du tout les mêmes emplois du temps, il faut que chacun puisse vivre sa vie, être ensemble tout en étant autonome. Par exemple, ne pas forcément prendre tous les repas en commun. Le salon est désormais un lieu où l’on peut faire varier les ambiances, au fil des heures. Écouter de la musique, lire, regarder la télé, être sur l’ordinateur... tout cela, dans la même pièce ”. Alain Bourdin pousse même plus loin son raisonnement : “Le logement est plus que jamais considéré comme un cocon. En clair, on doit s’y sentir en sécurité. D’où l’importance accordée à l’environnement du logement : est-il bien desservi par les transports, y a-t-il des écoles et des commerces à proximité, le climat qui y règne est-il serein ? Autant de questions essentielles, que se posent les futurs acquéreurs. ”
Si les loyers continuent d'augmenter, ils ne le font pas au même rythme que les prix de vente. Raison de plus pour regarder au-delà des avantages fiscaux quand on achète pour louer ! Tous les experts qui se penchent sur la situation du marché locatif privé constatent, à l'instar de ceux de la Fnaim, "une progression modérée des loyers". Lors de sa conférence de presse d'août dernier, la Fnaim, faisant le bilan de l'évolution générale des loyers sur l'année 2004, mettait en évidence "une évolution somme toute contenue par rapport à 2003, de l'ordre de 3,7 %, à comparer avec des variations annuelles qui ont pu atteindre 8,8 % en 2002 et 5,6 % en 2003, et cela quelle que soit la surface des logements, puisque la progression est à peu près la même du studio aux grands appartements".
Architecte et urbaniste, Nicolas Michelin est un véritable apôtre du développement durable. Une figure aux idées neuves, à unmoment où l’écologie s’impose à l’architecture.
I. B. : Au-delà des programmes classiques investisseurs et primo-accession, existet- il une réelle diversification en matière d'offre sur des concepts comme les résidences services ?
Dans le cadre de son étude parue le 13 octobre 2014, intitulée « le profil type des emprunteurs », Bourse des Crédits, spécialisée dans le courtage immobilier, se penche sur la région Île-de-France.
Etre bénéficiaire d'une aide locale
Autre contrainte qu'il est impératif de respecter pour obtenir la majoration : bénéficier d'une aide (ou de plusieurs) de votre commune, de votre groupement de communes, de votre département ou de votre région, ou encore d'un syndicat intercommunal. Il peut aussi s'agir de l'aide conjointe de votre commune et de votre département, de plusieurs villes ne constituant pas un groupement de communes. L'aide doit prendre la forme soit d'une subvention, soit d'une bonification débouchant sur un prêt sans intérêts ou à taux réduit ; soit d'une mise à disposition par bail emphythéotique (location de 18 à 99 ans) ou bail à construction du terrain (vous vous engagez à construire ooosur un terrain loué en attendant d'avoir les moyens de l'acheter par exemple), moyennant un loyer qui n'excède pas 15 e par an. Le montant de la subvention ou de la bonification doit être au minimum en région parisienne de 4 000 e pour une famille de 3 personnes (ou moins) et 5 000 e pour un ménage de 4 personnes et plus. En province, ces montants s'élèvent respectivement à 3 000 et 4 000 e.
Côte d'Azur : le prix de la tentation
La prise de conscience des acteurs du marché immobilier azuréen permet de diversifier l'offre disponible. Quant à l'emballement des prix, le frein est amorcé.
L’AVIS DE PIERRE CHAMPION, Président du Val d’Orge, vice-président du conseil général de l’Essonne
Indicateur Bertrand : Sur quelles opérations d'habitat s'implique la communauté d'agglomération du Val d'Orge ? Pierre Champion : Nous menons une opération exceptionnelle en face de la gare de Brétignysur- Orge où une Zac fera sortir de terre 2 000 logements : avec la puissance de nos 130 000 habitants, nous avons pu acquérir le terrain de 25 hectares d'un montant trop lourd à supporter par une ville de 20 000 habitants comme Brétigny. Sur Fleury-Mérogis, une autre Zac développée avec la commune permettra de lancer un nombre important de logements en accession en 2008. Nous multiplions les petites opérations de 10/20 logements sur l'ensemble du territoire, nous aidons les maires sur le plan technique et nous participons à la surcharge foncière, sachant que les coûts des terrains sont très élevés pour des bailleurs sociaux et des promoteurs.
Parole aux promoteurs de la région Nantaise
Trois opérateurs du secteur du logement neuf de la région nantaise ont analysé, pour l’Indicateur Bertrand, les caractéristiques d’un marché qui reste attractif.
Privilégiez toujours l'emplacement
Même si vous achetez un bien pour vos loisirs, ne lésinez pas sur l’emplacement. C’est le seul gage de pérennité et de plus-value éventuelle à terme.
Ne zappez pas non plus l’isolation des toitures. Cette étape est d’autant plus incontournable que le potentiel d’économies d’énergie est important. Pour une toiture terrasse, le matériau le plus souvent utilisé est le polyuréthane. Pour une toiture classique, ce sont les laines minérales qui tirent leur épingle du jeu. Attention : il ne faut jamais isoler une toiture par l’intérieur ! Résistez donc à l’envie de mettre un isolant contre le plafond du dernier étage du bâtiment. L’épaisseur du matériau isolant est un facteur très important : plus celui-ci sera épais et mieux il isolera. Cependant, il est faux de croire qu’une double épaisseur d’isolant retiendra une quantité double de chaleur. D’autres éléments entrent aussi en ligne de compte. Voilà pour les généralités. Mais dans le domaine, il existe d’innombrables cas particuliers, et seul un professionnel pourra vous orienter vers la solution qu’il vous faut ! D’autant plus que l’étanchéité et l’isolation de la toiture sont soumises à une garantie décennale. Faire appel à un professionnel qualifié vous offrira donc une bonne protection en cas de problème ! Ne négligez pas l’isolation des planchers. Certes, les pertes calorifiques des planchers d’un logement non isolé ne correspondent “qu’à” 7 % de la facture de chauffage. Des pertes beaucoup moins importantes que par le toit, donc. Oui, mais… L’isolation par le sol est un vrai plus pour le confort au quotidien, puisque nous sommes toujours en contact avec le sol. L’isoler évitera de pousser le chauffage au maximum ! Au sol, les chapes flottantes recueillent tous les suffrages. Le principe ? Il s’agit d’interposer une sous couche acoustique entre un plancher normal, en béton par exemple, et une chape de 5 à 6 cm. On peut aussi choisir des planchers en dalles de béton cellulaire. Quand on pense à l’isolation des parois vitrées, la majorité d’entre nous pense d’abord “double vitrage”. C’est bien, mais largement insuffisant. C’est la performance de la fenêtre dans son ensemble qui doit être prise en compte. Les menuiseries (PVC, aluminium ou bois) jouent ainsi un rôle de premier plan. Les protections sont très efficaces pour limiter la température intérieure en été. L’étanchéité est elle aussi essentielle. La mise en oeuvre doit être soignée. Pour en revenir au double vitrage, il est aujourd’hui systématique. Pourquoi donc ne pas se laisser convaincre par le triple vitrage, encore plus efficace ? Nos voisins allemands ne peuvent plus s’en passer ! Enfin, pour les bruits “internes” au logement, la solution pour les atténuer dépend de leur origine. Pour les bruits aériens par exemple (voix, musique), il faut de la masse, des matériaux lourds, comme le béton. En épaisseur suffisante, ils permettent de bloquer les sons. Pour les bruits de chocs (comme des pas), on va utiliser des isolants très minces, comme l’assour, pour les glisser sous la dalle. Ces isolants agissent comme d’excellents “amortisseurs”. On peut aussi choisir un revêtement adapté, comme par exemple de la moquette épaisse ! Il y a toujours des réponses acoustiques, une solution à chaque problème.
Remise des clés en toute sérénité
Vous êtes très enthousiaste en prenant possession de votre bien, n’oubliez pas cependant de tout vérifier.
Je suis syndic bénévole. Je n'ai pas inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale la question de la désignation du président et du bureau. Ma responsabilité risque-t-elle d'être engagée ? (Danielle D., Paris, 17e)
BIM : à quoi va servir la maquette numérique ?
VIDEOS. Baisse des prix, conforts des logements, valeur patrimoniale augmentée… la maquette numérique promet de révolutionner le rapport des particuliers à l’immobilier neuf.
Un nouveau zonage pour Montpellier
Passée en octobre 2014 de la zone B1 à la zone A, la ville de Montpellier a vu son marché dynamisé par les investisseurs, déjà très présents dans la capitale languedocienne.
TROIS QUESTIONS À MICHEL MOUILLART Professeur d’économie à l’Université Paris 10 de Nanterre
“Il faut soutenir la demande des clientèles modestes”