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José Maria Carpio Directeur délégué Fadesa-Financière Rive Gauche

José Maria Carpio Directeur délégué Fadesa-Financière Rive Gauche

Indicateur Bertrand : Que représente aujourd'hui le groupe espagnol Fadesa sur le marché immobilier international ? José Maria Carpio : Fadesa, dont Financière Rive Gauche est la filiale française, est l’une des principales sociétés immobilières européennes cotées en bourse. Il s’agit également de la société jouissant de la plus importante diversification géographique et l’une des plus spécialisées dans la gestion foncière au niveau européen. Elle se caractérise par la mise au point de grands développements où priment : respect de l’environnement et intégration paysagère. En règle générale, ces développements sont dotés de multiples services tels que : terrains de golf, zones vertes et de loisirs, surfaces commerciales ou installations sportives, qui génèrent une valeur ajoutée à chaque promotion. Actuellement, Fadesa s’investit dans un plan d’expansion internationale prometteur. Sa présence s’étend déjà sur 9 pays : Espagne, Portugal, Maroc, Roumanie, Hongrie, Pologne, France, Mexique et Bulgarie. I.B. :Votre groupe,à travers Financière Rive Gauche,est implanté en France. Quels sont vos principaux programmes résidentiels ? J. M.C. : Un des projets les plus emblématiques est celui de la commune de Massy, proche de Paris. La société a conclu un accord avec le fonds américain Colony Capital, afin de développer conjointement un projet immobilier de grande envergure. Avec un investissement estimé à hauteur de 213,5 millions d’euros, le projet disposera d’une surface bâtie de 100 000 m2 dont la majeure partie sera consacrée aux logements et le reste à des bureaux. Il existe deux autres projets d’envergure que sont Chambray Les Tours, à Tours, représentant une surface de 39 200 m2 Shon répartis entre un hôtel, une résidence tourisme, trois bâtiments de bureaux et 300 appartements ; et Meyzieu, dans l’agglomération lyonnaise pour une surface de 17 000 m2 Shon destinés à la construction de 200 appartements. I. B. : Fadesa développe de très nombreux programmes immobiliers et des complexes touristiques de haut standing. Quels sont les grands projets ? J. M.C. : L’un des plus importants se trouve au Maroc, où la société est présente depuis 2000. Il s'agit du projet de Mediterrania Saïdia, un grand complexe touristique et résidentiel au nord du pays, dans le cadre du Plan Azur Vision 2010. Le complexe, qui est actuellement en construction, comprendra près de 3 000 logements et 16 000 lits d’hôtel, un port de plaisance, trois terrains de golf, une zone commerciale et de services. Toujours au Maroc, le groupe prévoit le prochain développement d’un complexe résidentiel et touristique de grand standing à Smir, l’une des zones de tourisme les plus attractives face à un front de mer d’1 kilomètre. Avec un investissement prévu de près de 150 millions d’euros, ce projet sera composé de 2 189 logements avec vue sur la mer, un hôtel et une zone de 55 000 m2 destinée aux animations et à la restauration. Au Mexique, Fadesa va participer à la création d’un grand complexe touristique et résidentiel pour une nouvelle destination touristique de la côte Pacifique nommée Cip Nayarit. En Europe de l’Est, Fadesa a pénétré le marché de l’immobilier hongrois. Illustration : la construction d’un bâtiment de logements en hauteur, des locaux commerciaux et des bureaux en plein centre de la capitale. J’ajoute qu’en Pologne, le premier projet réalisé par la nouvelle société Fadesa Prokom Polska est un ensemble résidentiel composé de 1 900 logements dans l’une des zones les plus prestigieuses de Varsovie. Comme vous le voyez, dans la stratégie d’expansion internationale de Fadesa, les projets ne manquent pas.

Anglet inaugure 85 logements sociaux

Anglet inaugure 85 logements sociaux

Implantés sur des terres maraîchères, les Jardins d’Eugénie et le Hameau de Truillet sont des programmes avec un important volet social.

Paris-Saclay pour la géothermie

Paris-Saclay pour la géothermie

Dans l’optique de devenir le « premier territoire bas carbone d’Île-de-France », l’établissement public Paris-Saclay (Paris Sud) opte pour un réseau de chaleur basé sur la géothermie profonde. Tous les nouveaux bâtiments construits (établissements d’enseignement supérieur, entreprises, logements…) s’y raccorderont. À partir d’une eau à 28 0C, la production de chaud et de froid sera assurée par des pompes à chaleur. Le réseau permettra en outre la récupération et la valorisation de la chaleur issue des activités de recherche du secteur. L’établissement consulte sur le contrat de conception, réalisation, exploitation et maintenance. Le lauréat sera désigné au 1er trimestre 2015.

Epinay s'offre une fleur !

Epinay s'offre une fleur !

Épinay-sur-Seine ne s’endort pas sur ses lauriers. Déjà lauréate d’un prix de fleurissement en 2010, elle poursuit sur sa lancée en remportant le concours des villes et villages fleuris.

Bretagne, des retraités sur représentés

Bretagne, des retraités sur représentés

Du nord au sud, le bord de mer se détache et affiche des prix plus élevés que l'intérieur des départements. Dans les Côtes d'Armor par exemple, les notaires remarquent : "La côte d'Emeraude et le littoral de Granit Rose ont enregistré l'an dernier des augmentations de plus de 15 %.Plestin-les-Grèves enregistre les hausses les plus élevées pour les maisons,avec 37 % d'augmentation.Cela dit, on constate que les prix des maisons dans les stations les plus réputées, comme Erquy ou Trébeurden, ont tendance à se stabiliser, les acquéreurs se reportant sur les communes avoisinantes." Côté neuf, on trouve par exemple dans la petite résidence signée Sacib à Pleneuf Val-André, des petits 3-pièces de 55 m2 à 183 000 e, qui donnent sur le très agréable petit port de Dahouet. Au sud, dans le Morbihan, la baie de Quiberon reste très chère. "C'est toujours un marché particulier, où le facteur "vue sur mer" joue à plein dans l'évaluation d'un bien. La présence d'acquéreurs plus aisés que les actifs locaux entraîne également une surenchère des prix" analyse la chambre des notaires départementale. Les appartements se négocient au-delà de 4 250 e/m2 à Carnac et franchissent la barre des 3 200 e/m2 à Perros-Guirrec.

De grandes agglomérations

De grandes agglomérations

Sénart au sud, Marne-la-Vallée à l'est : le développement du département marche sur deux grandes jambes ! Côté Marne-la- Vallée, le nombre d'habitants a été multiplié par 2,5 en l'espace de trente ans, avec 103 000 habitants en 1975 contre 265 000 en 2005. Côté sud, Sénart est la plus jeune des cinq villes nouvelles qui furent créées en Ile-de-France dans les années 60. Elle compte aujourd'hui plus de 100 000 habitants répartis sur 10 anciens bourgs briards.

3 QUESTIONS À Jean-François Copé

3 QUESTIONS À Jean-François Copé

Nous mettrons en place le pass-foncier dès janvier 2010

Acheter pour louer dans le neuf

Acheter pour louer dans le neuf

Le décret fixant les plafonds de loyers et des revenus des locataires du dispositif de la loi Duflot a été dévoilé. Décryptage.

Les atouts du neuf

Les atouts du neuf

Qualité, confort et sécurité sont les premiers avantages mis en avant par les acquéreurs qui se prononcent en faveur de l'immobilier neuf. Ils prennent également en compte les grandes évolutions actuelles

Exemples à suivre : bonnes pratiques urbaines

Exemples à suivre : bonnes pratiques urbaines

Les architectes, maillons essentiels de la chaîne de construction, ont édité un recueil de “bonnes pratiques” urbaines et de réalisations architecturales innovantes, en France et en Europe*. L’idée : partager des retours d’expériences, avec leurs succès et leurs limites, pour construire des projets toujours plus durables. Exemple à suivre : celui de la résidence Salvatierra, à Rennes, qui a notamment utilisé de la bauge, de la laine de mouton, ou bien encore recyclé des voies de chemin de fer. Si l’utilisation des ressources et matériaux locaux est encore une exception, l’Ordre des architectes affirme ainsi son souhait de généraliser cette pratique. Au vu des “bonnes expériences” recensées, l’Ordre des architectes constate également que “l’utilisation des énergies renouvelables se traduit principalement par l’utilisation de panneaux solaires pour alimenter les chauffe-eau, et de capteurs photovoltaïques pour compléter les besoins en électricité des bâtiments.” Ce qui montre quel chemin reste à parcourir ! L'Ordre des architectes relève également que, “de manière générale, la gestion de l’eau, le traitement des déchets, la préservation et la promotion de la biodiversité, la lutte contre le bruit, etc., à la fois lors de la phase de chantier et lors de l’usage des bâtiments, sont souvent relégués au second rang des priorités environnementales.” Or, les bilans effectués pour la résidence Salvatierra, à Rennes, ou encore la Zac de Bonne, à Grenoble, vont dans le même sens : le surinvestissement, de l’ordre de 5 à 10 % selon les projets, permet des gains de 30 à 50 % sur la facture énergétique. L’argent étant le nerf de la guerre, ce simple constat pourrait bien faire changer les mentalités !

Un duo d'architectes

Un duo d'architectes

Iwan s’est associé successivement dans 2 ateliers d’architecture avant de fonder Xanadu. Forte tête et séducteur, il assume le côté business, slalomant entre les désirs des clients, les réglementations et les impératifs financiers. “Un parcours du combattant”, reconnaît- il. Côté vie privée, il s’est conçu une “maison d’architecte” sur l’eau : un bateau amarré aux Docks, au coeur de La Confluence, le futur quartier branché de Lyon. A ses côtés, son associé David Sumner fait figure d’ascète. Cet adepte de la Croix Rousse se déplace en vélo. Franco-américain, il a été architecte en chef du Département de la Loire avant de devenir l’homme des plans et des études de Xanadu.

Une rentabilité à définir

Une rentabilité à définir

“Les loyers augmentent tout de même moins vite que les prix d'achat et les rentabilités locatives ont donc tendance à baisser” estime Geneviève Prandi. Force est de constater que les taux de rentabilité à deux chiffres que l'on pouvait espérer il y a 25 ans sont bel et bien révolus.

Une qualité, plusieurs marques

Une qualité, plusieurs marques

Qualitel, Habitat & Environnement, NF logement... Cette abondance de marques ne nuit-elle pas à la visibilité de la certification aux yeux du grand public ? "Je reconnais que cela peut être compliqué pour le particulier de s'y retrouver", affirme Antoine Desbarrières. "C'est pour cela que nous avons mis en ligne un site internet de vulgarisation de l'information, www.bienvivrechezmoi.com.Notre mascotte Caly sert de guide aux internautes dans l'univers des certifications et s'adapte en fonction des projets de chacun. Quant au reste,les préoccupations ne sont pas les mêmes entre le neuf et l'existant,un promoteur et un constructeur, etc.Multiplier les marques de qualité,c'est en quelque sorte offrir du sur mesure." La certification Qualitel concerne exclusivement les logements neufs. Elle est attribuée après une étude détaillée des thèmes suivants : acoustique, thermique, qualité des équipements, maîtrise des charges. Ces critères sont définis dans un référentiel et leurs exigences vont souvent au-delà de celles imposées par la réglementation.

Maîtrise nécessaire

Maîtrise nécessaire

En France, les bâtiments consomment environ 46% de l'énergie totale et produisent 25% des gaz à effet de serre (GES). Ils représentent donc des gisements potentiels considérables d'économie d'énergie et des éléments clés dans la division par 4 de l'émission des GES à atteindre d'ici 2050. Pour cela, deux pistes principales : réduire la consommation d'une part, et faire appel à de nouvelles sources d'énergie, non polluantes, d'autre part. Ces dernières années, le discours a considérablement évolué dans le domaine du bâtiment. On est passé de la notion de maison "à faible consommation énergétique" à celle de "maison passive" et même à la notion de "bâtiment à énergie positive", qui produit plus d'énergie qu'il n'en consomme. Dans le même temps, les labels se sont multipliés, distinguant les constructeurs et professionnels engageant leur production dans des processus respectueux de l'environnement. L'énergie figure en bonne place parmi les 14 cibles servant de référentiel aux labels HQE®, haute qualité environnementale. "La maîtrise des consommations d'énergie est une condition essentielle du développement énergétique durable de notre pays.Son rôle est déterminant pour la préservation de l'environnement.L'énergie économisée,non consommée, n'émet ni polluants ni gaz à effet de serre" explique l'Agence locale de l'énergie qui a engagé une démarche d'utilisation rationnelle de l'énergie (URE). Dans l'habitat, cette démarche se concrétise par la conception d'une enveloppe performante qui garantira une bonne isolation thermique, puis d'équipements performants en matière d'économies d'énergie.

Cession d'immeuble à construire

Cession d'immeuble à construire

Suite à une mutation, je dois revendre l'appartement acquis par le biais d'une vente en l'état futur d'achèvement.L'immeuble n'étant pas encore achevé, puis-je le mettre en vente ? (Camille G.,Dijon, 21)

Des effets immédiats

Des effets immédiats

Si la réforme de 2005 n'a pas encore fait grimper le nombre de bénéficiaires à 240 000 comme annoncé par le ministre à l'époque, les premiers résultats sont très positifs. "D'après les dernières statistiques disponibles, plus de 200 000 prêts à 0 % ont été distribués en 2005, soit plus du double qu'en 2004" indique-t-on au ministère. Selon lui, 60 % des opérations effectuées en 2005 n'auraient pas pu être réalisées sans l'extension du prêt à 0 % aux opérations portant sur des logements anciens. C'est en effet l'ouverture du prêt au logement ancien sans contrainte de travaux qui a dopé la production de l'aide. Ainsi, en 2005, 36 000 prêts ont été attribués pour des logements anciens avec travaux et 92 000 à des logements anciens sans travaux. Il est vrai qu'auparavant, les conditions d'octroi dans l'ancien étaient particulièrement draconiennes. Pour financer un logement ancien, il fallait au moins consacrer 35 % du prix du logement en travaux. Résultat, 90 % des opérations financées concernaient des logements neufs. Surtout des maisons individuelles. Aujourd'hui, les prêts finançant une acquisition neuve ne représentent plus que 74 500 prêts. "Les ménages disposant de ressources modestes ont à nouveau la possibilité de devenir propriétaires dans des zones urbaines denses où l'offre de logements anciens est beaucoup plus abondante que celle de logements neufs, précise t-on au ministère, 46 % des prêts à 0 % sont désormais distribués dans les communes les plus chères (zone A) et les agglomérations de plus de 50 000 habitants, contre 30 % auparavant". Et il y a fort à parier que le récent relèvement des plafonds de ressources va encore améliorer ce score. Pour les pouvoirs publics, il s'agit aussi d'encourager la mobilité dans le parc locatif et donc d'accroître l'offre pour ceux qui n'ont pas les moyens d'accéder à la propriété. Mais concrètement, qui peut bénéficier du prêt à 0 % ? Quels projets pouvez-vous financer ? Sur quel montant pouvez-vous compter ? Autant de questions auxquelles nous apportons ici les réponses.