Actualité
Logements à prix maîtrisés à Mandelieu
La commune de Mandelieu-La-Napoule (Alpes-Maritimes) lance le programme des « 4 saisons », une initiative en faveur des actifs locaux, en partenariat avec le groupe Gambetta.
J'avais lu qu'un pavillonneur ne pouvait exiger aucun versement avant l'ouverture du chantier. Or, je me vois tenu de verser 3 % du prix à la signature du contrat.Est-ce vraiment légal ? (Daniel P., Louvigny, 14)
Une réforme attendue depuis longtemps
L’ordonnance du 23 mars 2006 modifie, en effet, le régime des sûretés. D’une part, en allongeant la durée maximale de l’inscription. Le texte prévoit que pour un prêt immobilier dont la durée est déterminée, cette durée ne peut excéder celle du prêt, prolongée d’un an (au lieu de deux ans précédemment) sans jamais pouvoir dépasser 50 ans au lieu de 35 ans auparavant. Jusqu’à maintenant, l’inscription prenait fin deux ans après le terme du prêt. Autrement dit, même si vous aviez remboursé la totalité de votre prêt à son échéance et que vous vouliez vendre à ce moment là, vous ne pouviez le faire qu’en faisant procéder à une mainlevée. La nouvelle mesure vaut aussi bien pour le privilège que pour l’hypothèque. A l’ordre du jour également, l’assouplissement des formalités de mainlevée. Toutefois, cette dernière mesure ne concerne que l’hypothèque conventionnelle pour laquelle l’autorisation de l’emprunteur est toujours requise (ce qui n’est pas le cas du privilège dont l’inscription ne nécessite pas votre accord). Jusqu’à la réforme, la mainlevée d’hypothèque passait obligatoirement par la rédaction d’un acte devant notaire qui permettait ensuite au conservateur des hypothèques de procéder à la radiation de l’inscription. Désormais, le conservateur pourra agir sur simple présentation d’un certificat attestant que la banque a donné son accord à cette radiation. Ce certificat continuera de nécessiter l’intervention d’un notaire mais n’aura plus la lourdeur d’un acte de mainlevée. D’autant que le conservateur se cantonnera à valider la forme de l’acte et non plus le fond comme précédemment. Cette mesure vise à assouplir la formalité et à la rendre moins onéreuse. D’ailleurs, les honoraires du notaire viennent d’être revus à la baisse. Le tout récent décret (n° 2006-558 du 16 mai dernier, modifiant le décret n° 78-262 du 8 mars 1978) vient de publier les nouveaux barèmes (voir encadré). Un barème abaissé de quasiment 50 %.
Expo - La biodiv’attitude (biodiversité)
Nous vivons chaque jour de la biodiversité, protégeons-la ! Après une phase de prise de conscience, il est urgent de passer à l’action. Pour faire évoluer les comportements en faveur de l’environnement, Noé Conservation a donc lancé “Biodiversités – Nos vies sont liées”. À travers vingt thèmes, cette exposition présente des solutions simples pour bousculer nos habitudes : consommer moins et mieux, économiser l’eau et l’énergie, manger local et de saison... Le site www.agisavecnoe.org relaie l’expo en proposant une foule de gestes éco-citoyens. Chacun y trouvera les clés pour changer son comportement au quotidien et rencontrer des internautes impliqués, eux aussi, dans la protection de la biodiversité. Complet, ludique et participatif. Jusqu’au 30 septembre 2008 au Jardin des Plantes, Paris 5e. Entrée gratuite.
Grand Paris Express, le réseau de demain
Le Grand Paris s’appuie sur le Grand Paris Express, un super-métro qui reliera les grands pôles économiques de la région. D’ici à quinze ans, deux millions d’usagers emprunteront ce nouveau réseau chaque jour.
Cependant les montages financiers s'adressant aux investisseurs ont tendance à devenir de plus en plus complexes, notamment avec l'arrivée sur le marché de formules mixtes, vous permettant de rembourser une partie de votre prêt de façon classique et une partie en in fine.
Bordeaux : lancement de la Zac Bastide-Niel
Avec 3 400 logements à terme, ce projet, chantier-clé entre les deux rives de la Garonne, vient offciellement de démarrer.
Enquête : Dix bonnes raisons d'acheter avant 2013
Quand la Bourse est incertaine, l’immobilier reste une excellente stratégie d’investissement. Mais n’attendez pas trop, car les prix et les taux pourraient repartir à la hausse.
Tours est une ville animée qui a eu la bonne idée de maintenir ses universités en centreville. "Cela nous coûte un peu plus cher, de l'ordre de 10 à 15 %, lorsque nous effectuons des travaux de rénovation, remarque le maire, Jean Germain, qui vient juste de remettre à flots la faculté des lettres. Mais nous nous y retrouvons, puisque les lieux sont accessibles sans voiture et que les étudiants créent l'animation nocturne nécessaire pour attirer les congrès." Au coeur du vieux Tours, des maisons à pans de bois, des rues piétonnes, de nombreux bars et restaurants se concentrent dans le quartier Plumereau - les habitués des terrasses des cafés disent "Plum" -. La ville vient de gagner un restaurant une étoile de plus au Michelin cette année. Une place importante est accordée au commerce, notamment de vêtements, dans le centre. Les "locomotives" sont au rendez-vous et seront bientôt rejointes par Ikea. À quelques pas de là, les bâtisseurs de cathédrales ont sué sang et eau pour achever Saint-Gatien, un bâtiment pur gothique, flamboyant et Renaissance. Au 19e siècle, le Tourangeau Victor Laloux, qui conçu la gare d'Orsay, a dessiné les plans de l'hôtel de ville, de la gare et de la basilique Saint-Martin. Face à la gare, Jean Nouvel a édifié le Centre international de congrès Vinci et maintenant les maîtres d'oeuvre planchent sur deux grandes Zac : Les Deux Lions, où le centre commercial est en construction, et Montconseil qui prévoit d'accueillir 1 200 logements.
Nice : où et comment bien acheter dans l’immobilier neuf ?
Si le marché est soutenu par le dispositif Pinel et la baisse des taux, la construction de nouveaux logements est à la peine dans la métropole des Alpes-Maritimes.
De nombreux accidents domestiques font encore des victimes aujourd’hui. Mais le neuf offre une sécurité quasiment sans faille. Électricité, gaz, lutte anti-incendie et intrusions: la preuve par quatre.
Sénart : futur territoire à énergie positive.
Les acquéreurs ont été en revanche quatre fois plus nombreux sur Sénart au début de l'année. Le marché du logement se développe à un rythme régulier de 700 logements par an en programmes groupés. Ces réalisations sont essentiellement situées sur Savigny-le-Temple, Lieusaint, Cesson, Saint-Pierre-du-Perray et Tigery. Fin juin 2007, les ventes des promoteurs représentaient près de 300 logements et devraient atteindre environ 600 logements à la fin de l'année. Les tarifs des maisons demeurent attractifs au travers d'une gamme commençant à 250 000 epour atteindre 550 000 e. Les appartements tournent autour de 2 700 à 3 200 e/m2. Pour les mois à venir, Jean-Paul Trarieux, le directeur de l'Habitat de l'Epa Sénart, envisage une hausse de l'ordre de 5 à 7 %, "soit une évolution similaire à celle du marché francilien", rappelle-t-il. Nombreux sont les maîtres d'ouvrage qui accolent leur marque à l'essor de Sénart : pas moins de six programmes sont commercialisés sur Savigny-le-Temple, deux sur Lieusaint, quatre sur Cesson. L'Epa poursuit l'objectif de renforcement des normes environnementales des bâtiments, jusqu'alors travaillées selon la certification "Habitat et Environnement" de Cerqual. Un logement récent consomme 180 Kwh/m2 habitable par an et 130 Kwh/m2 pour celui qui applique la réglementation thermique 2005. "Les nouveaux programmes devront tendre vers la RT 2005 moins 20 %, soit près de 100 kwh/m2," anticipe Jean-Paul Trarieux. L'Epa s'apprête à lancer un éco-quartier de 1 500 logements à Lieusaint qui maîtrisera la performance énergétique et les rejets des gaz à effet de serre. Commercialisations prévues mi-2008.
3 QUESTIONS À MAURICE CHARRIER, Maire de Vaulx-en-Velin, vice-président du Grand Lyon
“Un fort retour de l’investissement privé sur Vaulx-en-Velin”
Investir à la montagne signifie trouver l’appartement ou le chalet susceptible de vous correspondre et d’attirer les locataires potentiels. Pour cela, il faut savoir que le tourisme à la montagne a bien évolué ces dernières années. Déjà, en matière de typologie de bien, les petites surfaces n’ont plus la cote. “Les grands appartements de trois-quatre pièces, les 60 m2, se louent vite, ainsi que les deux-pièces, note Pascale Jallet, du SNRT. Si on s’y prend au dernier moment pour ses vacances, on trouvera un studio.”Au-delà du bien, il faut aussi penser aux services qui l’accompagnent. Une résidence avec services comprendra toujours l’accueil, la fourniture du linge et le ménage de fin de séjour. Mais elle peut offrir aussi en complément des services typiquement “montagne”, tels que la réservation de forfaits de ski, ou de cours pour les enfants, la livraison de paniers- repas… Les prestations de luxe peuvent aussi être de la partie. “À la montagne, l’aqualudisme est particulièrement apprécié, remarque Yannick Ainouche, directeur général du groupe Quiétude. Le spa,le hammam ou la piscine, sont toujours agréables au retour du ski.” Attention cependant, le luxe ne convient pas à toutes les familles. “Les prestations complémentaires dépendent de la station ainsi que du profil de la clientèle, relève Isabelle de Wavrechin, directeur général de Pierre et Vacances Conseil Immobilier. Il ne doit pas y avoir d’inadéquation entre la résidence et la fréquentation, par exemple des résidences de luxe qui seraient installées dans des stations plutôt familiales. Les résidences doivent être assez occupées pour être exploitées dans de bonnes conditions et offrir une rentabilité satisfaisante.” Il faut aussi être attentif à ce que le lieu choisi prenne bien en compte le nouveau profil des vacanciers. En effet, au moins 30 % des touristes à la montagne ne skient pas, selon le SNRT. Finie, l’époque où les familles sillonnaient les pistes tous les jours pour amortir leurs forfaits ; désormais, les activités annexes sont très appréciées. Pierre & Vacances propose par exemple des promenades en raquettes, pour lesquelles la demande est en constante augmentation. Comme pour tout investissement immobilier, l’emplacement est crucial. Le produit classique se choisit plutôt au pied des pistes, dans les grandes stations en haute altitude, qui attirent tous les mordus de sports d’hiver, en Savoie, à Val d’Isère. La haute montagne, qui garantit l’enneigement, ajoutée à la réputation internationale, permettent d’éviter le phénomène de vacance locative. “En résidence de tourisme, l’objectif est évidemment d’assurer le taux d’occupation le plus élevé possible”, confirme Isabelle de Wavrechin. Le dispositif des zones de revitalisation rurale (ZRR) a cependant permis de développer la moyenne montagne. “La résidence en moyenne montagne bien conçue, dans un endroit de charme, peut être un bon plan, si une liaison est assurée par exemple pour aller skier plus haut”, note Pascale Jallet. Sans oublier les microniches : “La Vallée d’or, le Vercors, les Alpes du Sud recèlent des coins attrayants, mais il faut analyser les emplacements station par station”, relève encore Yannick Ainouche, de Quiétude. En tout cas, la moyenne montagne peut permettre un investissement moins cher, tout en offrant une bonne rentabilité. À condition de repérer le petit village pittoresque, ou la commune qui offre de nombreuses prestations complémentaires, telles qu’une piscine ou des animations locales.
Impulse Labs : les start-up au service de l’immobilier
INTERVIEW. Impression 3D, maquettes numériques, capteurs… de jeunes entreprises proposent des solutions innovantes aux promoteurs et bailleurs sociaux pour faire basculer le logement standard dans le futur. Rencontre avec Thomas le Diouron, directeur d’Impulse Labs.
Bertrand Bourrus - Directeur Général du Groupe des Chalets à Toulouse
Indicateur Bertrand : Pouvez-vous nous présenter votre société ? Bertrand Bourrus : Nous regroupons en fait trois sociétés. Une société anonyme d'HLM, maison mère, qui représente 7 300 logements et dont les compétences vont à l'aménagement, au portage foncier et aux opérations locatives, à laquelle s'ajoute la Coopérative de la Haute-Garonne, qui a vocation à développer des opérations en accession à la propriété dans le département 31 et la Coopérative Midi Logement, dont le siège se trouve à Montauban et qui travaille également sur l'accession à la propriété, dans les autres départements de Midi-Pyrénées, principalement dans le Tarn-et-Garonne et le Lot. Nous fêterons notre quarantième anniversaire en 2006. Notre activité représente 500 logements locatifs et 250 en accession à la propriété. Géographiquement, elle se répartit à 85 % sur l'aire urbaine toulousaine et le reste sur Montauban. Nous avons également maintenu une activité sur Cahors où nous gérons déjà un patrimoine de 250 logements locatifs. I.B. : A quels critères obéissent vos choix de développement ? B.B. : Notre credo est le développement d'opérations mixtes et partout où nous le pouvons, nous travaillons en tant qu'aménageurs, en partenariat avec les communes. C'est par exemple le cas de notre opération de Ramonville-Saint- Agne, en périphérie immédiate de Toulouse. La ville nous a confié une opération d'aménagement qui consiste à réaliser 46 lots à bâtir et 7 "macrolots" pour 61 logements locatifs sociaux et 90 en accession à la propriété. Cette approche mixte locatif social et accession à la propriété est motivée par deux raisons. C'est d'abord la philosophie de notre groupe. Depuis 40 ans, le Groupe des Chalets a construit des quartiers entiers à Toulouse sur ce principe et le mélange du statut d'occupation et du statut social est la raison de leur pérennité. Par ailleurs, c'est le moyen de répondre à la crise du logement, d'intervenir au niveau social. C'est également la possibilité d'avoir du foncier pour le locatif social, que nous n'aurions pas autrement. Nous ne concevons pas nos opérations en direction des investisseurs, même dans le cadre Robien "social" : notre cible, pour l'accession à la propriété, ce sont les classes moyennes, c'est-à-dire un couple dont les revenus cumulés tournent autour de 2 800 ou 3 000 €/mois. Nous croyons beaucoup à la nécessité de développer une offre d'accession, y compris pour les locataires du logement social. I.B. : Justement, quelle est votre appréciation du marché toulousain ? B.B. : Le marché immobilier toulousain est caractérisé par un gros retard au niveau du logement social. La région Midi-Pyrénées est la lanterne rouge en la matière, derrière la Corse. L'ensemble des organismes HLM a déjà fourni un gros effort de rattrapage, en doublant la production sur les quatre dernières années, mais cela ne suffit pas à combler notre retard, surtout au regard de la croissance que connaît l'agglomération toulousaine (15 000 à 20 000 nouveaux habitants par an). De plus, Toulouse manque d'un marché tourné vers l'accession. Il faut savoir que 85 % du marché de la promotion privée sont destinés aux investisseurs, ce qui affaiblit considérablement l'offre en accession. I.B. : Comment vous démarquez-vous de cette tendance ? B.B. : En tant que société HLM, nous trouvons des moyens de répondre à la demande en accession. On peut réussir à convaincre les maires de débloquer des terrains pour de l'accession, ils ont les moyens de le faire, et nous pouvons proposer un prix moyen de 2 200 €/m2 de surface utile : c'est notre plafond et on est 30 % sous le prix du marché. Sur notre opération de Ramonville, par exemple, cela donnera des maisons T4 autour de 170 000 €. Cela nous pose d'ailleurs le problème de lutter contre d'éventuelles manœuvres spéculative et nous sommes en train de mettre au point des clauses anti-spéculation. Nous croyons aussi beaucoup à la dernière formule du plan Borloo, le PSLA. Cette formule de location-accession permet de louer un logement éventuellement en payant un surloyer qui servira d'apport personnel, et de choisir ensuite de l'acheter à n'importe quel moment pendant une durée de 5 ans. Nous allons lancer les premières opérations dans le cadre de cette formule cette année. I.B. :Vous intervenez également dans le domaine du logement étudiant ? B.B. : Toulouse est le 2e pôle universitaire de France avec 110 000 étudiants. C'est l'une des raisons de son dynamisme. Sur le front du logement étudiant, outre la création récente de 210 logements neufs, nous avons inventé un système qui permet de réhabiliter les vieilles chambres du Crous de 9 m2. Nous arrivons à y faire tenir une douche, un lavabo, un wc, une kitchenette, un bureau, un lit, une bibliothèque et un placard grâce à un système mis au point par l'architecte Jean-Pierre Charrière et breveté, qui permet de faire descendre le lit la nuit, et le jour de le transformer en faux-plafond. Nous réhabilitons 200 chambres par an, en faisant les travaux l'été, pour que les chambres soient livrées à la rentrée universitaire. Et nous cherchons aussi à nous servir de ce procédé dans les résidences pour étudiants en construction neuve. Pour une surface d'environ 13 m2 ce système peut être très rentable en terme de surface.
Faute du promoteur : agir sur tous les fronts
Nous sommes un ensemble de copropriétaires récents, dont l’immeuble devait comporter un local commun pour les vélos. Celui-ci n’ayant pas été construit, pouvons-nous nous retourner contre notre promoteur ? (Agnès V., présidente de conseil syndical, Villacoublay, 78)