Actualité
Les primo-accédants, eux, regardent de plus en plus vers le nord. Les arrondissements du nord de Marseille sont ainsi devenus le terrain de lancements d'opérations à des prix encore accessibles. Les Nouveaux Constructeurs commercialisent le Parc de la Roseraie, dans le 13e, un programme de maisons individuelles dans le 14e et sont même présents dans le 15e. Le quartier Nord est le lieu de nombreuses opérations à venir : Bouygues Immobilier lance ainsi, lors du Salon Immobilier de ce mois-ci, Château Bertrandon, 40 logements dans le 14e. "Dans ce quartier émergeant en terme d'activité de promotion immobilière, explique Gilles Sion, responsable du service commercial de Bouygues Immobilier Marseille, les prix restent tout de même soutenus, en moyenne à 2 600-2 700 €/m2. Au sein de ces marchés, nous comptons 40 % d'investisseurs et 60 % d'acheteurs en habitation principale. Et nous poursuivons ce développement dans les quartiers nord et au nord-est de Marseille". C'est dans le 15e que Bouygues réalise l'opération Les Collines de Saint-Antoine, à 2 800 €/m2. Cogedim, à l'instar des principaux opérateurs marseillais, est aussi présent dans le secteur nord sous la marque Citalis, avec Les Terrasses de la Mer, dans le 15e. "L'objectif de Citalis est de répondre à une demande de primo-accédants et d'investisseurs, explique Franck Bret. Quand nous observons le profil des acheteurs sur notre opération du 15e, c'est bien cette clientèle qui est présente. Nous sommes encore sur un marché naissant qui, je n'en doute pas, créera un engouement".
Le Val d'Yerres : le poumon vert du Sud- Est francilien
À l'autre extrémité du département, au nord-est : le Val d'Yerres, une vallée verdoyante dans laquelle s'enfonce une rivière. La communauté d'agglomération développe son "Fil vert", un projet d'aménagement des rives sur 20 km en termes de culture, loisirs et environnement. Des équipements ponctuent ce cheminement paysager près des berges : théâtre de Brunoy et piscine de Yerres inaugurés dernièrement, piscine de Boussy-Saint- Antoine en construction pour une livraison en 2009, parc urbain de Quincy-sous- Sénart ouvert en févier et un autre en projet à Crosne.
L'AVIS DE CHRISTIAN JEANJEAN, maire de Palavas-les-Flots
Se développer tout en préservant l'environnement
Le secteur de la construction poursuit sa reprise
La branche du bâtiment solidifie sa relance amorcée il y a un an. De quoi donner envie au gouvernement de maintenir l’ensemble des dispositifs de soutien à la construction jusqu’en 2017.
Écoquartiers, nouvel Eldorado ?
Coup de cœur ou rationnel, l’investissement immobilier dans un écoquartier séduit de plus en plus. Ce nouveau type d'habitat durable plaide pour une autre façon de vivre. Quels sont les avantages et les limites de ces nouveaux quartiers en plein essor ? Enquête.
Le prêt "in fine" est, par exemple, une option intéressante si vous disposez d'un important capital. Dans ce cas, au lieu d'investir la somme dont vous disposez dans le logement locatif, optez pour un prêt "in fine". Vous placerez alors votre capital sur un contrat d'assurance vie qui vous rapportera par exemple 4,5 % par an. Le prêt vous coûtera de son côté 4 % par an. Ainsi, vous gagnerez sur les deux tableaux : la déduction fiscale et le gain de rémunération de votre épargne. Attention : pour que la rentabilité du contrat d'assurance vie soit efficace, il faut que le montant du placement soit au moins de 50 à 55 % du total du prêt. Démonstration. Vous empruntez 150 000 e sur 15 ans à 4 %. Dans le cadre d'un prêt amortissable, votre mensualité s'élèvera à 1 110 e. Si vous optez pour un prêt in fine, celle-ci sera ramenée à 500 e, ce qui correspond au montant des intérêts seulement puisque le capital n'est remboursé qu'en fin de prêt. Au total, le prêt amortissable vous coûtera 49 700 e, le prêt "in fine", 90 000 e, soit pratiquement le double. Mais si l'on considère que vous placez l'équivalent de 150 000 e sur le contrat d'assurance vie, rémunéré à 4,5 %, au bout de 15 ans, votre épargne passera de 150 000 e à 294 000 e auxquels on retranchera les 150 000 e versés initialement. De fait, votre épargne vous aura rapporté 144 000 e auxquels il faudra cependant soustraire le coût du crédit "in fine", soit 90 000 e. Au total votre gain, par rapport à un crédit classique, sera de l'ordre de 54 000 e. Bien entendu, tous les investisseurs ne disposent pas d'une telle somme de départ. Bien que largement proposés dans les montages financiers dé- diés aux investisseurs, les prêts "in fine" ne conviennent pas à tout le monde. Pour qu'ils aient un intérêt, il faut soit que vous ayez effectivement un apport très important qui vous permettra d'honorer votre dette à l'échéance du prêt et que vous vous situiez dans une tranche marginale d'imposition élevée, par exemple à 30 ou 40 %. Mieux vaut, en outre que vous perceviez déjà des revenus fonciers d'un autre bien. Auquel cas, l'avantage fiscal qui découle des intérêts d'emprunt jouera à plein.
Lyon : lancement et livraisons de programmes neufs
Pour habiter ou investir, le marché immobilier lyonnais propose une série de nouveaux logements intra muros mais aussi autour de la ville.
La relance de la construction en marche
Le gouvernement se mobilise pour atteindre son objectif de 500 000 logements construits ou rénovés par an d’ici 2017. Explications.
LE CARACTÈRE FAMILIAL DU LOGEMENT - Une notion primordiale
En dehors de tout régime matrimonial, le fait d’être mariés contraint les époux à respecter certaines règles. Ils doivent décider ensemble de tous les actes qui pourraient priver la famille du logement familial (art. 215 du Code civil). Mais qu’entend-on par logement familial ? Le Code civil précise que la résidence de la famille est le lieu où vivent effectivement, d’un commun accord, les époux. La résidence secondaire est donc exclue. De même que le logement de fonction, qui est une émanation du contrat de travail. Il est à noter que les meubles garnissant le logement familial bénéficient de la même protection. Qu’il s’agisse de louer le logement, de le vendre, de l’hypothéquer ou d’en faire donation, aucune décision ne peut être prise sans l’accord des deux. Cette règle s’applique même si le logement appartient à un seul époux. Celui-ci ne pourra pas, par exemple, le vendre sans le consentement de l’autre. L’époux non propriétaire peut donc contester tout acte pour lequel il n’a pas donné son consentement et en demander la résiliation. À condition qu’il respecte le délai d’un an, qui court à partir du moment où il a eu connaissance de l’acte. L’action ne peut pas non plus être réalisée plus d’un an après le divorce.
Les trois rentabilités d'un investissement locatif
En évoquant la rentabilité d’un investissement locatif, une première définition, simple, s’impose : il s’agit de calculer le rapport entre les loyers et le coût d’acquisition. Le chiffre © Chlorophylle Optimiser la rentabilité locative Au-delà de la réduction fiscale promise par le dispositif Scellier, les règles fondamentales de l’immobilier continuent à s’appliquer pour garantir l’investissement et sa rentabilité. ainsi obtenu correspond à la rentabilité brute, parfois affichée dans les publicités de vente. Mais il ne concorde pas avec le rendement qu’un propriétaire-bailleur pourra réellement tirer de son bien. Des recettes locatives, il faut d’abord en effet déduire les charges prévisibles telles que les charges de co-propriété, la taxe foncière, les travaux éventuels, auxquels peuvent s’ajouter des frais de gestion locative ou encore d’assurances. Le résultat de ce calcul livre la rentabilité nette du bien, qui se situe bien endessous du chiffre brut.
"Des projets et la volonté de les mener à bien"
L'avis de CHARLES-ERIC LEMAIGNEN - Président de l'AgglO
Indicateur Bertrand : Quels sont les projets phares de l'agglomération ?
Les indicateurs de vente dans le neuf repassent au vert, notamment grâce à des taux bas et des prix stables. 2015, année de la relance ?
L'emplacement, une règle d'or dans l'immobilier
On ne le dira jamais assez, l’emplacement du bien demeure la règle d’or de tout investissement immobilier, quel que soit le dispositif dans lequel vous vous inscrivez (Pinel, Censi-Bouvard, location meublée…).
Bouches-du-Rhône : un marché immobilier neuf porteur
À l’occasion de notre table ronde à Marseille, les principaux acteurs du marché de l’habitat des Bouches-du-Rhône passent le département à la loupe. Éclairage.
Philippe Pelletier, président du plan Bâtiment
Chargé par le Premier ministre du pilotage de la structure qui doit accompagner la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement dans le secteur du bâtiment, Philippe Pelletier nous livre ses analyses. Indicateur Bertrand : Quelle est votre mission dans le cadre du plan Bâtiment du Grenelle? >Philippe Pelletier : Les objectifs du Grenelle nous conduisent jusqu'en 2050, c'est donc une longue course de fond qui démarre pour l'ensemble du parc existant et à bâtir. Tous les bâtiments sont concernés, c'est un vaste projet que nous allons mener collectivement. La création du comité stratégique s'inscrit dans l'esprit des premiers travaux du Grenelle : réunir autour d'une même table tous les acteurs engagés sur le sujet. Le rôle du comité va être de faciliter le dialogue et la concertation, apprendre à faire travailler ensemble entreprises, artisans, et professionnels en vue d'améliorer la performance énergétique de nos bâtiments. I. B. :Déployez-vous vos efforts en priorité sur la mise en place de l'Éco-PTZ, et l'élaboration de la RT 2012 BBC ? >P. P. : Effectivement, j'ai pour mission d'être particulièrement attentif à ces sujets. Un chantier sur l'Éco-prêt à taux zéro a été mis en place dès le mois de janvier et a conduit à l'élaboration de la convention de mise en oeuvre. Dès à présent, les ménages peuvent bénéficier d'un prêt à taux zéro pouvant aller jusqu'à 30 000 € pour financer un bouquet de travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Nous portons également un regard attentif sur l'élaboration de la prochaine réglementation thermique “bâtiments basse consommation”. Par ailleurs, trois autres chantiers ont été lancés : le parc tertiaire privé, les copropriétés et les collectivités territoriales. Mais il ne faut pas oublier que le plan bâtiment Grenelle porte sur l'ensemble des bâtiments : nos efforts devront progressivement soutenir chacun de ces secteurs et un chantier spécifique sera créé chaque fois que le besoin s'en fera ressentir. I. B. : Un effort particulier va-t-il être mis sur la formation des professionnels du bâtiment ? >P. P. : C'est un élément clé de la réussite du plan. Avec l'aide des régions, le gouvernement a déjà mis en place toute une série de mesures pour la formation : durant les deux prochaines années, l'offre et la qualité seront renforcées. À ce jour, 7 000 professionnels sont déjà formés, mais notre objectif est de porter ce chiffre à 50 000 d'ici à 2010. En parallèle, grâce au label Éco-artisan de la Capeb et à la charte Bâtir avec l'environnement de la FFB, les particuliers pourront repérer les professionnels qualifiés pour des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. I. B. :Qu'est-ce qui va radicalement changer à l'avenir dans la construction et l'utilisation des maisons individuelles et des appartements ? >P. P. : Comme le disait le ministre Jean-Louis Borloo, “nous ne construirons plus jamais comme avant”. Toutes les demandes de construction formulées après 2012 devront traduire un projet de bâtiment BBC et après 2020, un projet de bâtiment à énergie positive. Il va donc falloir intégrer beaucoup plus d'ingénierie dans les premières phases de conception du bâtiment, “penser” les constructions différemment en intégrant une logique de développement durable et d'économies d'énergie. Dans le parc existant, la consommation énergétique moyenne est d'environ 250 kWhep/m2/an actuellement ; l'objectif est d'atteindre une consommation moyenne de 50 kWhep/m2/an d'ici à 2050. Cette longue course de fond vers l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments ne se fera pas sans l'adhésion de la société tout entière et la promotion d'un comportement vertueux. Notre façon d'habiter un logement, d'occuper un bureau et de les rénover doit désormais être pensée au regard de ces objectifs. À titre d'exemple, dans cette optique, le fait de changer sa chaudière n'a aucun sens si l'isolation des combles ou bien le changement des fenêtres n'est pas également envisagé.
53 000 habitants à l'année, jusqu'à 200 000 résidents l'été… A l'extrême nord de l'Ille-et- Vilaine, Saint-Malo séduit d'abord par sa vieille ville, ses remparts, ses marées exceptionnelles (les plus grandes d'Europe !). Elle retient ensuite par son art de vivre et son dynamisme. La cité de Jacques Cartier et de Chateaubriand vit au rythme de grands rendez-vous, du festival Etonnants Voyageurs au départ de la Route du Rhum. Côté économie, ses zones d'activités se déploient sur plus de 400 hectares. C'est aussi le 2e port de commerce de Bretagne, un port de pêche et de plaisance. Par la route, Saint-Malo est à 45 minutes de Rennes par une quatre voies (73 km), deux heures de Nantes (190 km) et de Brest (220 km). A 618 km de la capitale britannique, elle profite enfin d'une liaison directe avec les aéroports de Jersey, Guernesey et Londres, via l'aéroport de Dinard- Pleurtuit, à 10 km de là. Sur la communauté d'agglomération, le Pays de Saint-Malo, la construction de logements va bon train : selon le service de l'urbanisme, elle atteint en moyenne 550 unités par an, social compris. Le nouveau programme local de l'habitat (PLH), qui devrait être validé d'ici fin 2007-début 2008, prévoit d'intensifier cette offre. Avec des besoins estimés à 4 500 nouveaux logements d'ici 2013, il table sur 750 unités annuelles, dont 58 % en accession libre. L'actualité de la ville, c'est, avec l'été, l'arrivée des touristes, mais aussi la transformation du quartier de la Gare-Rocabey, dopé par l'arrivée du TGV qui, depuis fin 2005, place Paris à moins de 3 heures de train. Avec à la clé, 350 nouveaux logements (dont 255 en accession libre), des services publics, des bureaux, une médiathèque, une supérette et un hôtel. Confiés à la Sacib, la Secib, Océanic, SM2I et Giboire, les premiers logements devraient être livrés dès le printemps 2008. Côté ventes, la grande affiche est au Jules-Verne, un programme de 30 appartements du 2 au 4-pièces, proposé par la Sacib et SM2I, avenue Jean-Jaurès. "Il n'en reste que 5 ou 6, avertit Véronique Bléas- Moncorps, présidente de la Sacib, commercialisés autour de 3 700 r/m2. Présent depuis près de 40 ans sur la ville, le groupe développe d'autres résidences dans le secteur :"La pré-commercialisation de deux programmes, idéalement situés sur la nouvelle esplanade de la gare, est lancée", poursuit- elle. Sur Nautica, on annonce 55 appartements du 2 au 4-pièces (entre 75 et 100m2), et une architecture dont les rythmes d'ouverture et la hauteur des façades seront des clins d'oeil aux traditions locales. Avec la résidence Newquay, sur l'axe Moka-Marville, le promoteur affichera 14 appartements du 2 au 4-pièces au-dessus de commerces et d'activités en rez-de-chaussée. Les autres chantiers se situent principalement entre Rothéneuf et la Montagne Saint- Joseph. La mairie prévoit environ 400 logements par an. 35 sont déjà en vente par le constructeur Sacib, à 200 m de la grande plage du Sillon et tout près de la Cité Corsaire. La résidence Côté Docks promet des surfaces du 2 au 5-pièces sur le quai Duguay- Trouin et rue de l'Industrie. "Parallèlement, nous travaillons sur des terrains à bâtir avec des petites maisons et du semi-collectif sur le Moulin Dugué, ajoute Véronique Bléas- Moncorps. Avant la fin de l'année,nous pourrons notamment proposer une vingtaine de logements, en partenariat avec Lamotte. Beaucoup d'autres projets sont en cours,pour l'année 2008".