Actualité
Mieux que le rendement facial, vous devez porter votre attention sur ce que les gestionnaires de patrimoine appellent le “rendement effectif”. Ce chiffre, souvent plus élevé que le rendement facial dans le neuf, prend en compte l’optimisation fiscale et toutes les autres charges déductibles. Il est donc plus proche de la réalité. Toutefois attention, ne perdez pas de vue que les avantages fiscaux disparaissent au bout de 9 ans dans le cadre d’un investissement en Robien et au bout de 15 ans pour un placement en Borloo populaire. Passé ce délai, la rentabilité effective sera donc moins importante. “Attention,à comparer ce qui est comparable. Autrement dit, l’investisseur doit toujours chercher à savoir ce qui se cache derrière ce chiffre.Par exemple,est-ce que le prix d’achat englobe le prix du parking, les frais de notaires ? Quand on parle de rentabilité,on doit rester sur des frais immobiliers et pas sur les autres”, insiste Christine Vassal-Largy, directrice générale, responsable du pôle immobilier du conseil en gestion de patrimoine Thésaurus. Pour comparer différents programmes entre eux, assurez-vous que les bases de calcul du rendement sont bien identiques. Pour faire grimper ce chiffre, certains vendeurs ont tendance à minorer le prix d’achat. Autre point de vigilance : le caractère “brut” des chiffres avancés par les vendeurs immobiliers. Une fois toutes les charges déduites, la rentabilité nette est inférieure de 10 à 15 % aux premiers chiffres communiqués. L’investisseur doit également être attentif au taux de rentabilité interne. Le fameux TRI également nommé taux de rendement de l’épargne. Il s’agit en fait du rapport entre les rentrées d’argent annuelles issues de l’investissement et l’effort d’épargne réalisé. Contrairement à ce que le terme laisse à penser, l’effort d’épargne ne correspond pas à une somme placée mais à de l’argent déboursé par l’investisseur. Il s’agit en fait de la différence entre les rentrées d’argent (loyers, économies d’impôts) et les sorties (remboursement d’emprunt, charges de copropriété, frais de gestion, taxe foncière…). Bref, ce que vous devrez sortir de votre poche chaque mois.“Le TRI est un taux important à surveiller, car il exprime réellement ce que l’investissement coûtera au final au particulier”, insiste Stéphane Cremades de l’Institut du patrimoine. On considère qu’un investissement est réussi si le TRI est supérieur au rendement facial et à la rentabilité effective.
Bien protéger son investissement immobilier
Assurances ou simple bon sens, pour investir gagnant vous devez penser à un certain nombre de paramètres afi n de sécuriser votre placement. Décryptage.
Axé sur des projets urbains à grande échelle, la création de nouvelles régions touristiques et spécialisé dans les golfs, les hôtels de haut standing, Fadesa est un promoteur immobilier global. Avec plus de 20 succursales et 50 points de vente à travers la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, le Portugal, le Maroc et la Hongrie, le groupe est leader des promoteurs du secteur immobilier résidentiel en Espagne et sur le marché de la résidence secondaire en Europe. www.fadesa.fr Filiale en France : Financière Rive Gauche Fadesa www.frivegauche.com
Immobilier Ile-de-France : la forte reprise à Paris
Si les volumes de ventes sont en hausse, les prix eux aussi connaissent une poussée avec la barre symbolique des 7.000 €/m2 franchie en moyenne à Paris au 3ème trimestre.
Benoist Apparu, Secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme
Réforme de l'accession à la propriété, évolution des prix, valeurs énergétiques des logements qui vont bouleverser le marché…Benoist Apparu fait sa rentrée au Club Immo. "Un nouveau prêt à taux zéro plus efficace en janvier 2011" > Le Club Immo : comment se profile la réforme de l'accession à la propriété ? > Benoist Apparu: la réforme se mettra en place à partir du 1er janvier prochain. En priorité, nous souhaitons aider les classes moyennes à devenir propriétaires car ce sont elles qui ont été désolvabilisées par la hausse des prix de l'immobilier. Nous souhaitons également simplifier les choses. Aujourd'hui, il existe douze dispositifs d'accession à la propriété, nous allons les réduire et les rendre plus lisibles. Un premier outil pour préparer l'accession, le plan épargne logement. Ensuite, nous allons fusionner les principaux dispositifs existants sur l'accession elle-même afin de constituer un prêt à taux zéro beaucoup plus puissant. Un PTZ réservé, comme aujourd'hui, aux primo-accédants, beaucoup plus efficace que celui qui existe actuellement. Enfin, la troisième étape consistera à sécuriser, en maintenant tout d'abord des aides personnalisées au logement et des éléments supplémentaires que nous allons mettre en place avec les partenaires sociaux. > C. I. : pourquoi réformer le dispositif Scellier ? > B. A. : le Scellier est un bon produit qui marche et qui permet de construire des logements. Le défaut réside dans les plafonds de loyers qui sont, en règle générale, supérieurs aux prix du marché. Nous avons souhaité moraliser les choses et, nous nous sommes mis d'accord avec la fédération des promoteurs-constructeurs, pour considérer que les plafonds de loyers devaient mieux refléter le marché. Ils baisseront de 16 à 24 % à partir du 1er janvier 2011. > C. I. : le logement est-il encore trop cher ? > B. A. : oui. Nous avons eu, depuis 15 ans, une explosion des prix de l'immobilier qui sont largement supérieurs au pouvoir d'achat des Français. Celui-ci augmente, sauf que le pouvoir d'achat immobilier a, lui, fortement baissé. Pour tenter d'y remédier, il faut améliorer l'offre foncière, construire davantage de logements, mobiliser le foncier. Par ailleurs, nous avons tous besoin de transparence dans le domaine des prix de l'immobilier. Or, nous nous heurtons à un problème de statistiques. À titre d'exemple, on peut constater des écarts de 1 000 €/m2 pour une même ville dans les différents magazines qui viennent de consacrer leur numéro de rentrée à l'immobilier. La connaissance des marchés pour ceux qui veulent acheter n'est pas suffisante. Bref, il faut des statistiques plus fiables. Le CNIS (Centre national de l'information statistique) nous a rendu son rapport en mars dernier. Grâce au travail en interministériel comme avec les notaires, nous disposerons début 2011 d'indicateurs plus fiables. > C. I. : les étiquettes énergies sur les logements seront-elles obligatoires dans les annonces à partir du 1er janvier ? > B. A. : oui effectivement, nous l'avons voté dans le cadre du Grenelle de l'environnement. L'impact sera très important. L'acheteur va pouvoir connaître la valeur énergétique du bien (de A à G). Cela doit encourager de nombreux propriétaires qui souhaitent faire des travaux en ce sens et donc engendrer un argument de vente supérieur. Nous allons maintenir toutes nos aides à la réhabilitation. Il faut pousser les propriétaires à faire des travaux pour dépenser moins d'énergie dans leur logement. Cette étiquette doit permettre de donner une valeur verte au patrimoine. C'est une mesure très importante qui va révolutionner le marché de l'immobilier ancien.
Petit glossaire des normes standardisées
Une maison confortable gérée par des commandes simples suppose le choix de normes standard qui permettent à tous vos appareils, automatismes, présents et futur de fonctionner entre eux. Voici une petite liste des prérequit à une construction bien pensée:
Maire de Granville et président de la Communauté de communes du pays granvillais
LOGEMENT DES JEUNES : ENCORE UN EFFORT !
"On évoque toujours le cas des personnes à revenus faibles mais il faut savoir qu'un jeune couple de cadres, sans apport et démarrant chacun leur carrière à 2 000 € mensuels ne pourront en moyenne acquérir qu'un 2-pièces à Montpellier ! En général, ces couples cherchent à s'éloigner de la ville centre mais ils se retrouvent face aux même prix, parfois à plusieurs dizaines de kilomètres d'ici !". Prix du foncier et coûts de construction obligent, le constat d'Anaïs Pigeon, responsable commerciale du groupe Roxim, est partagé par de nombreux acteurs. Pour répondre à une tranche de primo-accédants, l'équipe municipale de Montpellier, via la Serm, son aménageur, a trouvé une solution qui en vaut d'autres : imposer un quota de logements dits abordables aux primoaccédants sur les Zac. Au 1er septembre, le nombre de ces logements disponibles, vendus sous condition à environ 2 000 €/m2, sans garage, étaient au nombre de 59. Ils ne représentent que 11 % de l'offre mais leur part devrait s'accroître avec leur présence dans les futures Zac ou nouvelles tranches, à La Lironde, sur Jacques- Coeur, sur Ovalie ou Les Grisettes. "Pour l'opération Les Jardins d'Harmonie, sur la Zac de la Lironde, où nous réalisons 55 logements, 28 sont en primo-accédants, 2 250 €/m2, parking extérieur compris, l'autre moitié étant à 3 319 €/m2, garage compris. C'est le seul moyen de loger la clientèle montpelliéraine", constate Karine Malric. Le président régional de la FPC défend cette initiative de la ville : "Face à l'évolution technique des prix, il importait de protéger les jeunes actifs de Montpellier". La solution répond en partie à la problématique du marché local mais personne, et surtout pas les pouvoirs publics, ne pourra faire l'économie d'une réflexion globale qui pousse, pour de longues années, nombre de jeunes ménages hors du circuit de l'accession à la propriété. "On oublie souvent que le promoteur moderne trouve ses origines dans la foulée des soulèvements sociaux de 1938, rappelle Jean-José de Lecubarri, gérant de Corim, un promoteur local qui commercialise l'Orée du Bois, 22 maisons sur la Zac Malbosc. En écartant aujourd'hui les jeunes de la propriété et de toute constitution de patrimoine, on prend des risques sociaux inimaginables".
La "Vallée des cerveaux" : Orsay, Saclay, Les Ulis...
Au nord-ouest du département se sont installés Supelec, Polytechnique, l'université Paris-Sud 11, le parc de Courtaboeuf… L'OIN (Opération d'intérêt national) du Sud- Ouest francilien devrait valoriser les sites en développant encore leurs activités et le réseau de transports. Bouwfonds Marignan a actuellement en portefeuille des villas sur l'ancien terrain de Lancaster, à Saclay. Des produits qui valent de 550 000 à 745 000 e sur des jardins de 500 à 1 000 m2 et sont proposés en 7 modèles avec doubles garages. "Nous avons réalisé 11 ventes par mois,commente la directrice commerciale Pascale Henry, satisfaite de ce résultat atypique sur le créneau de la maison haut de gamme, ceci s'explique parce que le produit répond à une forte attente. Le secteur est de qualité, à un quart d'heure de Paris en voiture". Débute une seconde tranche aux surfaces plus petites et présentée dans un hameau témoin. Fin décembre, le promoteur a lancé aux Ulis un programme qui "démarre bien" : 9 réservations sur 35 en deux mois à 3 800 e/m2, parking compris. Créée selon la vision de Le Corbusier, la ville réaménage son centre à partir d'une architecture plus basse et d'exigences environnementales. À Orsay, près du centre et à côté du collège, Primonial a monté un petit projet de 6 appartements (de 93 à 107 m2) avec jardins ou terrasses à 500 000 et 560 000 e. "Il nous a fallu trois à quatre mois pour purger les recours généralement nombreux dans les villes résidentielles.Dans de telles conditions, l'offre neuve est rare", regrette le responsable des ventes.
Sud-Ouest : L'AVIS DE ROGER METELLUS Président de la FPC* Midi-Pyrénées
Roger Metellus : Les collectivités ont pris conscience de la nécessité de cesser leur politique de pénurie pour permettre l'atterrissage des prix de l'immobilier. Résultat : les promoteurs ont pu trouver des fonciers disponibles et relancer l'offre de logements neufs, qui est passée, entre le 1er semestre 2005 et le 1er semestre 2006, de 153 à 231 programmes ! L'offre se reconstitue, le rythme de commercialisation est positif et la hausse des prix se ralentit. Les opérations de prestige, comme à Andromède ou au centre de Toulouse, doivent aussi être complétées par des programmes plus adaptés à la demande des jeunes, primo-accédants et accédants, inférieurs à 2 800 e/m2. La réponse à la périurbanité est essentielle. Cependant, en matière de coûts de construction, nous sommes la ville la plus chère de France ! Ceci dit, je suis plus inquiet de la hausse des taux d'intérêts que des perspectives de la région toulousaine. Airbus à 1 000 avions à réaliser : quelle industrie affiche un tel carnet de commandes ? Nous disposons en outre d'activités dans le domaine des satellites et de pôles de compétitivité - le Cancéropôle et Aérospace Campus - très prometteurs. En 2007, nous reverrons les investisseurs qui ont été en partie remplacés en 2006 par les accédants. Le très pertinent dispositif Borloo, qui colle à la réalité patrimoniale, aura nécessité un peu de temps avant d'être intégré. Nous sommes en train de sortir de la phase de pénurie avec un éventail d'offres qui, grâce à la maîtrise des prix de sortie, sera adapté aux différents acheteurs et à la demande pérenne des nouveaux arrivants. (*Fédération des promoteurs-constructeurs)
Lumena : De nouvelles maisons modulables
Maison Familiale, marque du groupe de constructeurs Geoxia, lance une nouvelle offre de maisons contemporaines à l’architecture cubique originale.
3 questions à BERNARD ROLLAND - Maire de Sainte-Maxime et Conseiller général du Var
“Une capacité d’accueil de qualité”
Programmes neufs : En route pour la pyramide d'or
Organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et destiné à promouvoir la qualité, le savoir-faire et l’innovation dans la construction, le lauréat de la Pyramide d’or sera désigné lors du 42e Congrès, à Deauville, les 19 et 20 septembre. Les nominés du Sud sont d’ores et déjà connus.
Certifications et labels distinguent différents aspects des constructions neuves. De nouveaux labels voient le jour, qui mettent l'accent sur les dernières exigences de qualité.
Avant d’acheter - Le diagnostic financier
Première étape pour l’acquéreur : faire le point sur son apport personnel. Qu’il provienne de l’épargne, du produit de la vente d’un bien immobilier, d’un don familial ou des salaires, plus il est conséquent, et plus cela pèsera dans votre future négociation avec votre banquier. C’est bien connu, ces derniers préfèrent les “fourmis” aux “cigales”. Un apport, c’est du “gagnant gagnant” : d’une part, il diminue le risque pris par la banque ; d’autre part, il vous permet d’obtenir des conditions de crédit plus favorables (durée, taux d’intérêt...). La banque demande généralement une contribution de l’emprunteur au moins suffisante pour régler les frais de notaire, qui sont à payer sans délai. Jusqu’à présent, il était possible d’emprunter sans apport. Mais avec la crise des subprimes, les banques ont durci leurs conditions d’octroi et considèrent plutôt d’un mauvais oeil les acquéreurs qui arrivent les mains vides. De même, elles sont redevenues très sourcilleuses sur le taux d’endettement, qui ne doit pas dépasser 33 %, limite fixée pour ne pas mettre en péril l’équilibre du budget du ménage. Une fois le montant exact de votre apport personnel connu, vous pourrez déterminer combien il vous faudra emprunter. À ne pas oublier toutefois : au prix du logement, il faut prévoir d’ajouter une enveloppe pour certains frais liés à l’acquisition (frais de notaire, coût du dossier de prêt, etc.). De même, le déménagement et l’installation dans le nouveau logement sont des sources de dépenses non négligeables. Attention : n’investissez pas l’ensemble de vos liquidités dans votre projet immobilier. Veillez à garder un minimum d’économies disponibles à tout moment, pour pouvoir faire face à un imprévu ou payer vos charges à venir.
L'avis de Christian LOUIS-VICTOR Président de l'UMF
Explorimmoneuf: Quelles nouveautés pour cette édition 2011 du Challenge des maisons innovantes ?
Hubert Falco, secrétaire d'Etat chargé de l'aménagement du territoire
À l'occasion de l'exposition “Habiter écologique”, présentée jusqu'au 1er novembre à la Cité de l'architecture et du patrimoine, Hubert Falco fait le point sur des initiatives pour aménager durablement le territoire. Indicateur Bertrand : Quelles sont vos impressions sur l'exposition “Habiter écologique” qui dévoile notamment des opérations exemplaires d'habitat durable ? >Hubert Falco : J'invite chacun à la visiter. Il est urgent d'apporter des repères pour les élus, les prescripteurs, les hommes de l'art, et pour chacun d'entre nous. Cette exposition montre que des voies sont possibles. I. B.:Quel lien faites-vous avec vos responsabilités en matière d'aménagement du territoire ? >H.F. :Habiter de manière plus écologique se joue à petite échelle, dans le choix des matériaux, l'agencement des pièces du logement et l'implantation du bâtiment sur la parcelle. Cela se joue aussi à échelle moyenne, dans l'inscription du bâtiment dans son environnement de vie et de services : proximité des transports en commun, des services publics. Et puis, cela joue à grande échelle. Les choix, que l'on pose en termes d'infrastructures et d'équipements métropolitains, ont des conséquences sur la manière d'habiter et sur “l'empreinte écologique” de l'habitat. Cela encourage à inscrire cette préoccupation de l'habitat écologique dans une démarche plus globale de “projet territorial” de développement durable. C'est ce que je cherche à promouvoir avec l'action en faveur des “Scot projet”. Il faut une approche qui ne dissocie pas les services de l'habitat, les équipements de la qualité de vie et des paysages. I. B. : Est-ce dans ce sens que vous faites travailler ensemble de jeunes professionnels dans le cadre des ateliers territoriaux du Grenelle ? >H. F. : Le développement durable, dont Jean-Louis Borloo a fait une priorité à travers le Grenelle de l'environnement, n'est pas une mode, mais une approche différente de la vie publique. Nous devons développer une nouvelle “intelligence de l'espace”. C'est un défi considérable ! Ainsi, en m'appuyant sur une dizaine de territoires urbains et ruraux volontaires et surtout sur l'imagination et l'audace de futurs professionnels issus des formations d'architecture, d'urbanisme ou de paysage, j'ai souhaité que nous puissions faire émerger ensemble, acteurs des territoires et spécialistes de l'aménagement, des expériences concrètes et innovantes, dont l'ensemble des territoires pourra bénéficier. C'est le sens des ateliers territoriaux du Grenelle, que j'ai lancé il y a un mois. Je crois à l'engagement des territoires pour réussir et à l'audace des jeunes ! I. B. : Une vingtaine de sites militaires vont être restructurés après le départ de leurs garnisons. Où en est ce processus ? Qu'en sera-t-il de l'habitat ? >H. F. : Cette réforme des armées, il fallait la faire. Elle était indispensable. Mais nous nous devions d'accompagner les territoires sévèrement touchés par le départ ou la dissolution des garnisons. C'est la mission que m'a confiée le président de la République. J'ai donc mis en place une méthode de travail, fondée sur la mobilisation des acteurs locaux pour faire émerger des projets alternatifs et anticipateurs. Et j'ai obtenu les moyens d'accompagnement nécessaires : la possibilité de céder les terrains militaires aux collectivités à l'euro symbolique dans les zones les plus affectées ; des moyens budgétaires conséquents pour soutenir les projets ; des mesures fiscales et sociales en vue de favoriser la création ou le développement d'activités. L'ensemble des contrats de sites seront signés avant que les militaires ne soient effectivement partis. Trois d'entre eux ont déjà été conclus, à Givet, Arras et Barcelonnette. Pour ce qui est de l'habitat, ce sera aux élus locaux d'en décider, mais nous les accompagnerons. Certains envisagent d'introduire un centre de balnéothérapie, de transformer les bâtiments militaires, qui sont de grande qualité, en logements pour étudiants.