Tous les conseils en Immobilier
Notre pavillon s'affaissant, et après expertise, il s'avère que les fondations ne sont pas celles prévues initialement pour faire face aux inconvénients du terrain. L'assurance dommages-ouvrage a été saisie, elle n'interviendra pas, la maison ayant plus de 10 ans. Avons-nous un recours ? (Lucy D., Fontainebleau, 77).
3 questions à BERNARD ROLLAND - Maire de Sainte-Maxime et Conseiller général du Var
“Une capacité d’accueil de qualité”
Promoteurs plus sélectifs sur les prix d’acquisition des terrains
En 2008 comme en 2007, les grues seront aussi bien présentes dans le ciel du Centre. La petite nouveauté qui se dessine depuis 2005, est qu'elles s'activent maintenant davantage à construire du collectif que des logements individuels."Les marchés les plus dynamiques se trouvent à Tours et Orléans. Chartres et Dreux se distinguent également. Mais pour cette dernière, c'est un épiphénomène. Une cinquantaine de logements par an suffirait pour répondre à la demande. Malgré une baisse globale de la production (3 % entre 2005 et 2006 et un bilan a priori de 4 à 5 % entre 2006 et 2007), le marché reste bien portant dans les limites de l'augmentation des prix et de l'étalement urbain", analyse Jean-Luc Martineau, président de la chambre régionale de la FPC. Les prix ont atteint la limite haute pour beaucoup d'acquéreurs locaux. "Le nombre de désistement après réservation a augmenté en 2006, poursuit Jean-Luc Martineau. On a atteint 26 à 27 %. Il va falloir faire preuve d'une grande prudence,être plus sélectifs et plus durs dans la négociation d'acquisition.Peut-être fautil mieux ne pas acheter que d'acheter trop cher. Sur les biens vendus, nous constatons, enfin, un niveau élevé de vacances locatives. Le plan de financement des acquéreurs investisseurs prévoit des loyers supérieurs à 10 r/m2 sur des communes comme Tours, Chartres ou Orléans où la capacité des locataires plafonne à 9 ou 10 r/m2".
Benoist Apparu, Secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme
Réforme de l'accession à la propriété, évolution des prix, valeurs énergétiques des logements qui vont bouleverser le marché…Benoist Apparu fait sa rentrée au Club Immo. "Un nouveau prêt à taux zéro plus efficace en janvier 2011" > Le Club Immo : comment se profile la réforme de l'accession à la propriété ? > Benoist Apparu: la réforme se mettra en place à partir du 1er janvier prochain. En priorité, nous souhaitons aider les classes moyennes à devenir propriétaires car ce sont elles qui ont été désolvabilisées par la hausse des prix de l'immobilier. Nous souhaitons également simplifier les choses. Aujourd'hui, il existe douze dispositifs d'accession à la propriété, nous allons les réduire et les rendre plus lisibles. Un premier outil pour préparer l'accession, le plan épargne logement. Ensuite, nous allons fusionner les principaux dispositifs existants sur l'accession elle-même afin de constituer un prêt à taux zéro beaucoup plus puissant. Un PTZ réservé, comme aujourd'hui, aux primo-accédants, beaucoup plus efficace que celui qui existe actuellement. Enfin, la troisième étape consistera à sécuriser, en maintenant tout d'abord des aides personnalisées au logement et des éléments supplémentaires que nous allons mettre en place avec les partenaires sociaux. > C. I. : pourquoi réformer le dispositif Scellier ? > B. A. : le Scellier est un bon produit qui marche et qui permet de construire des logements. Le défaut réside dans les plafonds de loyers qui sont, en règle générale, supérieurs aux prix du marché. Nous avons souhaité moraliser les choses et, nous nous sommes mis d'accord avec la fédération des promoteurs-constructeurs, pour considérer que les plafonds de loyers devaient mieux refléter le marché. Ils baisseront de 16 à 24 % à partir du 1er janvier 2011. > C. I. : le logement est-il encore trop cher ? > B. A. : oui. Nous avons eu, depuis 15 ans, une explosion des prix de l'immobilier qui sont largement supérieurs au pouvoir d'achat des Français. Celui-ci augmente, sauf que le pouvoir d'achat immobilier a, lui, fortement baissé. Pour tenter d'y remédier, il faut améliorer l'offre foncière, construire davantage de logements, mobiliser le foncier. Par ailleurs, nous avons tous besoin de transparence dans le domaine des prix de l'immobilier. Or, nous nous heurtons à un problème de statistiques. À titre d'exemple, on peut constater des écarts de 1 000 €/m2 pour une même ville dans les différents magazines qui viennent de consacrer leur numéro de rentrée à l'immobilier. La connaissance des marchés pour ceux qui veulent acheter n'est pas suffisante. Bref, il faut des statistiques plus fiables. Le CNIS (Centre national de l'information statistique) nous a rendu son rapport en mars dernier. Grâce au travail en interministériel comme avec les notaires, nous disposerons début 2011 d'indicateurs plus fiables. > C. I. : les étiquettes énergies sur les logements seront-elles obligatoires dans les annonces à partir du 1er janvier ? > B. A. : oui effectivement, nous l'avons voté dans le cadre du Grenelle de l'environnement. L'impact sera très important. L'acheteur va pouvoir connaître la valeur énergétique du bien (de A à G). Cela doit encourager de nombreux propriétaires qui souhaitent faire des travaux en ce sens et donc engendrer un argument de vente supérieur. Nous allons maintenir toutes nos aides à la réhabilitation. Il faut pousser les propriétaires à faire des travaux pour dépenser moins d'énergie dans leur logement. Cette étiquette doit permettre de donner une valeur verte au patrimoine. C'est une mesure très importante qui va révolutionner le marché de l'immobilier ancien.
Selon les statistiques du ministère de l'équipement, 401 994 maisons ont été commencées en 2006. Les maisons en village des promoteurs y occupent une place relativement modeste, avec 49 280 maisons construites, soit 12,25 % du nombre total, tandis que les maisons "en diffus" représentent plus de 45,15 % du total. L'an dernier, la maison individuelle représentait 57 % des nouveaux logements mis sur le marché, mais 71 % de la surface résidentielle construite. Un chiffre qui illustre à la fois la qualité principale et le problème majeur de la maison individuelle : elle est plébiscitée par les Français qui rêvent d'espace, pour ses surfaces généreuses et son jardin… Mais elle est du coup, bien plus "gourmande" en foncier que les appartements !
Les prix de l'immobilier neuf à Bordeaux au 1er trimestre 2011
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) à Bordeaux par la fédération des promoteurs immobiliers.
Bordeaux, la cité convoitée, première ville où investir
Depuis une quinzaine d’années, la perle d’Aquitaine s’est lancée dans des projets pharaoniques qui lui permettent aujourd’hui de défier les plus grandes villes en se plaçant, tout comme l’année dernière, grande gagnante de notre palmarès.
3 QUESTIONS À Franck ALEXANDRE, conseiller en gestion de patrimoine
Il faut plutôt investir dans le neuf en grande couronne
Emprunter est-il intéressant ?
Sur le marché du crédit immobilier, les conditions d'emprunt actuellement proposées sont à des niveaux encore très attractifs malgré leur légère remontée depuis deux ou trois mois. Avec un bon dossier, vous avez toutes les chances de voir votre banquier vous proposer un taux à 3,40/3,50 % sur 15 ans, voire un peu plus sur 20 ou 25 ans. Mais cela reste des conditions exceptionnelles au regard de celles pratiquées il y a quelques années. Cette baisse du crédit compense d'ailleurs en partie la hausse des prix de l'immobilier. A titre d'exemple : vous achetez dans une grande agglomération, un 3-pièces de 65 m2 d'un montant de 200 000 €. Votre apport est de 30 000 € et vous autorise à n'emprunter que 170 000 € à 3,50 % sur 15 ans, votre mensualité de remboursement équivaudra à 1 210 €. Au bout de 15 ans, vous aurez consacré 217 800 € au remboursement de votre emprunt, auxquels il faut ajouter les 30 000 € d'apport initial. Au total, votre investissement vous aura coûté 247 800 €. Pour un bien équivalent, loué 830 € (charges comprises) par mois pendant 15 ans, vous débourserez 149 400 € à fonds perdus. Si vous placez l'équivalent de votre l'apport de 30 000 € et que vous y ajoutez un versement mensuel de 380 € (différence entre le loyer et la mensualité de remboursement), vous épargnerez 98 400 € qui aboutiront - si l'on tient compte d'une rentabilité de 4,5 % - à un capital de 183 000 € environ. Conclusion, après 15 ans, vous serez propriétaire et à la tête d'un patrimoine d'au minimum 200 000 €, soit une différence de 17 000 €. "L'acquéreur, même s'il emprunte, est pratiquement toujours gagnant, explique un banquier, d'autant que dans l'exemple cité, il n'est intégré ni la revalorisation des loyers, ni la revalorisation du bien acheté, deux éléments qui jouent en défaveur du locataire". Il est vrai que, pour peu que le bien soit bien situé et qu'il se valorise de 10 ou 15 % en 15 ans, vous pourrez, le cas échéant, revendre 220 000 à 230 000 €. Mais l'immobilier n'est ni un placement spéculatif, ni un placement miracle. C'est un investissement qui doit s'envisager sur le long terme. Il est d'ailleurs considéré, à juste titre, comme un placement de "père de famille". En remboursant des mensualités chaque mois, vous vous constituez une épargne forcée et vous devenez propriétaire d'un logement dont vous pourrez disposer à votre guise : le conserver et le transmettre à vos enfants, le louer ou encore le revendre pour acheter plus petit ou ailleurs. Encore faut-il ne pas vous tromper sur le choix du bien. Une localisation en centre ville, une bonne qualité de construction, des infrastructures performantes, sont des atouts importants pour réaliser une plus value à terme.
Les durées les plus courtes sont les meilleures
On l’aura compris, avec un crédit relais, mieux vaut vendre rapidement, d’autant qu’il n’est consenti que sur une durée relativement courte : deux ans maximum. Certes, si les délais de vente sont aujourd’hui de cinq à six mois, vous avez une belle marge. Mais, vous devez avoir à l’esprit qu’un prêt relais implique des modalités de remboursement différentes d’un prêt classique. Pour éviter que vous n’ayez deux fortes mensualités à payer – celle du crédit relais et celle du prêt complémentaire qui vous sera nécessaire si vous achetez plus grand – les banques ont prévu le remboursement du prêt au moment de la vente du bien. Dans le jargon bancaire, on parle de franchise partielle. Entre temps, les échéances de remboursement ne comprennent que les intérêts et la prime d’assurance décès invalidité, ce qui allège beaucoup la mensualité. Mais, le capital ne s’amortissant pas, les intérêts seront forcément plus élevés que pour un prêt classique. Avec une formule relais, il existe même la possibilité de ne rembourser le capital et les intérêts qu’au moment de la vente de votre ancien logement. Cette seconde option, qui se nomme franchise totale, coûte évidemment plus cher car les intérêts sont capitalisés et produisent eux-mêmes des intérêts. Quelle que soit l’option que vous choisirez, ne perdez jamais de vue que vous devez tout faire pour vendre vite et bien. Sur le marché des prêts relais, on distingue trois catégories de formules : le relais dit “sec”, le relais jumelé à un prêt à long terme et le prêt global. En voici les principales caractéristiques.
3 QUESTIONS À MARIE-CLAUDE LE HÉRISSÉ Adjoint au maire de Saint-Malo, chargée de l’urbanisme
“Vers un nouvel équilibre entre Saint-Malo et les autres communes”
Misez sur les atouts de l’éco-conditionnalité
À partir du 1er juillet 2014, un nouveau dispositif va être mis en place pour faciliter et encadrer les travaux d’amélioration énergétique.
3 questions à Bernard Vorms, Directeur général de l’Anil
Indicateur Bertrand: Depuis le début de l’année, les Adil ressentent-elles un regain d’intérêt des primo-accédants pour l’accession à la propriété ?
Mieux que le rendement facial, vous devez porter votre attention sur ce que les gestionnaires de patrimoine appellent le “rendement effectif”. Ce chiffre, souvent plus élevé que le rendement facial dans le neuf, prend en compte l’optimisation fiscale et toutes les autres charges déductibles. Il est donc plus proche de la réalité. Toutefois attention, ne perdez pas de vue que les avantages fiscaux disparaissent au bout de 9 ans dans le cadre d’un investissement en Robien et au bout de 15 ans pour un placement en Borloo populaire. Passé ce délai, la rentabilité effective sera donc moins importante. “Attention,à comparer ce qui est comparable. Autrement dit, l’investisseur doit toujours chercher à savoir ce qui se cache derrière ce chiffre.Par exemple,est-ce que le prix d’achat englobe le prix du parking, les frais de notaires ? Quand on parle de rentabilité,on doit rester sur des frais immobiliers et pas sur les autres”, insiste Christine Vassal-Largy, directrice générale, responsable du pôle immobilier du conseil en gestion de patrimoine Thésaurus. Pour comparer différents programmes entre eux, assurez-vous que les bases de calcul du rendement sont bien identiques. Pour faire grimper ce chiffre, certains vendeurs ont tendance à minorer le prix d’achat. Autre point de vigilance : le caractère “brut” des chiffres avancés par les vendeurs immobiliers. Une fois toutes les charges déduites, la rentabilité nette est inférieure de 10 à 15 % aux premiers chiffres communiqués. L’investisseur doit également être attentif au taux de rentabilité interne. Le fameux TRI également nommé taux de rendement de l’épargne. Il s’agit en fait du rapport entre les rentrées d’argent annuelles issues de l’investissement et l’effort d’épargne réalisé. Contrairement à ce que le terme laisse à penser, l’effort d’épargne ne correspond pas à une somme placée mais à de l’argent déboursé par l’investisseur. Il s’agit en fait de la différence entre les rentrées d’argent (loyers, économies d’impôts) et les sorties (remboursement d’emprunt, charges de copropriété, frais de gestion, taxe foncière…). Bref, ce que vous devrez sortir de votre poche chaque mois.“Le TRI est un taux important à surveiller, car il exprime réellement ce que l’investissement coûtera au final au particulier”, insiste Stéphane Cremades de l’Institut du patrimoine. On considère qu’un investissement est réussi si le TRI est supérieur au rendement facial et à la rentabilité effective.
Troquer le métro contre les oiseaux
Toujours à l'est mais en grande couronne, la Seine-et-Marne appuie son développement sur un pôle d'attraction version souris verte : Disneyland Resort Paris. Les pouvoirs publics ont sorti leurs euros pour quadriller de transports les lieux. Par le RER A, on se rend en une demi-heure de Neuilly à Val d'Europe, le pôle urbain jouxtant les parcs d'attraction.
Maire de Granville et président de la Communauté de communes du pays granvillais
Natalia innove dans la maison bois
"Rendre la maison bois accessible à tous ", c’est la marque de fabrique du réseau Natilia. Cette enseigne de la marque AST Groupe, leadeur en France de la construction à ossature bois, a décidé de mettre l’accent sur le gain de temps et d’économie