Tous les conseils en Immobilier
Avec ma compagne, nous avons entendu parler de la tontine pour devenir propriétaires. De quoi s'agit-il ? (François S., Caen, 14)
Le studio ou le petit 2-pièces est le produit d'investissement locatif traditionnel. Le prix d'entrée plus faible autorise en effet une rentabilité locative plus élevée. La prudence est cependant de mise, car les petites surfaces ne sont pas exemptes d'inconvénients. Tout d'abord, les différents dispositifs fiscaux - Méhaignerie et Périssol en particulier - ont entraîné une surabondance, notamment dans les villes universitaires, qui peut peser sur les conditions de revente. Ensuite, les studios sont soumis à un turn-over important des locataires : les périodes de vacance sont donc plus élevées, de même que le rythme d'usure et de dégradation du logement, ce qui entraînent des frais de remise en état avant de relouer le logement. Sur le long terme, la rentabilité effective d'une petite surface peut donc s'avérer moins élevée que prévu. Si votre budget vous le permet, opter pour une plus grande surface - voire une maison - vous offre l'avantage d'une plus grande stabilité du locataire et d'une meilleure valorisation de votre capital, avec l'inconvénient d'une rentabilité locative immédiate plus faible.
Architecture, clientèle, programmes...le marché de l'immobilier neuf doit répondre à de nouvelles exigeances
Axé sur des projets urbains à grande échelle, la création de nouvelles régions touristiques et spécialisé dans les golfs, les hôtels de haut standing, Fadesa est un promoteur immobilier global. Avec plus de 20 succursales et 50 points de vente à travers la France, l'Espagne, le Royaume-Uni, le Portugal, le Maroc et la Hongrie, le groupe est leader des promoteurs du secteur immobilier résidentiel en Espagne et sur le marché de la résidence secondaire en Europe. www.fadesa.fr Filiale en France : Financière Rive Gauche Fadesa www.frivegauche.com
Immobilier Ile-de-France : la forte reprise à Paris
Si les volumes de ventes sont en hausse, les prix eux aussi connaissent une poussée avec la barre symbolique des 7.000 €/m2 franchie en moyenne à Paris au 3ème trimestre.
Toutes les banques proposent des formules “in fine”, à taux fixe ou révisable, adossées sur un produit d’épargne “maison” ou laissé à votre libre choix. En voici quelques exemples. La Société Générale dispose du prêt Optis qui permet le remboursement d’un crédit in fine. Le principe d’Optis est le suivant : vous empruntez une certaine somme d’argent sur 8 à 15 ans qui sera pour ce type de financement, évidemment remboursée en totalité à l’échéance du prêt avec l’épargne constituée parallèlement. Vous devez souscrire un contrat d’épargne d’une durée identique qui peut se présenter sous la forme d’un contrat d’assurance vie, d’un Pep assurance ou d’un Pep dépôt à taux fixe. Pour le prêt, vous avez le choix entre deux formules, la première à taux fixe dont les barèmes se situent actuellement entre 3,90 et 4 % selon la durée. La seconde est à taux révisable. Si le prêt est capé +1/-1, le taux se situe entre 3,70 et 3,80 %, s’il est capé +2/-2, les conditions seront plus favorables : entre 3,50 et 3,65 %. A la BNP, le prêt Patrimoine vise le même objectif. Il est soumis à la souscription parallèle d’un contrat d’assurance vie (Natio Vie ou Cardif) qui peut être en euros ou en unités de compte). Le prêt qui peut s’étaler sur 7 à 15 ans, vous laisse le choix entre un taux fixe ou un taux révisable capé (taux déterminé en fonction du projet de l’emprunteur). Même chose à la Caixabank qui, pour sa part, autorise le remboursement sur 2 à 15 ans.
Outre la possibilité de financer la totalité de votre projet à un taux tout à fait attractif, le prêt Pas vous offre aussi des avantages non négligeables. A commencer par l'APL (Aide personnalisée au logement). Encore faut-il, pour en bénéficier, que votre taux d'effort en matière de remboursement qui prend en compte vos revenus, votre échéance de remboursement, la composition de votre ménage, etc.) ne dépasse pas les critères admis. Autres avantages : l'inscription hypothécaire prise en garantie du Pas est exonérée de la taxe de publicité foncière et les honoraires du notaire relatifs au contrat de prêt sont réduits. Enfin, en cas d'acquisition d'un logement neuf, vous pouvez également bénéficier, sauf dispositions contraires en vigueur dans la localité, d'une exonération de la taxe foncière pendant deux ans.
Habitat préféré des Français, la maison connaît un succès qui ne se dément pas. Peut-elle constituer également un bon produit d'investissement ? Voici les clés d'un placement atypique, mais souvent gagnant.
Programmes neufs : En route pour la pyramide d'or
Organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et destiné à promouvoir la qualité, le savoir-faire et l’innovation dans la construction, le lauréat de la Pyramide d’or sera désigné lors du 42e Congrès, à Deauville, les 19 et 20 septembre. Les nominés du Sud sont d’ores et déjà connus.
Benoist Apparu, Secrétaire d'État chargé du Logement et de l'Urbanisme
Réforme de l'accession à la propriété, évolution des prix, valeurs énergétiques des logements qui vont bouleverser le marché…Benoist Apparu fait sa rentrée au Club Immo. "Un nouveau prêt à taux zéro plus efficace en janvier 2011" > Le Club Immo : comment se profile la réforme de l'accession à la propriété ? > Benoist Apparu: la réforme se mettra en place à partir du 1er janvier prochain. En priorité, nous souhaitons aider les classes moyennes à devenir propriétaires car ce sont elles qui ont été désolvabilisées par la hausse des prix de l'immobilier. Nous souhaitons également simplifier les choses. Aujourd'hui, il existe douze dispositifs d'accession à la propriété, nous allons les réduire et les rendre plus lisibles. Un premier outil pour préparer l'accession, le plan épargne logement. Ensuite, nous allons fusionner les principaux dispositifs existants sur l'accession elle-même afin de constituer un prêt à taux zéro beaucoup plus puissant. Un PTZ réservé, comme aujourd'hui, aux primo-accédants, beaucoup plus efficace que celui qui existe actuellement. Enfin, la troisième étape consistera à sécuriser, en maintenant tout d'abord des aides personnalisées au logement et des éléments supplémentaires que nous allons mettre en place avec les partenaires sociaux. > C. I. : pourquoi réformer le dispositif Scellier ? > B. A. : le Scellier est un bon produit qui marche et qui permet de construire des logements. Le défaut réside dans les plafonds de loyers qui sont, en règle générale, supérieurs aux prix du marché. Nous avons souhaité moraliser les choses et, nous nous sommes mis d'accord avec la fédération des promoteurs-constructeurs, pour considérer que les plafonds de loyers devaient mieux refléter le marché. Ils baisseront de 16 à 24 % à partir du 1er janvier 2011. > C. I. : le logement est-il encore trop cher ? > B. A. : oui. Nous avons eu, depuis 15 ans, une explosion des prix de l'immobilier qui sont largement supérieurs au pouvoir d'achat des Français. Celui-ci augmente, sauf que le pouvoir d'achat immobilier a, lui, fortement baissé. Pour tenter d'y remédier, il faut améliorer l'offre foncière, construire davantage de logements, mobiliser le foncier. Par ailleurs, nous avons tous besoin de transparence dans le domaine des prix de l'immobilier. Or, nous nous heurtons à un problème de statistiques. À titre d'exemple, on peut constater des écarts de 1 000 €/m2 pour une même ville dans les différents magazines qui viennent de consacrer leur numéro de rentrée à l'immobilier. La connaissance des marchés pour ceux qui veulent acheter n'est pas suffisante. Bref, il faut des statistiques plus fiables. Le CNIS (Centre national de l'information statistique) nous a rendu son rapport en mars dernier. Grâce au travail en interministériel comme avec les notaires, nous disposerons début 2011 d'indicateurs plus fiables. > C. I. : les étiquettes énergies sur les logements seront-elles obligatoires dans les annonces à partir du 1er janvier ? > B. A. : oui effectivement, nous l'avons voté dans le cadre du Grenelle de l'environnement. L'impact sera très important. L'acheteur va pouvoir connaître la valeur énergétique du bien (de A à G). Cela doit encourager de nombreux propriétaires qui souhaitent faire des travaux en ce sens et donc engendrer un argument de vente supérieur. Nous allons maintenir toutes nos aides à la réhabilitation. Il faut pousser les propriétaires à faire des travaux pour dépenser moins d'énergie dans leur logement. Cette étiquette doit permettre de donner une valeur verte au patrimoine. C'est une mesure très importante qui va révolutionner le marché de l'immobilier ancien.
Deuxième couronne, les résidences neuves bougent d'Est en Ouest
Val d'Europe en force.
Les prix de l'immobilier neuf à Bordeaux au 1er trimestre 2011
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) à Bordeaux par la fédération des promoteurs immobiliers.
Le pari d’un Paris “nouvelle tendance”
Requalification des portes et de la petite couronne, relooking des dalles des années 70, quartiers écologiques : Paris bouge, Paris se met au vert. Visite des marchés attractifs.
Jean-Philippe Bourgade - Directeur général adjoint de Bouwfonds Marignan
Indicateur Bertrand : Pouvez- nous rappeler qui est Bouwfonds Marignan ? Et sa stratégie ? Jean-Philippe Bourgade : Bouwfonds Marignan est la filiale française de Rabo Bouwfonds, un des tout premiers acteurs de la promotion immobilière en Europe dont la production annuelle s’élève à 14 000 logements. En termes de stratégie, l’ambition de Rabo Bouwfonds est de se positionner parmi les cinq premiers opérateurs immobiliers dans chaque pays où il intervient. Dans l’Hexagone, nous affichons clairement une stratégie de conquête en visant 6 000 logements par an d’ici 5 à 7 ans. Cet objectif se révèle d’autant plus à notre portée que nous pratiquons une politique foncière atypique d’acquisitions de terrains et nous avons pu constituer des réserves représentant environ quatre ans d’activité. I.B. : Où se situent vos principales opérations phares en Ile-de-France et en régions, et de quelle nature sont-elles ? J.-P. B : À 90 %, nos activités se concentrent dans l’habitat complétées par les résidences services, l’immobilier d’entreprises constituant les 10 % restants. Notre stratégie est de privilégier le développement de logements adaptés à la solvabilité de nos clients, de par les sites, les typologies et les prix. Nous lançons de nouvelles opérations à Paris, dans le 15e et le 18e, dans les Hauts-de-Seine, à La Garenne-Colombes et à Asnières. En régions, à Lille, notre opération Le Polychrome, à très forte orientation HQE®, reste tout à fait compétitive au niveau de ses prix, inférieurs à la moyenne lilloise ; à Nantes même, Les Allées du Parc, développe une offre multi produits associant petits collectifs et maisons de ville, à un prix sans équivalent permettant de répondre aux attentes d’une majorité d’acquéreurs ; en région Rhône-Alpes et notamment à Lyon intra-muros et dans sa périphérie, nous proposons près d’une douzaine opérations ; enfin, à Marseille 14e, notre opération “Chlorophylles” offre un large choix d’appartements pour tous les budgets tant pour les acquéreurs en résidence principale que pour les investisseurs. Nous associons également “immobilier” et “services” au sein d’un pôle de spécialisation regroupant les résidences de tourisme, les résidences urbaines d’affaires ou pour étudiants ainsi que les résidences pour seniors. Ces opérations sont réalisées sur l’ensemble du territoire et plus spécifiquement sur le littoral, les sites d’arrièrepays, la montagne, les Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) pour les résidences de tourisme. I.B. : Le respect de la planète étant entré dans les moeurs, est-il aussi partie intégrante de votre politique? J.-P. B : Certainement, nous sommes le premier promoteur national certifié NF Logement Démarche HQE®, cela confirme notre volonté de construire autrement pour préserver l’avenir. C’est une étape importante pour notre groupe puisque nous généralisons la Démarche HQE® à l’ensemble de notre production; tous nos produits seront donc contrôlés et certifiés par un organisme extérieur. L’acquéreur trouvera là des avantages, tels qu’une isolation thermique supérieure de 10 % à la RT 2005, des équipements pour économiser l’eau et la récupérer, un ensoleillement maximal lié au choix du site, des vitrages peu émissifs… Dès 2006, nous avons ouvert la voie de la Haute Qualité Environnementale avec notre opération Lyon Islands à Lyon Confluence qui répond aux 14 cibles imposées par la Démarche HQE® ; à Strasbourg, dans le quartier de la Petite France, notre toute nouvelle opération, River Park, est la première opération certifiée NF Logement Démarche HQE®. L’approche environnementale de Bouwfonds Marignan s’applique à chaque étape du projet, depuis les premières études jusqu’à la remise des clés.
François Blancard, D. G. du Crédit Foncier
Indicateur Bertrand: Le Crédit Foncier vient de publier son enquête trimestrielle. Quels enseignements y puisez-vous sur le marché ? >François Blancard: De manière générale, nous assistons au ralentissement de l'immobilier résidentiel dans toutes les régions, avec une vraie fracture depuis septembre. Sur le marché du neuf, par rapport au 3e trimestre 2007, les ventes ont été divisées par deux, mais les prix sont restés élevés en régions, avec de fortes disparités locales : + 1,8 % dans le collectif (3431 €/m2) et +3,7 % dans l'individuel(249 500 €/lot). L'Ile-de-France vit un blocage. Hormis à Paris, les stocks ont augmenté partout. L'investissement pourrait y devenir une porte de sortie, en raison des tensions sur le locatif. I.B.: L'ancien suit-il les mêmes tendances? >F. B. : En régions, le retournement de l'activité est moins marqué, mais les variations de prix plus accentuées : chute de près d'un tiers des transactions, baisse des valeurs au 4e trimestre (- 5 à 10 % sur l'année) dans une vingtaine d'agglomérations. En Île-de-France, les volumes ont régressé dans l'ensemble des agglomérations et tous les arrondissements de Paris, mais de façon hétérogène : - 50 % dans le 18e, - 20 % dans le 15e, - 70% dans certaines communes de Seine-Saint-Denis… Le recul des prix atteint - 5 %, sauf à Paris et parfois en 1ère couronne, et nos experts anticipent la poursuite d'une faible activité et d'une correction des valeurs. “Nous distribuons autant de prêts-relais qu'avant” I. B. : En tant que banquier, jouez-vous le jeu ? >F.B. :Nous avons financé, en 2008, 10 % de dossiers en plus pour les particuliers, en dépit d'un marché du crédit à l'habitat moins actif, ce qui nous a permis de gagner des parts de marché. Nous n'avons pas modifié notre politique d'octroi et notre portefeuille de clientèle s'avère sain, enregistrant peu de défaillances. Nous distribuons autant de prêts-relais qu'auparavant, à hauteur de 60 à 70 % de la valeur du bien en vente. Nous ne pouvons pas nous priver de ce marché, qui demeure l'une de nos spécificités. I. B. : Quel jugement portez-vous sur le plan de relance? >F. B. : Ce plan est cohérent, en ce sens qu'il ne repose pas sur une seule mesure, mais sur plusieurs. Il est pragmatique parce qu'il s'appuie sur des dispositifs existants en les élargissant. Cela a le mérite de ne pas créer de période d'accoutumance. Reste à aller plus loin dans l'innovation. On pourrait par exemple envisager le démembrement des parties collectives qui demeureraient à la charge des bailleurs sociaux, ou le démembrement intergénérationnel consistant à donner une partie du foncier à un membre de sa famille. I. B.:Quels conseils donneriez-vous à l'acquéreur ou au vendeur ? >F. B. : D'analyser le bien, de le comparer avec d'autres, de prendre plusieurs avis et d'en définir le juste prix. Je recommanderais d'être attentif au mix emplacement/qualité du bâti. La valeur d'usage revêt autant d'importance que le site ou l'environnement. Nous vivons le retour du qualitatif. Si l'acquéreur potentiel est locataire, il a tout intérêt à sauter le pas, puisque les loyers augmentent.
Marseille soigne ses aménagements
Enrichie d'une offre de logements renouvelée, Marseille poursuit par ailleurs la réalisation des nombreux projets urbains sur l'ensemble du territoire de la commune. Cette complémentarité s'observe d'arrondissement en arrondissement. Rue de la République, dans le quartier des Grand- Carmes, dans le 2e arrondissement,Marseille République participe à la rénovation de l'ensemble du patrimoine de cette artère haussmanienne afin d'offrir des habitations en centre-ville. L'ensemble des logements rénovés sera de 2 800 quand, fin 2007, les dernières opérations seront livrées. Dans le quartier Joliette, dans le 2e arrondissement, l'îlot M1, destiné à offrir des logements de différentes gammes dans un secteur qui en était jusqu'alors dépourvu, sera terminé fin 2008. Dans le 3e arrondissement, quartier de la Villette, un nouvel espace résidentiel conjuguant habitat, activités et espaces verts verra les premières livraisons en 2008, avec 2 000 logements à terme. Dans le 9e arrondissement, la ville aménage les 10 ha de ce territoire à vocation anciennement agricole, sur un périmètre de 34 ha et où sont prévus 20 % de logements sociaux, avec un démarrage des travaux prévu en 2008. Marseille sait aussi soigner ses espaces publics : après l'espace Bargemon, qui concernait la requalification en surface comme en soussol de l'esplanade Villeneuve-Bargemon, inauguré en juin 2006, d'autres chantiers sont en cours : la valorisation de la Porte d'Aix (3e arrondissement), l'aménagement du jardin des Catalans (7e), l'esplanade du J4, continuité depuis la cathédrale de la Major jusqu'à la mer, dans le cadre de la Zac Euromediterranée (2e).
François Payelle : " Un régime transitoire pour les investisseurs "
Le Président de la Fédération des promoteurs immobiliers s'exprime sur le dispositif d'investissement locatif Duflot.