Actualité
"En terme de gestion patrimoniale, acquérir sa résidence principale est préconisé dès 35 ans"
Un temps d’avance sur les normes en vigueur
Parallèlement, Rennes poursuit sa démarche de ville durable, affirmée dans son projet urbain. Elle la conçoit dans son urbanisme en développant le concept de “ville archipel” : la ville s’étend, mais avec des “champs urbains”, en intégrant des pans entiers d’agriculture périurbaine et d’activités de loisirs. Cette volonté s’exprime aussi dans les constructions, en allant au devant des normes exigées à ce jour en termes de développement durable. Le PLH prévoit que l’ensemble des programmes aidés érigés sur la commune – soit la moitié de la production– obtienne la certification Habitat et environnement délivrée par Cerqual, filiale de Qualitel. Sur certaines opérations, la collectivité et les opérateurs vont plus loin. C’est notamment le cas sur la Zac de la Courrouze.
Indicateur Bertrand : Existet- il en France une pénurie de terrains ? Comment relancer la production foncière ? Dominique de Lavenère : La France vit une situation paradoxale : une crise du logement qui touche l'ensemble des agglomérations françaises alors même que la construction de logements atteint un record inégalé depuis 25 ans puisque près de 440 000 logements ont été produits en 2006. Ces bons résultats en termes de volume masquent en réalité une grave crise de la production des terrains à bâtir. Il n'existe pas dans notre pays de pénurie de terrains. Mais il existe une crise foncière, une crise de l'offre de terrains mis sur le marché au regard de la demande en logements. En l'état actuel, la crise ne peut que s'accentuer. Le rythme de construction nécessaire de logements par an est évalué à 500 000 dans les prochaines années. La croissance du parc de logements ne pourra être obtenue qu'en densifiant des espaces déjà construits et en augmentant l'offre de terrains à bâtir. La relance de la production foncière constitue donc l'enjeu principal. Elle est le préalable à toute relance durable de la construction. Relancer la production foncière signifie mettre plus de terrains à bâtir sur le marché, c'est-àdire relancer fortement l'urbanisme opérationnel par la réalisation notamment d'opérations d'aménagement (lotissements, zones d'aménagement concerté). I.B. : Comment concilier construction et respect de l'environnement ? D. d. L. : Compte tenu des problèmes environnementaux au niveau planétaire, il est devenu impératif d'engager de profondes transformations dans nos modes de production. En matière d'aménagement et de construction, le développement durable ne doit pas être systématiquement associé à l'idée de retour en ville et à la notion de densité, comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui. La variété des sites habités représente une richesse qu'il faut maintenir. La ville et la campagne ont toujours été des lieux habités simultanément. Traiter du développement durable en aménagement, c'est prendre en considération le mode de vie actuel de nos concitoyens tout en pensant à mettre en place un urbanisme pour les générations futures. D'abord de définir un projet, un projet sur le bien-être, la qualité de la ville, la qualité des extensions urbaines. Des outils doivent être mis en place pour produire cette qualité et la mesurer. C'est le sens de la démarche expérimentale HQE aménagement que nous avons initiée et que nous expérimentons actuellement avec le soutien de l'association HQE, du Puca, du Ministère de la Culture et de la Communication et de l'Ademe. Selon nous, elle conduira à la mise en oeuvre de nouveaux procédés en matière d'aménagement pour traiter par exemple des questions liées à l'eau, l'air, l'énergie, les nuisances, les déchets, la biodiversité, le paysage, les déplacements et l'accessibilité, les matériaux. Elle aura également des implications au niveau des constructions quant à leur qualité environnementale. I.B. :Comment encourager les maires bâtisseurs ? D. d. L. : Des mesures importantes ont été adoptées dans la loi Engagement National pour le Logement, mais elles ne s'imposent pas aux élus. Il faut les rendre systématiques : majoration de la taxe foncière sur les terrains constructibles non bâtis, taxe forfaitaire sur la cession des terrains nus rendus constructibles par un PLU. Il faut par ailleurs améliorer la participation voies et réseaux (PVR) en permettant son règlement par les propriétaires dès la réalisation des travaux par la commune et réformer le programme d'aménagement d'ensemble (PAE) pour mieux l'adapter aux exigences de l'urbanisme opérationnel (délai de réalisation des équipements publics en fonction du versement de la participation par les constructeurs, possibilité de mettre en place un PAE à l'occasion d'une opération de lotissement). Depuis 2000, la mise à disposition de terrains équipés s'est considérablement dégradée. La part du lotissement et de la Zac est pas- Président du Snal(Syndicat national des professionnels de l'aménagement et du lotissement) DR sée de 50 % à 35 %, voire dans certains secteurs à 15 %. Face à cette situation, le Snal souhaite que l'Etat prenne toutes dispositions incitatives fortes exigeant des élus locaux qu'ils répondent à la satisfaction globale des besoins en logement, et pas exclusivement à celle de logements locatifs sociaux. I.B. : Quelles principales mesures souhaiteriez-vous que prenne le futur ministre du logement ? D. d. L. :Tous les professionnels s'accordent à reconnaître que le bon niveau de décision en matière de programmation urbaine, c'est-à-dire les logements de demain, n'est pas au niveau de la commune mais au niveau du bassin de vie, un territoire plus ou moins vaste, fonction des pôles urbains existants pouvant prendre en compte les notions d'emploi, de déplacements, d'activité, de mixité sociale, d'environnement, de services publics, etc. Nous souhaitons qu'une nouvelle étape dans la décentralisation soit lancée avec le transfert à l'échelon intercommunal, qui serait élu au suffrage universel, des compétences logement et urbanisme. Parallèlement, les documents d'urbanisme (Scot, PLH, PLU) qui sont actuellement des documents de planification doivent devenir des instruments de programmation avec obligation de résultats pour satisfaire les besoins en logements de nos concitoyens. "Il faut relancer la production foncière, mettre plus de terrains à bâtir sur le marché"
Centre expert Aquitaine
Nord : Quoi de neuf pour l'habitat à Lille ?
Malgré une forte demande de logements, la production marque le pas dans la capitale du Nord. Les programmes en cours misent sur la conjonction d'un bon emplacement et du développement durable.
Le point de vue de Jean-Pierre Matton
Directeur PPP et Grand Paris chez Icade
L’AVIS DE STÉPHANE DESQUARTIERS, Président de la Maison de l’Investisseur
Indicateur Bertrand : Que doit prévoir l’investisseur, en marge de ses réductions fiscales ?
C'est à Berlin que l'Union des maisons françaises (UMF) a couronné, en décembre dernier, des projets où l'environnement et l'humain sont au coeur des préoccupations.
Bénéficiez des avantages fiscaux du Pinel !
Plus souple que le dispositif Duflot, le Pinel offre notamment des réductions d’impôt pouvant aller jusqu’à 21 % du prix du bien. Voici tout ce que vous offre ce type de placement.
Il y a trois mois, la maison à 15 euros faisait son apparition dans le paysage immobilier. Y avez-vous droit ? Quelles sont les conditions de remboursement ? Mode d’emploi de cette initiative du ministère du Logement.
Région nantaise : un marché de l'habitat neuf attractif
Entre les projets urbains structurant le territoire de la métropole nantaise, le succès de Saint-Nazaire et l’attrait du littoral, le marché de l’habitat répond à de réels besoins.
Les prêts aidés et réglementés
Dans ce domaine, sont regroupés des prêts comme le prêt à 0 % et les prêts conventionnés parmi lesquels figure le Prêt à l'accession sociale (PAS).
Le Treize B, un savant mélange d’écologie et de high tech
DIAPORAMA. Chaudière numérique, tablette tactile pour tous, isolation renforcée… Le programme immobilier lillois veut être un bijou de technologie. Découverte.
Mon fils a débuté dans la vie active en octobre 2008, peut-il acheter grâce à une donation que nous lui ferions et le PTZ ? (Aline V. , Tulle, 19)
3 QUESTIONS À Denis LUTHEREAU, directeur régional d’Icade Promotion Aquitaine
Le PTZ + peut dynamiser encore plus le marché bordelais
Première sortie après Bussy sur l'A4 : Montévrain, un village au charme typiquement briard à la charnière de Bussy Saint-Georges et de Val d'Europe. Desservie par la gare RER de Serris-Montévrain, la commune a classé 120 hectares d'espaces verts non constructibles et conserve un caractère champêtre et reposant. Avec 4 200 habitants recensés en 2002, elle bénéficie néanmoins du développement de la ville nouvelle et construit deux zones d'aménagement concerté au nord, où sont développés des logements, des espaces verts et des activités diversifiées. Le quartier des Frênes abrite deux programmes, 25 maisons dans le Hameau des Frênes par les Domaines de Charme et 38 maisons de 6 et 7-pièces allée des Bosquets, baptisées les Cottages du Bois et construites par Financière Rive Gauche.
Immobilier neuf Lyon : 6e, 2e, 3e : le haut de gamme
Pour vous offrir Lyon intra-muros, comptez au bas mot 3 700 euros/m2 dans le neuf et 2 800 euros/m2 pour l’ancien, d’après les statistiques des Notaires de France/Perval. Selon la même source, un appartement neuf part en moyenne à 203 000 euros, le 2-pièces restant le plus couru dans près de 40 % des cas. Le 3-pièces – le plus demandé des logements anciens – représente 28 % des ventes et le panier moyen pour ce type de bien est de 188 700 euros. Depuis un an, les tarifs lyonnais reprennent leur souffle après leur escalade de la dernière décade (+ 80 % dans le neuf, + 180 % pour l’ancien) En haut du podium, Tête-d’Or-Saxe, un secteur comprenant le 6e arrondissement et les alentours du parc d’une centaine d’hectares de la Tête d’Or, qui frôle les 3 500euros/ m2 dans l’ancien. Ici, la tendance reste à la hausse. Juste à côté de la nouvelle clinique du parc, le programme neuf de l’Orée Tête d’Or de Cogedim part, quant à lui, aux alentours de 4 200 euros/m2. Au sein de la Presqu’île, le coeur de ville du 2e, les prix de la revente se sont stabilisés à 3300euros/m2. En poussant jusqu’au sud de la gare de Perrache, vous découvrirez des projets neufs, assez attractifs en termes environnementaux et architecturaux. À partir de 3700 euros/ m2, vous pourrez mettre la main sur un appartement de Lyon Islands, signé par Bouwfonds Marignan et, entre autres, l’architecte italien Massimiliano Fuksas. Situé au coeur de la Confluence, le futur écoquartier au bord de la Saône, ces produits ont, en quelque sorte, “les pieds dans l’eau”. Leurs travaux ont démarré, pour une livraison début 2010. La Confluence promet d’être le must pour ceux qui font Lyon : Nicolas Le Bec, le chef étoilé, a annoncé l’implantation de son restaurant dans le pavillon des Salins, requalifié par Jacob et MacFarlane. Près de la Part-Dieu, les Jardins de la Buire, plus calmes malgré leur position centrale, comportent des appartements avec de grandes terrasses en lisière d’un parc. Comptez 3950 euros/m2 pour le Carré victorien de Bouwfonds Marignan. Sont aussi présents Constructa, Fadesa Financière Rive Gauche et SLC Pitance. À la Part-Dieu, la “City” lyonnaise, les biens d’occasion se négocient autour de 2 900 euros/ m2. La rénovation du centre commercial devrait redonner corps au quartier, où les prix ont déjà augmenté de 7 % en 2007.