Actualité
Dominique Perrault, Jean- Michel Wilmotte, Nicolas Michelin… Du haut de ses 110 000 habitants et de ses siècles d'histoire, la préfecture de la Seine-Maritime affiche actuellement quelques-unes des grandes signatures de l'architecture contemporaine française. Fortement marquée par la Reconstruction (un quart des logements avait été détruit au cours de la deuxième guerre mondiale, en particulier pendant la semaine rouge du 30 mai au 5 juin 1944), elle les associe aux grandes transformations amorcées pour se façonner un nouveau visage, plus attractif, plus en adéquation avec les enjeux et les attentes du 21e siècle. Tout en conservant le coeur historique "biscornu et poétique" qu'apprécient les trois millions de visiteurs qui s'y baladent chaque année, la ville remet ses joyaux au goût du jour et se dote de nouveaux équipements. Depuis 2006, le Gros-Horloge - un ensemble emblématique constitué d'un beffroi, d'une horloge et d'un semainier sur une voûte sculptée de la Renaissance - a rouvert ses portes. Quelques mois plus tard, son muséum d'histoire naturelle accueillait à nouveau le public, après 11 ans de fermeture pour travaux. Parallèlement, l'architecte Jean-Paul Viguier concevait les plans d'un nouvel espace en lieu et place de l'actuel palais des Congrès. Avec une façade en plaque de verre, l'Espace Monet-Cathédrale abritera a priori, d'ici 2010, des locaux commerciaux, une salle de conventions et des logements dans les étages supérieurs. L'effervescence ne se limite pas au centre-ville. Sur le parc Grammont, dans un des cinq quartiers concernés par le Grand projet de ville, Rudy Ricciotti, créateur du Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée à Marseille, dessine la future médiathèque, un ambitieux espace de 9 000m2 destiné à "mettre en partage l'exceptionnel fonds patrimonial de la bibliothèque municipale". Enfin, en juin 2007, démarrait le chantier des Docks. Sur la rive droite de la Seine, au pied du pont Flaubert, la halle Agrivin et un autre hangar commençaient l'importante métamorphose qui en fera d'ici l'année prochaine un grand centre commercial et de loisirs comprenant un cinéma, des commerces, des boutiques et des restaurants. Juste à l'est des bâtiments existants, Jean-Michel Wilmotte, déjà impliqué dans la restauration de la préfecture en 1995 et la réalisation du réseau Métrobus, signera un troisième hangar. "Les Docks 76 serviront d'abord aux futurs habitants et employés de la Zac Luciline, des environs des quartiers ouest, mais attireront des visiteurs venant de bien plus loin", assure-t-on à la mairie. La Zac Luciline, c'est justement l'autre grande actualité de Rouen en ce début d'année. Baptisée Luciline-Rives de Seine, l'opération prévoit l'érection, sur 10 ha, de 70 000 m2 Shon d'immeubles de bureaux, de 25 000 m2 de commerces et d'activités de concession automobile et de 30 000 m2 de logements, soit à peu près 400 appartements. La consultation des promoteurs pour la première tranche de l'opération a été lancée à l'automne.
Lancements de programmes neufs à l'est de Lyon !
Le marché lyonnais séduit les investisseurs, confiants dans cette ville où fleurissent les grands projets. Des lancements s'annoncent, particulièrement dans les arrondissements de l'est. Un redémarragese profile.
Marchant dignement sur les traces de Guillaume le Conquérant, Caen a le goût de la conquête, même si elle l'exerce sur un terrain nettement plus pacifique ! Capitale administrative, la ville est à la fois grand pôle universitaire - elle accueille trois campus - et bassin d'emplois régional, avec des entreprises comme Philips, Renault, Citroën, etc. Comme dans beaucoup de villes universitaires, des entreprises tournées vers les nouvelles technologies se développent. Plusieurs centres de recherche se sont implantés, dont le Ganil (Grand accélérateur national à Ions Lourds), instrument majeur de la recherche scientifique, qui donne de belles opportunités aux départements scientifiques de l'université.
Une nouvelle génération de maisons
Le constructeur Maisons France Confort s’apprête à commercialiser, juste avant l’été, cinq nouveaux modèles de maisons à énergie positive, issus du concept MFC 2020.
“Bâtir écologique”, c'est le rendez-vous incontournable de la construction écologique et de l'habitat sain. Pendant trois jours, ce salon mettra à disposition des professionnels comme des particuliers, informations et expériences sur le sujet. Il devrait permettre à chacun de faire le tri face aux nombreuses solutions présentées aujourd'hui comme écologiques. Bâtir écologique 2007 : Cité des sciences et de l'industrie / Espace Condorcet, 30 av. Corentin-Cariou, Paris 19e, du 30 novembre au 2 décembre. Tél. : 01 45 55 71 50 ; www.batirecologique.com.
Du site traditionnel au secteur Anru
Sur Lyon intra-muros, de grands projets commencent à prendre tournure. La Confluence aborde sa 2e phase par la mise en oeuvre du plan d'urbanisme du secteur du marché de gros. Gerland se refait une santé et l'on voit sortir des commercialisations sur le quadrilatère du Bon Lait, comme celles de Vinci Immobilier et d'Atemi. Près de la Part-Dieu, les Jardins de La Buire poussent dans les délais prévus remarque Fabien Barboteu, le directeur régional de Gecina et aménageur du projet. "Nous avons remis le parc planté à la Ville qui devrait l'ouvrir au public vers le milieu de l'année", signale-t-il. L'assureur April est entré en possession de ses locaux et Cogedim achèvera en 2009 la construction d'un immeuble de bureaux. Tout le foncier destiné au résidentiel a été commercialisé et des opérateurs démarrent les chantiers. Si Constructa avait pris un petit retard au départ, le promoteur a accéléré le tempo en lançant une opération spéciale en novembre. Pour le directeur de programmes Eric-Abel Coindoz, pas de souci : "Nous sommes convaincus de la qualité du projet. Pour notre part, nous avons prévu une isolation par l'extérieur, en laine de roche habillée de brique comme sur la Cité Internationale, et une pompe à chaleur en toiture qui augmente les économies d'énergie". Sur l'Ouest lyonnais, tout continue comme avant. Le "Neuilly" local draine sa petite troupe de "fans" qui ne troqueraient pour rien au monde leur univers champêtre contre le centre de Lyon, malgré les embouteillages du matin vers la capitale. Les programmes sortent à dose mesurée mais régulière sur Tassin, Francheville et Dardilly.
Hauts-de-Seine et Val-de-Marne : la vie au large
Dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, on peut encore vivre plus au large qu'à Paris. Enquête au coeur de ces deux départements, actuellement perçus comme les favoris des acquéreurs en petite couronne.
Acheter dans le neuf c'est économiser
Pourtant, il suffit d’un minimum de patience pour s’en apercevoir : au fil du temps, acheter dans le neuf permet de réaliser de jolies économies. À commencer par les travaux, que l’on peut éviter pendant une bonne dizaine d’années grâce aux nouvelles normes en matière de confort thermique et acoustique. C’est aussi le cas lorsque l’on choisit d’acheter pour louer. Percevoir un loyer tous les mois, c’est se constituer des revenus complémentaires réguliers pour l’avenir, notamment pour la retraite. Mais pas seulement. Les “cadeaux” fiscaux sont loin d’être négligeables. Robien recentré et Borloo neuf : ces dispositifs sont les options offertes à ceux qui souhaitent investir dans le neuf. Ils permettent tous deux d’alléger considérablement le chèque envoyé au percepteur. En échange, vous vous engagez à louer votre logement pendant au moins neuf ans à un locataire qui l’occupe à titre d’habitation principale. Le régime Borloo neuf bénéficie d’une fiscalité plus favorable : la déduction sur les revenus fiscaux permet de soustraire de ses revenus locatifs jusqu’à 65 % de la valeur d’acquisition du bien neuf (en quinze ans), contre 50 % (en neuf ans) pour le Robien. Mais les conditions à respecter sont plus contraignantes. En effet, il impose aux investisseurs des plafonds de loyers plus bas, et ne leur permet de louer les logements concernés qu’à des locataires dont les ressources sont également plafonnées. Autre condition : vous ne pouvez pas louer à l’un de vos ascendants ou descendants et bénéficier de l’avantage fiscal. Mais il est possible de suspendre l’amortissement au bout de trois ans pour loger un enfant (avec un loyer de marché), le régime Borloo reprenant par la suite aux mêmes conditions fiscales. Ces bonus fiscaux ne doivent pas vous empêcher d’être très sélectif sur le bien choisi. Assurez-vous, avant de sauter le pas, que le marché locatif sur place est porteur, et que vous n’aurez pas de difficultés à louer votre bien. Vous devez également vous renseigner sur l’état du marché local, afin d’évaluer de façon réaliste le loyer que vous pourrez demander et de vous prémunir contre les risques de vacance. Enfin, vous devez vous interroger sur les conditions dans lesquelles vous pourrez revendre, si vous décidez de le faire au terme de l’engagement de location. Pour les investisseurs qui financent leur acquisition par l’emprunt, mieux vaut établir un tableau prévisionnel, année par année, des recettes ainsi que des dépenses, afin d’évaluer le montant précis de sa charge financière annuelle nette. À noter que les avantages fiscaux accordés dans le neuf sont plus séduisants pour les contribuables les plus lourdement imposés. Pour bénéficier des amortissements Robien ou Borloo neuf, vous devez en faire la demande. Une fois prise, l’option est irrévocable. Si vous la remettez en question, le fisc reprendra les avantages fiscaux accordés. L’administration a prévu trois cas dans lesquels aucune sanction ne serait pratiquée si vous ne respectiez pas vos engagements : invalidité, perte d’emploi ou décès. Important : en cas de congé du locataire, vous devez remettre le bien en location. Le fisc a toutefois prévu une période de vacance, à condition que vous puissiez prouver que vous avez tout fait pour relouer (en passant des annonces, notamment) et que le montant de votre loyer n’est pas dissuasif. Si vous n’avez pas trouvé de locataire dans les douze mois, le fisc remettra les avantages en cause.
Immobilier neuf dans le Sud-Ouest : un optimisme assumé
Tandis que dans l’aire urbaine de Toulouse, l’offre existante s’adapte bien au marché, Bordeaux lance une vaste opération d’aménagement d’écoquartier.
Tours gagne du terrain, 6ème ville où investir en 2016
Une belle progression. Elle était 19e dans notre palmarès 2015. Elle s'invite à la 6e position de notre top 10 cette année. Une surprise de taille pour une ville qui fait peu parler d'elle.
Modalités de paiement d'une Vefa
Je souhaite acheter un appartement dans le cadre d'une Vente en l'état futur d'achèvement (Vefa). Quelles seront les modalités de paiement ? (Dominique H., Limay, 78)
La vague des écoquartiers en Ile-de-France
Logements économes, espaces verts, mixité sociale... les écoquartiers ont la cote. Enquête sur les réalisations, en cours ou à venir, qui fleurissent en région parisienne.
Vous venez d’emménager dans votre nouveau logement. Vous êtes zen... et vous avez bien raison ! Pendant dix ans, des garanties protègent votre bien immobilier. La première à entrer en scène est la garantie de parfait achèvement. Pendant un an après la livraison de votre logement, elle vous assure contre les vices et autres malfaçons.
La loi du 23 juin 2006 sur les successions a modifié en profondeur le régime du Pacs. Ce qui a des conséquences importantes sur l’achat du logement du couple. Depuis le 1er janvier 2007, les pacsés qui achètent un logement sont automatiquement soumis au régime de la séparation de biens (auparavant, ils étaient en indivision). Comme les couples mariés qui choisissent ce régime, chacun est propriétaire de ses biens et en jouit comme il l’entend, sans que l’autre puisse s’y opposer. Rien n’interdit cependant au couple de préférer l’indivision. Dans ce cas, le logement acquis sera réputé appartenir aux deux partenaires par moitié. Ce qui signifie que même si l’un finance plus que l’autre, il ne pourra pas réclamer le remboursement du surplus payé. En cas de séparation, le bien sera vendu et chacun récupérera la moitié de sa valeur. S’ils optent pour l’indivision, les partenaires d’un Pacs restent cependant propriétaires, chacun de son côté, des biens acquis individuellement et antérieurement au Pacs, à condition qu’il en soit fait état. Rupture ou décès : les conséquences.C’est aux partenaires eux-mêmes de se charger du partage en cas de séparation, et cela en fonction de ce qu’ils ont prévu dans le contrat. Si le logement a été acquis en indivision, chacun peut en demander l’attribution préférentielle, comme dans le cas d’un couple marié. Ce qui permet à l’un ou l’autre de rester dans les lieux. À condition d’avoir de l’argent pour payer sa part à l’autre. Depuis le 1er janvier 2007, l’attribution préférentielle vaut aussi pour les couples pacsés. Si leurs droits ont tendance à se rapprocher de ceux des couples mariés, ils restent malgré tout des étrangers en matière de succession : ils ne peuvent hériter l’un de l’autre, sauf bien sûr s’ils rédigent un testament. S’ils ont des enfants, ils n’ont la possibilité de se léguer qu’une partie de leurs biens. Une situation plus avantageuse cependant que celle des concubins. Outre l’attribution préférentielle du bien, le partenaire survivant bénéficie, depuis le 1er janvier 2007, d’un droit de jouissance temporaire d’un an sur le logement familial du couple.
Ekla Life : des logements lillois modulaires et innovants
Récompensé par une Pyramide d’argent dans la catégorie innovation, ce programme immobilier propose des logements évolutifs à agrandir en fonction de ses besoins. Découverte.
La renaissance de Saint-Etienne
A 45 mn en TER de Lyon et à 2h45 de Paris en TGV, Saint-Etienne joue dans la cour des bâtisseuses. L'architecte Manuelle Gautrand est sur le pont pour livrer en 2009 l'hôtel d'agglomération du quartier de Châteaucreux. Norman Foster a conçu le Zénith de 7 000 places et Architecture-Studio le siège social du distributeur Casino (voir la rubrique Portrait du journal). Près de la gare, Constructa travaille sur l'aménagement d'un ancien îlot de la Poste et d'une chocolaterie délocalisée en périphérie. En perspective : un hôtel 3 étoiles, des bureaux et des logements avec commerces en pied d'immeuble dont la construction démarrera en 2009/2010. Des projets de qualité se commercialisent à des tarifs sages et pourraient générer une plus-value à court terme, compte tenu de la métamorphose programmée de la ville. Quelques exemples : 173 000 e le 3-pièces au 3e étage de Meunier sur les anciens terrains du Giat (2 700 e/m2) ; 155 000 ecelui de Bouwfonds Marignan, près de la place Bellevue (2 450 e) et 105 000 e le 2-pièces de Nexity, un produit d'investissement.
Le point de vue de Christine Vassal-Largy
Directrice du Pôle Immobilier chez Thesaurus