Actualité
Les valeurs immobilières moyennes ressortent dans les 3 000 euros/m2 sur le marché neuf sénartais. La fourchette demeure large, de 2 600 euros/m2, dans le cadre d’une opération à prix maîtrisé, jusqu’aux 3 400 euros/m2 des Patios du Perray, un programme de Kaufman & Broad situé à Saint-Pierre-du-Perray, près du Carré Sénart. Sur Marne-la-Vallée, les tarifs fluctuent entre 3 500 et 4 000 euros/m2, et atteignent les 5 000 euros à Bry-sur-Marne. Est-il question d’un retournement du marché ? D’une part, des maîtres d’ouvrage diffèrent des lancements dans l’attente de la reprise de la fréquentation des bureaux de vente.
Jean-Yves Mano - Adjoint au Maire de Paris, chargé du logement
Avec la flambée des prix, Paris intra-muros est devenu quasiment inaccessible aux classes moyennes. L’aménagement de Paris Nord-Est, Paris Rive Gauche et demain des Batignolles, annonce une respiration. Eclairage. Indicateur Bertrand : Le nombre d’appartements neufs mis sur le marché ne cesse de diminuer. En 2005, il dépassait à peine 700 unités. Cette situation va-t-elle perdurer ? Jean-Yves Mano : Effectivement ce rythme va se maintenir. Les Parisiens veulent, et c’est bien légitime, une ville dans laquelle se loger confortablement mais aussi d’avantage d’équipements publics, plus d’espaces verts et de meilleures infrastructures. Et cela sans densification. Les politiques sont là pour gérer les contradictions. Le potentiel de terrains aménageables à Paris représente 12 000 logements. La situation avait été temporairement figée lors de la candidature de Paris au Jeux Olympiques. Maintenant l’avenir est dégagé. Les 400 hectares de terrains libérés sur Paris Nord-Est seront exploités d’ici 2008. Une fois toutes les Zac développées, dans une ville déjà construite de 105 km2 et ceinturée, il n’y aura plus d’autre choix que de reconstruire la ville sur la ville. Bertrand Delanoë a bien l’intention de faire avancer le débat sur la construction de tours à Paris (ndlr : selon une enquête Ipsos/Mairie de Paris de septembre 2005, 62 % des Parisiens y sont opposés). I.B. : Les classes moyennes n’ont plus accès au marché parisien… J.-Y.M. : Quand je vois l’argent prêt à être investi sur Paris je trouve cela affolant ! C’est le signe que le marché ne va pas se retourner mais c’est aussi l’indication, hélas, qu’il n’est pas à son plafond. D’autant que la demande étrangère atteint jusqu’à 30 % dans certains quartiers de la capitale (28,2 % dans le quartier de Notre-Dame ; 27,4 % sur les Champs-Elysées en 2005, selon la Chambre des Notaires de Paris). Nous n’avons qu’une marge de manoeuvre limitée concernant les prix des biens neufs en accession privée. En aval, nous n’essayons pas d’intervenir pour mettre à la disposition des promoteurs des terrains à un prix inférieur à celui du marché, car cela représente un coût important pour la ville, répercutable sur les impôts des Parisiens. En revanche, nous agissons pour ouvrir ce marché à une population plus large. Je pense notamment au Prêt Paris Logement. Cumulable avec le Prêt à 0 % (PTZ), ses conditions d’attribution vont être améliorées, car avec l’augmentation des prix, ce dispositif commençait à stagner et à perdre de son efficacité. Actuellement, nous permettons à 1 000/1 300 familles de devenir propriétaires et notre objectif est d’atteindre 2 000 familles par an. Nous avons une politique volontariste en ce qui concerne le logement social locatif. Sur le papier, 70 % des Parisiens remplissent les conditions d’accès pour un logement social. Légèrement plus de 100 000 demandes sont en attente. Les principaux organismes s’accordent sur une estimation de 3 500 logements à construire par an pour rattraper le retard. C’est une évaluation basse, à mon avis inférieure aux besoins réels. A population constante, le besoin de logements augmente : quand un immeuble est réhabilité, le nombre de logements qu’il peut contenir diminue avec leur mise aux normes. De plus, les nouveaux modes de vie impliquent plus de logements. Notez par exemple qu’une demande de logement social sur quatre se fait consécutivement à un divorce.
Un choix pléthorique dans Nantes
Incroyablement située, en face du centre historique et au coeur sud de la ville, l'Ile de Nantes porte ses 337 hectares comme l'étendard d'une ville en transformation (1). Cet ensemble hétérogène fait d'un vieux faubourg, d'une Zup (zone à urbaniser en priorité) issue d'un plan d'aménagement des années 60, d'entreprises et de bureaux, a engagé sa métamorphose en 2002, avec une promesse d'un million de mètres carrés constructibles. A terme, l'île accueillera 6 500 nouveaux logements. L'actualité pour les acheteurs, ce sont aujourd'hui cinq à six programmes, essentiellement au nord-ouest de l'île. A 50 mètres de la place de la République, un promoteur local, Arc, actif en Ilede- France mais surtout en Bretagne et en Pays de la Loire, met sur le marché Antinéa, "une élégante résidence contemporaine autour d'un jardin paysager de 1 000 m2" pour une livraison prévue au 4e trimestre 2008. On démarre à 91 000 e pour les studios, 179 000 e pour les 3-pièces, 304 000 e pour les 5-pièces. Prochainement, il lancera un autre programme sur la ville, près du parc Club du Perray. Sur le bras de la Madeleine, quai François-Mitterrand, Promogim poursuit les ventes de trois pans du programme Quai. Celui-ci représentera à terme quatre ensembles résidentiels entre deux allées piétonnes et un square planté, soit une centaine d'appartements de 42 à 131 m2 : le bâtiment Loire comprend 22 appartements du 3 au 5-pièces, entre l'esplanade et le quai. Entre la Loire et la rue de Mangin, Roof dispose de 2 et 3-pièces (à partir de 145 000 e et 41 m2). Et exceptionnel, il est parvenu à glisser six maisons dans son plan. Il en reste trois dans les bacs à partir de 428 000 e pour 130 m2. Selon la responsable des ventes, Nathalie Duret, "une est tout à fait exceptionnelle, avec de grandes baies vitrées,qui donne directement sur la Loire, à 466 000 euros avec 4 chambres et une mezzanine." Nexity George V, très présent sur la ville avec 6 programmes annoncés intra-muros et près d'une dizaine de programmes lancés ou sur le point de l'être dans le reste du département, communique enfin sur le Tripode, un important programme prévu pour le 4e trimestre 2009 sur l'île. Dans le prolongement du Pont Anne de Bretagne, qui rejoint l'île de Nantes aux limites du centreville, Kaufman & Broad commercialise encore quelques produits sur son Quai Rive Droite, une petite résidence de seulement 30 appartements (entre 278 000 et 305 000 e parking inclus pour 73 à 76 m2). Rue du Bâtonnier Guinaudeau, c'est un promoteur régional, Bâti-Nantes, qui lance Pierre 1er, 17 appartements de 2 à 6-pièces (1 150 000 e pour 208 m2 en duplex). "Nous sommes également sur les bords de l'Erdre, quai de Versailles et boulevard Van Iseghem, avec deux belles résidences d'une trentaine d'appartements, qui seront commercialisés autour de 4 500 W/m2, ajoute François-Régis Bouyer, gérant de Bâti-Nantes. Avec environ 250 appartements livrés chaque année sur la Bretagne, le promoteur s'affiche aussi à Carquefou avec une centaine de logements, entre 2 800 et 2 900 e/m2.
Karine Dupré : "Le PTZ+ m'a permis d'acquérir un patrimoine"
Educatrice spécialisée à Versailles (Yvelines)
Il y a quelques semaines, Gérard Collomb, maire de Lyon et président du Grand Lyon, a inauguré le lancement de l’îlot A3, qui officialise l’ouverture de la deuxième phase de Confluence, le chantier de l’expansion de l’hypercentre-ville de Lyon sur 35 ha.
Nous souhaitons faire construire une maison dont les plans seront conçus par un architecte. Pouvons-nous lui confier également la construction et la surveillance du chantier ? (Anne et Laurent D.,Brive-la-Gaillarde, 19)
Nord-est : la ville soigne ses extérieurs
Entre boulevards des Maréchaux et périphérique, les "portes" ont longtemps été les oubliées du développement parisien. Intra-muros, cette couronne compte cependant des terrains constructibles et des projets.Ainsi, entre les portes de la Chapelle et de la Villette, 200 ha forment le territoire du projet baptisé Paris Nord-Est, où sont programmés 325 000 m2 de logements, 140 000 m2 d'équipements et 630 000 m2 d'activités. Pour égayer ces quartiers tristounets et traversés par de grandes voies de circulation, de nombreux aménagements sont au menu : forêt linéaire pour encercler le périph, places, squares et jardins le long du boulevard des Maréchaux. La mixité règne sur l'ensemble du projet, avec 30 % de logements au moins et parmi eux, 40 % d'habitat social. Le tout arrosé d'une touche de transports en commun, pour un quartier aujourd'hui mal desservi, en particulier autour de la Porte d'Aubervilliers. L'arrivée d'un tramway Maréchaux-Est et le prolongement de la ligne Eole devraient contribuer à en faire un quartier parisien à part entière.
Tout logement neuf dont le permis de construire a été déposé depuis le 1er janvier 2013 doit respecter la nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012.
Bayonne : entre Landes et Pays basque
Porte de sortie des Landes et du Pays gascon, point d'entrée sur le Pays basque, Bayonne affiche une offre relativement large sur un territoire en manque de foncier dans une ville au charme médiéval, mais toujours animée entre shopping, vie nocturne et grandes fêtes traditionnelles. Bouygues Immobilier est présent sur plusieurs artères de la ville. Au nord, le promoteur a conçu le Domaine Montaigu. De grandes baies vitrées permettent de profiter du soleil et de la nature qui entoure la piscine de la propriété. Proposées à 3 488 €/m2 en moyenne, les surfaces sont plutôt grandes. Le premier prix pour un studio est fixé à 125 000 € pour 31,72 m2. Le programme a également prévu des maisons, comme ce 4-pièces de 96,49 m2 vendu 330 000 €. À l'entrée de Bayonne, il affiche aussi les derniers appartements des Jardins de la Plaine, qui seront livrés au 1er trimestre 2006. Dans un magnifique parc, à l'entrée de la ville, les 3-pièces sont à vendre entre 230 000 et 235 000 € et les 4-pièces démarrent à 260 000 €. Avenue du Capitaine Resplandy, Sagec propose quelques appartements sur le Reflet d'Adour, des appartements du studio au 4-pièces tout au bord de l'eau. "Le programme de 72 appartements se situe dans le quartier de Mousserolles, en pleine mutation. Découpé en deux bâtiments autour d'un patio intérieur, il est signé Camborde Lamaison et comporte une part importante de grands logements aux larges terrasses", explique le service marketing. Encore en stock, essentiellement des 3 et 4-pièces. "Près de 70 % du programme ont déjà été vendus, explique Marc Ancely, responsable de sa commercialisation. Il a beaucoup attiré les primo-accédants, avec beaucoup d'acheteurs jeunes, entre 20 et 40 ans, issus de la région". Le promoteur-constructeur Robert Alday, enfin, affiche encore un appartement sur le Clos Loretto, un 4-pièces de 80 m2, vendu 239 000 € sur les hauteurs du quartier Saint-Esprit, à moins de 5 mn de la gare TGV et de l'autoroute. Également sur les hauteurs, une autre réalisation Alday Immobilier, la Résidence Gainéan, dispose de 17 logements, entre 2 700 et 3 000 €/m2, dans une architecture intégrée à l'environnement. Enfin, Bouygues Immobilier vient de lancer Sol y Sombra, dans le centre, une résidence de 30 appartements haut de gamme, proposés à 5 000 €/m2.
Un damier de vert et de béton blanc
L'emplacement se situe à la croisée de trois axes majeurs : le boulevard Vivier Merle, l'avenue Félix-Faure et la rue Abbé Boisard, à proximité du Cours Gambetta. Très précisément, le quartier de Labuire se trouve à un quart d'heure à pied de la Part-Dieu et à 2 mn, en transports en commun, à 25 mn à pied de la place Bellecour et à 4 mn par la ligne D (station Garibaldi). Le bâti environnant a belle allure, au cœur du 3e arrondissement et près de la place Bir-Hakeim. Des artères franches et larges mènent jusqu'à la Presqu'île, le point de convergence de la capitale rhodanienne.
Gagnez de l'argent avec l'immobilier !
Contrairement à une idée reçue, l’immobilier affiche des performances très satisfaisantes au regard des placements financiers. Et à plus long terme, la pierre est sans doute le meilleur placement pour la retraite. Explications.
En cinq ans, la capacité d’emprunt a augmenté de 20 %, rendant du même coup la location moins intéressante. Décryptage.
3 QUESTIONS À PHILIPPE ROUX Président de la FPC Provence
“Les promoteurs ont anticipé les mouvements du marché”
Du logement neuf aux quatre coins de la commune
Au début des années 2000, la ville s'est engagée dans un processus de réflexion sur le devenir de son centre-ville et notamment, sur la dalle commerciale et résidentielle, qui représente une cassure entre le quartier historique de Saint-Louis, la gare, la mairie et la Seine. Le projet est donc de recréer un véritable cœur de ville en démolissant partiellement la dalle héritée des années soixante, en ouvrant le marché du centre sur l'avenue, en recréant des commerces ouverts sur les espaces publics qui vont remplacer la dalle, et en réhabilitant les logements. Sous réserve de l'accord de l'ANRU, les travaux pourraient démarrer l'année prochaine et devraient s'achever à l'horizon 2012. A noter le programme neuf de Kaufman & Broad, les Terrasses du Parc, situé à 900 m de la station de RER, dont les 78 appartements profitent d'un parc clos pour un prix moyen de 3 898 €/m2.
Claude Cagol - Président-directeur général de Sefri-Cime
Indicateur Bertrand : Dans un marché immobilier marqué par un fort ralentissement, comment se déroule cette année 2008 et quelle est l’actualité de votre société ? Claude Cagol : Nous sommes un généraliste de l’immobilier depuis plus de 50 ans. Nous intervenons, en immobilier résidentiel, comme prestataire de services pour le compte de grands investisseurs, mais également dans le cadre d’opérations de promotion- vente, orientées vers les résidences principales, ce qui nous permet d’équilibrer notre activité. La crise financière que nous vivons actuellement va inévitablement avoir des répercussions sur notre chiffre d’activités mais, compte tenu de nos opérations de prestations de services et de vente en bloc, notre volume d’affaires global ne devrait, fort heureusement, qu’à peine s’infléchir en l’état. I. B. : Quels sont vos principaux projets résidentiels en Ile-de-France et dans les régions ? C. C. : Nous réalisons actuellement à Boulogne- Billancourt, route de la Reine et rue de Paris, une nouvelle tranche de notre programme Boulogne Évidence, très représentatif de la manière dont nous entendons participer au développement urbain de chacune des villes dans lesquelles nous intervenons. La commercialisation, lancée il y a quelques mois, se poursuit aujourd’hui encore avec régularité, au fur et à mesure de l’avancement de notre projet. Nous continuons aussi à reconquérir les bords de Seine notamment à Issyles- Moulineaux, sur le quai des Chartreux, avec nos deux immeubles Côté Coeur, réalisé par l’Agence Jean-Michel Wilmotte, et Côté Jardin, qui offrent deux des dernières opportunités de se trouver à proximité de Paris, dans un site disposant d’atouts pérennes. J’ai plaisir aussi à noter, dans notre panel général, une superbe réalisation à Deauville dans le Quartier des Yearlings, emblématique de la qualité des sites et de l’architecture que nous recherchons pour nos programmes. Notre constant positionnement sur le haut de gamme nous conduit à nous inscrire, à Bois-Colombes, dans le très beau Quartier des Bruyères, un formidable exemple de réhabilitation urbaine, mais également à Massy, Orangis, Montlhéry, Cergy ou encore Magny-le-Hongre, autant de sites que l’on peut qualifier de potentiellement à forte valeur ajoutée. I. B. : Comment l’accession à la propriété pourrait-elle être davantage développée, voire encouragée ? C. C. : La demande de logements est structurellement forte dans notre pays. La difficulté rencontrée pour maîtriser rapidement les terrains et l’amélioration constante des nouvelles réglementations en matière d’habitat pèsent sur le prix de revient des opérations, mais leur valeur interne s’en trouve d’autant améliorée. La crise financière actuelle rend l’accès au crédit des ménages plus difficile, mais il me semble donc que les priorités nationales en faveur du logement devraient permettre in fine une stabilisation des prix de revient. Elles passent par la mise à disposition de fonciers suffisants pour satisfaire les besoins structurels et éviter la surenchère sur le prix des terrains. Puis, il sera nécessaire d’effectuer une pause dans la mise en oeuvre des nouvelles réglementations techniques, afin de permettre à l’ensemble de la filière d’intégrer celles-ci dans de bonnes conditions économiques. Ensuite, il faudra mettre en place un meilleur accès au crédit pour les ménages, et enfin, baisser le taux de TVA sur un périmètre géographique et social plus large.
Maurice Assouline - Directeur général de Cafpi,courtier en prêts immobiliers
Indicateur Bertrand : La vocation initiale de Cafpi : rendre le crédit immobilier simple et accessible, a-t-elle changé en quelques décennies ? Quel regard portez-vous aujourd’hui sur l’évolution de votre métier et sur celle des demandes ? Maurice Assouline : Non, la vocation initiale de Cafpi n’a pas changé, elle s’est simplement accentuée face à la concurrence des autres courtiers. Le métier de courtier ne se cantonne pas, pour Cafpi, à trouver le meilleur taux pour le meilleur profil, mais à apporter des solutions aussi bien pour des montages financiers techniques (investisseurs en défiscalisation, financement d’opération terrain et construction) que pour aider les profils atypiques ne trouvant pas de solutions auprès de leur banque. Aujourd’hui ce métier de courtier, devenu incontournable avec 20 % des crédits immobiliers accordés en France, élargit son offre à la négociation des assurances et des garanties d’emprunts. Créé en 1970,Cafpi emploie aujourd’hui 1 000 personnes, tout en étant présent, via ses 115 agences succursales, dans toute la France et les Dom- Tom. En 2006, nous avons réalisé près de 30 000 dossiers pour 4,739 milliards d’euros de crédit avec une progression de résultats de 42 %. Par ailleurs, nous avons renforcé notre présence sur internet que ce soit avec notre site (www.cafpi.fr) qu’avec des sites spécialisés en assurance, en prêts en ligne, à l’international, et même en offre hors critères (www.creditpourtous. fr) I. B. :Comment négociez-vous vos taux aujourd’hui et avec qui travaillez-vous ? M. A. : Nous travaillons avec toutes les banques, bien sûr, notre rôle étant de proposer l’offre de crédit la plus large possible. Mais la négociation sur les volumes et les clients que nous apportons à ces établissements ne suffit pas, c’est la prise en charge complète du dossier client, l’accompagnant dans ses démarches commerciales et administratives, assurée par notre réseau d’agences et de conseillers présent sur tout le territoire, qui nous garantie des conditions exclusives. I. B. :En cette fin d’année 2007, quel bilan portez-vous sur le crédit immobilier en général et quelles sont selon vous les grandes tendances 2008 ? Le mouvement de hausse des taux d’intérêts va-t-il durer ? M. A. : Les prix actuels du marché ont deux conséquences : des possibilités d’investissement réduites pour les acheteurs ayant un budget non extensible et une attitude frileuse des banquiers, réveillée par le souvenir de la crise immobilière de 90 et attisée cet été par la crise des subprimes américains. On ne peut que constater l’allongement des crédits qui sont passés en 10 ans d’une durée moyenne de 15 ans à 20 ans pour compenser la hausse des prix et des taux d’intérêt. Cette tendance devrait se confirmer sur 2008. A notre avis, la politique rigide de la banque centrale européenne, pour un euro fort au détriment de la croissance, ne peut pas durer compte tenu d’une inflation maîtrisée. Les taux directeurs devraient baisser prochainement, ce qui serait favorable aux emprunteurs immobiliers. I. B. :Quel est votre sentiment sur les mesures gouvernementales en faveur de l’accession à la propriété ? Et quelles sont, selon vous, les priorités à entreprendre ? M. A. : Les diverses actions gouvernementales en faveur de l’accession à la propriété ont créé une dynamique positive pour l’immobilier : succès du PTZ élargi à l’ancien en faveur des primo-accédants ; la réforme hypothécaire qui a permis le prêt hypothécaire rechargeable et le prêt viager DR hypothécaire ; le financement social du parc HLM et le pass foncier ; le nouveau crédit d’impôts sur les intérêts de la résidence principale. Maintenant, la priorité c’est de construire ! Autrement l’offre restera insuffisante, la chaîne du logement restera bloquée et les prix continueront de grimper. La solvabilité des acquéreurs, et tout particulièrement celle des primo-accédants, a longtemps été maintenue par l’amélioration des conditions de crédit. Plus que jamais, la recherche d’un prêt performant est indispensable à la réalisation d’un projet d’acquisition immobilière. I. B. : Quels conseils donnezvous aux particuliers qui souscrivent un emprunt immobilier ? Pourquoi faut-il encore aujourd’hui investir dans la pierre ? M. A. : Les particuliers doivent avoir le choix et négocier : vérifier leurs droits aux prêts bonifiés : prêt à 0 %, 1 % patronal, pass travaux…; dissocier l’assurance emprunteur de leur crédit ; choisir les garanties de l’emprunt. Et, une fois le prêt obtenu, prendre le temps de lire chaque paragraphe de l’offre avant de la signer. Au-delà de l’aspect spéculatif de la pierre, l’important est de ne plus avoir de charges de logement à payer à l’heure de la retraite.
Dommages-ouvrage : garantie 10 ans
Sur quelle période s’étend la garantie applicable à l’assurance dommages-ouvrage ? (Eric F.,Douarnenez, 29)