Actualité
Interview Michel Herbillon, député-maire de Maisons-Alfort
Avec un marché immobilier plus proche de celui de Charenton et de Saint- Maurice que d'Alfortville, Maisons-Alfort revendique une identité de "ville de province".
PLU : des compétences renforcées
En matière de règles d’urbanisme, le Plan local d’urbanisme (PLU) va être adapté pour faciliter les procédures. Explications.
Pour garantir au maximum son investissement, mieux vaut acheter dans une zone en croissance démographique, plutôt que dans une ville qui perd des habitants. Vous trouverez cette information auprès des municipalités ou de l’Insee. Prêtez également une attention particulière aux indicateurs macro-économiques : un bassin d’emploi dynamique, l’implantation de nouvelles entreprises dans la région indiquent une ville qui a un potentiel de développement. Vous pouvez aussi contacter les grandes agences immobilières de l’agglomération qui vous intéresse, appeler les fédérations comme la FNAIM ou la Cnab (Confédération nationale des administrateurs de biens), pour les sonder sur l’état du marché locatif : savoir, par exemple, combien de temps cela prend pour louer, ou relouer un logement.
Pour l’Union des maisons françaises (UMF), l’accession à la maison est " un stabilisateur social ", grâce à des prix de production maîtrisés et inférieurs à toutes les autres formes d’accession.
Les prix de l'immobilier neuf dans la Communauté d'Agglomération de Besançon au 3er trimestre 2013
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) dans la Communauté d'Agglomération de Besançon par la fédération des promoteurs immobiliers.
Le Scellier, plein avantage au vert
Investir et se constituer un patrimoine tout en bénéfi ciant d'une réduction fi scale, telle est la proposition du dispositif Scellier. Encore faut-il en suivre tous les préceptes. Explications.
Christian Rolloy - Président-directeur général de Promogim
Indicateur Bertrand : Voudriez- vous nous rappeler le positionnement du groupe Promogim et ses enjeux en 2008 ? Christian Rolloy : Avant toutes choses, je signale que Promogim est le premier groupe national indépendant de promotion-construction. C’est une structure familiale que j’ai fondée et dont j’ai été le seul actionnaire à une époque. Maintenant, mes enfants sont entrés dans le capital et ils occupent des postes importants dans l’entreprise. Notre groupe a successivement acquis deux filiales, Franco Suisse d’abord et ensuite Immopierre l’an dernier. Désormais notre objectif est de poursuivre le développement de nos trois marques en les spécialisant chacune sur les divers marchés régionaux. Ainsi la marque Promogim est présente de l’entrée au haut de gamme pratiquement partout en France sauf dans le Sud-Ouest. Les deux autres marques, Franco Suisse et Immopierre, sont spécialisées dans le haut de gamme mais sur des marchés régionaux différents : la première en périphérie sud et ouest de Paris et la seconde dans la résidence côtière en Bretagne sud. Bien que notre activité se concentre dans le logement résidentiel, nous sortirons l’an prochain un important projet de bureaux sur Euralille. I.B. : Quels sont vos programmes résidentiels phares ? C. R. : Nous avons 103 opérations en cours de commercialisation représentant une offre disponible de 2 450 logements. Ce sont des programmes de taille moyenne et d’une certaine patte qualitative, comme le prouvent les Pyramides d’Argent 2007 qui ont couronné l’esthétique et le caractère durable de trois de nos projets. Les deux-tiers de nos clients sont des résidents et les investisseurs acquièrent un bien chez nous souvent dans la perspective de l’habiter plus tard ou de le céder à un enfant. Parmi nos programmes du moment, je citerai de très beaux produits de centreville à Antibes, Juan-les-Pins, Cagnes-sur-Mer et à 100 m de la mer à Cavalaire. Nous commercialiserons deux projets haut de gamme à La Trinité-sur-Mer, une exception dans cette ville qui construit peu. J’ajouterai un programme mixte niçois dont une moitié est rétrocédée à un opérateur social et l’autre commercialisée à un prix maîtrisé de 3 800 e/m2. Un tarif d’autant plus compétitif que le marché local tourne autour de 4 500 à 4 800 e/m2. Ce type d’opération se révèle exemplaire parce qu’il permet de construire pour les actifs locaux tout en produisant des logements sociaux. I.B. : À ce propos, quelle est votre perception des prix maîtrisés ? Et plus largement du marché immobilier neuf ? C. R. : La vente à prix maîtrisés n’est envisageable par les promoteurs que si la Ville, en contrepartie, abaisse le prix du foncier. Dans ce cas, le mécanisme est positif. Mais ces opérations ne sont que ponctuelles et l’hétérogénéité qu’elles provoquent sur le marché pose des problèmes. En fait, les clients s’interrogent sur les différences de prix et peuvent différer leurs acquisitions dans l’attente d’une opération à prix maîtrisés. Pour ce qui est du marché immobilier, il s’essouffle parce que les prix augmentent et que les banques se montrent plus sélectives. La conjugaison de ces deux facteurs diminue sensiblement le nombre d’acquéreurs potentiels malgré une demande forte. Les banques reviendront peut-être à une politique plus souple, mais la hausse des prix se prolongera étant données les contraintes qui s’accumulent sur la construction (nouvelles normes, réglementation handicapés…). Nous pourrions vivre une "stagflation", disons plutôt une "baisseflation" sous forme de baisse de la production et de hausse des prix du logement.
L'administration fiscale me réclame le paiement de la taxe sur les logements vacants, pour un studio que je possède à Paris en plus de ma résidence principale, mais que ma fille occupe près de 6 mois par an. Suis-je redevable de cette taxe? (Émilie B., Dijon, 21)
La location meublée est réputée pour sa souplesse. Il est vrai qu'avec un bail moins contraignant et des facilités sur le plan fiscal, ses atouts sont nombreux. Reste à éviter les pièges. Explications.
LE PACS : ENTRE MARIAGE ET CONCUBINAGE
Sans être complètement satisfaisant, le Pacs organise la vie à deux hors mariage. Contracté librement entre partenaires et officialisé par simple déclaration conjointe au greffe du tribunal d'instance du lieu d'habitation, ce contrat précise les modalités de la vie commune. Mais contrairement à l'union libre, il rend les partenaires solidaires des dettes contractées, notamment pour le logement. En cas d'achat commun, sauf disposition contraire dans l'acte, le logement est réputé indivis par moitié. En cas de séparation et de rupture du Pacs, le bien peut être vendu et son produit partagé entre les "pacsés" (à hauteur de leur quote-part respective le cas échéant). Si l'un des partenaires désire conserver le logement, il peut faire valoir son droit de priorité pour racheter la part de l'autre. Pour le reste, le Pacs fonctionne sur le même principe que l'indivision avec ou sans convention. A quelques détails près qui ont leur importance : les droits de succession bénéficient d'un abattement de 57 000 € (76 000 € pour les couples mariés) et d'un taux d'imposition minoré : 40 % sur les 15 000 € suivants et 50 % au-delà. L'abattement de 20 % sur la valeur vénale du logement qui constitue la résidence principale du défunt au jour du décès, est étendu aux partenaires d'un Pacs. Cette mesure est applicable aux successions ouvertes à compter du 1er janvier 2005. Il faut aussi noter que les réductions liées aux droits de donation s'appliquent dans le cas d'un Pacs. Autrement dit, toute donation consentie en pleine propriété entre le 25 septembre 2003 et le 31 décembre 2005 permet de bénéficier d'une réduction de droits de 50 %, quel que soit l'âge du donateur. Des avantages qui, à n'en pas douter, contribuent au succès du Pacs !
L’accession a le vent en poupe
Le niveau des prix est-il de nature à laisser les primo-accédants à la marge du marché neuf ? Pas du tout, estiment les professionnels, même s'ils apportent à leurs propos des nuances."Tant que les taux d'intérêt ne remontent pas trop, les primo-accédants figureront toujours parmi nos acheteurs, pense Christine Carniel. D'autant que la baisse des prix du foncier se fera probablement sentir d'ici un an ou deux. Si l'on ajoute que les prix des logements n'augmentent plus comme précédemment et qu'il reste, lors de la livraison, quelques logements à la vente nous permettant de concurrencer le secteur de la revente, tout porte à croire que le marché s'adapte aux accédants".Quant à une baisse très brutale des prix, Christine Carniel la repousse d'un revers de la main : "Observez les courbes de prix sur de longues périodes, jamais les prix ne se sont effondrés. Le logement restera toujours une valeur sûre car se loger est une nécessité". En matière de prix, ce qui évolue, à la satisfaction des professionnels, c'est le retour d'une diversité : "Dans un marché de pénurie, nous avions quasiment les mêmes prix à Toulouse intra- muros,Muret ou Grenade, observe Jean- Baptiste Guieu. Aujourd'hui, le marché se segmente enfin et Muret se situe plutôt entre 2 800 et 2 900 r/m2, Grenade entre 2 400 et 2 500 r/m2 tandis qu'intra-muros, le prix moyen tourne autour 3 300 r/m2. C'est rassurant et les promoteurs peuvent ainsi retrouver une valeur ajoutée que nous n'arrivions pas toujours à faire sentir en pleine période d'effervescence". Le marché évolue, change, s'adapte et le ralentissement des rythmes de ventes n'a rien d'inquiétant : "Les acheteurs sont moins pressés, plus vigilants et c'est tant mieux, se félicite Jean-Christophe Etienne, dirigeant du groupe Imocom, promoteur mais aussi commercialisateur des opérations de Tagerim. Il y a des prix à respecter : le 2-pièces à moins de 140 000-145 000 r, le 3-pièces à moins de 200 000 r se vendent bien. Il n'existe pas de prémices de crise comparable à celle des années 1990".
3 QUESTIONS À Béatrice Nonin, Responsable des partenariats chez BNP Paribas
“Nous essayons d'appliquer le taux le plus personnalisé possible”
Avec un coût du crédit qui pèse de plus en plus lourd, pas question d’emprunter les yeux fermés. Comment trouver la meilleure offre ? Voici quelques conseils qui devraient vous y aider.
Surprenant dans sa conception, cet appartement de 4-pièces séduit avant tout par sa large terrasse rectangulaire. Cet espace extérieur de 48,91 m2 prend place sous le toit. Equipée d’une pergola, cette terrasse est à la fois protégée et ouverte sur les montagnes avoisinantes. Elle offre une véritable pièce de vie supplémentaire. Une longue entrée de 12,48 m2 permet d’accéder à la pièce principale : un élégant séjour de 38,59 m2 à la double exposition qui s'ouvre largement sur la terrasse. En retrait, dans un angle, la cuisine ouverte sur la pièce à vivre bénéficie d’un accès direct à la terrasse : une configuration idéale pour les déjeuners en famille à la belle saison. Les 3 chambres de 9,29 m2, 10,76 m2 et 13,48 m2 sont harmonieusement réparties et permettent de préserver l’intimité de chacun. La salle de bains de 6,23 m2, équipée d’un meuble bas, d’une vasque incorporée et d’un radiateur sèche-serviettes est recouverte de faïence toute hauteur. Cet appartement vous offrira un bien-être au quotidien, grâce notamment au chauffage par radiateurs à fluide thermodynamique programmables individuellement. A noter la présence de très belles menuiseries mixtes, l’extérieur est en aluminium et l’intérieur en bois.
Au nord-ouest de Caen sur la Zac de la Folie-Couvrechef, le Mémorial voisine avec les logements, dont les derniers ont été livrés il y a moins d'un an. En coeur de ville, sur la Zac Gardin Espace Conquérant, le nouveau palais de Justice a été réalisé aux côtés de 450 nouveaux logements. La deuxième phase prévoit la réalisation de 160 à 180 logements d'ici 2008. A l'ouest de la ville, les 78 ha de la Zac Beaulieu, accueillent le stade régional Michel d'Ornano. L'urbanisation de ce secteur est largement entamée et 1 500 logements y ont déjà été réalisés, en plus de quelques équipements et bureaux. Une consultation va être lancée pour 250 logements livrables en 2008, sur les 1 500 encore à venir.
INVESTISSEMENT RENTABLE OU PATRIMONIAL ?
Rentabilité locative et aspect patrimonial sont deux aspects un peu différents d'un investissement immobilier : "Paris et sa proche banlieue représentent de très beaux emplacements, mais les prix élevés en font des achats davantage patrimoniaux. L'investisseur reléguera alors la recherche de la rentabilité locative au second plan" estime-t-on ainsi chez Nexity. Chez MGM, qui construit des résidences de tourisme haut de gamme, Gabriel Mingeon évalue ainsi la démarche des acheteurs : "nous ne vendons pas la rentabilité locative avant tout. Nous construisons des résidences de qualité et notre clientèle veut avant tout se faire plaisir. Elle n'a pas besoin des revenus de la location. Il s'agit plutôt d'une résidence de vacances qui, à la différence d'une simple résidence secondaire, rapporte un peu et présente l'avantage d'être entretenue toute l'année. Par contre, à l'heure de la revente, la qualité fait la différence sur le marché de la résidence de tourisme".
Un administrateur de biens peut-il proposer un mandat de gestion sans durée déterminée ? (Laurence K., La Rochelle, 17)