Tous les conseils en Immobilier
La nécessaire relance de l'activité du neuf
Pour atteindre l’objectif de 500 000 logements par an fixé par l’État, les promoteurs doivent en vendre 150 000. Or, le secteur est en recul.
Un marché immobilier synonyme de stabilité à Bordeaux
Dans un contexte économique national difficile, Bordeaux n’est, bien sûr, pas épargnée, mais un élément ne trompe pas sur la qualité de son marché immobilier et la solidité des projets que la métropole met en oeuvre.
Le Morbihan a le vent en poupe
Une baie parmi les plus belles du monde, des îles charmantes, des espaces naturels préservés : le Morbihan a plus d'un tour dans son sac pour attirer vacanciers et nouveaux résidents. Mais son premier atout, c’est le dynamisme de Vannes.
L'avis de Olivier BOKOBZA, Directeur général délégué de BNP Paribas Immobilier Résidentiel
L'investisseur ne peut pas se dispenser de faire le déplacement jusqu'à l'endroit où il a décidé d'acheter, même si c'est loin de son lieu de résidence. Il achète un emplacement avant tout !
"En cinq ans, les taux ont considérablement baissé, s'exclame Christophe Crémer, Pdg de Meilleurtaux, un courtier en ligne, en 2000, un crédit à taux fixe sur quinze ans se négociait en moyenne autour de 5,70 % ; en 2002, il pouvait être obtenu à 4,90 % et en 2004 à 3,95 %". Et 2005 poursuit sur la même lancée. Malgré quelques tentatives de remontée au début de l'année, force est, en effet, de constater qu'en septembre dernier la tendance était toujours à la baisse. "Après une courte pause, les taux fixes se tassent de nouveau, analyse Empruntis, autre courtier en ligne, dans son dernier baromètre des taux qui note par ailleurs : "près de 70 % des banques ont baissé leurs taux, les autres les ayant maintenus (...). Les taux du marché diminuent de façon notable sur 15 et 25 ans : respectivement de 0,15 et 0,10 %". Pourtant, à la fin de l'été, ce même courtier prévoyait une stabilisation. Difficile donc d'anticiper sur les mouvements. Depuis le début de l'année, les taux ont encore perdu un demi point, allant à l'encontre de tous les pronostics des économistes qui, depuis plus d'un an, agitent le spectre de la hausse. Pour les emprunteurs, c'est plutôt une bonne nouvelle. Si vous empruntez aujourd'hui à taux fixe sur 15 ans et que vous avez un bon profil, vous ne devriez avoir aucune peine à décrocher un taux de l'ordre de 3,10 à 3,20 %. Ce qui, rapporté à l'inflation - autour de 2 % prévu en 2005 - rend le coût réel de votre crédit imbattable ! Quant aux taux révisables, ils ont également suivi le mouvement. Mais, la baisse a été moins spectaculaire, ce qui a pour conséquence de les rendre moins attractifs. Avec un bon dossier, vous pouvez raisonnablement tabler sur un taux entre 2,30 et 2,50 %, soit un différentiel de 0,80 à 1 point par rapport à une formule fixe. Difficile d'espérer mieux.
Les prix franciliens se calment légèrement dans le neuf
S’ils poursuivent une évolution à la hausse sur un an, les prix marquent le pas au second trimestre 2017 et chutent brutalement à Paris. Les ventes, quant à elles, sont toujours au mieux de leur forme.
Les opportunités pour investir à l’étranger
Nombreux sont les Français qui décident d’investir ou de s’installer hors de l’Hexagone. Que ce soit à quelques kilomètres ou à plusieurs heures d’avion, le « hors frontières » a le vent en poupe.
Comment faire entrer la nature dans une tour et respirer un air sain ? C’est la prouesse réalisée par le cabinet d’architectes Boeri Studio pour réintroduire de la verdure dans la ville italienne.
Expérimenter le futur durable dans une maison à énergie positive
C'est un appel à candidature : Velux recherche une famille pour tester une maison à énergie positive, située en Ile-de-France, durant un an.
Avec 2 200 habitants (+ 30 % depuis 1977), Solaize, village médiéval situé à 15 km au sud de la Place Bellecour, est très courtisé par les citadins en quête d'espace et de grand air. Deux promoteurs sont actuellement présents sur la commune. Nexity George V avec un programme mixte, Les Portes du Sud, qui sera livré mi-2006 et l'Esprit loft (Groupe MCP). Avec une économie et un environnement ruraux mais aussi industriels, cette commune de la Vallée de la chimie peut offrir cette double combinaison. Ayant pour seul commerce un bistrot, il y a dix ans, Solaize est aujourd'hui doté d'un hôtel-restaurant, deux épiceries, une pharmacie, une boulangerie et une médiathèque. La commune est sur le point de rénover son pôle enfance, avec à la clé l'ouverture d'une nouvelle crèche, la restructuration de l'école maternelle et l'agrandissement de l'école primaire. Cause et conséquence : "Il n'y a jamais eu autant de programmes neufs, assure Pierre Voegel, maire de Solaize. Nous accordons en moyenne 15 permis de construire par an, contre deux immeubles et plusieurs maisons cette année". Et le maire de poursuivre : "Nous sommes particulièrement vigilants à la qualité de ces programmes, à ce qu'ils ne dénaturent pas le paysage. Un architecte de quartier, financé par la communauté urbaine de Lyon, veille par conséquent à ce que l'identité du village soit préservée".
Vivre dans un appartement neuf et travailler à Antony
Depuis 20 ans, le tissu économique s'est fortement développé à Antony avec la création de la zone industrielle, du Parc de Haute-technologie et du Centre d'Affaires. D'importantes entreprises sont venues s'implanter comme Sanofi-Aventis, Motorola, Pomona ou encore Drager. Par ailleurs, avec Bourg-la-Reine, Châtenay- Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux, Verrières-le-Buisson et Wissous, Antony fait partie des 7 villes membres de la Communauté d'agglomération des Hauts-de- Bièvre. Objectif des 7 communes : mettre en commun leurs moyens pour assurer des services à la population, entretenir et construire des équipements publics, et favoriser l'aménagement du territoire sous toutes ses formes. Le prochain Conseil communautaire se tiendra le 31 mars.
Cadeau bonus : un allègement fiscal
L’investissement en résidence de tourisme à la montagne vous permet de récupérer la TVA (19,6 %). Pour vous séduire, d’ailleurs, certains promoteurs n’hésitent pas à vous en faire l’avance. Sachant que vous louez votre bien à un exploitant, qui à son tour, se charge de le louer meublé à des touristes de passage, vous signez un bail commercial et vos revenus relèvent du régime des bénéfices industriels et commerciaux (Bic) et non des revenus fonciers. Au regard du fisc, vous endossez le statut de loueur en meublé professionnel, LMP, (si vos revenus d’activité dépassent 23 000 e par an ou 50 % des ressources du foyer fiscal) ou de loueur en meublé non professionnel (LMNP), si vos revenus d’activité sont inférieurs à 23 000 e. Fort de ce dernier statut pour lequel vous n’avez pas à vous inscrire au registre du commerce, vous pouvez déduire les frais de notaire, la taxe foncière et l’amortissement sur l’immobilier et le mobilier de vos revenus locatifs. Si vous empruntez pour acheter, cela vous permet de défiscaliser entièrement vos revenus d’activité. En LMP, vous pouvez imputer votre déficit foncier sur votre revenu global. Pour plus d’avantages fiscaux, mieux vaut opter pour un investissement en zone de revitalisation rurale (ZRR). Soit dans des zones rurales, de basse ou moyenne montagne, définies par décret. Vous tombez alors sous le coup de la loi Demessine, qui outre la récupération de TVA, accorde un crédit d’impôt de 50 000 e pour un célibataire et de 100 000 e pour un couple. Ce qui équivaut à une réduction de 12 500 à 25 000 e, étalée sur 6 ans. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2010. Toutefois, là encore, attention à la seule carotte fiscale. Ces résidences, souvent situées en moyenne montagne, ne sont pas nécessairement toutes promises à un avenir radieux. Encore faut-il que des projets d’infrastructures de transport, de commerce, de remontées mécaniques soient envisagés. Sinon, gare à la vacance. De même, gare aux promoteurs qui sous prétexte de ZRR, et donc de prix de vente moins élevés, construisent des résidences au rabais en terme de qualité. Attention, l’achat dans les résidences se fait majoritairement en l’état futur d’achèvement (Vefa). En achetant maintenant vous serez au mieux livré fin 2008 voire 2009. Vous devez donc prévoir de ne percevoir aucun loyer jusqu’à la livraison du bien. De même, vous ne récupérez la TVA qu’au moment de la livraison du bien. Si vous décidez de revendre votre bien en cours de bail, c’est possible, mais le nouvel acquéreur devra lui aussi signer un bail commercial avec l’exploitant. Sachez tout de même que l’exploitant est en droit de vous demander une indemnité au titre de la propriété commerciale. Enfin, si vous revendez le logement moins de 20 ans après son achat, vous devrez reverser la TVA initialement récupérée, au prorata du nombre d’années restant à courir jusqu’à l’échéance des 20 ans.
Jean-Pascal Gabagnou, Directeur régional Résidentiel Ile-de-France, Vinci Immobilier
Indicateur Bertrand : Quelle est l'actualité du groupe Vinci Immobilier et ses orientations stratégiques ? Jean-Pascal Gabagnou : Vinci a souhaité regrouper ses activités immobilières en fusionnant Sorif (spécialisée en bureaux, logements, hôtels, commerces) avec Elige (entité d'immobilier résidentiel). Dans le cadre de ce rapprochement qui donne naissance à Vinci Immobilier, nous quadrillons désormais au niveau national tous les secteurs d'activités. Notre mission : être capables de répondre en termes de produits aux attentes à la fois des investisseurs et des primo accédants. Bref, savoir tout faire. L'objectif est de créer notre propre identité, distiller notre philosophie. Il faut être à la hauteur du nom Vinci Immobilier car nous avons un devoir d'excellence. En Ile-de-France, nous souhaitons bien sûr accroître nos parts de marchés mais en ayant toujours à l'esprit, le souci qualitatif. En effet, nous ne devons pas perdre de vue les fondamentaux, c'est-à-dire la qualité des ouvrages, le fonctionnement des appartements, les sites et l'environnement. Il faut également porter une grande attention aux transports et aux équipements scolaires. Notre stratégie globale est de grandir en accompagnant les besoins de notre clientèle. I.B. : Quels sont vos principaux programmes et vos projets en Ile-de-France ? J.P.G. : Parmi nos programmes emblématiques, je citerai ceux de Levallois-Perret : Le Dôme Résidence, au cœur d'un quartier résidentiel et le Wilson Plaza, disposant d'un espace paysager inattendu, édifié à 500 m du 17e arrondissement. Au total, cela représente une centaine de logements, dans une large gamme qui va du studio au 6-pièces duplex. Nous sommes très présents dans les Hauts-de-Seine où nous réalisons plusieurs opérations comme Villa Toscane à Montrouge, ou à Suresnes, Bourg-la-Reine, Vanves et Boulogne-Billancourt, dont les premiers programmes sur le site de Renault seront lancés en 2006. Dans les Yvelines, à Saint-Nom-la- Bretèche, nous lançons le Parc de Galie, composé de maisons individuelles. En 1ère couronne, nous développons nos implantations en Seine- Saint-Denis et dans le Val d'Oise. Tandis qu'en 2e couronne, nous sommes attentifs aux possibilités de développement liées aux infrastructures de transports. On peut citer les lancements prochains de Villepinte et du Blanc-Mesnil. I.B. : Quel regard portez-vous sur le marché ? J.P.G. : Si l'on assiste à une accalmie, les prix ne vont pas baisser. Il y a un phénomène de rareté, et l'offre à du mal à rattraper la demande. Cela va continuer à augmenter mais plus lentement. Pour ce qui est du marché de la 1ère couronne, nous récupérons ce qui ne se fait pas au sein du marché parisien. L'important est d'être attentifs à la qualité des sites. En ce qui concerne le marché de la 2e couronne pour les primo accédants, après la flambée, les choses devraient se calmer. Le marché est tenu par les taux d'intérêts incroyablement bas. En fait, tout est lié aux revenus des ménages. Il faut donc élaborer des produits adaptés, réfléchir sur des alternatives à la maison individuelle, par l'intégration de maisons de villes dans des programmes collectifs. I.B. : Quelles sont les grandes tendances en matière d'évolution des produits ? J.P.G. : La tendance est aux ouvertures, au gain de place utile, à l'apport d'un maximum de possibilités pour travailler dans son appartement. L'idéal, c'est l'espace. Ensuite, nous voyons poindre par petites touches des évolutions dans nos prestations de confort : économies d'énergies, volets roulants électriques, revêtements en bois pour les façades, fenêtres mixtes bois aluminium, etc. Vinci Immobilier est un des rares promoteurs engagé dans une démarche de certification NF logement. La clientèle est en quête d'une personnalisation plus importante de son acquisition. A nous de mettre en place les structures nécessaires pour gérer une certaine souplesse afin de pouvoir créer l'appartement dont chacun rêve. Collectivement, nous voyons par ailleurs émerger des produits architecturaux de qualité. Depuis 10 ans, l'ensemble des acteurs, Maires, aménageurs et urbanistes ont évolué positivement dans la conception de la Ville. Je pense qu'il faut continuer dans cette voie tout en étant attentifs aux budgets et aux envies de nos clients. A l'inverse de la Belgique voire des Pays-Bas où il y a une vraie culture architecturale, en France, nous sommes tout de même très traditionnels. I.B. : Et comment percevez-vous l'évolution de votre métier ? J.P.G. : Aujourd'hui, les entreprises de promotion sont managées par des professionnels qui ont des multi-compétences : financières, techniques... Chacune avec sa spécificité a insufflé de la rigueur, une véritable gestion dans le marketing et l'élaboration de produits. Avec l'apport de collaborateurs de haut niveau, le gain en qualité de gestion des dossiers est considérable pour l'ensemble de la profession. Notre métier, très réglementé, est reconnu à part entière. Il faut dire que notre responsabilité est grande car nous devons être fiers de nos réalisations et veiller à leur pérennité. Autre évolution notable : nous nous rapprochons étroitement des communes, nous menons avec les élus une réflexion d'ensemble sur la ville de demain et nous optimisons nos complémentarités. Tout ceci constitue des projets passionnants.
Immobilier neuf : les ventes de maisons individuelles en plein boom
INFOGRAPHIES. Dopé par le prêt à taux zéro, le volume des transactions renoue avec ses plus hauts niveaux. Une tendance qui devrait se poursuivre… si l’élection présidentielle ne vient pas tout chambouler.
Bordeaux Arcachon, le choix de l'offre de logements neufs
Que se soit à Bordeaux, sur la Communauté urbaine ou sur le bassin d'Arcachon, désormais, l'offre de logements neufs est devenue suffisamment importante pour répondre aux demandes les plus variées.
Après la vague des stations du Languedoc- Roussillon, réalisées à partir des années soixante, et les limites naturelles et administratives de l’urbanisation en bord de mer du littoral méditerranéen, l’offre de logements à proximité de la Grande Bleue est devenue rare et donc fort prisée. Parmi ces opérations proches du rivage, certaines sont sises en front de mer, offrant souvent un accès direct à la plage auquel s’ajoute une vue face ou latérale de la mer, la plupart du temps dès le rez-de-chaussée. Les opérations spécifiquement bord de mer sont ainsi désignées quand elles sont séparées de la mer par une route, avec ou sans vue mer. Enfin, les opérations en “proximité mer” sont celles qui marquent un éloignement jusqu’à 300 mètres de la plage. En front de mer, l’offre est souvent de très haute tenue pour justifier le niveau des prix, principalement en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Si, à Cannes-la-Bocca, Nexity Groupe George V termine la commercialisation de Royal Palm, une opération de “prestige” de 133 logements où un 3-pièces de 62 m2 est commercialisé 433 000 €, le promoteur vient de lancer une nouvelle résidence à Juan-les- Pins, sous le nom de Domaine Juan Flore, avec un front de mer et une vue imprenable du Cap d’Antibes aux Iles de Lérins pour la plupart des appartements. Sur un ensemble au final de 450 logements, la première tranche est commercialisée aux alentours de 6 000 €/m2 habitable, pour une livraison en 2008. Synonyme de haut de gamme, l’opération de Kaufman & Broad confirme cette tendance en front de mer avec Le Palais de L’Oasis, à proximité de la capitainerie de Villeneuve-Loubet. Pour cette opération de 64 logements commercialisée à un prix moyen au m2 habitable de 6 350 €, l’architecture contemporaine choisie valorise cette résidence où la typologie couvre du studio au 4-pièces, avec deux villas sur le toit. C’est sur ce même boulevard Eric Tabarly que Nexity Groupe George V réalise Royal Cap, signée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.
Les programmes immobiliers neufs du Paris-chic
Du côté des autres opérateurs fidèles de Paris, un certain calme règne, hormis quelques mises en vente annoncées. Fin mars, Paris-Ouest affichait en tout et pour tout à Paris cinq appartements disponibles au 5-9 de la cour Saint-Éloi (12e). Cogedim, grand habitué de la capitale, prévoit un lancement à proximité de l'hôpital de Vaugirard et de ses jardins, le 15e à l'esprit village.