Tous les conseils en Immobilier
L’AVIS DE Hubert BEAUFILS Secrétaire général du Laboratoire de l’immobilier
La rentabilité moyenne actuelle se situe entre 3,6 et 4,2 %. À Paris et dans sa première couronne, les chiff res sont inférieurs. Quelques villes nouvelles de l’Île-de-France, comme Marne-la-Vallée, font exception, avec une rentabilité légèrement supérieure à 4 %.
L’équilibre entre offre et demande
Dans ce contexte, entre cette nouvelle demande mais aussi celle d'actifs locaux, un marché immobilier dynamique et adapté à la demande de ce territoire est nécessaire. En matière d'équilibre, le marché neuf l'est incontestablement, comme le souligne, un brin surpris, Philippe Roux, le président de la chambre de la fédération des promoteurs-constructeurs de Provence : "Au cours des six premiers mois de 2007, la seule ville de Marseille a enregistré 1 646 réservations, soit un niveau équivalent à celui du 2e semestre 2007 qui avait totalisé 1 656 réservations. Je m'attendais à observer une baisse en raison d'un certain nombre de paramètres extérieurs susceptibles de tendre le marché mais il n'en a rien été". Durant la même période, l'offre s'est même réduite mais après une période qui avait vu de nombreuses mises en ventes, diminuant de fait les stocks. "De plus, la demande reste importante et le marché marseillais continue de montrer son dynamisme et le constat est à l'identique dans les Bouches-du-Rhône," ajoute Philippe Roux, commentant les statistiques de l'Obser- vatoire immobilier de Provence. Même les prix en secteur libre se sont assagis : entre l'année 2006 et la période couvrant du 1er janvier au 30 juin 2007, la progression a été "seulement" de 3,8 %, à 3 548 e/m2 habitable contre 3 417 e/m2 lors de la période précédente. Ce constat d'équilibre du marché entre offre et demande est confirmé par les opérateurs, comme chez Bouygues Immobilier où l'on constate cependant un taux de "désistement important", de l'ordre du double de celui de l'année dernière, qui s'explique notamment par "des refus de prêt, même parfois sur trente ans, en raison d'une vigilance accrue des établissements financiers, surtout dans le secteur de la résidence principale". Ce mouvement s'explique peut-être aussi par le renforcement de la part des acquéreurs en résidence principale, au détriment de celle des investisseurs.
Un dynamisme économique confirmé du marché immobilier neuf Toulousain
Quoi qu'on en dise, le secteur toulousain fait montre d'une croissance économique que lui envieraient bien des régions méditerranéennes. Le futur pôle de recherche et de formation de l'agglomération toulousaine est l'objet de toutes les attentions. Baptisé Aerospace Campus, ce site fait partie du pôle de compétitivité Aerospace Vallée, labellisé par l'Etat en tant que pôle mondial pour l'aéronautique, l'espace et les systèmes embarqués. Aerospace campus va regrouper en un lieu unique les chercheurs et les forces académiques et économiques. Ce campus formera la vitrine internationale du savoir-faire technologique de Toulouse sur plus de 40 hectares, à Montaudran-Rangueil. Le démarrage des travaux est prévu d'ici la fin 2008. Il porte sur la construction de 190 000 m2. Par ailleurs, Toulouse a inauguré le 6 juillet dernier le site qui deviendra sous peu un pôle de lutte contre le cancer. Le projet est particulièrement ambitieux : un milliard d'euros d'investissement public-privé sur un campus de 220 ha, 300 000 m2 de bâtiments et 4 000 personnes devraient travailler sur le site en 2010. Le calendrier est désormais connu : la Zac devrait voir l'ouverture des premiers bâtiments début 2009.
Vivant en couple sans être marié, je contribue à rembourser les emprunts, mais ne suis pas propriétaire, ai-je des droits sur notre appartement si nous nous séparons ? (Sonia K., Bourges, 18)
L’AVIS DE JEAN-FRANÇOIS GABILLA - Président de la Fédération des promoteurs-constructeurs de France
“Il m’est difficile de faire un tour de France des villes porteuses en terme d’investissement locatif pour la simple et bonne raison que toutes les agglomérations recèlent, à un moment ou un autre, de bonnes opportunités. Il n’y a pas de mauvais endroits définitifs. Tout dépend de la politique et de l’attractivité de chaque collectivité locale.
Régis Hérouard Directeur Général Adjoint de OGIC
Créé en 1966, repris en 1989 par un partenariat formé par la banque Worms et par Jean Diaz, alors Directeur Général de Cogedim, où il était entré en 1968, Ogic est un promoteur généraliste qui exerce son activité dans les quatre métiers principaux : l'aménagement de centre urbain, l'immobilier d'entreprise, l'immobilier résidentiel, et la restructuration du patrimoine. Indicateur Bertrand : Ogic est très attaché à réaliser des opérations dans Paris. A l'heure où celles-ci sont de plus en plus difficiles à monter, où en êtes-vous ? Régis Hérouard : Paris a toujours été notre cœur de cible. Parmi nos dernières opérations d'immobilier résidentiel, nous pouvons citer Carré Péreire situé 8 rue Roger Bacon dans le 17e dont la commercialisation vient de s'achever et Hameau Victor Hugo situé 29 rue Copernic, à 200 m de la Place Victor Hugo, derrière un immeuble haussmannien. Il s'agit d'un joli programme réalisé en partenariat avec Promaffine, composé de 22 appartements du studio aux 5-pièces qui donnent sur des jardins "secrets". La commercialisation de cette opération est aujourd'hui réalisée à 60 %. Pour l'avenir, nous étudions plusieurs opérations dont la commercialisation est prévue courant 2006. La première dans le 6e, à l'angle de la rue du Cherche Midi et de la rue J. Ferrandi au cœur d'un îlot de verdure exceptionnel, la seconde, rue de Chabrol, Cité de Hauteville dans le 10e, à côté de l'ancien musée Baccarat, et enfin la troisième, rue Viala et rue Saint-Charles dans le 15e, située sur les terrains de la Caisse d'Allocations Familiales. Ces opérations témoignent d'une volonté de rester présent dans la capitale. I.B. : Ce qui ne vous empêche pas d'élargir votre promotion logement en Ile-de-France et de diversifier aujourd'hui vos activités en province ... R.H. : En Ile-de-France, nous sommes présents dans des villes à forte valeur ajoutée comme Rambouillet, par exemple. En effet, nous sommes aménageurs de la ZAC du Quadrilatère et du centre-ville où nous réalisons 230 logements à 250 m du château et à 100 m de l'Hôtel de Ville. Ogic est également implanté à Bois- Colombes, avec le Quartier Monceau en liaison avec Sefri-Cime, ainsi qu'à Colombes, Montrouge, Vanves et Puteaux. Nous avons des projets à Fontainebleau et à Orléans dont la commercialisation débutera en 2006. En Province, dans la région Provence-Alpes Côte-d'Azur, nous avons deux opérations dans les Alpes-Maritimes. L'une en haut de la colline St Philippe à Nice offrant un merveilleux panorama sur la mer et la ville de Nice. L'autre à Menton en plein cœur de ville à 10 minutes de la plage. Nous sommes également présents dans le Var à Six-Fours-les-plages entre mer et forêt où nous réalisons l'opération L'Orée du Cap de 90 logements. Nous développons également notre activité en Haute Savoie et dans l'Ain à proximité du bassin Genevois. Ainsi, nous avons lancé notre première opération Les Terrasses de Gex à Gex à 15 km de l'aéroport de Genève. En Haute Savoie, à proximité d'Annecy, nous sommes aménageurs du centre-ville de La Balme de Sillingy où nous venons de lancer notre premier programme La Balme Village. Dans la même région, nous lançons à Annemasse Les Balcons du Clotet, une opération de 58 appartements destinés à des primo accédants. Devant la difficulté de trouver du foncier à Paris et en région parisienne, nous souhaitions orienter notre stratégie vers certains marchés du territoire national. Je crois beaucoup aux marchés de niche dans des lieux où il y a un véritable besoin de logements avec une forte expansion démographique. C'est le cas notamment du Bassin Genevois et de la Haute Savoie. I.B. : Quel regard portez-vous sur le marché ? R.H. : Je suis très confiant sur le marché immobilier d'aujourd'hui tant que les taux d'intérêts resteront au niveau actuel. Avec des taux fixes situés entre 3,40% et 3,50%, j'ai même tendance à croire que cela incite et conditionne le bien fondé d'un achat immobilier. Il est en effet raisonnable de loger sa famille en empruntant sur des durées longues même si les prix de vente ont connu ces dernières années une croissance élevée. I.B. : Qu'est-ce qui a changé dans la perception de votre métier ? R.H. : Auparavant, l'image d'Epinal du promoteur était celle d'un homme parvenu, au volant d'une grosse voiture, cigare à la bouche, ce qui n'insufflait pas la confiance. Cette image s'est considérablement modifiée auprès des pouvoirs publics et dans l'esprit des consommateurs. En effet, l'immobilier est ressenti, maintenant comme une véritable industrie, un vrai métier, pilier de l'économie. Il demande des connaissances multiples et variées : architecture, marketing, communication, juridique et financier. Les produits que nous fabriquons doivent évoluer non pas en fonction des modes mais correspondre à l'évolution des modes de vie. L'acte de bâtir est certainement l'un des métiers les plus passionnants.
COUP D'OEIL SUR LE VAL-DE-MARNE
Une soixantaine de programmes sont dans les bacs dans le Val-de-Marne. Après les imposants ensembles des années 60, le département, entre Seine et Marne, attire les promoteurs. Aujourd'hui, les logements construits ces 20 dernières années représentent 8 % de l'habitat. Avec le renouvellement des logements, c'est aussi la population qui change. Selon la préfecture, depuis 30 ans, les familles ouvrières laissent progressivement la place aux classes moyennes.
Pistez les programmes en TVA à 5,5 %
Si votre budget est modeste, prospectez en priorité les secteurs qui vous permettent de bénéficier d’une TVA à 5,5 % (contre 20 %) sur le logement.
Choisir le dispositif selon le marché locatif
Vous pourrez vous décider pour le dispositif le mieux adapté au moment où vous mettrez votre logement en location. Comment opter pour la meilleure mesure ? "C'est le marché locatif local qui peut guider l'investisseur dans son choix entre Robien et Borloo. Dans Paris intra-muros par exemple, le plafond maximum du Borloo n'est pas assez élevé pour que l'opération soit rentable", juge Patrice Haubois.
Le marché toulousain : convoité, actif et sain
Toulouse et les communes de l'agglomération enclenchent un processus qui permet d'élargir les gammes de logements sur un marché très demandé. Priorité : l'accession.
L'AVIS DE PHILIPPE PAILHÈS, Chargé de l'immobilier, chambre des notaires de Haute-Garonne
Le marché des appartements se tient mieux que celui des maisons “Le secteur de la promotion de logement neufs se situe entre deux mouvements. Jusqu'ici, nous avions assisté à une baisse dans la programmation d'opérations ou à un désengagement au profit de la SNI, dans la mesure où la loi Scellier n'était pas attendue. Celle-ci a absorbé toutes les queues de programmes. Aujourd'hui, nous sommes sur des contrats de pré-réservations, pour des opérations qui vont sortir d'ici 18 mois. Depuis trois mois, j'observe une augmentation des prix du foncier et sur le diffus, celui-ci est passé de 350 à 550 €/m2. Une fois de plus, je constate que l'on ne tient pas compte des leçons du passé et je crains que l'on ne tombe à nouveau rapidement dans une production de masse alors que chacun sait parfaitement que l'enjeu des lois de défiscalisation repose sur la réalité du marché locatif. À Toulouse, sur la Zac des Ponts-Jumeaux, 1 500 logements vont déjà être livrés, ce qui risque de déstabiliser le marché locatif. J'ai le sentiment que l'on vit dans une bulle, sans tenir compte du contexte économique. Quant au secteur de la revente, la baisse des taux d'intérêt a eu pour effet d'augmenter le nombre de transactions par rapport aux six mois précédents. Le secteur est devenu une valeur refuge, au regard de la contre-performance du marché boursier. Le marché des appartements se tient mieux que celui des maisons, et Toulouse et sa première couronne sont plus dynamiques que la périphérie. Le phénomène couronne est terminé, et l'on achète le plus souvent des 2-pièces en coeur de ville, pour un budget moyen de 115 000 €en investissement. Les acheteurs sont des locaux, parfois locataires, qui utilisent cet investissement comme levier. Quant aux prix, ils n'ont pas à s'effondrer et la crise attendue n'aura pas lieu. Ce qui est souhaitable, c'est que le marché connaisse une évolution normalisée”.
Où en sont les taux de crédit ?
Depuis quelques mois, les taux de crédit remontent et la hausse devrait persister. Malgré tout, ils restent à des niveaux proches de ceux du début 2010. C'est donc maintenant qu'il faut emprunter.
Plus accessibles, les biens neufs du 94 se sont vendus à 4 453€/m2 de moyenne, mais les ventes n'ont guère dépassé 200 lots et les mises en vente ont été tout aussi modestes. “Après deux années de
Paris, le nouveau " quartier Latin ".
Autour de la bibliothèque François-Mitterrand, dans le XIIIe arrondissement, se développe la ZAC Paris Rive Gauche. Ce « Quartier latin » nouvelle tendance accueille, entre autres, l’université Paris VII-Diderot et l’Ecole supérieure d’architecture- Paris-Val de Seine.
Quand souscrire une assurance dommages-ouvrage ?
Je dois refaire toutes les souches de cheminées de ma maison de campagne. Pour cela, suis-je obligé de souscrire une assurance dommagesouvrage ? (Marie-Pierre A.,Orléans, 45)
Inauguration de 183 logements pour les jeunes dans le 13ème à Paris
Le « baptême » a eu lieu le 6 septembre. Ce jour-là, Bertrand Delanoë a inauguré la résidence Joliot-Curie dans le 13e arrondissement parisien, en présence de Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France.
A l'origine, les courtiers en crédit avaient la réputation de traiter les dossiers délicats et ne drainaient pas leur clientèle sur la toile puisque internet n'existait pas. Ils étaient peu nombreux et constituaient de discrètes officines. Désormais, ils sont non seulement présents sur la toile, mais ont, bien souvent, pignon sur rue. Parmi les poids lourds figure Cafpi (Conseil à l'accession et au financement en prêts immobiliers). Ce courtier a tout d'abord fait son chemin par le biais d'agences. "Il y a plus de 30 ans, j'ai créé Cafpi pour rendre le crédit immobilier plus simple et plus accessible, explique Elie Assouline, son président fondateur. Pour qu'un futur propriétaire trouve au même endroit toutes les solutions qui lui permettent de réaliser son rêve." Le groupe, né en 1971 et disposant aujourd'hui de 85 agences sur toute la France et outre-mer, n'a cependant pas manqué de tirer profit du web pour développer et diversifier ses activités, notamment avec www.cafpi.fr, www.votrepret. com, www.vitae-assurances.com et le petit dernier, www.creditpourtous.fr. Il négocie en moyenne 30 000 prêts par an représentant une valeur de 4,5 milliards d'euros. Sur le seul exercice 2005-2006, Cafpi est en progression, tant au niveau du nombre de dossiers traités (+ 25 %), qu'en volume de crédits accordés (+ 35 %) et qu'en chiffre d'affaires (+ 42 %). "La progression de Cafpi doit autant au dynamisme général du marché de l'immobilier qu'à la notoriété croissante de notre société, déclare Philippe Taboret, directeur général adjoint. Il est bien évident que les particuliers, notamment les jeunes couples qui n'hésitent pas à s'endetter au-delà de 20 ans, sont très sensibles à la perspective d'économiser plusieurs milliers d'euros en bénéficiant de taux, dans tous les cas inférieurs à ceux proposés par leur banque habituelle." Parmi les meilleurs. Autre courtier leader : Meilleurtaux.com, créé en 1999 et qui a d'abord fait son succès sur le web, mais qui dispose désormais de 45 agences en nom propre et de 20 franchisés en France et dans les Dom-Tom. Pour traiter les demandes qui lui sont faites, Meilleurtaux (www.meilleurtaux.com et www.meilleurtaux- patrimoine.com) s'appuie sur plus d'une centaine de conseillers, de même que sur un partenariat avec 110 banques. Crédit immobilier, crédit à la consommation, renégociation de crédit, assurance, financement de l'investissement immobilier… Il apporte une réponse à toutes les demandes qui touchent au crédit. Ce groupe ne cesse de progresser, sa récente introduction en Bourse en témoigne. ACE fait également partie du cercle des acteurs importants du marché (www.creditimmobilier- ace.com). Cette société créée en 1995 a négocié 7 200 prêts représentant un montant total de plus d'un milliard d'euros au 1er semestre 2006. "L'activité du courtage en crédit immobilier est en plein boum.De plus en plus d'emprunteurs nous font confiance pour négocier leur financement immobilier. La plupart sont des clients jeunes, qui n'hésitent pas à s'endetter sur de longues périodes pour acheter leur premier logement plutôt dans l'ancien. Ils disposent d'un apport personnel d'environ 15 %, commente Joël Boumendil, cofondateur et porte-parole d'ACE.Malgré la hausse récente des taux, passer par un courtier comme ACE leur permet d'obtenir les meilleures conditions du marché." Avec ses 300 collaborateurs et ses 30 agences, le groupe est spécialisé dans l'offre de crédits à taux fixe. Ses conseillers interviennent depuis l'étude du plan de financement jusqu'à la signature définitive chez le notaire. "D'ici fin 2006, nous devrions dépasser les deux milliards d'euros négociés, indique Joël Boumendil. Actuellement, 20 % des prêts immobiliers sont obtenus via les courtiers, la part d'ACE sur ce marché se situe à environ 15 %."