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Le Grand Toulouse vers de nouveaux projets

Le Grand Toulouse vers de nouveaux projets

Avec la création d'une Communauté urbaine, le maintien d'un tissu économique dense et une attractivité confirmée, la Ville rose a de nombreuses cordes à son arc pour maintenir actif son marché de l'habitat.

LE PTZ, QUEL AVENIR ?

LE PTZ, QUEL AVENIR ?

Dans le projet de loi de Finances pour 2006, le gouvernement envisage de prélever la quasi-totalité des fonds versés au FGAS*, autrement dit, de ne plus permettre aux banques de distribuer les prêts aidés que sont le Prêt à 0 % et le prêt à l'accession sociale (PAS). Une mesure qui fait monter les banques au créneau (BNP-Paribas, Banque Populaire, Caisses d'Epargne, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, CIC, Dexia, Crédit Local, LCL, Société Générale et Crédit Immobilier de France). Logique puisque ce fonds est alimenté pour moitié par l'Etat et les banques. Celles-ci estiment en outre qu'une telle décision remettrait en cause 70 000 prêts par an. Espérons que le gouvernement reviendra sur cette mesure qui va d'ailleurs à l'encontre des récentes dispositions visant à élargir le champ d'application du PTZ, lequel devait profiter à 240 000 bénéficiaires par an (contre 80 000 en 2004). Affaire à suivre donc...

Quel financement choisir ?

Quel financement choisir ?

Côté crédit, vous n'avez évidemment que l'embarras du choix. Vous pouvez opter pour un crédit amortissable à taux fixe ou révisable, avec ou sans différé d'amortissement. Mais vous avez peut-être intérêt à privilégier un crédit "in fine". Qu'est-ce que c'est ? C'est tout simplement un crédit dont vous remboursez le capital à la fin. Dans un prêt classique, vous remboursez chaque mois une part de capital, une part d'intérêt, de même que la prime d'assurance décès invalidité. Avec un crédit "in fine", vous ne remboursez mensuellement que les intérêts d'emprunt et la prime d'assurance, ce qui allège la mensualité. Le capital dont le montant ne bouge pas durant tout le crédit, est remboursé en fin de prêt d'un seul coup. Votre crédit vous coûte donc beaucoup plus cher. A titre d'exemple, si vous contractez un crédit amortissable de 150 000 e sur 15 ans à 4 %, votre crédit vous coûtera au final 49 800 e. En revanche, si vous optez pour un crédit "in fine", les intérêts à payer se monteront à 90 000 e, soit pratiquement le double. Des frais supplémentaires que vous pourrez déduire de vos revenus fonciers, ce qui vous permettra d'avoir moins d'impôts à payer.

3 QUESTIONS À Xavier le Coutour, Maire adjoint de Caen, chargé du logement et de l'urbanisme

3 QUESTIONS À Xavier le Coutour, Maire adjoint de Caen, chargé du logement et de l'urbanisme

Indicateur Bertrand: Quelles raisons vous ont poussé à modifier les conditions d'accès de votre prêt à 0%?

Les aménagements servent l'immobilier neuf autour de Bordeaux

Les aménagements servent l'immobilier neuf autour de Bordeaux

Dans la Cub (Communauté urbaine de Bordeaux), Icade investit aussi Floirac. Desservie par le tramway, la commune conduit un projet de rénovation urbaine et l'aménagement de la Zac des quais, qui développe le bas de la ville, redynamise le centre-ville et met en valeur les bords de la Garonne.

Cap sur l’immobilier de loisirs

Cap sur l’immobilier de loisirs

Des littoraux Ouest et Sud, en passant par les paysages de montagne et de campagne, notre enquête exclusive vous livre les meilleures pistes pour habiter ou investir. Quel que soit son territoire, l’immobilier de loisirs doit être aussi innovant qu’attractif. Suivez-nous !

Assurances versus rentabilité

Assurances versus rentabilité

En effet, dans une ville saturée, vous courez le risque ne de pas trouver de locataires et donc de vous priver des recettes prévues. Sans compter que pour bénéficier d’un dispositif fiscal type Borloo populaire ou Robien recentré, vous devez louer votre bien dans les 12 mois qui suivent la remise des clés. Sinon, vous n’êtes pas éligible à ces dispositifs. Sans loyer, ni ristourne fiscale, la rentabilité locative se trouverait plus qu’affaiblie. Pour vous prémunir contre ces risques, les promoteurs proposent différentes garanties et assurances. Parmi elle, l’assurance “locataire”. Moyennant 4 % du prix d’achat (soit autant que la rentabilité affichée ou du moins attendue), le gestionnaire de votre bien vous garantit les loyers pendant 6 ou 12 mois. Vous pouvez alors bénéficier d’une déduction fiscale… tout en réduisant la rentabilité bien sûr. Vous pouvez également souscrire d’autres garanties locatives comme l’assurance contre les impayés, contre la vacance locative… Ceci vous coûtera en moyenne 4,5 % du montant des loyers. Enfin comptez entre 7 et 9 % des loyers TTC pour les frais de gestion locative (recherche de locataire, état des lieux, bail, encaissement des loyers). Au final, plus vous gérerez votre bien en direct, plus vous gagnerez en rentabilité. Mais pas nécessairement en tranquillité.

L'encadrement des loyers franciliens

L'encadrement des loyers franciliens

L'encadrement de la hausse des loyers privés dans l'agglomération parisienne a été reconduit pour un an en cas de renouvellement de bail avec un locataire (décret paru dans le journal officiel du 30 août 2007). Si le propriétaire souhaite procéder à un rattrapage, considérant que le loyer est "sousévalué", l'augmentation est limitée : à 50 % de l'écart constaté entre le loyer sous-évalué et ceux pratiqués dans le voisinage, soit à 15 % du montant du coût réel des travaux réalisés depuis le dernier renouvellement du bail lorsque le bailleur a effectué des améliorations importantes dans le logement. La majoration est étalée sur trois ou sur six ans si elle est supérieure à 10 %. Lors d'une relocation, les conditions du loyer demeurent libres.

Immobilier neuf Ouest : les marchés porteurs

Immobilier neuf Ouest : les marchés porteurs

Avec des métropoles en pleine restructuration et des sites très attractifs sur les côtes, l’Ouest du pays atterrit en douceur après des années de forte production.

Un marché stabilisé

Un marché stabilisé

En Haute-Garonne, le marché confirme ses promesses. Au 1er semestre 2007, le marché de l'aire urbaine de Toulouse affiche des indicateurs encourageants. Selon l'Observer de l'immobilier toulousain, la forte augmentation des mises en vente durant cette période - 49 opérations supplémentaires - a permis de répondre à la demande. Les réservations ont concerné 3 000 logements et les logements en résidence principale ont totalisé 42 % des ventes. Les 2-pièces représentent 50 % des réservations et les 3-pièces 42 % du total. Les prix des appartements vendus se situent à 3 041 e/m2 sur l'aire urbaine tandis que cette moyenne est de 3 336 e/m2, la plus faible progression depuis 2005. Quant à l'offre disponible, elle progresse de 6,8 % et se situe à peu près sur les mêmes bases que les réservations. Entre les lancements de multiples projets comme sur les Zac Andromède, des Ponts- Jumeaux ou Niel, l'offre est non seulement diversifiée tout autant géographiquement qu'en style ou en typologie. Par exemple, Vinci livre au 3e trimestre 2009 Villa Rostand, à partir de 2 760 e/m2 tandis que Kaufman & Broad réalise le Quai de la Chaussée II au 4e trimestre 2009, une opération en bord de fleuve."Le marché toulousain est clairement un marché au rythme soutenu et qui connaît aujourd'hui une phase de stabilité", analyse Fabrice Narciso, directeur commercial accession du groupe Belin. Ce dernier lance un projet "phare", un ensemble générique sur le quartier de Pouvourville baptisé les "Pouvourstyles", sur la base de quatre résidences aux styles différents et axé en outre sur une démarche en Haute Qualité Environnementale. "A partir du moment où une opération pensée est correctement desservie et dispose de commerces de proximité,d'écoles, elle a toutes les chances de rencontrer la demande. Avec une croissance démographique comme Toulouse peut en connaître, le marché este très dynamique.

Christian de Portzamparc

Christian de Portzamparc

La ville sera forcément hétérogène

Service “après-vente”

Service “après-vente”

Ca y est, vous avez les clés, vous venez d'emménager dans un appartement ou une maison qui sent bon la peinture fraîche. Une autre idée du bonheur... Et pour ne rien gâcher, sachez que si des désordres venaient à apparaître, vous êtes couvert pendant dix ans. En premier lieu avec la garantie de parfait achèvement. Cette garantie dure un an à compter de la réception des travaux. Elle couvre tous les dommages constatés dans le procèsverbal de réception et tous ceux signalés pendant l'année qui suit la réception. Elle exclut les travaux nécessaires pour remédier aux effets de l'usure normale ou de l'usage. Les dommages doivent être signalés au constructeur par lettre recommandée avec accusé de réception. Il est d'usage de lui laisser un délai de trente à soixante jours pour réaliser les travaux. S'il ne réagit pas, vous pourrez saisir le tribunal de grande instance afin d'obtenir l'autorisation de faire exécuter les travaux par une autre entreprise, mais aux frais de l'entrepreneur défaillant. Bon à savoir, votre logement doit répondre aux exigences minimales requises en matière de protection contre le bruit. C'est pourquoi vous bénéficiez d'une garantie d'isolation phonique qui s'insère dans la garantie de parfait achèvement. Vous avez donc un an à compter de la prise de possession pour signaler d'éventuels défauts. La garantie de bon fonctionnement (ou "garantie biennale"), elle, couvre tous les vices qui apparaissent dans les deux ans qui suivent la réception. Elle concerne les équipements dissociables de la construction (les biens qui peuvent être démontés et remontés sans avoir à "casser" une partie de la construction) : fenêtres, radiateurs, robinets, etc. Enfin, la garantie décennale couvre pendant 10 ans les dommages graves, qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou qui le rendent inhabitable (impropre à sa destination) : défaut d'étanchéité de la toiture, affaissement d'un escalier, problèmes sur l'installation électrique... La formule idéale, c'est de la combiner avec une assurance "dommages- ouvrage" (cf. encadré). Votre logement désormais assuré "tous risques", vous pouvez profiter pleinement et sans la moindre inquiétude, de votre nouveau "home sweet home"...

Midi-Méditérranée : L'AVIS DE CHRISTIAN ROUSSAUX Président de la FPC* Côte d'Azur et Corse

Midi-Méditérranée : L'AVIS DE CHRISTIAN ROUSSAUX Président de la FPC* Côte d'Azur et Corse

Christian Rousseaux : Le marché est resté stable en 2006, avec 3 400 ventes, mais ce n'est rien comparé aux 8 000 logements que nous produisions il y a 10 ans ! Or, entre-temps, la population a augmenté, l'économie et le tourisme se sont développés. La demande est considérable mais les perspectives ne sont guères encourageantes. A 4 700 e/m2, la clientèle se réduit considérablement. Ce niveau de prix est atteint en raison de la rareté des terrains et de l'obligation faite aux promoteurs privés de réaliser des logements sociaux à des prix imposés. Vendre à 2 400 e/m2 quand le prix de marché est de 4 700 e/m2 entraîne un transfert des prix sur le secteur libre. Cette situation accentue l'impossibilité pour les accédants d'acquérir dans des conditions acceptables. S'y ajoutent une superposition de réglementations et la réduction des densités validées par les PLU. Ne nous étonnons pas que les actifs locaux soient exclus du marché et que des entreprises refusent de s'installer sur la Côte d'Azur en raison des difficultés à loger leurs salariés. En 2007, j'attends une vraie volonté politique des collectivités.

IL FAUT UNE ÉCONOMIE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

IL FAUT UNE ÉCONOMIE DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Seule ombre au tableau : la construction durable a un coût. Mais pour Alain Maugard, président du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), "il faut voir au-delà des coûts et pointer les avantages, à la fois individuels et collectifs. De toute façon, avec l'entrée en vigueur de la RT 2005, tous les produits devront s'adapter aux nouvelles normes et je crois que le surcoût actuel de production, estimé entre 1 et 3 %, disparaîtra peu à peu quand on passera à une production de masse". Une vision optimiste qui ne l'empêche pas de remarquer : "les promoteurs ne peuvent pas porter seuls ce qui relève d'une mobilisation collective, qui appelle donc des mesures collectives".