Tous les conseils en Immobilier
Un marché toulousain qui résiste bien mieux qu'ailleurs
En matière d’acquisition, le marché reste assez bien orienté.
Bretagne et Pays de la Loire ont le vent en poupe, avec des villes comme Rennes et Nantes qui se distinguent par le nombre de nouveaux habitants qu'elles attirent et les nombreuses opportunités de logements neufs qu'elles offrent. Les prix ont grimpé en conséquence et il n'est pas rare de dépasser les 3 000 euros/m2 pour le haut de gamme en centre-ville. L'investissement locatif n'est pas des plus rentables quand les prix d'entrée sont si élevés, mais comme le fait remarquer Pierre Bazaille, notaire : "Dans toutes les grandes agglomérations apparaissent des micro-marchés, à l'échelle d'un quartier, très au-dessus du prix moyen, mais qui constituent des valeurs sûres d'un point de vue patrimonial". Outre les deux grandes agglomérations, il faut citer des villes comme Brest, Vannes ou Le Mans, où le marché a enregistré de fortes hausses, témoins d'un renouveau immobilier, avec une demande locative conséquente.
3 QUESTIONS À Eugène Caselli, Président de Marseille Provence Métropole (MPM)
Nous ne relâchons pas l'effort en matière de logement social
Interview de Jacques Masdeu-Arus Député-Maire de Poissy
I.B. : Comment décririez-vous votre ville et son évolution ?
Les garanties du constructeur de maison
Le contrat de construction d’une maison individuelle doit toujours s'accompagner de plusieurs garanties indipensables.
Clichy-Batignolles : l'Ouest démarre
Dans le XVIIe arrondissement de Paris, l’habitat privé de Clichy-Batignolles prend forme à l’ouest du parc Martin-Luther-King. Au programme, 3 400 logements. Décryptage.
Les prix de l'immobilier neuf à Clermont au 1er trimestre 2011
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) à Clermont par la fédération des promoteurs immobiliers.
Agence Search Architecture : “Nous sommes des chats bottés”
Si le succès est là, bien vivant, il est en fait le fruit d’expériences acquises au cours d’un tour du monde durant leurs années d’études, dans des agences de Hong Kong, de Rotterdam, de Los Angeles et de Rio et aux côtés des plus grands, tels que Rem Koolhaas, Thom Maynes et Franck Gehry. De retour à Paris, Caroline travaille avec Dominique Perrault et Thomas auprès de Nicolas Michelin. À peine ont-ils fondé leur agence que les deux complices se lancent à la conquête du pôle nautique du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie. Tous les week-ends, ils s’imprègnent des lieux comme des éponges et se vident ensuite d’idées fraîches. De là est né un projet à la toiture végétalisée et à la forme d’ondulations rappelant les collines du Vexin. Une réelle incrustation dans le paysage. “Surtout nous ne voulions pas faire d'Aquaboulevard !”, martèlent-ils. Quelle surprise quand le contrat tombe dans leur hotte : “Nous sommes des chats bottés. Nous accomplissons des sauts énormes”, déclarent-ils devant ce conte de fées.
Philippe Tannenbaum, spécialiste de l’investissement immobilier
“Mieux construire impose maintenant de réinventer la convivialité” Indicateur Bertrand : Vous publiez l'étude "Construire plus et mieux" qui porte un regard très libéral sur le devenir de l'immobilier.Dans quelles conditions l'avez-vous réalisée ? Philippe Tannenbaum : Tous les ans, Promo Expo Conseil Salons diffuse une étude auprès du grand public dans le cadre du salon national de l'immobilier organisé par ses soins. Cette année, la mission de concevoir cette étude m'est revenue parce que je pouvais apporter un point de vue différent sur l'immobilier français. J'exerce en effet mon activité à Londres, où je suis analyste financier spécialisé dans l'investissement immobilier. A ce titre, j'ai puisé un bon nombre de mes sources dans des exemples britanniques d'une inspiration libérale aux antipodes du modèle français fondé essentiellement sur la politique publique. I. B. : Selon votre étude, quel constat dressez-vous ? P. T. : Je relève l'échec des politiques publiques françaises successives. En fin de compte, cinq Français sur dix sont propriétaires alors que huit Britanniques sur dix le sont. Les besoins de constructions ne sont pas couverts puisque les mises en chantier annuelles dépassent à peine 400 000 unités alors qu'il faudrait construire 500 000 logements, voire 550 000 selon une estimation de l'Université Paris-Dauphine pour le CCF. Loin d'être résolue, la question foncière tend à s'aggraver en donnant la part belle à la spéculation. On voit même des échecs retentissants éclater au grand jour comme la crise des banlieues et celle de la pollution des villes. La France en est arrivée là à la suite d'erreurs fondamentales : politique foncière négligée depuis des années, accumulation de contraintes administratives, absence de vision d'ensemble de l'urbanisme et de la construction, logique d'aide de la demande au lieu de soutien de l'offre insuffisante… I. B. : Quelles solutions préconisez- vous ? P. T. : Le temps n'est plus aux gadgets juridiques et financiers comme la maisonnette à 100000e et la maison à 15 e/jour. Ni à la "chalandonnette", à l'enfer des cités et aux idées inhumaines de Le Corbusier. Mieux construire impose maintenant de réinventer la convivialité, c'est-à-dire le centre-ville et le centre-bourg où les habitants sont heureux de vivre ensemble, de travailler et d'acheter. Ainsi le coeur de ville de Reading, une commune résidentielle de la banlieue de Londres, a été relancé par la création du centre commercial d'Oracle financé par la foncière Hammerson. La galerie du "Passage des princes", orchestrée par la foncière Klépierre, irrigue dorénavant tout le centre de Boulogne. Les centres commerciaux de Val d'Europe (Klépierre) et de Sénart (Unibail) participent à l'animation urbaine sur la base d'un geste architectural fort et prestigieux et il en sera de même pour les pôles de loisirs et de commerces de La Confluence à Lyon et du Carré de Soie à Vaulx-en-Velin, soutenus aussi par des financements privés. Alors que l'avenir des bureaux se jouera dans l'environnement des aéroports, les centres commerciaux de dernière génération ancreront un habitat urbain ou semi-urbain de haute qualité. Ce sont des pôles multifonctions dont les activités de culture (cinémas), de loisirs (restauration, jeux) et de consommation s'intègreront dans la civilisation des loisirs. I. B. : Selon vous, comment construire plus ? P. T. : L'initiative publique, harassée, peut être relayée en libérant l'offre immobilière. Sur le plan de l'aménagement urbain, des groupes de promotion comme Nexity, Eiffage, Vinci et Bouygues interviennent déjà très en amont de l'opération prom o t i o n n e l l e stricto sensu en tant que véritables ensembliers. Ce sont désormais les locomotives du développement urbain. Inlassablement, ils arpentent le terrain, détectent le foncier disponible, réfléchissent au renouvellement des projets et de leurs supports. Il existe davantage d'inventivité dans un seul rapport annuel de promoteur français ou de property company britannique que dans des tomes entiers de délibérations du Conseil régional d'Ile-de- DR France ou de commissions du Sénat. C'est cette inventivité qu'il faut soutenir pour relancer l'accession au logement et à la propriété. I. B. : Les Français aspirent à vivre en maison individuelle. Quel est votre point de vue sur ce sujet ? P. T. : L'époque n'est plus à cela vu les contraintes environnementales. En France, la demande actuelle émane surtout des jeunes, des personnes évincées des centre-villes en raison de la hausse des valeurs et des seniors qui apprécient ni la vie isolée en campagne ni la densité des grandes villes. Le développement du centrebourg proposé par le promoteur- constructeur-aménageur Celeos, spécialiste de l'Arc Atlantique, répond par exemple aux attentes de ces divers publics. I. B. : Vous percevez-vous comme le Jacques Attali de l'immobilier ? P.T. :Cette analogie me flatte et je vous en remercie. Mais ma démarche diffère du rapport Attali : pour moi, l'enjeu à venir n'est pas de remettre les choses à plat mais de réintroduire le privé dans l'immobilier. Mon étude ne propose rien de neuf en soi et simplement de laisser faire le secteur privé. L'erreur serait d'exclure l'immobilier de l'économique.
Mariage, Pacs, union libre... Quel que soit votre cas au moment d'acheter votre logement, certaines précautions sont à prendre. Suivez-nous.
TROIS QUESTIONS À MICHEL MOUILLART, Directeur scientifique de l’observatoire des loyers Clameur
“Trois marchés locatifs très contrastés”
Cap au sud de l'est parisien, avec des villes du Val-de-Marne qui présentent peu ou prou les mêmes caractéristiques, notamment en ce qui concerne l'accessibilité, que leurs voisines de Seine-Saint-Denis. "Le Valde- Marne est l'un des seuls départements de la région où la courbe des prix ne tend pas à la stagnation et qui échappe à la morosité générale", juge l'enquête de l'Adil (Agence départementale d'information sur le logement) sur le marché neuf au 3e trimestre 2006. Les prix varient considérablement en fonction des villes.
Peut-on renoncer à un dispositif fiscal ?
Nous avons acquis un trois-pièces neuf à Mandelieu, en vue de notre retraite. En attendant, nous le destinions à la location dans le cadre de la loi Robien, mais nos enfants nous encouragent à l'occuper en secondaire en y faisant aussi un peu de location saisonnière. Avons-nous le droit de renoncer au dispositif fiscal proposé par le promoteur ? (Annie et Alain M., Lyon 6e, 69)
Sud-Ouest : un marché du neuf régulé
Entre les ZAC Borderouge, la Cartoucherie et Niel pour la seule ville de Toulouse et Andromède à Blagnac, Monges-Croix du Sud à Corne-barrieu, Les Tamassiers à Colomiers et Tucard sur Saint-Orens, 2013 promet d’être une année pleine de lancements et de livraisons.
Montpellier : la diversité au service de la mixité
Logements libres, primo-accédants, investissements PLS, en Robien…Le paysage immobilier neuf de l’agglomération montpelliéraine est traversé par une réelle diversité de son offre en matière d’habitat.
A Alfortville, une offre de logements neufs en léger ralentissement
Partie prenante, avec Créteil et Limeil- Brevannes, de la communauté d'agglomérations de la Plaine Centrale, Alfortville. A 7 kilomètres de Paris (et 20 minutes de Châtelet-les Halles par le RER D), la commune est elle aussi chérie des acquéreurs. Depuis 1999, l'offre ne faiblit pas et huit programmes sont à l'affiche actuellement. Avec 36 000 habitants et l'originalité de posséder des limites administratives matérialisées par la Seine, la Marne, la ligne SNCF et l'A 86, elle attire les acheteurs avec des prix attractifs en ces temps de flambée immobilière : on trouve des petits 3-pièces à partir de 176 000 €, une opportunité rare en première couronne. Elle développe d'autres atouts : en plus de ses kilomètres de promenade piétonne sur les bords de la Marne, la commune a obtenu 4 fleurs au concours national des villes et villages fleuris. Elle a aussi un bon niveau d'équipements scolaires et sportifs et de nombreux lieux de rendez-vous à la culture, avec notamment deux théâtres, deux musées et un conservatoire municipal de musique. Elle poursuit ses efforts en la matière. La construction d'une médiathèque et d'une salle de spectacles de 400 places vient de débuter. Elles devraient être livrées en 2007. "Nous avons à coeur d'éviter les trop grosses opérations pour ne pas fragiliser le tissu urbain et social, prévenait cependant Joseph Loreau, maire-adjoint à l'urbanisme, au patrimoine et à la voirie dans un récent numéro de l'Indicateur Bertrand. Le nouveau plan local de l'habitat (PLU) prévoit une diminution des hauteurs de constructions autorisées".
Je viens de signer un compromis de vente directement avec le vendeur, sans passer par un professionnel.Or, je viens de m'apercevoir que la condition suspensive de l'obtention du prêt ne figure pas au contrat. Serais-je alors engagé même si la banque ne m'accorde pas le financement ? (Nicolas D.,Nantes, 44)