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Cergy-Pontoise : le passé éclaire l'avenir
Trente ans après sa création, la ville nouvelle poursuit son développement. Cergy et Pontoise proposent plus d'une quinzaine de programmes en neuf, en appartements comme en maisons. Exploration.
Jean-François Gabilla, Président de la Fédération des promoteurs-constructeurs de France
"Une ambition pour chaque Français : être propriétaire d'un logement lors de son départ à la retraite" Indicateur Bertrand :Quel constat dressez-vous de l'état du logement en France ? Et notamment en ce qui concerne les besoins ? Jean-François Gabilla : Les récentes études sur les besoins annuels en logement mettent l'accent sur l'augmentation du nombre de ménages au cours des prochaines décennies, conséquence de la décohabitation, de l'immigration et, davantage encore, du vieillissement de la population. Elles font apparaître un volume nécessaire de construction de logements compris entre 440 000 et 500 000 unités, fourchette qui tient compte des besoins minima et de la demande potentielle. Construire 500 000 logements par an durant les dix années à venir est un objectif ambitieux, partagé par tous. Cette offre de nouveaux logements doit non seulement répondre globalement aux besoins du pays, mais encore aux capacités financières, aux attentes et aux aspirations de chacun de nos concitoyens. I. B. : Quelles sont les propositions de la FPC en faveur du logement ? J. -F. G. : Pour permettre d'apporter une solution durable à la crise du logement, pour le rendre "accessible à tous", notre objectif doit s'accompagner d'une ambition pour chaque Français : être propriétaire d'un logement lors de son départ à la retraite. En effet : 90 % des Français, toutes catégories confondues, souhaitent devenir propriétaires de leur logement, mais cette aspiration se heurte aux moyens dont ils disposent. Il faut construire davantage pour répondre aux objectifs de développement durable. En effet, si construire davantage permet d'abord de répondre aux besoins quantitatifs, c'est aussi assurer le renouvellement d'un parc obsolescent par la construction de logements nouveaux aux performances thermiques et environnementales bien plus élevées, c'est favoriser la vie en ville en la construisant sur elle-même et en développant des pôles urbains périphériques cohérents conformément au principe de densité urbaine de la loi SRU, c'est lutter contre l'étalement de l'habitat dans les campagnes, les nuisances des transports individuels, l'éloignement et la dispersion des services publics et l'isolement d'une population vieillissante. I.B. :Pour y parvenir,que préconisez- vous ? J. -F.G. : Pour cela, il est nécessaire de développer quantitativement l'offre foncière urbaine destinée aux nouveaux logements en encourageant les grandes opérations d'aménagement publiques et privées, les ventes de terrains de l'Etat et le recyclage des terrains pollués. Il faut développer une offre foncière financièrement adaptée à la construction de logements accessibles à tous, en arbitrant plutôt sur la qualité des projets de mise en valeur des terrains que sur le prix atteint par ces derniers lors des appels d'offre. Il est nécessaire d'encourager les performances techniques et environnementales des constructions en veillant néanmoins à limiter l'impact des mesures réglementaires et normatives en faveur du développement durable sur le coût de revient des logements neufs afin qu'ils demeurent accessibles à tous. Il faut aussi sécuriser davantage les autorisations administratives régulièrement obtenues afin d'éviter que les groupes de pressions les plus malthusiens ou les plus intéressés n'entravent la construction des logements normalement permise. Il est nécessaire de mettre en cohérence la politique de l'habitat et celle des transports, en matière de densité notamment ; de soumettre les aides à l'accession dans l'habitat ancien à la nécessaire requalification environnementale en conditionnant l'octroi du prêt à 0 % à la réalisation des travaux nécessaires. I. B. : Selon vous, il s'agit aussi de recentrer la notion de logement dit "social" sur le statut de l'occupant… J. -F. G. : En effet, le logement n'est pas social par destination, mais par son usage. Il doit être qualifié de logement social en fonction du statut de son occupant, de ses plafonds de ressources. Que cet occupant soit locataire ou propriétaire, à niveau égal de ressources, il a droit d'être aidé de la même manière DR par la solidarité nationale pour se loger. Il est donc nécessaire d'accélérer la construction de logements locatifs destinés aux clientèles sociales ou intermédiaires en encourageant les promoteurs privés à développer les ventes en l'état futur d'achèvement aux organismes HLM et à la Foncière Logement. Il faut compléter la gamme des mesures existantes en faveur de l'investissement locatif privé (Robien recentré, Borloo et PLS privé) par un dispositif destiné à loger des locataires répondant aux critères du PLUS. Enfin il faut promouvoir l'accession à la propriété d'un logement neuf des ménages qui répondent aux conditions de revenus du PLS - et plus particulièrement à celles du PLUS - par des incitations fiscales adaptées et par l'inclusion de ces programmes dans le quota de logements sociaux prévus par la loi SRU. I.B. :Vous souhaitez également redonner au logement son rôle majeur d'ascenseur social… J.-F.G. : En effet, construire davantage, c'est mieux servir l'attente des accédants et des locataires et favoriser le bien-être collectif, c'est aussi permettre aux accédants de jouir à terme d'un meilleur niveau de vie. Pour ne pas pénaliser un parcours résidentiel réussi et valorisant, il est nécessaire d'exclure la résidence principale de l'assiette des droits de succession en ligne directe et de celle de l'ISF.
L'immobilier neuf dans le 94 : la Seine-et-Marne décolle
Les ventes du département se développent de 15 % par rapport à l'an passé, mais le prix de 3 470 e/m2 de moyenne reste doux. Meaux est une ville productive : en 2005 et 2006, 800 permis de construire ont été accordés dans le diffus et d'autres sont à l'instruction sur la Zac de l'Etang aux cygnes d'une capacité de 500 logements. L'amateur de grands appartements trouve son bonheur pour 200 000 à 300 000 e et a le choix, en ce moment, entre une dizaine de programmes collectifs (Bouwfonds Marignan, Sogeprom, Terralia, Promogim…) et des maisons (Geoxia). Melun est aussi le théâtre d'une production soutenue : 4 à 5 résidences sont sur le marché, dont 2 nouvelles signées Sepimo. La Ville est en phase amont de création de Zac sur la plaine de Montaigu (1 800 logements) et s'apprête à passer son grand oral devant l'ANRU pour ses quartiers nord. Sur la ville nouvelle de Sénart, à cheval sur la Seine-et-Marne et l'Essonne, des formes nouvelles sont imaginées pour répondre aux attentes des futurs propriétaires sans peser sur leurs budgets. Les appartements deviennent plus compacts tandis que les maisons de ville avec jardinets rivalisent avec le pavillon. L'effet "Tanguy" jouant à plein, Artenova Immobilier vient de livrer des maisons et des appartements à Tigery, dont certains sont accompagnés d'Evoluvie : un procédé de cloisons en kit permettant de faire évoluer l'espace habitable à mesure que la famille grandit ou rapetisse. Surcoût : 5 000 e. Le promoteur a des disponibilités sur Combs-la-Ville et Savigny-le-Temple.
L'avis de CHARLES-ERIC LEMAIGNEN - Président de l'AgglO
Indicateur Bertrand : Quels sont les projets phares de l'agglomération ?
Aménagement de préavis possible par écrit
Nous faisons construire actuellement, et le chantier va prendre fin d'ici à quelques mois. Pouvons-nous envoyer au bailleur notre congé, sous condition de la livraison de la maison ? (Marie et Pierre M.,Montpellier, 34)
Au moment où la France traversait une période de grand froid, l'énergie éolienne approvisionnait en électricité l'équivalent d'une ville comme Marseille. Mais le chemin à parcourir est encore long. Le parc éolien français affiche une production proche de 1 000 MW.
En louant une chambre de son logement, le contribuable est exonéré de toute imposition s'il s'agit de la résidence principale.
Le secteur de la construction poursuit sa reprise
La branche du bâtiment solidifie sa relance amorcée il y a un an. De quoi donner envie au gouvernement de maintenir l’ensemble des dispositifs de soutien à la construction jusqu’en 2017.
L'AVIS DE FRANÇOISE DE VEYRINAS, Vice-présidente du Grand Toulouse*
Indicateur Bertrand : Quelles sont les priorités de la Communauté d'Agglomération en matière d'habitat ?
Les prix de l'immobilier neuf dans la Communauté Urbaine de Nantes au 2e trimestre 2012
Les prix moyens du m2 habitable des logements collectifs neufs réservés (hors parking) dans la Communauté Urbaine de Nantes par la fédération des promoteurs immobiliers.
C'est à Toussus-le-Noble, dans des locaux sur l'aérodrome, que s'est installée la mission de préfiguration de l'Opération d'intérêt national (OIN) du sud-ouest francilien. Ses études couvrent un secteur trois fois plus vaste que Paris entre Massy, Saclay, Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines. L'objectif vise à aménager 5 000 logements/an durant 30 ans et le premier pôle R&D européen en agrégeant mieux les forces en présence, à savoir pôles de compétitivité (System@tic, Medicen et Moveo) et établissements d'enseignement et de recherche. La mission a lancé un concours d'idées, dont les lauréats seront connus à l'automne, et elle rendra son verdict sur ses orientations fin 2008. Pendant ce temps, dans le nord-ouest des Yvelines, s'affairent les têtes chercheuses de la seconde OIN de l'ouest baptisée "Seine aval".
3 QUESTIONS À Alain David, Responsable Crédit Immobilier chez Cetelem France
"Nous constatons une reprise sur le marché de l'achat/revente"
Caen et la Côte fleurie, marché à la hausse
Agglomération dynamique, Caen affiche une belle croissance démographique. La capitale régionale attire de nouveaux habitants et le marché immobilier peine à satisfaire la demande.
Côte d'azur : le luxe a la “Côte”
Malgré un foncier rare, Cannes, la capitale du glamour et du strass, continue de se développer, surtout à l'ouest de la ville. En prenant garde de préserver un cadre exceptionnel, les nouvelles constructions figurent parmi les plus cotées de France.
Lyon : lancement et livraisons de programmes neufs
Pour habiter ou investir, le marché immobilier lyonnais propose une série de nouveaux logements intra muros mais aussi autour de la ville.
3 Questions à Maître Pierre Redoutey - Avocat spécialisé dans le droit immobilier
"L'acte de vente doit être équilibré entre vendeur et acquéreur"
Parole à Henri du Boucher, Président-directeur général de Sogeprom
Indicateur Bertrand :Quelle est l'actualité de votre groupe et quelles sont vos perspectives de développement ? Henri du Boucher : L'année 2006 a été une année de consolidation de nos activités aussi bien dans le domaine du logement que de l'immobilier d'entreprise et du commerce. Nous avons réalisé un chiffre d'affaires de 839 Me dont 494 Me en quote-part, avec 2 995 logements et 88 000 m2 de bureaux vendus. Nous avons finalisé la prise de contrôle de Pragma, acteur de premier plan sur le Languedoc- Roussillon et Midi-Pyrénées et nous avons créé avec des partenaires trois nouvelles sociétés de promotion : CIP à Orléans, Projectim à Lille et Imaprim à Grenoble, pour renforcer nos offres dans ces régions. Cette année, nous allons poursuivre notre développement en Ile-de-France et en régions en nous attachant à élargir notre offre à l'ensemble de la clientèle. Par ailleurs, nous comptons finaliser nos implantations en Roumanie et République tchèque. I. B. : Quels sont vos programmes résidentiels les plus emblématiques ? H.B. : Je citerai en premier lieu Les Demeures de Valois à Levallois-Perret (92), qui illustrent parfaitement le sens que nous souhaitons donner au mot qualité. Qualité de l'architecture, de l'insertion dans un tissu urbain dense, des prestations des logements à un niveau rarement atteint. Ensuite, l'opération Loire et Jardin dans l'île de Nantes (44), entièrement commercialisée et qui va être livrée prochainement. Cet immeuble contemporain privilégie les espaces tant intérieurs qu'extérieurs en offrant des vues exceptionnelles sur la Loire, le tout dans une démarche de développement durable. J'ajoute que nous avons lancé en début d'année un programme parisien de 94 logements, le Carré XIII, près de la place d'Italie dans le 13e arrondissement. Enfin, nous allons mettre en oeuvre un projet de 47 logements aux Mureaux. Cette ville, sous l'impulsion de son maire, François Garay, et de son équipe, a organisé un concours d'architecture pour la réalisation de logements collectifs en accession sur un site exceptionnel en bord de Seine avec une priorité absolue : la démarche de Haute Qualité Environnementale. Sogeprom, associée au cabinet d'architectes Canale 3, se félicite d'avoir été désignée lauréat de ce projet. I. B. : Quel regard portezvous sur le marché de l'immobilier neuf en France ? H.B. : Après quelques hésitations au 1er semestre 2006, le marché s'est bien redressé sur le 2e semestre confirmant l'intérêt des acquéreurs occupants et des investisseurs rassurés par la mise en application des dispositifs Robien recentré et Borloo populaire. Après plusieurs années de hausses très significatives des prix, ceux-ci semblent se stabiliser. Malgré une pénurie foncière là où la demande est la plus forte : IDF, Sud de la France et façade Atlantique, une progression des coûts de construction et un renforcement exagéré de certaines réglementations, les acteurs ont pris conscience qu'il fallait contenir les prix. Dans de nombreuses villes, une approche commune entre la collectivité et les promoteurs permet de préparer une offre diversifiée sur un même programme : logements sociaux, PLS, logements à prix maîtrisés pour les actifs et primoaccédants et logements libres pour l'investissement locatif. On note un changement profond de l'approche de la clientèle, qui semble mieux informée pour faire son choix. Un pourcentage de plus en plus important d'acquéreurs a présélectionné des programmes en utilisant internet. Ils peuvent ainsi faire leur choix en revenant aux fondamentaux d'un bon achat : l'emplacement, le plan, les prestations et le prix. Beaucoup plus de clients potentiels sont capables aujourd'hui de sanctionner un programme trop cher ou mal placé. Je crois que cette tendance va se durcir en 2007. Le marché restant très actif.