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Les taux révisables disqualifiés ?
Si la production de prêts à taux révisables n’a jamais égalé celle des taux fixes, elle est encore plus faible aujourd’hui. Car, l’écart qui les séparait est quasiment effacé. Entre un prêt à taux fixe autour de 4,25 % et un taux révisable à 4 %, les Français n’hésitent généralement pas longtemps : ils optent pour la sécurité d’un taux fixe. A priori, ils ont raison. D’ailleurs, un certain nombre de banques les déconseillent. Empruntis n’en fait même plus état dans son baromètre des taux. Faut-il pour autant les éliminer ? “Ce sont des formules très souples qui permettent aux emprunteurs de maîtriser le coût de leur crédit”, martèlent les tenants des crédits à taux révisable. “Ils sont risqués car on n’en connaît pas à l’avance le coût final et en cas de forte hausse, on s’expose à une augmentation de sa mensualité”, rétorquent les adeptes des formules à taux fixe. En fait, tout dépend du niveau des taux et du degré de risque que l’on est prêt à prendre. Opter pour ce type de prêt, c’est avant tout faire le pari d’une baisse de taux à un moment ou à un autre. Seulement voilà, dans le contexte actuel, il y a plus de chance qu’ils continuent à grimper. D’autant qu’en juin dernier, Jean-Claude Trichet, le président de la BCE, n’a pas écarté cette hypothèse. Le pari est donc risqué. Ceux qui ont cru faire la bonne affaire en empruntant à taux révisable ces dernières années, alors que les conditions d’emprunt étaient au plus bas, n’ont sans doute pas manqué de s’en apercevoir. “Les particuliers qui ont souscrit un prêt à taux révisable au cours des trois dernières années se verront largement pénalisés par les évolutions futures des taux d’intérêt, expliquait récemment Christophe Crémer, le président de Meilleurtaux, en règle générale, ils subissent une hausse de taux supérieure à 2,30 points et donc une augmentation des mensualités de plus de 20 %”. Pour preuve, la mensualité d’un prêt de 100 000 e sur 20 ans passe de 590 e à 716 e. Quant à ceux qui ont opté pour un prêt à taux révisable capé, la hausse de la mensualité est à peine moins rude : 18 %, passant de 590 e à 699 e. Heureusement, il existe des verrous de sécurité pour éviter que les mensualités ne grimpent trop. Dans la plupart des formules, la répercussion des hausses se fait non pas sur la mensualité mais sur la durée du crédit qui s’allonge. “Ce qui compte, c’est de faire une économie les premières années du prêt, alors que les intérêts courent sur le maximum de capital”, martèlent les banquiers. Reste que pour un taux révisable, mieux vaut faire court. Tous s’accordent, en effet, à dire que dans un taux révisable, la durée est une donnée essentielle et que, pour prendre le moins de risque possible, 5 à 7 ans paraît l’option la plus raisonnable. En revanche, sur des durées de 15, 20 ou 25 ans, la formule paraît beaucoup plus risquée tant l’évolution des taux est imprévisible à très long terme. Malheureusement, rares sont ceux qui peuvent emprunter sur de courtes durées. C’est même plutôt l’inverse. On assiste aujourd’hui à un allongement très sensible des durées de crédit. En particulier pour les primo accédants qu’il n’est pas rare de voir emprunter sur 25 ou 30 ans aujourd’hui.
Les actes de vente signés chez les notaires démontrent qu’une maison ancienne se négocie en moyenne autour de 348400 euros en petite couronne et 289 100 euros en grande couronne (à la fin mars). À Saint-Maur-des-Fossés, Colombes, Antony et au Perreux, le tarif approche les 500 000 euros. C’est encore à Gagny qu’il est le plus sage d’investir (265 000 euros). Information intéressante, ALM lance une série de maisons neuves compactes de 3-pièces à Limeil-Brévannes, près de Boissy-Saint- Léger dans le Val-de-Marne.
L’AVIS DE CHRISTOPHE CRÉMER Président de Meilleurtaux.com
Christophe Crémer : Le prêt à 0 % est très fréquent parmi notre clientèle. À Marseille, par exemple, il représente autour de 35 % de nos dossiers de prêts. Certes, le montant du prêt n’est pas très important, mais cet apport contribue à faire la différence chez les jeunes couples à revenus modestes ou moyens. Cela les autorise souvent à acheter plus tôt que prévu puisque, même sans économies, ils peuvent envisager de devenir propriétaires. Plusieurs éléments sont toutefois à souligner. Tout d’abord, la difficulté de montage des dossiers. Les banques apprécient le prêt à 0 % parce que, jusqu’à ces dernières années, elles gagnaient plus d’argent avec celui-ci qu’avec leurs propres prêts. Mais à la moindre erreur de montage du dossier, ce sont elles qui sont responsables. Or, ce montage étant très complexe, il est facile de faire une erreur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle certains établissements sous-traitent les dossiers de PTZ à des établissements spécialisés, comme le Crédit Foncier. D’autres établissements préfèrent ne pas les traiter du tout. En outre, il faut savoir qu’un prêt à 0 % ne peut être accordé que si le logement répond aux normes d’habitabilité. Or, certains dossiers de financement acceptés concernent des logements non conformes. Enfin, quand on utilise plusieurs prêts pour financer son logement, il faut souvent envisager le lissage des mensualités. Or, toutes les banques ne maîtrisent pas toujours bien cette technique. Malgré tout, le prêt à 0 % est un bon instrument, mais il aurait été plus simple, par exemple, de réduire de 2 ou 3 points les droits de mutation pour certaines catégories d’emprunteurs.
Mesurez au plus juste vos capacités d’endettement et surtout anticipez d’éventuels changements familiaux. Le loyer ne compensera jamais la totalité de votre investissement. En moyenne au final, 30 % du prix de l’acquisition restent à votre charge. Un plan de financement mal ficelé peut rapidement virer au cauchemar. “Pour cela,évaluez vos ressources actuelles sans les surestimer (…) puis estimez les mensualités que vous seriez en mesure de payer sans trop grever votre budget. Essayer aussi de vous projeter dans l’avenir”, conseillent les deux auteurs de “Investissement locatif mode d’emploi”. Comment vont évoluer vos ressources et vos charges dans les 10 ou 15 ans à venir ? Serez-vous capable de faire face à une éventuelle réforme des règles fiscales sur les revenus fonciers ? “Il faut ajuster son investissement à sa capacité à s’autofinancer en cas de coup dur”, insiste Mathie Toulza- Dubonnet, dirigeant de MTD Finances, cabinet de conseil en gestion de patrimoine et en défiscalisation immobilière à Paris. Actuellement, selon le dernier baromètre Empruntis, les taux d’intérêt des crédits immobiliers oscillent entre 4,45 et 4,65 % selon votre profil et votre région. Même s’ils sont en hausse, les taux pratiqués restent encore abordables. D’autant que vous pourrez déduire une partie de vos intérêts d’emprunt et bénéficier de “cadeau fiscal”. En effet, pour encourager la construction de logements, le législateur a mis sur pied de multiples dispositifs permettant au propriétaire bailleur de déduire de son impôt une partie, plus ou moins conséquente de son investissement. Chacun avec des avantages et des inconvénients. Parmi ces carottes fiscales, on trouve le Robien recentré. A raison de 6 % les 7 premières années et de 4 % pour chacune des 2 années suivantes, vous pouvez amortir jusqu’à 50 % du montant de votre investissement. En contrepartie, pendant 9 ans, vous vous engagez à louer votre bien à un locataire au titre de sa résidence principale en respectant des plafonds de loyer selon les zones géographiques. Aucune condition de ressource n’est exigée pour le locataire qui peut être un descendant ou un ascendant (hors foyer fiscal). Attention, face à la multiplication des immeubles éligibles au Robien recentré, certains biens peinent à trouver des locataires ou faute de demande suffisante, les loyers sont revus à la baisse. Ce qui ampute d’autant la rentabilité de départ. Dans le même esprit et toujours avec un engagement locatif de 9 ans, vous pouvez opter pour le Borloo neuf (ou Borloo populaire). Cette fois, vous pouvez amortir jusqu’au 65 % du prix d’acquisition et bénéficier d’un abattement de 30 % sur les revenus locatifs. En revanche, vous devez louer votre appartement à des personnes ayant des revenus modestes (hors ascendant et descendant) moyennant des loyers encadrés par la loi. Ce qui grève d’autant vos rentrées locatives. Vous pouvez également vous tourner vers une opération en résidence avec services (de tourisme, d’affaires, étudiante...). Le principe est simple : vous confiez à une société (l’exploitant) la gestion de votre bien pendant au moins 9 ans en échange d’un loyer annuel forfaitaire versé quel que soit le nombre de semaines effectivement occupées. Pas de travaux ni d’entretien à prévoir, l’exploitant de la résidence s’occupe de tout. Outre cette “tranquillité logistique”, vous bénéficiez de la récupération de TVA (19,6 %) sur le montant du bien. Et puis, compte tenu du caractère meublé de la location, vous endossez le statut de loueur meublé professionnel (LMP, si vos revenus fonciers dépassent 23 000 e par an) ou celui de loueur meublé non professionnel (LMNP) en deçà de ce seuil. Ce système permet de classer les recettes locatives dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non plus fonciers. A noter que si vous investissez dans une résidence de tourisme en zone de revitalisation rurale (ZRR), vous pouvez bénéficiez du dispositif Demessine et retrancher 25 % du prix d’achat du bien de votre impôt final. Si vous affichez une tranche marginale d’imposition de 30 % voire plus, l’investissement locatif dans les Dom Tom, (dispositif Girardin) vous permettra d’amortir entre 40 % (Girardin libre) et 50 % (Girardin intermédiaire) du montant de votre achat. En contre partie, vous vous engagez à louer le bien nu pour une durée minimale de 5 et 6 ans. Cet avantage est accordé pour toutes les opérations réalisées avant le 1er janvier 2018. Donc ne vous précipitez pas et envisagez pourquoi pas, un petit séjour sur place. Cela vous permettra peut-être d’éviter les mauvaises surprises. Pour un investissement dans les îles ou en métropole, prenez toujours le temps de la réflexion. C’est en multipliant les avis de professionnels (agents immobiliers, promoteurs, notaires, gestionnaires de pratimoine, etc.) que vous pourrez vous faire une idée précise de la vraie valeur d’un bien immobilier. Et donc de sa rentabilité !
Les taux des crédits immobiliers sont encore descendus à des niveaux jamais atteints par le passé. C’est le bon moment pour emprunter.
Dans le centre de Rennes, une quinzaine de réalisations immobilières neuves
Côté commercialisation, on se situe pour l'heure entre 2 200 et 3 000 e/m2 avec des pointes à 3 500 e intra-muros. En première couronne, le haut de la fourchette atteint les 3 000 e/m2. En s'éloignant, on peut trouver de beaux produits jusqu'à 2 800 e/m2. Plus d'une quinzaine de réalisations sont sur le marché dans le centre (Lamotte, Icade Capri, Bouygues Immobilier, Nexity Appolonia, Cabinet Peterson). On trouve aussi plusieurs offres à Bruz, Cesson-Sévigné ou Chantepie. L'offre soutenue depuis quelque temps redonne un peu la main aux acheteurs : ils ont désormais le choix entre de nombreux emplacements. Les produits d'investissement et les petites surfaces, assez nombreux sur le marché, trouvent preneur un peu moins rapidement depuis quelques mois. En revanche,"on observe une vraie demande sur les grands volumes", analyse Dominique Mouillard, responsable de la commercialisation Soreim. Son groupe coréalise avec Espacil et Promoren une résidence de 46 logements, du 2 au 6-pièces, quai Saint-Cyr, sur les bords de la Vilaine, régulièrement exploités depuis une dizaine d'années. "Les appartements de plus de 90m2 ont été vendus en 15 jours, pour des budgets entre 400 000 et 600 000 r", précise-t-elle. A voir également dans le centre : le promoteur Urbatys, très présent sur le Morbihan, la Loire-Atlantique et l'Ille-et-Vilaine, qui a déniché un terrain tout près du centre historique. Sa résidence Cap-Sud offre à la vente 21 appartements jusqu'au placée, près de toutes les commodités et de nombreuses activités sportives et culturelles, elle est éligible aux dispositifs Robien recentré et Borloo populaire, permettant d'investir pour prévoir sa retraite et de se constituer un patrimoine tout en réduisant ses impôts", précise le commercialisateur. Le promoteur est aussi présent à Bruz, une des communes de la périphérie en grande expansion ; on y trouve des appartements du 2 au 4-pièces, à partir de 110 171 e et 4 maisons de ville avec de petits jardins. Incontournable du marché avec 11 programmes affichés intra-muros et de nombreuses réalisations en périphérie, en particuliers sur le quart ouest, BVI Immobilier propose Les Terrasses du Castel, sur l'ancien site du Greta. Proche du centre-ville, du pôle universitaire, du centre d'activités tertiaires et des rocades, il s'adresse notamment aux investisseurs avec un 2-pièces de 39 m2 à 120 000 e.
3 QUESTIONS À STÉPHANE CRÉMADES Institut du Patrimoine
“Mieux vaut privilégier la rentabilité au coup de cœur »
Pyramide d'argent du programme neuf en Rhône-Alpes
C’est le programme neuf Le Denuzière (Lyon) qui a remporté le grand prix régional des Pyramides d’Argent organisé par la Fédération des promoteurs immobiliers de Rhône-Alpes.
Sud-ouest : les secteurs porteurs de l'année en immobilier neuf
Entre une forte demande, des projets structurants et de nouvelles résidences, Bordeaux et Toulouse réunissent les ingrédients d'une année sereine.
Parce que devenir propriétaire est un acte important, le recours au notaire est indispensable. Ses précieux conseils vous seront bien utiles sur le plan juridique et familial.
Matériaux, énergie : les maisons s’émancipent
La maison du futur se construit maintenant. L’engouement pour le bois et les maisons à énergie positive le confirment.
Les Hauts-de-Seine en pleine mutation
Développement d’axes de transports, reconquête de la Seine, mises en place d’écoquartiers, logements neufs en chantiers... le marché immobilier du 92 se transforme en profondeur.
Etat des lieux du marché disponible en Côte d'Azur
Bien que l'offre soit réduite, elle est cependant bien présente dans les deux départements de la Côte d'Azur. Il suffit de se pencher sur La Seyne-sur-Mer pour s'en apercevoir. En effet, de nombreux opérateurs sont ici présents. Bouwfonds Marignan commercialise Le Suffren, une résidence du studio au 3-pièces, avenue du Général-de-Gaulle, au 3-pièces de 53 m2 à 178 000 e hors parking. L'opération est livrable au 4e trimestre 2009. Quelques mois plus tard, au 1er trimestre 2010, Résidence Gambetta commercialisée par Meunier Méditerranée sera livrée. Le 4-pièces d'environ 86 m2 est proposé à partir de 315 000 e. Bouygues Immobilier est présent en copromotion à La Seyne-sur-Mer pour Le Patio des Poètes, livrable au 4e trimestre 2009, mais aussi au Luc avec Les Jardins de Mestre Elie, programme livrable au 3e trimestre 2009, ou encore à Toulon avec la résidence Reine Jeanne, proche des commerces et du nouvel hôpital militaire Sainte- Anne, livrable, elle, au 2e trimestre 2010. Dans l'Est varois, soulignons le programme de Roxim, Résidence Marie A., 54 logements, du 2 au 4-pièces, à deux pas de Port-Fréjus, attendus pour le 1er trimestre 2010. Dans les Alpes-Maritimes, Bouygues Immobilier propose en centre-ville de Juan-les-Pins, Les Rives Bleues, à 100 m de la mer, une résidence de 57 logements, du studio au 3-pièces avec terrasses et loggias, pour une livraison au 4e trimestre 2009. Sagec est présent à Antibes où il vient de lancer Parc Antibea, 135 logements répartis en quatre bâtiments dans le secteur de la Pinède, à un prix moyen de 4 500 e/m2, pour une livraison au 2e trimestre 2010. À Cagnes-sur-Mer, Sagec lance également un nouveau programme, Villa Floraly, entre Nice et Cannes. À Cannes-la-Bocca, Real Immo Invest commercialise un programme de Bacotec, La Croisière, 28 appartements, du 2 au 3-pièces répartis sur deux bâtiments, livrés au 4e trimestre 2009. Tout près de Nice, à Saint-Laurent-du-Var, Bouwfonds Marignan lance Résidence Alexandrine, 27 appartements inscrits dans une démarche de Haute Qualité Environnementale, avec des appartements du 2 au 4-pièces, pour une livraison attendue au 4e trimestre 2009. À Beausoleil, Le Palarino, réalisé par Nexity George V, est implanté à 500 m de Monaco, au coeur de Beausoleil. Du 2 au 4/5-pièces, la résidence compte 38 logements, livrés à partir du 4e trimestre 2010. Par exemple, le 2-pièces de 43 m2 est commercialisé à 271 000 e. Ainsi, l'offre existe tant dans sa diversité géographique que typologique et, selon les communes et les implantations, propose des écarts de prix adaptés aux différents types d'acheteurs. Désormais, les professionnels ont les yeux rivés sur le niveau de l'offre, espérant ne pas voir ce marché trop se rétrécir et entraîner de nouvelles tensions par manque de programmes.
Les projets immobiliers neufs porteurs de la Bretagne sud
C'est une tendance de fond : les Français se concentrent sur le littoral atlantique. Enquête sur deux départements particulièrement recherchés de l'Ouest : le Morbihan et la Loire-Atlantique.
Soyez attentif au gestionnaire
Si les résidences de tourisme constituent un bon filon, encore faut-il être très vigilant quant à la solidité du gestionnaire, véritable gage de réussite de ce type d’investissement.
Les banques reviennent sur le marché
En effet, ceux-ci n'osent plus s'engager dans un achat immobilier. C'est la raison pour laquelle le numéro un du courtage en crédit s'est lancé dans une vaste opération de communication “le train du crédit immobilier”, allant jusqu'à affréter une rame de TGV qui sillonne une quinzaine de villes françaises pour persuader les acquéreurs que les solutions financières existent bien...
Borloo ou Robien, le but reste le même : faire baisser le montant du chèque à envoyer au percepteur. Alors pourquoi deux dispositifs ? Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement, et père de cette évolution, explique : "Le but du Robien recentré est de répondre à la demande dans les secteurs les plus tendus, alors que le Borloo populaire, plus attractif fiscalement, souhaite encourager la création de nouveaux logements locatifs pour les ménages aux revenus modestes et moyens."