Tous les conseils en Immobilier
Participation aux frais d'exécution des fondations
Nous avons signé un contrat de construction de maison individuelle. Le constructeur vient de voir, à l'ouverture du chantier, que le sol ne se prêtait pas au projet. Peut-il nous demander de participer à hauteur de 4 573 u supplémentaires à l'exécution des fondations ? (Dominique R., Metz, 57).
Sécurité pour tous : une ambition clairement affichée par Securitas Direct
4e arrondissement de Lyon, un appartement neuf dans le village
Le prix moyen en 2005* est de 3 803 €/m2. Doté de cafés et de rues animées, le 4e dit de la "Croix-Rousse" est perçu comme le "Montmartre" lyonnais. En bordure de l'arrondissement, les collines ou "balmes" ne sont pas constructibles à cause de leur côté pentu, ce qui explique l'abondance de leur végétation. L'enjeu de la municipalité du 4e étant de "donner envie de traverser l'arrondissement à pied", le parking du Gros-Caillou ouvrira à l'automne (440 places). Deux nouvelles crèches sont prévues, mais leurs 90 berceaux restent en deçà de la demande. Rue Jacquard, Vinci Immobilier Rhône Alpes commercialise le Philémon, mais peu d'appartements restent à saisir (4 250 €/m2).
J'ai acheté un appartement occupé il y a 5 ans. Le locataire en place peut-il valablement contester le congé que je lui ai délivré pour habiter ce logement au motif que le changement de bailleur ne lui a pas été notifié ? (Vincent L., Angoulême, 16)
Grâce au Grenelle de l’Environnement, les maisons construites aujourd’hui doivent répondre à des normes sur la consommation d’énergie. Une démarche qui diminue fortement vos charges.
Aujourd'hui, les banques ne se bornent pas à vous proposer un crédit immobilier. Pour "coller" le plus possible à vos besoins, elles offrent de nouveaux services complémentaires pour vous faciliter la vie.
Contre le compte séparé, il suffit de voter
Nous avons élu un nouveau syndic, qui nous donne toute satisfaction. Cependant, un copropriétaire me signale que nous avons omis de voter pour la non-ouverture d'un compte séparé. Avons-nous bien le droit de ne pas ouvrir un tel compte ? (F.D., président de conseil syndical, Paris 15e)
Logement neuf : les vrais chiffres
Sur l’agglomération de Montpellier, on comptait 98 programmes commercialisés au 2e trimestre 2008, soit 1 128 logements disponibles. Parmi ces derniers, 8 % se situaient en entrée de gamme à des prix inférieurs à 2 700 € le m2, et 24 % en haut de gamme, au-delà de 3 600 €le m2. Au sein de cette offre, la plupart des biens sont des 3-pièces (45 %), suivi de près par les 2-pièces (36 %). Quant à l’orientation géographique de l’offre, elle se partage entre Montpellier est (23 %), nord-ouest (23 %), sud (21 %), ouest (15 %) et centre (11 %), ce qui montre une bonne répartition des opérations en cours de commercialisation sur le territoire de l’agglomération. Pour essayer de comprendre l’évolution de ce marché et l’impact de la conjoncture sur son fonctionnement, il est intéressant de l’intégrer dans une logique plus large. C’est ce qu’Adéquation a présenté le 10 septembre dernier, lors d’une conférence organisée au Palais des Congrès de Lyon, sur “La crise : raison, importance et durée”.
3 QUESTIONS À STÉPHANE DESQUARTIERS PDG de la Maison de l'investisseur
"L'investisseur doit d'abord évaluer le bilan financier de son opération".
Indicateur Bertrand :Quelles sont selon vous les raisons de l'engouement des Français pour la maison individuelle ? Christian-Louis Victor : Il s'agit d'un attachement séculaire, dû à nos origines rurales. Malgré l'évolution sociologique que l'on peut constater aujourd'hui des comportements et des modes de consommation, nos origines sont là, qui nous font aspirer à vivre dans un environnement que nous maîtrisons. La maison est à la fois un espace partagé et des espaces séparés. C'est l'une des rares formes d'habitat qui permette d'obtenir cette distanciation par rapport à l'environnement et ce rapprochement par rapport à la famille et à ceux qui y vivent. La maison se situe au carrefour du besoin et du désir : le besoin de se loger et le désir de pouvoir, dans une certaine mesure, façonner soi-même son foyer. Un autre aspect important est l'évolution de l'offre financière et des garanties qui y sont liées. Le viager hypothécaire, l'hypothèque rechargeable, font de la maison le "coffre fort" des Français. Lorsque la maison est bien réalisée et bien située, elle leur permet une capacité d'endettement pratiquement infinie. I.B. :Quelles mesures doivent être prises pour favoriser l'accession à la propriété des primo-accédants ? C.-L.V. : Il ne faut pas forcément sortir plus de lois. Nous sommes passés d'environ 300 000 à 450 000 logements mis en chantier, dans le même cadre législatif, en disposant des mêmes outils : nous ne demandons donc pas forcément de nouveaux outils. Le prêt à taux zéro, qui a été sauvé il y a quelques mois, est par exemple un excellent outil pour les primo-accédants, d'autant que certaines municipalités et autres collectivités locales, le doublent. La difficulté majeure reste le coût du foncier par rapport au coût global de l'opération et à la capacité d'endettement, notamment des primo-accédants. Les chantiers ouverts par Jean-Louis Borloo, avec la maison à 100 000 e et l'achat en deux temps de la maison et du terrain, constituent d'excellentes pistes. Si cet achat en deux temps se stabilise juridiquement, ce sera un bon moyen de favoriser l'accession à la propriété des ménages les plus modestes. Au milieu des années 90, nous avions une majorité de jeunes ménages primo-accédants parmi les acquéreurs de maisons individuelles. On constate aujourd'hui une décélération au bénéfice de ceux qui ont un apport personnel dû à la revente d'un bien. Il faut retrouver un équilibre pour que l'accession à la propriété de sa maison joue pleinement son rôle d'ascenseur social. I.B. :Quel bilan tirez-vous des chiffres de l'année 2006 ? C.-L.V. : La maison individuelle se porte bien. Nous assistons à un atterrissage sur la cime des arbres, le marché se stabilisant à un très haut niveau. Le nombre de ventes enregistre un léger recul, de l'ordre de 1 % en 2006, qui correspond vraiment à un rééquilibrage, après dix années de forte croissance. D'ailleurs, si nous avions dû continuer à soutenir le rythme élevé de ces dix dernières années, nous aurions eu à affronter des problèmes de main d'oeuvre et d'approvisionnement. Quant à l'évolution des prix, on peut dire qu'en tenant compte de l'évolution des surfaces et des prestations – toujours plus importantes – le prix des maisons enregistre plutôt un décalage négatif. Par rapport aux prix du collectif, le coût du foncier a en effet moins d'impact, car il est beaucoup plus élevé en centre-ville qu'en périphérie. I.B. :On observe des évolutions régionales contrastées. Comment les expliquez-vous ? C.-L.V. : Le littoral ouest enregistre effectivement une baisse des ventes, de même que l'Est de la France. Il faut souligner que tout le littoral ouest a tracté pendant dix ans vers le point le plus haut le marché de la maison. Certains secteurs restent d'ailleurs toujours aussi dynamiques, comme celui de l'agglomération nantaise. Quant à la baisse globale de la région Ouest, elle illustre le phénomène de rééquilibrage que connaît le marché. A l'inverse, on note que la région Nord-Picardie, qui a connu quelques difficultés, enregistre aujourd'hui une indéniable reprise d'activité. Son positionnement géographique lui permet de profiter de l'espace européen et les nouvelles implantations d'entreprises et d'activités, soutenues par les pouvoirs publics, font revenir des habitants dans cette région à forte identité culturelle. Le développement du logement devrait donc s'y pérenniser. I.B. : Quelles sont les grandes orientations à suivre pour les constructeurs en 2007 ? C.-L.V. : Compte tenu de la demande qui reste très forte et de la stabilisation du marché, les constructeurs de maisons individuelles doivent proposer des maisons de qualité, mais qui restent à des prix abordables. Nous avons de nouveaux défis à relever autour de quatre enjeux qui sont fondamentaux pour toute la profession : construire des maisons sociales, à prix abordable ; développer les maisons de ville en optimisant la disponibilité foncière ; réaliser des maisons performantes, en utilisant des matériaux et des procédés de construction innovants et enfin généraliser la maison écologique, économe en énergie. Ce sont, fort logiquement, les thèmes retenus pour le prochain Challenge des maisons innovantes 2007.
Alpes-Maritimes : de nouveaux territoires
La pression sur les actifs n'enraye pas un marché immobilier toujours très recherché. Quant au projet Plaine du Var, il doit apporter un nouveau souffle économique. Enquête.
Les prêts du 1 % logement sont-ils ouverts pour financer la construction d'une maison individuelle ? (Jean Pierre R.,Courbevoie, 92)
CCMI, un contrat très protecteur
Dès lors que vous signez un contrat de construction d’une maison individuelle (CCMI), vous disposez d’assurances très étendues.
Alors que les prix de l'immobilier sont au plus haut, sans que les loyers suivent forcément la course, le placement pierre est-il vraiment indiqué pour constituer un patrimoine en vue de la retraite ? Il reste en tout cas cher au coeur des Français, leur paraissant plus tangible que les valeurs boursières. Avec l'inconvénient de voir son capital immobilisé plus longtemps, mais est-ce vraiment un obstacle lorsqu'on se lance dans un investissement sur le long terme ? De plus, si les performances de l'immobilier en matière de rendement locatif ont baissé - du fait de la hausse des prix d'achat qui n'est pas compensée par une hausse comparable des loyers - l'investissement immobilier reste un placement sûr, qui protège l'investisseur de l'inflation.
3 QUESTIONS À Alain Todini, PDG de Credixia
Il est fort probable que les taux diminuent encore
A Rennes, le siège du Crédit Agricole est remplacé par du logement
VIDEO. Ce vaste programme, lancé à l’initiative du Crédit Agricole d’Ille et Vilaine, permettra de construire 357 appartements sur l’ancien site d’une des caisses régionales du groupe. Une opération ambitieuse, qui ne fait pas l’unanimité.
Dans cet environnement séduisant, la ville de Caen regroupe un tiers des habitants et des emplois de la région. A l'intersection entre le bassin parisien et l'arc atlantique, la ville s'affirme aujourd'hui en tant que métropole régionale. C'est pour racheter son mariage avec Mathilde de France, sa cousine au 5e degré, que Guillaume - le futur "conquérant" - et son épouse firent édifier l'Abbaye aux Dames et l'Abbaye aux Hommes qui sont à la base, avec le château ducal, de l'organisation urbaine de Caen. Malgré les importantes destructions subies pendant la Seconde guerre mondiale, les trois monuments sont toujours les points de repères de la ville actuelle et font partie du patrimoine historique de la région.