Tous les conseils en Immobilier
La ville sera forcément hétérogène
Paris, valeur sûre, 3ème au classement de l'investissement
Au-delà de ses pouvoirs de séduction qui dépassent les frontières, la Ville Lumière offre des opportunités aux investisseurs.
… aux vastes parcs à l’Américaine
Sous le stratège, on sent percer le rebelle. L’envie d’animer les friches industrielles. De bousculer nos pâles périphéries et notre habitude “d’achever brutalement les lotissements là où commence le labour”. Une solution : implanter près des villes une micro agriculture (captage de l’eau, production de combustibles…) où le public se baladerait. Autre solution : constituer de vastes parcs urbains comme les villes américaines au 19e siècle, à un moment où elles explosaient. Cela en donnant tout de suite un statut au terrain et en progressant à mesure que le bâti se métamorphose. Les projets qui font pousser cette modernité ne manquent pas. Desvigne conseille le Grand Londres sur des sites liés aux futurs Jeux Olympiques. A Bordeaux, il a facilement convaincu Alain Juppé de jeter les bases d’un parc en centre ville longeant la rive droite de la Garonne. Il participe aussi à la création du parc de Lyon-Confluence, à la transformation de la Plaine du Var à Nice, au plan paysager de Cergy-Pontoise, à la reconversion du port d’Anvers… Aux Etats-Unis, le paysagiste travaille pour des fondations d’art réputées (Minneapolis, Saint-Louis, Dallas) et vient d’être sélectionné pour le concours d’un parc à la pointe de Manhattan. “Je suis un passeur entre les cultures américaine et européenne”, constate t- il. Un “frontalier” comme dans la vie.
Ces 20 dernières années, plus de 8 000 logements ont vu le jour sur Bussy Saint-Georges, sur le secteur 3 de Marne-la-Vallée. Certains se trouvent dans l'enceinte même d'un superbe golf. Aujourd'hui, les constructions continuent de plus belle. 800 nouveaux logements sortent encore de terre chaque année. La proximité de la nature ne cède pas au développement urbain. En plus de ses 80 hectares d'espaces verts et 5 000 arbres plantés à travers la ville, le parc urbain traversera bientôt la ville d'ouest en est. À son extrémité orientale, le parc du Génitoy sera achevé dès 2006. C'est tout autour de ce nouvel espace que se développent les programmes actuellement. Dans le quartier résidentiel des Cents- Arpents, de nombreuses réalisations sont en cours, dont le domaine de Flore et la Villa Trévise, deux résidences de standing réalisées par France-Pierre.
Si vous vendez votre logement parce que votre entreprise déménage dans une autre région que la vôtre, ou si vous avez perdu votre emploi à la suite d’un plan social et que vous vous réinstallez ailleurs pour trouver un travail, vous avez intérêt à consulter l’offre du 1 % logement. Elle concerne tous les salariés des entreprises du secteur privé non agricole, et le prêt octroyé équivaut à 70 % de la valeur vénale du logement précédent, dans la limite de certains plafonds établis selon la zone géographique dont dépend le bien. Ceux-ci sont les suivants : 105 600 e en région parisienne, 86 400 e dans les grandes villes et les Dom, et 67 200 e dans les autres secteurs. Le prêt est consenti pour une année, renouvelable une seule fois, au taux de 1 %, ce qui le rend très attractif. Vous devez, bien entendu, vous engager à vendre l’ancien logement et il doit s’agir du financement de votre résidence principale.
Cette solution permet d'acquérir un logement à bonne dimension, avec des paiements échelonnés pendant les travaux. Des avantages qui méritent bien un peu d'attente.
La loi Duflot pour remplacer le dispositif Scellier
La ministre du logement, Cécile Duflot, vient de dévoiler les contours de la nouvelle loi qui remplacerait le dispositif Scellier supprimé à la fin de l’année 2012. Cette loi a pour objectif d’orienter les investisseurs vers l’achat de logements neufs dans des zones « sous tension » immobilière.
L’architecte-urbaniste Roland Castro milite pour le remodelage plutôt que la démolition des grands ensembles. Avec neuf autres confrères, il vient d’être désigné pour plancher sur le Grand Paris.
Limitée par la mer d'un côté et la campagne de l'autre, comment Saint-Malo envisage-t-elle son avenir ? Pour René Couanau, le maire, la réflexion sur le développement urbain de la ville devait concilier la réponse à la demande de nouveaux logements et la préservation de l'environnement. "Fallait-il s'étendre sur les terres agricoles, notamment les importantes cultures maraîchères, qui entourent la ville ? Nous avons voulu tenir compte, non seulement des contraintes que nous impose la protection du littoral, mais aussi afficher notre volonté de ne pas trop étendre la ville" affirme-t-on en mairie, en détaillant le nouveau PLU. Au programme donc, la réalisation de nouveaux logements sur du foncier libéré en ville, la requalification de certains quartiers, la création de nouveaux équipements, culturels ou sanitaires, comme un troisième établissement d'accueil pour les personnes âgées dépendantes. Car, comme le fait remarquer Marie-Christine Le Hérissé : "S'il faut tenir compte de l'activité touristique, qui constitue une part importante de notre économie, nous pensons la ville pour tous les Malouins, et ne souhaitons pas nous tourner vers le tout-tourisme". La ville, qui compte 26 % de logements sociaux, profite d'ailleurs aussi de son PLU pour se pencher sur le sort de ses quartiers les plus déshérités. Dans le quartier de la Découverte, qui concentre les problèmes sociaux et vit replié sur lui-même, la mairie espère favoriser l'itinéraire résidentiel et l'accession à la propriété en profitant des politiques de la ville actuelles, pour lancer une opération de requalification. Et parmi les nouveaux logements prévus, la mairie compte en réserver 181 à l'accession aidée ou à la location sociale, dans les trois années à venir. De même, dans le secteur convoité du littoral, le maire a souhaité une opération de maisons en location- accession sur les terrains dont la mairie est majoritairement propriétaire. Fonctionnant comme une sorte de vente en leasing, ce projet permettra l'accès à la maison individuelle pour quelques familles à revenus modestes.
Nous allons acheter un logement ancien avec mon épouse afin d'en faire notre résidence principale. Pouvons-nous chacun bénéficier d'un prêt 1 % logement ? (Bernard D., Noisy-le-Sec, 93)
Des aides de plus en plus nombreuses
Pour bénéficier d'une aide d'une collectivité, encore faut-il que les régions, les départements et les communes soient impliqués dans le processus. Car jusqu'à une époque récente, leur intervention restait assez limitée, plutôt tournée vers le logement locatif social. Mais aujourd'hui, l'accession à la propriété devient également un enjeu majeur pour résorber la crise du logement. D'où l'intérêt des collectivités locales. Une enquête de l'Anil (Agence nationale d'information sur le logement) peut vous guider dans votre recherche. Elle constate qu'à l'heure actuelle 23 départements accordent des aides à l'accession à la propriété, sous forme de subvention ou de prêt (prêt à 0 % complémentaire par exemple). Parmi les subventions accordées par les départements, il faut différencier celles destinées aux ménages éligibles ou bénéficiaires d'un prêt à 0% de celles qui n'y font pas référence. Dans la première catégorie, se situent des départements comme les Alpes Maritimes, l'Ille-et-Vilaine, les Côtes d'Armor, l'Ain et la Corrèze. Attention, certains départements exigent des plafonds de revenus inférieurs à ceux du prêt à 0 %. Dans la seconde catégorie, se distinguent des départements comme le Morbihan, la Haute- Vienne, le Lot et les Bouches-du-Rhône. Pour ce qui concerne les prêts accordés aux particuliers, il en existe de plusieurs sorte. Il y a d'abord les prêts complémentaires au prêt à 0 %. C'est par exemple le cas de Paris, des Hauts-de-Seine et de la Haute-Garonne. D'autres départements privilégient des prêts à faible taux d'intérêt. Parmi ceux-ci, la Gironde, l'Hérault, l'Indre, la Haute-Saône, la Seine-et-Marne, l'Yonne ou encore l'Essonne. Pour vous informer des aides possibles, vous pouvez utilement vous référer au site de l'Anil (www.anil.org) et vous adresser à votre Adil locale (Association départementale d'information sur le logement) qui ont souvent des permanence en mairie. Et si votre départe-ment ne dispose d'aucune Adil, ce qui peut être le cas, contactez votre mairie ou votre conseil général.
L'AVIS DE ANTOINE DAVY, Responsable du développement du patrimoine chez Ad Valorem
Indicateur Bertrand : Quels sont les grands principes de l'investissement ?
Je viens d'acquérir un logement pour le mettre en location. N'étant pas sur place,puis-je confier à un professionnel la gestion complète de ce bien ? (Patrick T.,Marseille,13)
Mixité sociale et première pierre à Bruges
Il y a quelques semaines, la Résidence des Lierres, 158 logements réalisées par Bouwfonds Marignan à Bruges (33), sur le territoire de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB), a été l’occasion de célébrer la mixité sociale.
Mis en place depuis le 1er septembre 2006, les dispositifs Borloo populaire et Robien recentré encouragent l’investissement locatif, en permettant aux investisseurs de déduire fiscalement une partie du prix d’achat ou de construction du bien. Ces mesures permettent en effet de retirer des revenus 6 % de la valeur du logement pendant les sept premières années (soit 6 x 7,42 %) et 4 % pendant les deux années suivantes (2 x 4,8 %), soit jusqu’à 50 % d’amortissement sur neuf ans. Le déficit foncier ainsi créé est plafonné à 10 700 € annuels. Première différence entre les deux systèmes, le Borloo offre 2,5 % supplémentaires pendant six ans (2,5 x 6,15 %) au-delà de ces neuf années, et peut donc monter jusqu’à 65 % d’amortissement du montant du bien immobilier. De plus, le Borloo populaire comporte un second avantage fiscal, qui consiste en une déduction spécifique de 30 % sur les loyers imposables.
"Des investisseurs responsables"
L’AVIS DE ALEXANDRE RONDEPIERRE Consultant chez Select Invest Group
Indicateur Bertrand : Quels sont les avantages d’un investissement en loi Girardin ?