Tous les conseils en Immobilier
J’ai acquis il y a quelques temps un terrain qui était classé comme constructible dans le plan d’occupation des sols. La commune vient de placer ce terrain en zone non constructible à la suite de l’institution d’un plan de prévention des risques. La valeur du terrain n’est donc plus du tout la même. Quel recours puis-je avoir ? (Paulette R.,Uzès, 30)
Transférer son prêt à 0 % sur une nouvelle acquisition
Mon mari est muté dans le Sud de la France.Nous nous trouvons donc dans l’obligation de vendre notre maison, acquise avec un prêt à 0 %.Dans quelles conditions le transfert de ce prêt estil possible par rapport à une nouvelle opération ? (Marie A.,Franconville,95)
Des conditions encore attractives
Il ne faut pas se voiler la face, emprunter à 100 % coûte plus cher. Les conditions des banques varient sensiblement selon que vous disposez ou non d’un apport. Si vous n’avez pas eu la chance d’hériter ou de recevoir un don de vos parents, vous devrez donc vraisemblablement emprunter sur une plus longue durée pour que vos mensualités soient supportables. Or, absence d’apport et durée de remboursement longue sont deux éléments qui renchérissent le coût du crédit. Ainsi, selon le dernier baromètre Empruntis, si vous présentez un profil moyen, vous pouvez obtenir un taux fixe de 3,50 % sur 15 ans et de 3,70 % sur 20 ans. En revanche, ce taux passe à 3,95 % sur 25 ans et à 4,30 % sur 30 ans. Quasiment toutes les banques proposent aujourd’hui des prêts de longue durée portant sur 100 %, voire 110 % du prix du logement, c’est-à-dire y compris les frais de notaire. Parmi celles-ci, citons le CIC qui, avec son prêt “première habitation” propose un crédit jusqu’à 110 % du prix de l’opération sur une durée pouvant aller jusqu’à 30 ans. Ce prêt est toutefois réservé aux moins de 35 ans. Il s’agit d’un prêt à taux fixe les dix premières années qui se poursuit les dix années suivantes à taux révisable. Durant la dernière phase du crédit, vous avez le choix entre taux fixe et taux révisable. Au Crédit Foncier, il est également possible d’emprunter à 100 %, voire 110 % du prix de votre acquisition. “Foncier Immo Plus” est un prêt à taux révisable indexé sur l’Euribor 1 an la première année. Les années suivantes, il s’indexe sur l’Euribor 3 mois. En cas de hausse, l’ajustement s’effectue en priorité sur la durée du crédit. Et en cas de forte hausse, vous pouvez revenir à taux fixe. Ce prêt du Crédit Foncier est également assorti de souplesses comme la modulation des échéances, le remboursement anticipé ou encore le transfert du prêt sur un autre logement en cas de revente. A BNP-Paribas, le prêt à taux fixe et échéances modulables de la gamme “Compatible” n’exige pas non plus d’apport personnel et son remboursement peut aller jusqu’à 30 ans. A la Société Générale, le “Prêt Immobilier Evolutif” est limité à 25 ans. Consenti à taux fixe, il est également assorti de souplesses (modulations, différé d’amortissement possible, transfert du solde du prêt sur une nouvelle acquisition…). Autre exemple encore, le “Prêt Immobilier Jeunes Actifs” de LCL Crédit Lyonnais. Cette formule est proposée à taux fixe ou à taux révisable, au choix. Et la banque s’engage à vous donner un accord de principe dans les 48 heures qui suivent votre demande.
Plus de 6 000 nouveaux arrivants en quinze ans, 60 000 habitants prévus d'ici quelques années contre quelque 55 000 aujourd'hui : Vannes connaît le plus fort taux de croissance des villes de l'Ouest et de l'ensemble des villes françaises de plus de 40 000 habitants. Il faut dire que les atouts de cette ville d'art et d'histoire sont nombreux. La promenade dans les rues de son centre historique ancien aboutit au port et en flânant, on finit par découvrir tout le golfe. Cela explique l'afflux de touristes, mais aussi le développement d'une “vraie” ville à vivre, au dynamisme économique affirmé. Devenue troisième pôle universitaire de Bretagne, avec près de 6 000 étudiants, la ville a également développé différents parcs d'activités économiques, générateurs de milliers d'emplois.
L'expérience de la maison en 3D par Explorimmoneuf
Comment visualiser et visiter sa maison avant même qu’elle ne soit construite ? C’est à cette expérience inédite qu’ont pu se livrer les visiteurs du Salon de l’immobilier, sur le stand d’Explorimmoneuf.
TENDANCE À L'ALLONGEMENT DES DURÉES
Cela dit, compte-tenu des marges de manœuvre étroites des banquiers, les taux ont toutes les chances de remonter dans les prochains mois. Mieux vaut donc ne pas trop attendre. D'ailleurs, si vous empruntez maintenant, vous disposez d'une capacité d'emprunt de 17 % supérieure à celle que vous auriez eue si vous aviez contracté un crédit en 2000. Selon les spécialistes, un point de taux en moins se traduit par 8 % de capacité d'emprunt supplémentaire. Reste que la chute spectaculaire du coût du crédit a contribué à la hausse des prix des logements. Résultat, même avec des niveaux historiquement bas, les conditions de crédit ne suffisent plus à rendre solvables les catégories d'emprunteurs les plus modestes. Mais les banquiers, qui ont de l'imagination, ont trouvé la parade : l'allongement des durées d'emprunt. Et la formule remporte un vif succès. Si, en 2002, 58 % des prêts étaient consentis sur quinze ans ou moins, en 2005, ils ne représentent plus que 32 % de la production des banques. Dans le même temps, les crédits sur vingt-cinq ans qui étaient marginaux en 2002 (2 % seulement), accusent une forte progression. On peut même dire que l'envolée de la production est spectaculaire : de 16 % début 2005, elle bondit à 25 % aujourd'hui. Preuve que la solvabilité des ménages est mise à rude épreuve. En revanche, les prêts sur 30 ans ne semblent pas faire recette pour le moment. "Nous ne proposons pas de prêt sur 30 ans, annonce-t-on à la Caisse d'Epargne Ile-de-France, un tel prêt peut avoir des conséquences lourdes pour l'emprunteur". Il n'empêche que beaucoup de banques disposent de la formule. Certaines vont même plus loin. A l'image de l'UCB qui n'hésite pas à proposer un prêt sur... 35 ans ! "Aux Etats-Unis, 95 % des prêts sont sur 30 ans, affirme Christophe Crémer, mais ils ont un avantage sur les formules françaises, ils ne prévoient pas de pénalités en cas de remboursement anticipé. Des pénalités de remboursement anticipé qui peuvent atteindre 3 % du capital restant dû". Or, la majorité des prêts de longue durée sont remboursés par anticipation, généralement parce que les emprunteurs changent de logement pour avoir plus grand. De fait, pour les banquiers, il ne faut pas se focaliser sur des prêts qui, de toute façon, n'ont pas vocation à être remboursés sur de très longues durées. Selon eux, la durée de vie moyenne d'un crédit ne dépasse pas 8 ans.
Des équipements scientifiques tous neufs à Grenoble
La première pierre de la plateforme Nanosécurité vient d’être posée sur la presqu’île scientifique de Grenoble avant l'émergence de milliers de logements neufs.
Comme si les bruits étaient absorbés...
La gamme Envirolia présente également de nombreuses options : panneaux solaires pour chauffer l’eau sanitaire ou système de récupération des eaux de pluie. Quel que soit le modèle, l’ossature bois assure une grande isolation thermique protégeant tout aussi bien de la chaleur que de la fraîcheur. Le bois est en moyenne 15 fois plus isolant que le béton et garantit de réaliser ainsi d'importantes économies de chauffage. Par ailleurs, il absorbe et rejette naturellement l’humidité. Cette capacité de régulation procure une sensation de bien-être, été comme hiver. Enfin, vous serez surpris par l’absence de résonance, comme si les bruits étaient absorbés. Le bois permet en effet une très bonne isolation phonique et atténue également les bruits aériens en provenance de l'extérieur.
Misez sur les résidences étudiantes
Face à une forte demande, la résidence pour étudiants est une excellente option pour investir.
Bordeaux, 1ère ville où investir en 2012
Championne de notre palmarès des villes où investir dans l'immobilier, Bordeaux s’est beaucoup transformée depuis quelques années. Elle a reconquis son patrimoine architectural et se modernise avec le projet « Bordeaux 2030 ».
Philippe Taboret : " Le prêt à taux zéro est indispensable "
Directeur général adjoint du courtier en prêts Cafpi
La reprise de l’immobilier neuf est-elle menacée ?
Si les mises en chantier progressent et tirent les chiffres de la construction vers le haut, le nombre de ventes semble fléchir. Et les récentes annonces du gouvernement concernant le Pinel et le PTZ ne rassurent pas les professionnels.
Montpellier, cité bâtisseuse, 7e ville où investir en 2015
Dans cette cité du Sud au soleil généreux, à deux pas de la mer, une chose est sûre : les candidats à l’installation sont nombreux. Un excellent point pour les investisseurs.
Natilia propose de nouvelles solutions pour la maison
Laurent Deroussin, Directeur commercial du réseau Natilia s'exprime sur la particularité des maisons en ossature bois.
Henry Buzy-Cazaux - Délégué général de la FNAIM
Indicateur Bertrand : La Fédération nationale de l’Immobilier (FNAIM) annonce la baisse des prix de l’immobilier ancien de 2,9 % au 3e trimestre. Vous attendiez- vous à ce repli ? Henry Buzy-Cazaux : Oui, parce que nos données mensuelles avaient fait état d’une baisse des prix en juillet et en août, confirmée en septembre. Ce repli est maintenant clairement avéré, alors qu’il se montrait plutôt erratique au cours du 1er semestre. Nous savions depuis longtemps que le niveau des prix était en décalage par rapport à la solvabilité des ménages, et qu’il aurait pour effet de tempérer les augmentations et d’infléchir le marché à la baisse. C’est un phénomène normal de fin de cycle. Par contre, nous ne nous attendions pas au resserrement du crédit. En mai et juin, nous avons constaté un revirement des banques, dont l’attitude a été beaucoup plus restrictive dans la distribution des prêts. Cela a eu pour conséquence de redresser l’activité immobilière à partir d’une moindre fréquentation des agences et de “casse” – pour emprunter une expression de négociateur, c’est-à-dire de ventes qui n’aboutissent pas, faute d’obtention de financement. I.B. : Sur quels segments se situe particulièrement la “casse” ? Sur les grands logements et les maisons, dirait-on ? H.B.-C. : Il est délicat de tenir un discours unique à ce sujet, car des disparités régionales apparaissent. Mais nul ne peut nier que la réticence des banques se manifeste surtout par rapport au financement des opérations les plus onéreuses, à hauteur de 450 000 à 500 000 euros. Par conséquent, les appartements des grandes villes, comme Paris, et les maisons sont les plus concernés. I.B. : Vos adhérents ont-ils des clients qui rencontrent des problèmes avec leurs prêts-relais ? H.B.-C. : Ce phénomène est beaucoup moins répandu dans les agences immobilières que sur le marché de particulier à particulier, car l’agent immobilier a pour mission de trouver le prix d’équilibre de la vente. Vis-à-vis du vendeur, ce rôle est didactique, d’autant que les négociations deviennent plus âpres à mesure que le marché se durcit. L’agent immobilier a pour métier, et il le fait très bien, d’inciter les vendeurs à la modération. En professionnel du flux, il ne peut pas se payer le luxe de garder trop longtemps un bien en vitrine – si celui-ci n’est pas vendu au bout de 18 mois, c’est souvent en raison de son prix. Les produits anciens se situent dans la partie dense du patrimoine, centre-ville ou proche périphérie, et n’ont pas de gros défauts rédhibitoires. I.B. : Quel niveau de remise peut espérer l’acquéreur ? H.B.-C. : Tout dépend si, à l’origine, le prix a été ou non fixé à sa juste valeur. Un bien mal évalué et présenté depuis 6, 8 ou 9 mois, pourrait ainsi subir une décote de 10 à 15 %. Ce cas de figure n’est pas rare. Quand le mandat a été bien pris, mais avec des visites insuffisantes, le prix peut être corrigé de 2 à 3 % au bout de trois mois. I.B. : Pensez-vous que cela ira plus loin ? H.B.-C. : Si les banques n’étaient plus au rendez-vous, l’économie serait bloquée, dont le marché immobilier en premier lieu. Nous vivons une période tellement folle que nous n’excluons pas cette sombre hypothèse. Mais ce scénario peut être évité à l’aide d’outils, comme la baisse des taux d’intérêt et les mesures en faveur de l’accession sociale, par exemple. Je pense que nous finirons l’année avec une baisse des prix de 5 à 6 %, qui pourrait se prolonger au même niveau en 2009. Cela induit une fourchette large de 10 à 15 % sur 18 mois, puisque le 1er semestre n’a pas enregistré de baisse. Cette érosion en pente douce pourrait permettre la resolvabilisation des acquéreurs. I.B. : Comment les agences immobilières résistent-elles dans cette conjoncture ? H.B.-C. : Les agences, comme les études notariales et les promoteurs, vont être touchées. Mais cela ne fait que 3 à 4 mois que leur activité est affectée, alors que leur capacité de résistance joue sur plusieurs mois, notamment en ajustant la variable de l’emploi. En général, la profession, et non les adhérents de la FNAIM, ont recours à 70 % d’agents commerciaux. Les agences ont également la possibilité de réduire leurs investissements, tels que la publicité et la formation. La FNAIM va d’ailleurs mettre en place une cellule, dans le but d’aider ses adhérents à choisir les meilleures solutions. I.B. : Malgré tout, l’immobilier reste-t-il un bon investissement ? H.B.-C. : Plusieurs de nos adhérents sont consultés par des clients paniqués, qui veulent convertir en immobilier leurs liquidités ou leur portefeuille d’actions. Ceci prouve bien que, quelles que soient les circonstances, il existe toujours un fond de confiance envers la pierre. L’immobilier est et restera un marché soustendu par le besoin. Une famille aura toujours l’obligation de se loger, de s’agrandir… Un tel investissement rime avec plus-value, la seule condition étant de garder le bien au-delà de 6, 7, voire 12 ans. Et s’il s’agit d’une résidence principale, cette plus-value n’est pas imposable. L’immobilier demeure le moyen sûr d’asseoir sa situation financière.
3 QUESTIONS A CHRISTIAN MUREZ, Maire de Chatou (Yvelines)
“Chatou demeure une ville de jardins”
Les avantages des petits prêts
Depuis 1995, le prêt à taux zéro a déjà permis à desmilliers de familles de devenir propriétaires de leur résidence principale. Ses conditions d'attribution ont été assouplies.