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A la recherche du diamant bleu
Habiter quasiment au contact de la Méditerranée est encore possible à condition de saisir les rares possibilités qui sont offertes et de posséder le budget qu'induit ce marché exceptionnel. Enquête sur le neuf les pieds dans l'eau.
Inépuisables, non polluantes, les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Et la France suit la tendance, avec des crédits d’impôt qui permettent d’alléger la facture des travaux et d’accélérer leur retour sur investissement. “Après la RT2005, la RT2010 sera encore plus contraignante, affirme Gaëtan Fovez, chargé d’études à Observ’ER, l’Observatoire des énergies renouvelables. L’isolation sera toujours aussi indispensable, mais insuffisante. Ce sera presque une obligation d’intégrer les énergies renouvelables aux nouvelles constructions.” Les solutions techniques les plus performantes ? Tout d’abord, le plancher solaire direct (ou plancher chauffant), qui diffuse une chaleur homogène. Le système seul ne permet pas de couvrir la totalité des besoins en chauffage. Mais couplé à une énergie d’appoint, il permet d’économiser 40 % d’énergie. Bien plus nocif pour le portemonnaie : les maisons chauffées uniquement à l’électricité. “Je recommande plutôt d’installer des pompes à chaleur. Elles ouvrent droit à un crédit d’impôt de 50% sur le matériel, et leur efficacité n’est plus à démontrer”, poursuit Gaëtan Fovez. Notre environnement – le sol sous nos pieds, l’eau des nappes phréatiques, l’air que nous respirons – stocke chaque jour l’énergie dispensée par le soleil. Les pompes à chaleur permettent de récupérer cette énergie gratuite et inépuisable, et de s’en servir pour le chauffage. L’énergie renouvelable la plus intéressante du moment, c’est sans doute le solaire thermique, qui produit de l’eau chaude sanitaire par le biais de capteurs. “Avec les crédits d’impôt plus les aides locales, l’installation est remboursée à plus de 50 %. Résultat, vous faites des économies très rapidement, assure Gaëtan Fovez. Quant au solaire photovoltaïque, c’est une technologie qui reste assez chère à l’investissement. Comptez 18 000 € pour une maison classique. Mais vous pouvez revendre votre courant électrique à EDF. Dans ce cas-là, ça peut devenir intéressant.” Enfin, le bois énergie a, lui aussi, ses adeptes. Et, contrairement aux idées reçues, comme dans la plupart des pays européens, la surface boisée française augmente d’année en année. Le matériel de chauffage au bois (chaudière, poêle, cheminée) est aujourd’hui très performant. Mais pour être sûr de son choix, mieux vaut opter pour un appareil estampillé “flamme verte”. Cette charte qualité promeut les appareils de chauffage les plus performants sur le plan énergétique et environnemental.
La Confluence : un quartier d’architectes
L'aménagement de la Confluence donne une second souffle au centre de Lyon, au travers d'un projet où se marient l'architecture contemporaine et la fonctionnalité de bureaux, de commerces et de logements. Premiers pas dans cet univers flamboyant.
L'avis de Hervé MANET, Président de la FPI Île-de-France
Explorimoneuf. La FPI Ile-de-France est-elle satisfaite de l'année écoulée ?
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Le marché de la maison à plusieurs vitesses
Le marché de la maison individuelle subit les effets d’un contexte économique incertain, comme d’autres secteurs, même si certaines régions se portent mieux. Décryptage.
Faire le choix du neuf signifie opter pour la vente en l'état futur d'achèvement (Vefa), une forme de vente particulière qui nécessite des montages spécifiques en termes de financement. Explications
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Miser sur le médical et les résidences d’affaires
Quant à identifier les secteurs les plus opportuns en ce moment et pour les années à venir, les spécialistes penchent plutôt pour le médical, ainsi que les résidences d’affaires. “Les résidences pour personnes âgées constituent une opportunité de marché énorme. Il manque à ce jour à peu près 175 résidences médicalisées par an pendant trente ans pour combler les besoins. En passant par un bon opérateur, le propriétaire s’assure une bonne rentabilité”, s’enthousiasme Évelyne Desserey, gérante de Xenyt, société de conseil en gestion de patrimoine. “Les résidences d’affaires placées en coeur de ville, les résidences médicalisées accompagnant le vieillissement de la population et certaines résidences de tourisme restent des valeurs porteuses, renchérit Michèle Lambert. Pour les résidences étudiantes, je suis un peu moins convaincue : de nombreux étudiants préfèrent la colocation.” Même si la résidence avec services se prête plutôt à l’investissement de long terme, afin de bénéficier des avantages fiscaux et de se constituer un complément de revenus, on peut se trouver dans l’obligation de revendre son bien. “En cas de revente, il faut trouver un nouvel acquéreur qui a les mêmes objectifs de rentabilité et conservera les mêmes avantages, notamment pour la TVA et la fiscalité, et, dans la mesure du possible, ne pas retransmettre le bien dans l’immobilier traditionnel”, conseille Sébastien le Goascoz. La situation peut toutefois se présenter : si un gestionnaire est défaillant et que l’immeuble n’intéresse pas une nouvelle société, il faut se poser la question de savoir si l’appartement pourra être reloué dans le circuit traditionnel. “Même si les résidences avec services sont des placements plutôt sécurisés, cela reste de l’immobilier, donc les mêmes règles de base s’appliquent, rappelle Sébastien le Goascoz. Ainsi, l’appartement en résidence d’affaires, en plein coeur de Paris,pourra facilement se relouer, tandis que pour le lot situé à 50 kilomètres d’un centre-ville, dans une zone d’activités, cela semble plus compliqué.”Dans les résidences avec services, ce sont la qualité et l’emplacement qui continuent à faire la différence.
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Bretagne, des retraités sur représentés
Du nord au sud, le bord de mer se détache et affiche des prix plus élevés que l'intérieur des départements. Dans les Côtes d'Armor par exemple, les notaires remarquent : "La côte d'Emeraude et le littoral de Granit Rose ont enregistré l'an dernier des augmentations de plus de 15 %.Plestin-les-Grèves enregistre les hausses les plus élevées pour les maisons,avec 37 % d'augmentation.Cela dit, on constate que les prix des maisons dans les stations les plus réputées, comme Erquy ou Trébeurden, ont tendance à se stabiliser, les acquéreurs se reportant sur les communes avoisinantes." Côté neuf, on trouve par exemple dans la petite résidence signée Sacib à Pleneuf Val-André, des petits 3-pièces de 55 m2 à 183 000 e, qui donnent sur le très agréable petit port de Dahouet. Au sud, dans le Morbihan, la baie de Quiberon reste très chère. "C'est toujours un marché particulier, où le facteur "vue sur mer" joue à plein dans l'évaluation d'un bien. La présence d'acquéreurs plus aisés que les actifs locaux entraîne également une surenchère des prix" analyse la chambre des notaires départementale. Les appartements se négocient au-delà de 4 250 e/m2 à Carnac et franchissent la barre des 3 200 e/m2 à Perros-Guirrec.
Salon de l’immobilier à Rennes
Du 27 au 29 avril, le Parc Expo de Rennes accueille le Salon de l’immobilier, la plus grande vitrine régionale du marché de la pierre.
Une qualité, plusieurs marques
Qualitel, Habitat & Environnement, NF logement... Cette abondance de marques ne nuit-elle pas à la visibilité de la certification aux yeux du grand public ? "Je reconnais que cela peut être compliqué pour le particulier de s'y retrouver", affirme Antoine Desbarrières. "C'est pour cela que nous avons mis en ligne un site internet de vulgarisation de l'information, www.bienvivrechezmoi.com.Notre mascotte Caly sert de guide aux internautes dans l'univers des certifications et s'adapte en fonction des projets de chacun. Quant au reste,les préoccupations ne sont pas les mêmes entre le neuf et l'existant,un promoteur et un constructeur, etc.Multiplier les marques de qualité,c'est en quelque sorte offrir du sur mesure." La certification Qualitel concerne exclusivement les logements neufs. Elle est attribuée après une étude détaillée des thèmes suivants : acoustique, thermique, qualité des équipements, maîtrise des charges. Ces critères sont définis dans un référentiel et leurs exigences vont souvent au-delà de celles imposées par la réglementation.
Le palmarès de l'immobilier neuf
4e, 2e et 6e arrondissements. Terre de la prisée Croix-Rousse, le 4e demeure le “must”, à 4 595€/m2. L'offre y est très rare. À titre d'exemple, à la fin de l'année 2008, un seul appartement neuf était en vente. Second de la liste, le 2e arrondissement atteint 4 479€/m2 ; 16 opérations en cours concentrent plus de 200 logements, essentiellement sur La Confluence, le futur centre-ville contemporain de Lyon. Au coeur du quartier, trois programmes (Nexity Apollonia, Bouwfonds Marignan et ING/Atemi) ont le potentiel pour combler le désir d'un appartement “archi”, lumineux, écologique et en duplex… mais au prix fort. Le 6e n'est pas aussi généreux, puisqu'il n'a plus en portefeuille qu'une poignée de lots de Cogedim à 4 139 €/m2 de moyenne, près du parc de la Tête d'Or ou de la rue d'Inkermann.
3 questions à Christian de Portzamparc
Architecte
I.B. :Hors Marseille, le marché immobilier connaît un regain d’activité. Est-ce durable ?
Yves Pelletier : Par exemple, les marchés des secteurs de Lambesc, Salon ou Pélissane, en forte progression, sont le fait d’acheteurs locaux ou de nouveaux arrivants. Ces marchés fonctionnent selon des rythmes de commercialisation normaux. Salon-de-Provence était il y a 15 ans un “cimetière des promoteurs” alors qu’aujourd’hui le marché a explosé, à 3 000 / 3 200 €/m2 avec un nombre de programmes important. Le retard est tel en matière de logement sur ces secteurs que les schémas directeurs sont orientés vers l’ouverture de nouvelles zones d’urbanisation.
3 QUESTIONS À CHRISTOPHE VOLLE, Directeur des études et de la recherche d’Ad Valorem
"Il faut avant tout tenir compte de l’emplacement et de la qualité du bien”