Tous les conseils en Immobilier
Le Treize B, un savant mélange d’écologie et de high tech
DIAPORAMA. Chaudière numérique, tablette tactile pour tous, isolation renforcée… Le programme immobilier lillois veut être un bijou de technologie. Découverte.
Le logement - Votre avis sur les mesures du gouvernement ?
“La direction donnée par le président de la République sur l’augmentation du nombre de propriétaires est tout à fait satisfaisante pour l’économie, le bâtiment et les Français. Cependant la défiscalisation des intérêts sur la résidence principale ne joue qu’à court terme et les établissements financiers ne la prennent pas en compte dans l’attribution des financements. Quant aux autres mesures, laquelle est capable d’accroître la production et la solvabilité des acquéreurs ? “La maison pour 15 e par jour” ne s’applique pas au logement collectif et nécessite des montages juridiques complexes ainsi que la bonne volonté des collectivités locales pour céder des terrains à un tarif économique. C’est plutôt une mesure emblématique, pour ne pas dire d’annonce. Un jour, il faudra choisir entre la construction de très beaux ouvrages inaccessibles ou de produits de bon niveau abordables. On ne peut pas fabriquer que des Rolls ! Les logements neufs sont déjà très performants sur le plan des normes."
3 QUESTIONS À Michel Mouillart, Professeur d'économie à l'université Paris X
Ces trois villes ont une forte mobilité résidentielle
Indicateur Bertrand : Existet- il en France une pénurie de terrains ? Comment relancer la production foncière ? Dominique de Lavenère : La France vit une situation paradoxale : une crise du logement qui touche l'ensemble des agglomérations françaises alors même que la construction de logements atteint un record inégalé depuis 25 ans puisque près de 440 000 logements ont été produits en 2006. Ces bons résultats en termes de volume masquent en réalité une grave crise de la production des terrains à bâtir. Il n'existe pas dans notre pays de pénurie de terrains. Mais il existe une crise foncière, une crise de l'offre de terrains mis sur le marché au regard de la demande en logements. En l'état actuel, la crise ne peut que s'accentuer. Le rythme de construction nécessaire de logements par an est évalué à 500 000 dans les prochaines années. La croissance du parc de logements ne pourra être obtenue qu'en densifiant des espaces déjà construits et en augmentant l'offre de terrains à bâtir. La relance de la production foncière constitue donc l'enjeu principal. Elle est le préalable à toute relance durable de la construction. Relancer la production foncière signifie mettre plus de terrains à bâtir sur le marché, c'est-àdire relancer fortement l'urbanisme opérationnel par la réalisation notamment d'opérations d'aménagement (lotissements, zones d'aménagement concerté). I.B. : Comment concilier construction et respect de l'environnement ? D. d. L. : Compte tenu des problèmes environnementaux au niveau planétaire, il est devenu impératif d'engager de profondes transformations dans nos modes de production. En matière d'aménagement et de construction, le développement durable ne doit pas être systématiquement associé à l'idée de retour en ville et à la notion de densité, comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui. La variété des sites habités représente une richesse qu'il faut maintenir. La ville et la campagne ont toujours été des lieux habités simultanément. Traiter du développement durable en aménagement, c'est prendre en considération le mode de vie actuel de nos concitoyens tout en pensant à mettre en place un urbanisme pour les générations futures. D'abord de définir un projet, un projet sur le bien-être, la qualité de la ville, la qualité des extensions urbaines. Des outils doivent être mis en place pour produire cette qualité et la mesurer. C'est le sens de la démarche expérimentale HQE aménagement que nous avons initiée et que nous expérimentons actuellement avec le soutien de l'association HQE, du Puca, du Ministère de la Culture et de la Communication et de l'Ademe. Selon nous, elle conduira à la mise en oeuvre de nouveaux procédés en matière d'aménagement pour traiter par exemple des questions liées à l'eau, l'air, l'énergie, les nuisances, les déchets, la biodiversité, le paysage, les déplacements et l'accessibilité, les matériaux. Elle aura également des implications au niveau des constructions quant à leur qualité environnementale. I.B. :Comment encourager les maires bâtisseurs ? D. d. L. : Des mesures importantes ont été adoptées dans la loi Engagement National pour le Logement, mais elles ne s'imposent pas aux élus. Il faut les rendre systématiques : majoration de la taxe foncière sur les terrains constructibles non bâtis, taxe forfaitaire sur la cession des terrains nus rendus constructibles par un PLU. Il faut par ailleurs améliorer la participation voies et réseaux (PVR) en permettant son règlement par les propriétaires dès la réalisation des travaux par la commune et réformer le programme d'aménagement d'ensemble (PAE) pour mieux l'adapter aux exigences de l'urbanisme opérationnel (délai de réalisation des équipements publics en fonction du versement de la participation par les constructeurs, possibilité de mettre en place un PAE à l'occasion d'une opération de lotissement). Depuis 2000, la mise à disposition de terrains équipés s'est considérablement dégradée. La part du lotissement et de la Zac est pas- Président du Snal(Syndicat national des professionnels de l'aménagement et du lotissement) DR sée de 50 % à 35 %, voire dans certains secteurs à 15 %. Face à cette situation, le Snal souhaite que l'Etat prenne toutes dispositions incitatives fortes exigeant des élus locaux qu'ils répondent à la satisfaction globale des besoins en logement, et pas exclusivement à celle de logements locatifs sociaux. I.B. : Quelles principales mesures souhaiteriez-vous que prenne le futur ministre du logement ? D. d. L. :Tous les professionnels s'accordent à reconnaître que le bon niveau de décision en matière de programmation urbaine, c'est-à-dire les logements de demain, n'est pas au niveau de la commune mais au niveau du bassin de vie, un territoire plus ou moins vaste, fonction des pôles urbains existants pouvant prendre en compte les notions d'emploi, de déplacements, d'activité, de mixité sociale, d'environnement, de services publics, etc. Nous souhaitons qu'une nouvelle étape dans la décentralisation soit lancée avec le transfert à l'échelon intercommunal, qui serait élu au suffrage universel, des compétences logement et urbanisme. Parallèlement, les documents d'urbanisme (Scot, PLH, PLU) qui sont actuellement des documents de planification doivent devenir des instruments de programmation avec obligation de résultats pour satisfaire les besoins en logements de nos concitoyens. "Il faut relancer la production foncière, mettre plus de terrains à bâtir sur le marché"
Centre expert Aquitaine
Point d’architecte dans la famille Mangin! Juste des représentants de la fonction publique, dont une mère qui a collaboré aux débuts de la fondation Maeght à Saint-Paul de Vence. “Cela m’a donné une sensibilité pour l’art contemporain”, constate l’architecte qui a démarré sa carrière auprès d’Henri Ciriani, luimême architecte et ardent défenseur des formes contemporaines. L’agence Seura, dans laquelle David Mangin est associé, compte une vingtaine de collaborateurs. Le plus clair de son temps se passe sur la commande publique : projets urbains, réflexions sur l’espace public, bureaux et logements. En cours dans les têtes chercheuses de l’agence: un concours sur des friches ferroviaires à Bruxelles, une usine de nickel dans le centre de Nouméa avec une problématique de développement durable, de l’habitat… À son actif : des logements dans l’écoquartier du Raquet à Douai, d’autres sur la Zac Montsouris, l’hôtel artisanal Brûlon-Citeaux et de l’habitat à Paris, la reconversion d’appartements haussmanniens en petits lots… Défendant “une ville passante” contre les logiques d’enfermement, l’urbaniste a revisité les Halles pour limiter la circulation au profit du piéton. À Marseille, la porte d’Aix, traversée par l’A7, est sur la sellette. Mantes, Sihanoukville, Bordeaux, Rennes, Angers et d’autres encore ont été repensées en mode durable. David Mangin se défoule en enseignant à l’École d’architecture de Marne-la-Vallée et aux Ponts et Chaussées. “Cela entretient le cerveau ”, assure-til. Dans le cadre du Grand Paris, il fait partie du groupe Descartes, dont Yves Lion, grand prix de l’urbanisme 2007, est mandataire. Pour définir sa ville idéale, l’urbaniste réfléchit un instant, puis il se lance : “J’aime les villes tranchées en termes de déplacements,comme Venise où l’on ne se déplace qu’à pied ou en bateau, Los Angeles, en voiture et Tokyo, en métro. Cela crée des différences”.
Opération séduction pour le neuf sur la Côte d’Azur
Afin de valoriser l’attractivité du littoral auprès des investisseurs tout en répondant à la demande locale, élus et promoteurs élaborent des partenariats dans l’immobilier neuf.
Au sud de la rue de la Convention, les prix de l'immobilier sont un peu moins élevés, mais se rapprochent de plus en plus de la moyenne de l'arrondissement. L'ancien y tourne maintenant autour de 5 000 €/m2, avec des pointes à 6 000 €/m2 au plus près du parc Georges Brassens. Construit en lieu et place des anciens abattoirs de Vaugirard, celui-ci est le plus récent : créé en 1991, original et charmant, il intègre les vestiges pittoresques des abattoirs et des aménagements particuliers, comme un jardin des senteurs, un potager, une vigne, et même un rucher pédagogique. Avec son marché aux livres, qui réunit tous les week-ends les amateurs de bouquins, ses petites terrasses de café, il a "boosté les ventes", pour reprendre l'expression d'un agent immobilier. Les constructions récentes ont également apporté un nouveau souffle au quartier. C'est dans cette partie du 15e que se concentrent les nouveaux programmes.
Bien investir dans un logement en Europe
Fiscalité plus attractive, prix souvent moins élevés, réelle qualité de vie… Acheter à l’étranger séduit de plus en plus de Français. Mais où s’installer et quelles sont les règles pour investir ? Suivez le guide.
Rapprocher modernité et patrimoine
La coexistence des époques demeure un sujet majeur dans l'oeuvre de Viguier. Selon lui, "ce rapport n'est intéressant que s'il existe un état de tension entre une valeur patrimoniale et une architecture véritablement moderne, sans concession à un quelconque contextualisme menant au pastiche". Où aimerait vivre ce grand voyageur ? Les villes américaines l'enthousiasment car "ce sont des univers inachevés qui soulèvent le désir de faire, par opposition à Paris où il est difficile de construire en ce moment". Mais sa vie actuelle lui convient : une succession de séjours dans plusieurs villes et une base à Paris, "où je me sens bien", confesse-t-il.
La pierre se bonifie au soleil
Aussi attractives pour les touristes que dynamiques économiquement, les régions du Sud de la France remportent tous les suffrages. Le moment d'investir gagnant !
La défiscalisation en question
La loi, en débat jusqu'à la fin de l'année 2005, a exempté très tôt deux dispositifs : celui sur les Monuments historiques et l'investissement dans les Dom-Tom couvert par la loi Girardin. Ce n'est pas le cas du dispositif Robien, qui connaît par ailleurs quelques modifications. Le Borloo populaire, dernier né de l'arsenal des avantages fiscaux, échappera au plafonnement si son créateur et homonyme, le ministre Jean-Louis Borloo, gagne la bataille. Mêmes incertitudes concernant les investissements locatifs effectués en ZRR (zones de revitalisation rurale), qui sont tour à tour menacés de plafonnement ou de réduction de l'avantage fiscal (aujourd'hui à 25%).
Bien que dans le Nord-Ouest francilien, Argenteuil a un passé de ville du Sud. Ses coteaux ensoleillés, plein sud, ont fourni jadis le vin nommé "Piccolo" d'où vient le terme "picoler". En 2001, après soixante-dix ans de communisme et seulement trois maires, la municipalité a vu l'arrivée d'une nouvelle équipe à sa tête. Un renouveau qui se traduit dans le PLU adopté en septembre, ouvert à l'accession à la propriété. Trois cents millions seront déboursés dans le cadre de l'ANRU sur le Val d'Argent, où les tours commencent à tomber au profit de petits immeubles. Au total, la ville compte 38 % de logements sociaux, mais certains quartiers ont une bonne cote, comme les Coteaux et Orgemont. La promotion privée a tendance à s'implanter dans le centre, desservi par la gare qui est à dix minutes de Saint-Lazare aux heures de pointe. Un auditorium est venu renforcer l'offre culturelle et un théâtre-cinéma sera livré en 2008. On trouve dans le neuf des 3-pièces au-dessous de 200 000 e, des 4-pièces aux environs de 230 000 e (Bouygues Immobilier) et de bons petits produits d'investissement. Argenteuil a la taille de Rouen avec ses 101 000 habitants qui font d'elle la 3e ville du Val d'Oise.
3 QUESTIONS A DIDIER PAILLARD, Maire de Saint-Denis
Indicateur Bertrand : Près de mille logements par an ces cinq dernières années : les constructions vont-elles se poursuivre à ce rythme ?
L'AVIS DE OLIVIER DAQUIN, Directeur développement commercial et de la communication de BPI
" Le coût du crédit a rarement été aussi attractif "
Sur le gigantesque marché des produits nettoyants ménagers (cinq milliards d’euros), le bio restait pour l’instant assez marginal - moins de 5 % du total des ventes -. Les choses sont apparemment en train de changer. Exemple parmi d’autres, la société Lobial, qui s’est lancée en 2005 dans l’aventure des produits d’entretien biologiques, a triplé son chiffre d’affaires en trois ans ! Ses produits sont certifiés Écolabel, le label écologique européen. Ce label atteste que les produits contribuent au respect de l’environnement tout en étant aussi efficaces et performants que les produits semblables, destinés au même usage. Les critères écolabel : nouvelles normes de biodégradabilité rapide de tous les ingrédients ; aucun ingrédient toxique pour l’utilisateur ; au moins aussi efficace qu’un produit classique ; emballage 100 % recyclable.
Immobilier neuf Lyon : 6e, 2e, 3e : le haut de gamme
Pour vous offrir Lyon intra-muros, comptez au bas mot 3 700 euros/m2 dans le neuf et 2 800 euros/m2 pour l’ancien, d’après les statistiques des Notaires de France/Perval. Selon la même source, un appartement neuf part en moyenne à 203 000 euros, le 2-pièces restant le plus couru dans près de 40 % des cas. Le 3-pièces – le plus demandé des logements anciens – représente 28 % des ventes et le panier moyen pour ce type de bien est de 188 700 euros. Depuis un an, les tarifs lyonnais reprennent leur souffle après leur escalade de la dernière décade (+ 80 % dans le neuf, + 180 % pour l’ancien) En haut du podium, Tête-d’Or-Saxe, un secteur comprenant le 6e arrondissement et les alentours du parc d’une centaine d’hectares de la Tête d’Or, qui frôle les 3 500euros/ m2 dans l’ancien. Ici, la tendance reste à la hausse. Juste à côté de la nouvelle clinique du parc, le programme neuf de l’Orée Tête d’Or de Cogedim part, quant à lui, aux alentours de 4 200 euros/m2. Au sein de la Presqu’île, le coeur de ville du 2e, les prix de la revente se sont stabilisés à 3300euros/m2. En poussant jusqu’au sud de la gare de Perrache, vous découvrirez des projets neufs, assez attractifs en termes environnementaux et architecturaux. À partir de 3700 euros/ m2, vous pourrez mettre la main sur un appartement de Lyon Islands, signé par Bouwfonds Marignan et, entre autres, l’architecte italien Massimiliano Fuksas. Situé au coeur de la Confluence, le futur écoquartier au bord de la Saône, ces produits ont, en quelque sorte, “les pieds dans l’eau”. Leurs travaux ont démarré, pour une livraison début 2010. La Confluence promet d’être le must pour ceux qui font Lyon : Nicolas Le Bec, le chef étoilé, a annoncé l’implantation de son restaurant dans le pavillon des Salins, requalifié par Jacob et MacFarlane. Près de la Part-Dieu, les Jardins de la Buire, plus calmes malgré leur position centrale, comportent des appartements avec de grandes terrasses en lisière d’un parc. Comptez 3950 euros/m2 pour le Carré victorien de Bouwfonds Marignan. Sont aussi présents Constructa, Fadesa Financière Rive Gauche et SLC Pitance. À la Part-Dieu, la “City” lyonnaise, les biens d’occasion se négocient autour de 2 900 euros/ m2. La rénovation du centre commercial devrait redonner corps au quartier, où les prix ont déjà augmenté de 7 % en 2007.