Tous les conseils en Immobilier
Patrice Pichet, PDG du groupe Pichet
À la tête d'un groupe qui dispose de cinq directions régionales, 22 filiales et plus de 800 collaborateurs, Patrice Pichet nous expose sa stratégie de développement et son analyse du marché. Indicateur Bertrand: Promoteur immobilier intégré, votre groupe étend ses compétences à l'ensemble des métiers de l'immobilier. Quels services proposez-vous aujourd'hui ? >Patrice Pichet : Le groupe Pichet est devenu en 21 ans un acteur incontournable de l'immobilier en France, en posant son empreinte sur l'ensemble du territoire. Partenaire privilégié des collectivités locales et territoriales, notre groupe porte, grâce à ses compétences, de nombreux projets d'aménagements urbains, favorisant la diversité de l'habitat (lotissements, habitats individuels et collectifs, résidences services, bureaux, hôtels...) dans une démarche de responsabilité citoyenne et environnementale. Il possède également un véritable savoir-faire dans la réalisation et le développement des projets de parcs d'activités économiques : zone artisanale, zone commerciale, zone tertiaire. Nous avons su étendre progressivement nos compétences à l'ensemble des métiers de l'immobilier : conception, aménagement, ingénierie, construction, commercialisation et gestion. Fort d'une grande capacité d'adaptation et d'une véritable maîtrise professionnelle, nous proposons une conception de qualité et sur mesure de chaque projet immobilier tenant compte des attentes de chacun. À travers nos filiales, ce sont 800 hommes et femmes qui répondent à une demande toujours plus exigeante des clients, collectivités locales et institutions qui nous font confiance. Dans un souci de synergie et de transversalité, l'ensemble des compétences du groupe sont regroupées sur un même site : un siège social de 7 000 m2 situé à Bordeaux-Pessac, symbole de sa croissance. I. B. : Dans ce contexte économique incertain,comment s'adapte votre pôle résidentiel ? Quels sont vos projets majeurs et réalisations en cours ? >P. P. : Face à ce contexte économique et un accroissement généralisé des exigences de nos clients, nous avons su tirer parti de la situation, d'une part en accentuant la diversification de l'habitat et, d'autre part, en ancrant notre empreinte au niveau national. Parmi les principaux projets et réalisations : le démarrage le 1er février dernier, au coeur de Bordeaux, de la construction d'une résidence de 180 logements en THPE (panneaux photovoltaïques) avec 1 100 m2 de bureaux, et l'achat concomitant d'un foncier qui accueillera un hôtel de 65 chambres. Par ailleurs, à Dunkerque, nous avons été lauréat du concours d'aménagement urbain du quai Freycinet. Ce projet emblématique va dessiner les contours d'un nouveau quartier moderne sur 10 000 m2 Shon, conjuguant audace architecturale, dynamisme économique et respect de l'environnement. Dans un souci permanent de mixité, il est prévu la construction et l'exploitation d'une résidence de services, d'une résidence étudiante, d'un espace tertiaire réservé à l'implantation de bureaux et de commerces. I. B. : Quel regard portez-vous sur l'évolution du marché de l'immobilier ? Et quelles sont, selon vous,les priorités à mettre en oeuvre pour le redynamiser ? >P. P. : Après la baisse des ventes significative au dernier semestre 2008, le niveau des ventes a repris dès le premier trimestre 2009. L'effet conjugué du doublement du Prêt à taux zéro, du dispositif Carrez/Scellier et de la baisse des taux d'intérêt a eu l'effet escompté et a largement contribué à une reprise des réservations dès le mois de février. Depuis le mois de juin, on observe un taux de transformation des réservations en actes revenu à un niveau normal. Force est de constater que l'ensemble de la profession a très vite pris en considération l'ampleur de cette crise et a opté pour une démarche réactive et adaptée. Aujourd'hui, les volumes construits se sont sensiblement ajustés à la demande, dont le premier résultat est d'engendrer une stabilité des prix. Actuellement, l'ensemble de ces dispositions sont primordiales pour les professionnels de l'immobilier et, aujourd'hui, seule la confiance retrouvée de tous les acteurs combinée à une tendance de reprise permettra une redynamisation de ce marché.
3 QUESTIONS À JEAN-MARC TRIHAN Président de la chambre régionale de Bretagne de la FPC
“La maison, toujours un produit d’avenir”
Le logement neuf s'expose à Toulouse
Organisé à l’initiative de la Fédération des promoteurs immobiliers Midi-Pyrénées, le deuxième Salon du logement neuf de Toulouse aura lieu du 6 au 8 mars au stade Ernest-Wallon, à Toulouse, avec une nocturne prévue jusqu’à 20 heures le vendredi. Les visiteurs pourront découvrir de nouvelles résidences en avant-première, en appartements ou en villas, à Toulouse et dans son agglomération, en résidence principale ou en investissement locatif. Outre la présence de promoteurs, constructeurs de maisons individuelles, ainsi que du Crédit Agricole, du Crédit Foncier, du Crédit Mutuel et de la Chambre des notaires, des ateliers-débats permettront d’aborder le contenu du dispositif d’investissement locatif Pinel, les règles d’acquisition d’un logement neuf, l’achat d’un logement en PSLA… Invitation sur www.salondulogementneuftoulouse.com
Pier Carlo Bontempi se réfère au “Nouvel urbanisme”, courant né aux Etats-Unis dans les années 80 et très en vogue dans ce pays. Ce concept consiste à formater la ville non plus à l’échelle de l’automobiliste, mais du piéton, et selon les traditions architecturales locales. “Je souhaite que le baril de pétrole grimpe à 400 dollars, lance l’architecte. Cela imposera une nouvelle vision de l’urbanisme.La ville du futur ne sera pas moderniste, dispersée,mais empreinte du retour aux traditions.” Le Nouvel urbanisme trouve son symbole à Seaside, en Floride, ville édifiée sur un terrain vierge, d’après un plan-guide d’Andres Duany et de Léon Krier, les chefs de file du courant. Au Royaume-Uni, le Prince de Galles a demandé à Krier de concevoir la ville nouvelle de Poundbury, tandis que Val d’Europe impulse le mouvement en France. Ses détracteurs accusent le Nouvel urbanisme de pastiche, Pier Carlo Bontempi le défend avec une boutade : “En Italie, le pasticcio est un délicieux plat traditionnel que me cuisinait ma tante. Comparer une architecture à ce mets succulent paraît plutôt flatteur.”
En 2008, les attentes en matière de logement n’ont plus rien à voir avec celles de nos aînés. Ainsi, ces vingt dernières années, l’explosion des divorces et du nombre de familles recomposées – ou familles “à géométrie variable” – a fortement modifié les besoins des acquéreurs. À l’horizon 2030, l’Insee prévoit que 43 % des mariages prononcés dans l’Hexagone se solderont par un divorce (contre 33 % aujourd’hui). C’est un phénomène sociologique qui influe naturellement sur la demande. “Nous avons eu de multiples réflexions à ce sujet”, confie Lionel Dunet, président du Conseil national de l’Ordre des architectes. Passer de trois à la maison en semaine, à cinq un week-end sur deux, ce n’est pas anodin.Cela nous a notamment conduits à concevoir plus de pièces modulables.”Pour que le logement s’adapte aux évolutions de la vie, et pas ses occupants. La modularité devient donc une notion essentielle. Non figé, cet habitat propose notamment des cloisons amovibles. Plus que celles d’hier, les familles d’aujourd’hui, avec des enfants issus de plusieurs unions, sont aussi en demande d’espaces d’intimité. “Un besoin d’autant plus fort que les enfants ne sont pas forcément de la même fratrie”, insiste Lionel Dunet. L’idée, c’est d’être ensemble sans être les uns sur les autres, pour que chacun puisse vivre à son rythme. Un sacré défi à relever, pour que le logement ne soit pas source d’insatisfaction, et que personne ne se sente à l’étroit dans sa maison. Le neuf s’adapte aisément à cette nouvelle donne, en proposant une réorganisation du territoire susceptible de convenir à chacun, petits et grands. “Il y a aussi ceux que j’appelle les “Tanguy”, c’està- dire les jeunes adultes qui restent longtemps chez leurs parents”. Les jeunes décohabitent plus tardivement en raison de l’allongement de leurs études, des difficultés d’emploi et de logement à un prix acceptable. Ces enfants “attardés” relèvent désormais du phénomène de société. Et les logements se sont une nouvelle fois mis au diapason. “On voit de plus en plus des chambres donnant directement sur l’entrée, confie Lionel Dunet. Cela offre à ces jeunes adultes une certaine autonomie, en les tenant un peu à l’écart du reste du logement, comme s’ils avaient leur propre studio.”
Si le plaisir d’être propriétaire d’une résidence secondaire est incontestable, posséder un pied-à-terre sur le littoral coûte relativement cher. Louer peut en amortir la charge.
Certains travaux, qui sont obligatoires en vertu de lois ou règlements ou s'avèrent particulièrement nécessaires, sont votés dans d'autres conditions, souvent pour des motifs de sécurité. Il en va ainsi pour la mise aux normes légales de l'ascenseur, le ravalement de l'immeuble sur injonction administrative, la suppression des videordures, la pose ou la modification d'une antenne TV ou d'un réseau câblé, l'installation de compteurs d'eau froide, la mise aux normes des canalisations pour en assurer la salubrité, l'installation électrique des parkings (alimentation de véhicules électriques). Ces travaux sont votés à la majorité absolue du syndicat (article 25, loi du 10/07/65), soit la majorité absolue des tantièmes. Exemple : sur un total de 1 000/1 000e, 501 voix doivent être favorables aux travaux.
L'AVIS DE CLÉMENTINE TESSIER, Avocate à Paris
Clémentine Tessier : dans l'ensemble, je constate que les gens ont du mal à vivre leur régime matrimonial. Ils n'en connaissent pas, bien souvent, les conséquences. Dans le régime de la communauté, par exemple, les salaires sont communs au couple. Si l'un fait des économies et l'autre pas, l'épargne appartiendra tout de même aux deux époux et devra être répartie par moitié en cas de séparation.
Nantes, toujours dynamique, 3e ville où investir en 2015
À quelques kilomètres de l’océan, la cité des Ducs de Bretagne continue d’offrir un cadre de vie agréable aux citadins, mais attire également les entreprises et les investisseurs.
Pas de retard de livraison sans pénalités
Notre maison va nous être livrée avec quatre mois de retard.Dans quelles conditions d'après vous pourrons-nous obtenir un dédommagement, sachant que nous devons faire des réserves sur l'état de livraison ? (Anne et Alain L.,Mulhouse, 68)
3 QUESTIONS À Christine de Biase, Juriste à l'Adil du Var
“Le PTZ doublé, un bon coup de pouce aux acquéreurs”
La stratégie la plus naturelle semble donc d’investir aujourd’hui dans la maison que l’on habitera à sa retraite. Cette option suppose de sélectionner une région coup de coeur, mais également, un bien répondant d’ores et déjà aux exigences du vieil âge. À savoir, accessible facilement (sans étage ou dans une résidence avec ascenseur), à proximité des commerces, du corps médical et des moyens de transports. En attendant d’en profiter quotidiennement, vous aurez toujours le loisir d’en profiter comme résidence secondaire ou de le louer. Attention à la fiscalité des revenus fonciers. Dans le cadre d’un régime foncier classique, les loyers restent fortement imposables, ce qui risque d’amputer d’autant la rentabilité du bien. Si vous êtes sur une tranche marginale d’imposition à 30 %, vous devrez en plus payer 11 % au titre de la CSG et de la CRDS, soit un total de 41 %. “Dans ce cas, la rentabilité du bien peut rapidement fondre de près de 50 %. Et passer de 4 à 2,5 %”, note Stéphane Crémades, cogérant de l’Institut du patrimoine. Autre inconvénient de ce type d’investissement : dans 15 ou 20 ans, il est fort probable que votre situation géographique, économique et familiale est évoluée (voir encadré : 3 questions à). Et la maison de vos rêves risque de ne plus correspondre à vos besoins de retraité. Pour éviter ces déconvenues, les professionnels de la gestion de patrimoine conseillent tous une réelle démarche d’investisseur et pas une décision de préretraité. Donc privilégier la rente plutôt que le coup de coeur. Plusieurs solutions intéressantes cohabitent : investir dans des biens éligibles aux dispositifs défiscalisant comme le Robien recentré, le Borloo populaire (Borloo neuf), la loi Demessine ou opter pour un appartement ou une chambre dans une résidence avec services ouvrant droit au statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP).
Objectif: construire durablement
Alors que l'idée d'un habitat différent est enfin acquise, reste à l'appliquer. Le point sur le logement vert.
Montpellier, au coeur de projets immobiliers
Après une année 2011 exceptionnelle, le marché montpelliérain connaît un ralentissement conjoncturel. Confrontée à une forte croissance démographique, la ville a lancé une foule de projets immobiliers.
Cap sur les résidences de tourisme
Le Censi-Bouvard vous autorise à investir notamment dans une résidence de tourisme, dès lors qu’elle est classée. Un placement qui mêle plaisir et rendement.
Le pass-foncier, mode d'emploi
Le pass-foncier est une façon innovante et dynamique de concevoir l'accession à la propriété. Le dispositif, supporté par le 1 % logement, a été adapté à l'individuel et au collectif.
Une norme sur les avis de consommateurs
Les avis de consommateurs publiés en ligne par les entreprises (agences immobilières, réseaux…) sur leurs propres sites ont tous le même but : commenter la qualité des services et des produits que ces sociétés proposent.