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Habiter en Ile-de-France : de nouveaux horizons
A l'heure où l'offre immobilière se fait rare et chère sur Paris, il est temps d'aller jeter un oeil sur la périphérie. Un monde qui bouge en ce moment. Des Hauts-de-Seine au Val-de-Marne, éclairage sur les départements franciliens offrant des opportunités.
Si vous avez moins de 60 ans, vous n'aurez aucune difficulté à trouver un contrat d'assurance décès invalidité. La plupart des banques proposent "un package" crédit et assurance (décès invalidité, perte d'emploi…). Il s'agit de contrats "groupe" négociés avec de grandes compagnies d'assurances à des conditions tout à fait intéressantes. Mais s'il existait jusqu'à il y a peu un tarif identique que l'on soit jeune ou plus âgé, ce n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. Beaucoup de compagnies font désormais varier la prime en fonction de l'âge. C'est par exemple le cas de la Caisse d'Epargne Ile-de-France Paris, mais aussi BNP Paribas, LCL (Crédit Lyonnais). Les contrats couvrent généralement trois risques : le décès, l'invalidité et l'incapacité temporaire de travail (attention, cette dernière garantie n'est pas systématique). Inconvénient toutefois : les contrats "groupe" prévoient tous des verrous : un âge limite de souscription, le plus souvent fixé à 60 ou 65 ans et un âge limite de garantie qui ne dépasse pas 70 ans (75 ans dans certains cas). A titre d'exemple, si vous avez 60 ans, la durée de votre crédit ne pourra excéder 10 ou 15 ans. A 65 ans, la garantie ne concernera plus que le décès, les risques invalidité et incapacité n'étant pris en charge que durant la période d'activité et jusqu'à 65 ans maximum. Autre condition : être en bonne santé. Jusqu'à la cinquantaine, vous n'aurez, en principe, qu'un questionnaire de santé à remplir. Au-delà, les compagnies sont plus sourcilleuses. Et si vous souffrez de maux de dos, si vous êtes cardiaque…, sans doute devrez-vous passer des examens complémentaires avant d'obtenir l'accord de la compagnie. Quoi qu'il en soit, vous avez intérêt à répondre le plus honnêtement possible au questionnaire. A défaut, vous vous exposez à un refus de prise en charge en cas de problème de santé par la suite. Sachez encore que si la compagnie estime que le risque est trop important, elle peut vous faire payer une surprime importante ou exclure le risque qui lui paraît trop élevé. Quoi qu'il en soit, si vous relevez d'un contrat "groupe", vous devez vous attendre à un coût qui a sérieusement tendance à augmenter. Il y a peu, ce coût oscillait entre 0,40 et 0,50 % que l'on soit jeune ou plus âgé. Aujourd'hui, les compagnies ont revu leur tarification. Ainsi, si un jeune de moins de 30 ans paie 0,42 % du capital emprunté pour un prêt d'une durée comprise entre 10 et 20 ans à la Caisse d'Epargne Ile-de- France Paris, un emprunteur de 60 à 65 ans doit verser 0,62 % du capital emprunté. A la BNP Paribas, il peut en coûter jusqu'à 0,90 %, chez LCL (Crédit Lyonnais) jusqu'à 0,85 %. A La Banque Postale, en revanche, le tarif reste le même pour tout le monde : 0,32 % du capital initial.
L’AVIS DE NICOLAS PETTEX Directeur marketing et commercial Daniel Féau Conseil immobilier
"Plus de 60 % des acquéreurs sont étrangers. Ils proviennent pour beaucoup de pays émergents et veulent exclusivement s'installer dans le 1er arrondissement, le 2e, le 3e, le 4e, le 5e, le 6e, le 7e, le 8e, le 16e, le 17e et quelques rues du 9e. En périphérie, Neuilly-sur-Seine commence à être visitée, ainsi que Saint-Cloud pour les personnes qui ne conçoivent pas de vivre en appartement. Ils collectionnent les biens comme les objets d'art. La surveillance des primes exceptionnelles versées aux salariés du monde de la finance et des cabinets d'avocats au niveau international ainsi que le marché de l'art apporte des indicateurs sur les prix auxquels peuvent se vendre des biens exceptionnels qui, sans produits de substitution sur le marché, échappent aux lois classiques de l'offre et de la demande (*). La quête commence souvent à New York. Paris vient ensuite. Les produits neufs intéressent des personnes jeunes et des fortunes récentes. Elles seront séduites par l'audace architecturale, un emplacement exceptionnel et de grandes hauteurs sous plafond. Etant donné le prix du foncier, de telles opérations font souvent peur aux banques. La clientèle est pourtant là, comme l'a illustré récemment le succès du Lord Byron Plaza, rue Lord Byron dans le 8e arrondissement. Avec des parquets en bois exotique, de grandes baies vitrées, des portes en verre sablé et un décor moderne et design, ses appartements se sont vendus rapidement à 20 000 e/m2. Il faudrait parvenir à offrir cette qualité avec des services associés, comme c'est déjà le cas à New York ou Londres. Cette formule assure une meilleure rentabilité économique et devrait rassurer les investisseurs."
Urbanisme, rencontres et nouveaux quartiers
Nouveau quartier.
Challenge des maisons innovantes 2013
L’Union des maisons françaises (UMF) célèbre les maisons innovantes et couronne le concept MFC 2020 du groupe Maisons France Confort, qui associe maison et voiture électrique.
Taux d'intérêt : des conditions attractives malgré tout
Si, en 2005, on pouvait avec un solide dossier emprunter à taux fixe autour de 3,20 à 3,50 % sur 15 ans, aujourd'hui, il ne faut guère se faire d'illusion. D'après Empruntis, sur 15 ans, les taux oscillaient entre 3,55 et 4,55 % en septembre dernier. Mais sur 25 ans, ils se situaient entre 3,85 et 4,70 %. A taux révisable, la fourchette évoluait entre 3,10 et 4,14 % sur 15 ans et entre 3,30 et 4,34 %. Pas de quoi s'alarmer tout de même. En tout cas pour le moment. Car, si la hausse est significative, le niveau des taux reste bas. Selon Bruno Rouleau, responsable à la direction de la Formation et des Partenariats du courtier en crédit In&Fi France, pour un emprunt de 100 000 € sur 20 ans consenti à 3,55 % en novembre 2005, la mensualité s'élevait à 582 €. Aujourd'hui, le même emprunt consenti à 4,20 % représente une mensualité de 616 €, soit 34 € d'écart. Même chose si l'on considère un crédit de 100 000 € sur 25 ans. Contracté à 3,80 % en novembre 2005, il impliquait une mensualité de 516 € contre 553 e à 4,45 % aujourd'hui, soit 37 € de plus à payer chaque mois. Un impact qui reste effectivement limité puisque la perte de capacité d'endettement s'établit entre 0,9 et 1,20 % selon les revenus. Malgré tout, la hausse a de quoi inquiéter. Car elle se conjugue avec la poursuite de la hausse des prix de l'immobilier, même si celle-ci ralentit, et par la stagnation du pouvoir d'achat des ménages. Les primo-accédants sont évidemment les plus touchés. Et lorsqu'ils parviennent tout de même à réaliser leur rêve, c'est bien souvent au prix d'une superficie qui fond comme neige au soleil. Ainsi, selon l'Indicateur Crédit Foncier Essec, à l'échelon national, la capacité moyenne d'achat des acquéreurs dans l'ancien est passée de 50,7 m2 au 1er semestre 2005, à 48,5 m2 au 2e semestre 2005. Elle était de 59 m2 en 2000. Toutes les régions ne sont évidemment pas logées à la même enseigne. C'est en Ile-de- France (41,1 m2), mais aussi en Paca (42,9 m2), en Languedoc-Roussillon (58,1 m2) ou encore en Rhône-Alpes (60,6 m2), qu'elle est la plus faible. Elle est en revanche beaucoup plus forte dans des régions comme le Limousin (121,4 m2), l'Auvergne (107,8 m2), le Poitou-Charentes (98,2 m2) et la Franche- Comté (94,6 m2), rares secteurs où les primo-accédants ont encore de quoi voir grand. Résultat : les marges de solvabilité, c'est-à-dire l'écart entre la capacité moyenne et maximale d'achat, diminuent de façon significative. "Nous mesurons combien de mètres carrés les emprunteurs achètent et ce qu'ils pourraient acheter s'ils allaient au maximum de leur solvabilité et on observe que leur marge de manoeuvre diminue drastiquement", explique François Drouin, président du directoire du Crédit Foncier de France. Au 2e semestre 2005, cette marge de solvabilité se situait à 16,6m2. Elle était de 18 m2 au 1er semestre 2005. A titre de comparaison, elle se situait à 27,1m2 en 2000.
Bordelais et Toulousains affectionnent cette région verte et discrète, entre mer et montagne, à la qualité de vie reconnue.
Indicateur Bertrand : Quelles solutions mettez-vous en oeuvre pour proposer une offre de logements adaptée ?
L’AVIS DE DELPHINE GUISARD, Ingénieur urbaniste à l’Agence d’urbanisme de l’agglomération de Tours
Dans la région, certaines réalisations ont été menées en zone urbaine, dans la Zac des Deux-Lions à Tours et à Saint-Pierre-des-Corps par exemple ou en zone périurbaine, à Mettray ou Véretz. Dans cette commune située à moins de 10 km au sud-est de Tours, il s'agissait de réaliser un nouveau pôle de centralité des quartiers nord, avec des logements collectifs sociaux et des locaux commerciaux dans un environnement résidentiel pavillonnaire. Les logements ont été situés au premier niveau, desservis par des escaliers extérieurs et des passerelles. L'avant est côté place. À l'arrière, des petits jardins collectifs ont été aménagés. Au rez-dechaussée, on trouve les magasins et les garages individuels des appartements. Les logements de ce type ont des retours plutôt positifs, mais on les voit pour l'instant davantage dans des opérations de logement social. C'est en général dans ce secteur de l'habitat que l'on trouve les innovations.
L'emplacement et le bien doivent êtres de qualité Indicateur Bertrand : L'Ile-de-France est-elle une bonne région pour investir ? Olivier Dacquin : Oui, c'est une région économique dynamique. Nous accompagnons nos clients dans de telles régions, où se trouve l'emploi, mais à condition que l'emplacement et le bien soient de qualité, près des transports en commun, des infrastructures routières et des commerces. La clientèle internationale se cantonne dans Paris intra-muros. En périphérie, les investisseurs s'intéressent à une commune proche de la leur, dans laquelle ils feront facilement un saut en cas de problème de gestion. Par exemple, un habitant de Boulogne-Billancourt peut investir à Issy. Des Lillois, des Rouennais, regardent aussi vers l'Île-de-France, y compris la proche couronne. I. B. : Les prix ne sont-ils pas trop élevés pour un bon retour sur investissement ? O. D. : Vu le coût du foncier, la rentabilité est forcément plus faible qu'ailleurs. Mais un bon investissement est aussi patrimonial, prenant de la valeur au fil du temps et se revendant bien. Le neuf est fortement soutenu par le dispositif Scellier qui a provoqué un net déstockage. L'ancien résiste bien. Les loyers ne baissant pas tellement, il retrouve une certaine rentabilité après correction des prix. Il existe toujours une clientèle pour cet investissement classique, par exemple un 2-pièces à valoriser par des travaux, à donner plus tard à un enfant ou à utiliser comme complément de retraite. Neuf ou ancien, l'immobilier demeure un bon investissement. On ne tombe pas amoureux de son assurance-vie, mais on ressent de l'affect pour un bien immobilier. Il y a quelque temps, nous nous étions posé cette question : les Français n'ont-ils pas trop d'immobilier ? Je dirais qu'ils en ont en trop en fin de vie et pas assez au début. I. B. : Que penser des résidences pour étudiants ? Voire des villes concentrant beaucoup d'étudiants ? O. D. :Nous avons accompagné nos clients dans certaines résidences pour étudiants en nous montrant très exigeants sur le gestionnaire comme dans les résidences de tourisme. Si une ville devient un dortoir pour étudiants, la fluidité des biens risque de se réduire lorsque les propriétaires, au terme de leur défiscalisation, revendront tous en même temps. Personnellement, j'apprécie les copropriétés équilibrées avec du locatif et de la résidence principale favorisant l'entretien de l'immeuble.
L’AVIS DE PATRICK ALARY Président de la FPC de Provence
Indicateur Bertrand : Quel est le comportement du marché de l’habitat des Bouches-du-Rhône ?
Un apport de 10 à 20 % et des aides à suivre de près
Même son de cloche chez le courtier ACE. “Je n’ai pas le sentiment que les conditions d’accès au crédit ont changé, confie Franck Lévy. Pour notre part, nous parvenons toujours à obtenir des crédits à 100 % pour nos clients, voire 110 %,mais cela se décide au cas par cas”. Pour que votre dossier passe sans difficulté, il faut déjà que le crédit nécessaire à votre acquisition n’implique pas un endettement supérieur à 33 % de vos revenus mensuels. Et si certaines banques acceptent de vous prêter à 100 ou 110 %, sachez qu’elles ne dérogeront plus à cette sacro-sainte règle d’endettement. “Certaines banques sont plus draconiennes que d’autres et se basent sur le reste à vivre, c’est-à-dire le revenu disponible une fois toutes les charges payées”, indique Franck Lévy. Votre dossier doit donc être en béton.
L’AVIS DE YANNICK AINOUCHE - Directeur général du groupe Quiétude
Indicateur Bertrand : Quelles sont les principales évolutions de l’investissement de tourisme à la montagne ?
Portée par son identité balnéaire, un classement prestigieux au patrimoine mondial de l'humanité et d'ambitieux projets urbains, Le Havre a parcouru du chemin depuis la terrible année 1944 où elle vit 80 % de son centre-ville détruit par les bombardements. Façonné par Auguste Perret après les destructions de la guerre, le centre-ville bénéficie de la proximité immédiate de la plage. Ici, le foncier libre est rare, bien sûr et les quelques réalisations neuves qui trouvent à se nicher dans les "dents creuses" sont en général plutôt haut de gamme et partent comme des petits pains. Après le triangle des gares, qui a vu surgir des immeubles de bureaux, une structure hôtelière de 125 chambres, un parking de 500 places, la métropole, qui compte près de 200 000 habitants, soigne son quartier portuaire. La conversion d'anciens docks est en route : 66 000 m2 désormais dédiés aux espaces commerciaux, aux loisirs, aux sports, à la culture et à l'équipement de la maison. La moitié des surfaces étaient vendues au 1er mars 2007 et l'ouverture de l'ensemble est programmée pour l'année prochaine. Tous ces projets ont permis de marquer et de valoriser le lien entre la ville et son port. Dans le prolongement, Saint-Nicolas de l'Eure est le quartier "qui monte". La ville de demain s'y construit et les premiers logements sont en passe d'être livrés. Ceux de Cap Marine par exemple, une résidence signée Nexity George V, dont l'architecture s'intègre parfaitement au quartier des docks. Le 3-pièces de 54 m2 y démarre à 185 000 e. Dans le même quartier, Bécarré signe le Carré Vauban, une vaste résidence de 5 bâtiments qui comprend une centaine d'appartements. Un grand 3-pièces de 68 m2 s'affiche à 188 200 e. Bleu Horizon de Bouygues Immobilier prend place près du bassin du commerce. Livrable à la fin de l'année, le programme propose encore de belles surfaces, comme ce 80 m2 à 226 500 e.
Garantie biennale de bon fonctionnement
Je viens de faire construire un pavillon, la chaudière se révèle défectueuse. Ai-je un recours contre le constructeur ? (Jean-Charles B., Les Molières, 91)
Comme beaucoup de ses consoeurs de grande couronne, Massy a d’abord été un village. Dans les années 60, s’est additionné le grand ensemble Massy-Antony, construit pour les rapatriés d’Algérie. La gare a suivi à partir de 1990, transformée petit à petit en noeud multimodal RER/TGV, le point fort de la ville. L’envolée immobilière des dernières années a favorisé la construction du quartier neuf Vilmorin, près de la gare. De l’autre côté des voies, s’amorce maintenant Atlantis, dans le même moule. Avec 22 000 emplois, dont 85 % tertiaires (Alstom, Areva, Bull…), Massy est l’un des pôles économiques du Nord-Essonne. Les deux opérations d’intérêt national qui l’encadrent, sur le plateau de Saclay et à Orly et Rungis, conforteraient ce positionnement. Le parc de logements sociaux demeure important (38 %).
Investissement immobilier : les 5 erreurs de base à éviter
VIDEO. Frais annexes, acheter sans visiter, prix trop élevé… si la pierre est une valeur sure, investir dans l’immobilier n’est pas toujours une mince affaire, surtout dans le neuf. Top 5 des oublis les plus courants.