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Tous les conseils en Immobilier

Saint-Denis et Saint-Ouen tournées vers l'avenir.

Saint-Denis et Saint-Ouen tournées vers l'avenir.

Aux portes de la capitale, la banlieue nord pratique des prix attractifs avec une qualité de services quasi-parisienne. Saint-Denis bat des records de construction en petite couronne, et Saint-Ouen tire bien son épingle du jeu. C'est le moment d'explorer leurs opportunités. #rSAINT DENIS, UN MARCHE PHARE DE L'ILE DE FRANCE

RELAIS JUMELE A UN PRET A LONG TERME

RELAIS JUMELE A UN PRET A LONG TERME

C'est le type de montage le plus fréquent. Il vous sera sûrement proposé si le logement que vous convoitez est d'un prix supérieur à celui que vous avez mis en vente. Dans ce cas, un prêt complémentaire s'avère nécessaire pour financer l'opération, d'autant que, comme nous l'avons évoqué plus haut, la banque n'avance jamais l'intégralité de la valeur du bien à vendre. Deux montages financiers distincts sont alors mis en place. D'une part, un crédit relais sur la base de la valeur estimée du bien à vendre. D'autre part, un crédit amortissable à long terme pour le complément à financer. L'avance en relais est, évidemment, soldée dès la vente réalisée, tandis que la partie complémentaire, comprenant le capital, les intérêts et l'assurance obligatoire, s'amortit mensuellement sur 10 ou 15 ans, voire davantage, comme pour un prêt immobilier classique. En règle générale, les conditions proposées pour un prêt relais jumelé à un prêt à long terme sont plus intéressantes que celles annoncées dans le cadre d'un relais "sec". La plupart des banques ne font aucune distinction de taux et s'alignent sur leurs barèmes habituels de crédits à long terme. D'autres établissent une différence entre prêt relais et prêt à long terme. Vous pouvez parfaitement choisir une formule à taux fixe ou à taux révisable. Mais le prêt relais est généralement à taux fixe compte tenu de sa durée (2 ans maxi). De ce point de vue, les conditions d'emprunt étant actuellement à des niveaux planchers, démarrant à partir de 3,30 % pour les formules fixes, choisir une formule à taux révisable n'a plus beaucoup de sens aujourd'hui. L'écart étant trop réduit - les formules révisables démarrent à 2,70 % - et le risque non négligeable. Les taux sont, en effet, au plus bas et ont donc toutes les chances de remonter tôt ou tard. Si vous choisissez un prêt relais jumelé à un prêt à long terme, un conseil : préférez les formules qui permettent de consacrer l'excédent éventuellement retiré de la vente à un remboursement anticipé partiel du prêt à long terme sans pénalité. On ne sait jamais, peut-être aurez vous la chance de vendre plus cher que vous ne l'espériez au départ et de rembourser davantage à la banque. Il faut en effet savoir qu'en principe, tout remboursement anticipé sur un prêt immobilier donne lieu à des pénalités. Ces pénalités ne peuvent cependant excéder 3 % maximum du capital restant dû. "L'inconvénient du montage en deux prêts distincts tient à son manque de souplesse, explique Philippe Stoltz, car si l'acquéreur parvient à vendre plus cher que prévu, il ne pourra pas rembourser par anticipation une partie du prêt complémentaire. Sauf à accepter de payer les pénalités, ce qui coûte cher. D'où l'intérêt des formules globales". Une solution que le groupe propose depuis longtemps mais qu'il est en train de moderniser pour répondre encore mieux aux attentes des emprunteurs.

BIEN FINANCER SON INVESTISSEMENT

BIEN FINANCER SON INVESTISSEMENT

Les faibles taux de crédit pratiqués actuellement et les durées de plus en plus allongées que proposent les financiers sont un argument de plus en faveur de l'investissement immobilier. Ces durées permettent de sauter le pas de l'achat à des taux tournant autour de 4,5 %. Un petit bémol s'impose cependant avant d'en "prendre pour 30 ans", puisque le prêt s'avère d'autant plus coûteux qu'il est étalé sur une longue période. Vous avez toutefois, en tant qu'investisseur, la possibilité de déduire de vos revenus fonciers tout ou partie des intérêts d'emprunt. De plus, certains prêts sont faits pour vous : c'est le cas du PLS, le Prêt Locatif Social, qui peut financer l'achat en Vefa, ou l'acquisition d'un terrain pour construire une maison, ou encore l'acquisition et les travaux de rénovation d'un logement ancien. Comme son nom l'indique, ce prêt vise à financer des logements sous conditions de loyers et de ressources et il ne vous sera accordé que dans le cadre d'une convention signée avec l'Etat. Cela dit, il ouvre droit à un certain nombre d'avantages fiscaux et offre une belle rentabilité.

LES PLAFONDS ROBIEN 2005

LES PLAFONDS ROBIEN 2005

Les plafonds mensuels de loyer au m2 ont été réajustés début 2005.

Charges pour usufruitier

Charges pour usufruitier

Je suis usufruitière. Mon syndic me réclame les charges sans rien réclamer au nu propriétaire. Qui doit payer les charges de la copropriété ? (Martial D., Rambouillet, 78).

Assurance en cas de faillite du constructeur

Assurance en cas de faillite du constructeur

Nous nous sommes adressés à un constructeur pour la réalisation de notre maison. Les entreprises ont peu à peu déserté le chantier jusqu'à ce que nous apprenions la faillite du constructeur. Pouvons-nous nous retourner contre l'assureur dommageouvrage ? (Julie G., Rouen, 76).

DES SOLUTIONS POUR LES SENIORS

DES SOLUTIONS POUR LES SENIORS

Jean et Annick habitent depuis 20 ans dans le même appartement. Hors de question de le quitter à l'approche de la retraite. Or, le propriétaire a décidé de vendre. Que faire ? Partir ou acheter ? Avec le vieillissement de la population, les établissements bancaires ont peaufiné leurs offres commerciales aux seniors. Et le crédit immobilier n'a pas échappé à la règle. Dans les grandes lignes, il s'agit de concevoir des prêts qui puissent se rembourser avec une mensualité à deux paliers. Tant que vous travaillez, elle peut être importante. Mais, dès lors que vous prenez votre retraite et dans la perspective d'une baisse conséquente de vos revenus, les mensualités peuvent baisser de 30 à 90 % selon les banques et en accord avec vos souhaits. Le but est de vous permettre de conserver votre niveau de vie.

Gabriel Mingeon - Directeur commercial de MGM Immobilier

Gabriel Mingeon - Directeur commercial de MGM Immobilier

Indicateur Bertrand : MGM Immobilier s'est d'abord implantée en Haute-Savoie. Où en est cette activité montagne ?
Gabriel Mingeon : Sur le secteur montagne, notre croissance est constante. Au départ, Maurice Giraud, fondateur du groupe, construisait des maisons individuelles, avant de porter sa réflexion sur la résidence secondaire en montagne, à partir de 1985. Nous avons construit en Haute-Savoie, puis au début des années 90, nous nous sommes implantés en Savoie. Autre date clé de l'activité montagne, 1996, qui voit l'ouverture de notre première résidence de tourisme.
IB : Comment MGM en est-il venu à se spécialiser dans la résidence de tourisme ?
G.M. : Ce que nous voulions, c'était faire un immobilier de loisirs de qualité, en montagne. Or, les mairies nous demandaient de la résidence de tourisme car pour faire tourner les stations, elles ont besoin d'un turn-over important et d'un taux d'occupation élevé des résidences secondaires. De plus, le dispositif Périssol a dynamisé ce secteur. La résidence de tourisme s'est mieux vendue et elle est devenue notre spécialité, puisque nous sommes désormais connus et reconnus pour cela.
IB : Comment arrivez-vous à maintenir la rentabilité locative, avec des résidences haut de gamme et donc aux prix d'entrée élevés ?
G.M. : Nous ne vendons pas l'avantage fiscal ou la rentabilité locative avant tout. Nous construisons des résidences de qualité, mais notre clientèle dispose d'un pouvoir d'achat conséquent et n'a pas besoin des revenus de la location. Ce n'est pas ce qui la motive au départ.
La montagne est une sorte de grand parc d'attractions qui fonctionne à plein sur quatre mois. Pour notre type de résidences, il faut vendre quelque chose en plus du ski. Nous ne lésinons pas sur les prestations et nos résidences ne se conçoivent pas sans piscine, hammam, services hôteliers de qualité. Tout cela a un coût, mais permet à une clientèle aisée de profiter à la fois d'un appartement bien à elle, suffisamment grand pour y vivre à l'aise pendant les vacances, avec les mêmes services qu'un hôtel.
Nous avons d'ailleurs décidé d'ajouter un "plus" en animant nos espaces détentes et loisirs : désormais, il y aura des esthéticiennes dans nos espaces beauté, des cours d'aquagym, des animateurs pour les salles de fitness. C'est cette qualité qui nous a permis de nous faire connaître et qui est notre marque de fabrique. C'est cela que nous voulons donner à nos clients et la rentabilité passe après.
IB : Justement, quel est le profil "type" de votre clientèle ?
G.M. : Les gens qui viennent nous voir pour acheter un appartement ont la démarche contraire de celle d'un investisseur, qui veut défiscaliser, faire rentrer les loyers et ne se déplace même pas pour voir les appartements. Ceux qui achètent chez nous, même en ZRR, ont un lien sentimental avec leur appartement. C'est avant tout leur appartement à la montagne. Il faut même parfois les convaincre d'acheter en résidence de tourisme et de voir leur bien mis en location en dehors de leurs propres semaines d'occupation. Nous avons d'ailleurs très peu d'appartements vendus en bloc, à quelques rares exceptions près. De plus, il faut éduquer l'Europe à la résidence de tourisme, car ce concept ne lui est pas familier, même si on connaît le time-sharing chez les Anglo-Saxons. Les parts de marché en France ne sont pas extensibles à l'infini pour nos résidences de tourisme haut de gamme. Mais nous avons une clientèle qui vient de partout en Europe, notamment ces derniers temps des pays de l'Est, qui découvrent la montagne.
IB : Qu'en est-il de votre activité sur la Côte d'Azur ?
G.M. : Nous sommes arrivés en 1998, à Sainte- Maxime, avec une résidence de tourisme. Mais il y a sur la Côte d'Azur une concurrence incroyable sur cette activité.
Nous avons donc voulu rester dans le domaine de l'immobilier de loisirs, mais en résidence secondaire classique. L'expérience nous a montré que pour rester sur ce créneau, il valait mieux s'écarter des grandes villes, comme Cannes, Nice, Menton, Antibes, qui sont devenues des pôles urbains où on vient vivre. Notre programme en centre-ville de Saint-Raphaël a ainsi accueilli une grande majorité de clients en résidence principale, en particulier de retraités souhaitant se rapprocher du centre.
Comme nous voulons continuer à faire de la résidence de tourisme haut de gamme, en nous faisant plaisir sur les matériaux, la qualité, etc., nous privilégions les sites qui ont gardé l'aspect "destination loisirs", comme Pont-Royal, avec son golf.
IB : Quels sont vos projets actuels et à venir ?
G.M. : Au total, nous avons 30 à 34 projets. En montagne, nous avons six ouvertures pour la fin de l'année, et autant sont prévues pour 2006. Il y aura notamment un très beau projet au Grand Bornand-Chinaillon, où nous avons 20 000 m2 de droit à construire et aménageons complètement le site. La résidence de tourisme comptera une quinzaine de chalets avec 10 à 20 appartements par chalet et un hôtel.
Du côté de la mer, la commercialisation du domaine de Pont-Royal a débuté cette année. C'est un projet d'exception, construit autour du golf à la manière d'un vrai hameau, sur un site exceptionnel.

MEGÈVE : UN MARCHÉ ÉVOLUTIF

MEGÈVE : UN MARCHÉ ÉVOLUTIF

Située entre Chamonix et Albertville, Megève est l'une des stations des Alpes les plus réputées. "L'offre de logements est constituée pour moitié de neuf et pour moitié de revente, explique Frédéric Duc Dodon, gérant de l'agence immobilière Ici et Maintenant. Sur le neuf, 75 % des achats se porte sur des résidences secondaires traditionnelles et 25 % en investissement locatif LMP ou LMNP". La part de la clientèle étrangère a fortement progressé, avec des Anglais qui portent leur choix sur cette station au détriment de Val d'Isère ou de Chamonix. Le marché neuf suit la configuration de Megève en plusieurs quartiers : le Mont d'Arbois et le centre-ville constituent deux secteurs où les prix varient entre 6 000 et 12 000 t/m2. Rochebrune, situé au départ des remontées mécaniques vers le domaine skiable se situe entre 6 000 et 9 000 t/m2 tandis que le Demi-Quartier présente des prix compris entre 5 000 et 11 000 t/m2. Quant à Jaillet, coupé du centre-ville, les logements neufs varient entre 5 000 et 8 000 t/m2. "En l'espace de trois ans, les prix ont augmenté de 30 à 40 %, observe Frédéric Duc Dodon qui constate qu'avec un seul chalet, il est désormais possible d'accéder au statut LMP. Dans les environs de Megève, le marché est loin d'être atone : "Une fois que vous êtes au pays du Mont- Blanc, chaque village a son charme", estime Maria Guibert, gérante d'OACI Conseil qui réalise et commercialise plusieurs opérations comme cette première résidence de tourisme à Crest Voland Cohennoz où la saison estivale, son habitat montagnard, sa vie agricole et ses équipements touristiques n'ont rien à envier à la saison hivernale. La résidence est commercialisée à 3 000 t HT avec une rentabilité comprise entre 4 et 4,5 %. Des communes comme Combloux ou Pratz-sur-Arly attirent de plus en plus : "Pratz-sur-Arly se situe à 5/6 km de Megève et pourtant, les prix y sont plus accessibles, constate Frédéric Duc Dodon et la clientèle est en grande partie française". Quant à l'avenir de ce secteur, l'agent immobilier a une certitude : "Il n'y aura plus d'augmentation comparable des prix, mais certainement pas une baisse, et ce en raison de l'absence d'une offre suffisante".

Claude Arnaud, maire de Lunel.

Claude Arnaud, maire de Lunel.

"La croissance démographique est une chance pour Lunel ! " Après avoir pâti d'une image dégradée, Lunel, quatrième ville de l'Hérault, est à la mode. A michemin de Nîmes et Montpellier, la commune repense son urbanisation, ses équipements et ses infrastructures, comme l'explique son maire, Claude Arnaud.

Annulation de prêt

Annulation de prêt

Nous avons modifié un contrat de construction pour incompatibilité avec les règles d'urbanisme de la commune. Le financement n'étant plus adapté, nous avons demandé l'annulation de notre prêt. La banque, nous ayant consenti un prêt global terrain et construction, peutelle refuser ? (Pascal B., St Germain-du-Puy, 18)

LES ATOUTS D'UNE GRANDE

LES ATOUTS D'UNE GRANDE

A quelque 30 kilomètres de la capitale, les communes de l'agglomération de Cergy-Pontoise ont vécu, comme toutes les villes-nouvelles, une croissance au rythme accéléré. Entre 1969 et 1999, le territoire est ainsi passé de 41 000 à plus de 178 000 habitants. Pour ne pas devenir une gigantesque ville-dortoir, il a fallu associer à la construction de dizaines de milliers de logements, l'implantation d'entreprises, de commerces, de services et d'équipements permettant de donner vie à l'agglomération. Pari tenu, malgré des conjonctures économiques parfois difficiles, puisque l'ensemble du territoire forme un véritable bassin d'emplois, avec près de 95 000 salariés du public et du privé. A elle seule, la ville de Cergy compte 90 hectares d'implantation industrielle et 972 000 m2 de bureaux. La présence de grandes entreprises privées, telles Spie, 3M France ou Peugeot à Cergy, Clarins, Saab ou BMW à Pontoise, constitue une base d'activité solide à laquelle s'ajoutent les emplois induits par le statut de préfecture du département de Cergy, le développement du pôle universitaire, sans oublier la présence des équipements commerciaux ou de loisirs.

Construire sans architecte

Construire sans architecte

Dois-je faire appel à un architecte pour faire construire un pavillon d'environ 100 m2 ? (François F., Quimper, 29).

Hérault : logements neufs à moins de 3 000 € le m2 destination hôtelière des Alpes.

Hérault : logements neufs à moins de 3 000 € le m2 destination hôtelière des Alpes.

Si quelques programmes dépassent allègrement les 3 000 €/m2 dans l'Hérault, la plupart des opérations se situent plus près de 2 500 €/m2. Une bonne nouvelle pour de nombreux acquéreurs.

Accédants : Comment vous constituer un patrimoine ?

Accédants : Comment vous constituer un patrimoine ?

Valeur refuge traditionnelle, la pierre protège le capital investi à long terme. Le patrimoine immobilier se construit pas à pas et les possibilités d'investissement varient aussi en fonction de vos objectifs. Tour d'horizon...

MARCHÉ IMMOBILIER DOPÉ

MARCHÉ IMMOBILIER DOPÉ

"L'arrivée du TGV joue à plein, non seulement à Saint- Malo, mais sur tout le marché du pays malouin. A Pleurtuit, par exemple, nous avons connu une vitesse de commercialisation record pour notre dernière résidence, où les derniers 3-pièces disponibles démarrent à 123 300 r pour 61 m2, garage inclus", remarque Christiane Brender, chez Secib. En résidence principale ou secondaire, en investissement locatif : tous les types d'acquéreurs sont présents sur le marché du secteur. "La demande est forte, c'est une évidence. Et nous avons de plus en plus de gens pour lesquelles la résidence secondaire se transforme en résidence principale bis, grâce au développement du télétravail. Il s'agit notamment de Rennais qui y conservent un pied-à-terre mais s'établissent à Saint-Malo, pour sa qualité de vie" constate Marie-Christine Le Hérissé.

EXTENSION MAÎTRISÉE

EXTENSION MAÎTRISÉE

Limitée par la mer d'un côté et la campagne de l'autre, comment Saint-Malo envisage-t-elle son avenir ? Pour René Couanau, le maire, la réflexion sur le développement urbain de la ville devait concilier la réponse à la demande de nouveaux logements et la préservation de l'environnement. "Fallait-il s'étendre sur les terres agricoles, notamment les importantes cultures maraîchères, qui entourent la ville ? Nous avons voulu tenir compte, non seulement des contraintes que nous impose la protection du littoral, mais aussi afficher notre volonté de ne pas trop étendre la ville" affirme-t-on en mairie, en détaillant le nouveau PLU. Au programme donc, la réalisation de nouveaux logements sur du foncier libéré en ville, la requalification de certains quartiers, la création de nouveaux équipements, culturels ou sanitaires, comme un troisième établissement d'accueil pour les personnes âgées dépendantes. Car, comme le fait remarquer Marie-Christine Le Hérissé : "S'il faut tenir compte de l'activité touristique, qui constitue une part importante de notre économie, nous pensons la ville pour tous les Malouins, et ne souhaitons pas nous tourner vers le tout-tourisme". La ville, qui compte 26 % de logements sociaux, profite d'ailleurs aussi de son PLU pour se pencher sur le sort de ses quartiers les plus déshérités. Dans le quartier de la Découverte, qui concentre les problèmes sociaux et vit replié sur lui-même, la mairie espère favoriser l'itinéraire résidentiel et l'accession à la propriété en profitant des politiques de la ville actuelles, pour lancer une opération de requalification. Et parmi les nouveaux logements prévus, la mairie compte en réserver 181 à l'accession aidée ou à la location sociale, dans les trois années à venir. De même, dans le secteur convoité du littoral, le maire a souhaité une opération de maisons en location- accession sur les terrains dont la mairie est majoritairement propriétaire. Fonctionnant comme une sorte de vente en leasing, ce projet permettra l'accès à la maison individuelle pour quelques familles à revenus modestes.